jeudi 27 avril 2017

Djinn : La maudite (T1)

Auteur : Jean-Louis Fetjaine
Editions : Outrefleuve (2017)
Nbre de pages : 285


Présentation de l'éditeur :
1130, Princée d'Antioche – au nord de l'actuelle Syrie. 
Fille du roi Baudouin de Jérusalem, la princesse Alix d'Antioche s'apprête à accoucher en secret de son enfant illégitime, fruit de ses amours avec le connétable Renaud Mazoir. Personne ne doit apprendre cette naissance : sa mère a décidé que l'enfant ne survivrait pas. 
Mais son père, prévenu par ses informateurs, arrive à temps pour le sauver. L'accoucheuse, elle, est sacrifiée, non sans avoir jeté sur Alix une malédiction : l'esprit malin d'un Djinn s'attache désormais à ses pas. 
Mis à l'abri des velléités meurtrières de sa mère, le nouveau-né grandira au sein de la mystérieuse secte des Assassins ; son destin sera lié à celle-ci. Et la princesse maudite, poussée par son ambition dévorante, se voit emportée dans les tourments d'une terre dont l'histoire s'écrit trop souvent dans le sang... 

De Byzance à Jérusalem, d'Alep à Damas, une grande fresque où se côtoient l'histoire et le fantastique, dans le fracas des batailles incessantes entre Turcs, Byzantins et Croisés.


Mon avis :

Je connaissais un peu Jean-Louis Fetjaine pour avoir lu sa trilogie des elfes il y a maintenant quelques années. J'avais passé un bon moment de lecture mais j'avais trouvé que l'ensemble était un peu trop simple et trop rapprochant du Seigneur des Anneaux que je venais de découvrir aussi. A l'époque, je démarrais dans la fantasy et si la trilogie avait été sympa à lire, je n'avais pas trouvé vraiment ce qu'il me fallait pour être totalement surprise.

J'ai voulu réitérer avec cet auteur et voir si, cette fois-ci, j'allais mieux accrocher à sa nouvelle série qui se déroule au Moyen-Orient et plus précisément du côté de la Syrie et de la Turquie.

Même si je suis néophyte dans l'Histoire de ces pays, étant une grande férue d'Histoire, et même si on mêle du fantastique ici, les relations entre la Syrie et la Turquie mais aussi avec les Croisés sont très bien rapportées.

Dans ce premier tome, il sera question d'Alix d'Antioche qui n'a qu'un seul objectif : prendre le pouvoir et gouverner Antioche. Alors qu'elle vient d'accoucher d'un petit garçon qu'elle ne veut garder et souhaite voir mort, le père du petit, Renaud Mazoir, va le récupérer afin de lui donner une cérémonie mortuaire décente. Alix bien sûr sera dupée par Renaud qui ne compte absolument pas tuer son fils... A la suite de son accouchement, Alix va faire l'objet d'une cérémonie bien particulière lors de laquelle un Djinn prendra possession d'elle et là on entre dans un univers fantastique fascinant.

Le roman est assez court pour un genre fantastique et j'ai retrouvé un peu le défaut que j'avais eu avec la trilogie des elfes : le manque peut-être de détails. L'auteur passe assez rapidement sur les années qui s'écoulent et dans lesquelles on voit les trahisons et les complots.

Mais contrairement à ma précédente lecture, ici cela ne m'a pas dérangée outre mesure. Je pense que cela vient du fait que je ne maîtrise pas l'Histoire de ce continent. Du coup, le peu que me donnait Jean-Louis Fetjaine me suffisait.

Mais attention cela ne signifie pas pour autant que le roman n'est pas complet. C'est loin d'être le cas puisque l'essentiel est donné et qu'à travers la volonté de gouverner d'Alix, l'envie des Croisés de garder la mainmise sur les territoires durement conquis et les batailles contre les Turcs pour les reconquêtes, le lecteur a de quoi faire.

Le côté fantastique n'est pas énormément présent. Là, encore l'auteur se cantonne à le faire arriver à des moments bien précis de l'histoire et j'ai beaucoup aimé cette juste mesure.

Certains évènements m'ont surprise et la fin donne très envie d'avoir la suite afin de voir un peu comment tout va se décanter pour les uns et les autres.

En bref, ce premier tome de Djinn est une très bonne découverte que je conseille à ceux et celles qui aiment le fantastique dans les romans historiques. Le lecteur n'est pas perdu dans les querelles pour les conquêtes de territoire et on vit avec toujours plus d'intérêt l'histoire d'Alix qui n'a pas dit son dernier mot. C'est une femme forte et volontaire que j'ai beaucoup aimée, même si cela allait à l'encontre des intérêts de sa fille...

mercredi 26 avril 2017

Meurtres pour rédemption

Auteur : Karine Giebel
Editions : Pocket
Nbre de pages : 852


Présentation de l'éditeur :
Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. 
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. 
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l esprit au-delà des grilles. Grâce à l amitié et à la passion qui portent la lumière au c ur des ténèbres. 
Pourtant, un jour, une porte s ouvre. Une chance de liberté. 
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n aspire qu à la rédemption...


