mercredi 15 mars 2017

Le pays du soleil rouge

Auteur : Elizabeth Haran
Editions : L'Archipel (2017)
Nbre de pages : 451


Présentation de l'éditeur :
Angleterre, 1941. Accusée d’avoir agressé le père d’un de ses élèves, Lara Penrose, une jeune enseignante, choisit pour éviter la prison de partir enseigner en Australie. Quand elle arrive à Shady Camp, bourgade reculée au nord de l’île continent, c’est le choc. D’abord, il n’y a pas d’école. Et puis la région est infestée de crocodiles. Mais Rick va régler le problème. Dès leur première rencontre, Lara est séduite par cet homme, éconduisant le Dr Jerry qui lui faisait jusque-là une cour assidue… 
Des paysages exotiques et envoûtants, une héroïne qui doit lutter contre l’adversité pour trouver le bonheur et sa place dans la société… Sont ici réunis tous les ingrédients qui ont contribué au succès des sagas de Tamara McKinley, Sarah Lark ou Colleen McCullough.


Mon avis :

Ce roman avait tout pour me plaire parce qu'il est dans la même veine que la trilogie de Sarah Lark, Le pays du nuage blanc, ou d'Oceana de Tamara McKinley.

L'histoire nous présente une jeune femme, Lara, qui va être obligée de partir en Australie, suite à l'agression qu'elle a portée à Lord Hornsby, père d'un de ses élèves. Lara va donc arriver dans un pays qu'elle ne connaît pas et auquel elle va devoir s'adapter.

C'est ce thème qui m'a poussée à lire ce roman et s'il peut y avoir une comparaison avec les Tamara McKinley ou bien les Sarah Lark parce qu'il s'agit de s'adapter à un environnement plutôt hostile pour une jeune femme de la bonne Société, la comparaison s'arrête là, en ce qui me concerne.

En effet, j'ai eu un souci avec ce roman et ce très rapidement.

J'ai eu beaucoup de mal à réaliser que l'histoire se situait en 1941 ! Pour moi, et je ne sais pas pourquoi, j'étais plongée dans un roman qui se situait au XIXème siècle...

Je ne sais pas si c'est parce que j'avais lu d'autres trilogies dans le même genre et que mon cerveau s'est focalisé sur cette période ou si c'est parce que l'auteur, finalement, met très peu de détails permettant au lecteur de se situer durant la Seconde Guerre Mondiale (mis à part dans la deuxième moitié du roman où l'on assiste au bombardement du port de Darwin...) mais durant toute ma lecture ma vision de l'ensemble était faussée.

A cela s'ajoute, une héroïne certes intéressante à découvrir et à voir évoluer mais sans que je ressente non plus les palpitations que j'avais pu avoir avec les précédentes sagas du même genre.

Il va y avoir aussi un triangle amoureux... et je déteste les triangles amoureux surtout si l'un des personnages est... lourd... trop lourd... tellement lourd que je lui aurais bien mis une claque dans la tronche !!!!

Pourtant, il y a de très jolies scènes et je ne parle pas des paysages exotiques auxquels on nous fait croire. Certes, il y a bien quelques descriptions des lieux mais j'ai trouvé que c'était trop peu pour permettre vraiment au lecteur de s'immerger dans ce beau pays qu'est l'Australie et encore plus la région du Nord, infestée de crocodiles...

L'histoire entre Lara et un chasseur de crocodile a failli faire fondre mon coeur mais là encore il y avait trop de déjà vu et de prévisibilité pour que je me laisse vraiment aller dans mes émotions.

Même si Le pays du soleil rouge n'est pas mauvais en soi, je ne peux pas dire qu'il m'ait apporté beaucoup si ce n'est de l'exaspération au fur et à mesure que j'avançais.

Entre ces australiens que l'ont fait passer pour des alcooliques invétérés, ces crocodiles qui rendent la vie impossible mais qui pourtant n'arrivent pas à manger les petits bonshommes qui eux s'en sortent miraculeusement, je dois bien dire qu'il me tardait de terminer ce livre.

Alors même que j'espérais vraiment que l'auteur ne fasse pas un twist que je redoutais pour me dire que finalement ce roman n'était pas cousu de fil blanc... bingo... elle me l'a fait !!

Alors certes cela se finit bien et on peut s'en douter avant même de démarrer cette lecture mais j'aurais vraiment voulu autre chose.

Les aborigènes, quant à eux, apparaissent finalement très peu et même si Elizabeth Haran explique les difficultés de ce peuple par rapport au gouvernement australien, cela ne m'a pas suffi.

En bref, Le pays du soleil rouge est un roman qui vous fera un peu voyager en Australie et vous mettra peut-être les papillons dans le ventre si vous n'êtes pas trop exigeant. Par contre, n'allez pas penser qu'il égale Oceana de Tamara McKinley ou Le pays du nuage blanc de Sarah Lark parce que vous serez largement déçu. D'ailleurs, ce titre est un one-shot et non un début de trilogie. Ceci explique peut-être cela. Si vous voulez vraiment vous plonger dans un roman qui vous apporte un joli récit sur la Nouvelle-Zélande ou l'Australie, je vous conseille davantage ces deux autres titres que ce roman là. Pour moi, c'est une déception amère parce que j'en attendais beaucoup et je n'ai rien eu de conséquent en retour. Tant pis pour moi !

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