Mon avis :

Voilà un ouvrage dont j'ai entendu parler de nombreuses fois en bien, voire même en très bien et autre coup de coeur. Et pourtant, il m'a fallu une lecture commune avec @i_faut_lire sur Instagram pour me décider vraiment à me lancer dedans.

Je ne sais pas à quoi je m'attendais avant de lire ce roman mais certainement pas à découvrir des horreurs telles que Karine Giebel les décrit dans Meurtres pour rédemption.

On va vivre aux côtés de Marianne, 21 ans, qui est incarcérée depuis 4 ans dans une prison dont on tait le nom de la ville, pour un triple meurtre.

Et croyez moi que l'on va vivre un véritable cauchemar parce que si Marianne sait se battre comme personne (elle a pris des cours de karaté notamment pour tenter d'endiguer la colère et le trop plein d'énergie qu'elle engrange depuis trop longtemps), elle sait aussi recevoir les coups...

J'avoue que la première moitié du roman qui se déroule en prison m'a mis les nerfs à vifs et il me tardait de sortir de là. Plus je lisais le quotidien de cette jeune femme et moins j'avais envie de poursuivre ma lecture.

Ce roman ne sera jamais qualifié de coup de coeur ou de génial par moi ! Ô grand jamais je ne pourrai le faire tant il regorge de haine, de violence gratuite, voire même de torture à un moment donné.

D'ailleurs, si dans l'ensemble l'auteur décrit très bien ce qui se passe en prison (j'étais secrétaire pour un avocat pénaliste donc je sais à quoi m'attendre quand je lis un roman se déroulant en prison... pas de surprise pour moi...), j'avoue qu'une scène particulièrement dure m'a fait tiquer parce que je ne suis pas sûre du tout que cela puisse arriver dans les murs de nos prisons.

Je ne sais pas si Karine Giebel s'est rapprochée d'un directeur de prison pour prendre des renseignements ou si elle s'est basée sur des articles qui auraient pu paraître pour lui donner les idées de son histoire, mais pour le coup, je n'ai pas adhéré à cette volonté de faire du mal à une personne sans être certaine que cela se produit réellement dans le cadre d'une incarcération...

Cela m'a laissée vraiment perplexe et je me suis dit à ce moment là que l'auteur y allait un peu fort au risque d'enlever de la crédibilité à cette histoire.

Par la suite, la deuxième moitié s'est mieux passée vu que l'on suit Marianne en dehors de prison. Pour autant, sa liberté n'est pas gagnée d'avance...

Ce que j'ai avant tout apprécié dans ce roman, c'est de réaliser que Marianne n'est pas la meurtrière sans coeur que l'on tente de nous faire croire au début du roman.

Oui elle est violente; oui elle fait des coups bas... mais ce n'est jamais pour rien. Tout est parfaitement calculé avec méticulosité et le lecteur finit par l'aimer, s'attacher à elle.

Bien sûr, il y aura l'histoire avec Daniel, le chef des surveillants de la prison dans laquelle Marianne se trouve. J'avoue que je ne m'attendais pas à avoir une telle histoire dans ce roman et cela fait un peu de bien même si les rapports entre ces deux là au départ sont plutôt houleux...

Je m'arrêterai là parce que si je commence à parler de ce roman, je ne vais plus m'arrêter tant il y aurait à en dire.

Meurtres pour rédemption est un roman qui se mérite et attention aux scènes barbares. D'ailleurs, pour les âmes sensibles, il vaut mieux s'abstenir de le lire... L'histoire de Marianne est tragique à un point tel qu'on la suit avec appréhension tout au long des 850 pages qui forgent la version numérique. Le lecteur est souvent en apnée au cours de sa progression parce que l'on ne sait jamais ce que Karine Giebel va réserver à Marianne et même la fin nous met KO parce qu'on ne s'y attend pas vraiment (mis à part pour Marianne... Ce ne fût pas une surprise pour moi...).

En bref, je suis ravie d'avoir enfin lu cet ouvrage dont tout le monde parlait mais je ne pourrai jamais en faire un coup de coeur. C'est un roman percutant et éprouvant car très brutal. Par ailleurs, la fin nous fait bien comprendre qu'en tant que simple petit citoyen nous sommes bien peu de choses...

mardi 25 avril 2017

Le mois de la fantasy

Le mois de mai sera dédié à la fantasy grâce au challenge organisé par Stéphanie de la chaîne Pikiti Bouquine.
J'ai mis un peu de temps pour me décider de participer parce que, chez moi, ce n'est parce qu'il y a des ponts que je lis plus. Bien au contraire...
Je vous présente les ouvrages que j'ai décidés de lire à cette occasion.
Si l'envie vous en dit, n'hésitez pas à nous rejoindre. J'ai mis tous les liens dans la barre d'information de ma vidéo 😊


lundi 24 avril 2017

Marquer les ombres (T1)

Auteur : Veronica Roth
Editions : Nathan (2017)
Nbre de pages : 478


Présentation de l'éditeur :
Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un "don', un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s'aider... ou décider de se détruire.


Mon avis :

J'ai enfin découvert le premier tome de la nouvelle série de Veronica Roth et disons le sans attendre, j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu et je l'ai même préféré à Divergent.

Je ne reparlerai pas de l'histoire vu que le résumé est suffisamment explicite et, je pense que pour apprécier cet ouvrage, il faut le découvrir vous-même au fil des pages qui défilent si vite...

Les personnages d'Akos et Cyra sont très bien décrits et le caractère de chacun va évoluer au fur et à mesure que l'on progresse.

Le début est un peu ardu vu qu'il faut tout mettre en place : univers, personnages, peuples et les relations qu'ils entretiennent les uns et les autres.

On est dans un roman fantastique où la religion est quand même présente par les différents oracles et les destins qui régissent les vies des principaux concernés.

Mais Veronica Roth ne pousse pas à l'extrême sur ce plan là et c'est très bien. La religion va faire place à quelque chose de plus mesuré, de très bien exploité et j'ai vraiment adoré être embarquée dans cette histoire.

Après, on évolue dans un YA donc il y a quelques facilités et notamment le rapprochement entre Akos et Cyra que l'on devine dès le début mais, contrairement à Divergent, ce rapprochement ne va pas se faire facilement ni rapidement.

La relation entretenue entre Cyra et Akos est compliquée non seulement parce qu'ils sont de deux peuples différents mais aussi à cause de leur don respectif.

C'est un vrai plaisir de lire un roman aussi bien maîtrisé dans l'intrigue parce que même si on reste dans un roman jeunesse, il est suffisamment ardu dans les relations entre les personnages pour qu'un lectorat adulte se laisse prendre au jeu et ne puisse plus le lâcher.

Le style est toujours aussi addictif et simple ce qui permet une lecture plutôt rapide, à partir du moment où l'on maîtrise l'ensemble de l'univers forgé par l'auteur.

En bref, Marquer les ombres confirme que Veronica Roth est une excellente auteur de YA et qu'elle peut largement plaire à des adultes tant l'univers ici est complexe tout comme les relations entre les personnages. Rien n'est gagné à l'avance et c'est ce que j'ai beaucoup aimé dans ce nouvel opus.

Une chose est sûre, j'ai été très triste de quitter Akos et Cyra et il me tarde déjà d'avoir la suite entre les mains.

C'est lundi... que lisez-vous ? (153)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Seulement deux livres parce que j'ai mis quasiment la semaine pour lire et digérer "Meurtres pour rédemption" de Karine Giebel. Un roman dont j'avais beaucoup entendu parler mais dont je ne peux pas dire qu'il soit un coup de coeur ou une excellente lecture parce que c'est un roman percutant dont vous ne sortez pas indemne... Mon avis arrive dès que possible.
Quant à Djinn, je l'ai terminé hier, tranquillement. Cela m'a fait du bien de partir dans une histoire fantastique au coeur de la Syrie/Turquie au temps des croisades. Mon avis arrive dans la semaine également.

Ce que je lis en ce moment

1977. Le mariage de Zhida se prépare à la Gallifrère, la belle ferme de ses futurs beaux-parents, près de Luçon. Zhida, jeune Chinois du Cambodge, Français " banane " comme il dit – jaune à l'extérieur – a dû partir, seul, pour la France à l'âge de huit ans avec son petit frère, et aller en pension à Romilly.
Son père, tout juste arrivé de Hong Kong, et son oncle, qui a pu échapper aux Khmers rouges et émigrer en France, seront là pour son mariage. Au cœur des trois nuits étouffantes de plein été qui précèdent la fête, Zhida revit l'histoire de sa merveilleuse rencontre avec la rousse Gabrielle, qui l'a choisi sur les bancs du lycée. S'invitent aussi dans ses souvenirs l'enfance, que l'exil a rendue douloureuse, l'adolescence et la jeunesse précaires. Et c'est à sa mère, la grande absente, disparue dans les ténèbres de la barbarie, que ses pensées reviennent, elle dont le sourire fragile va l'accompagner jusqu'à l'autel.
Je l'ai commencé ce matin et j'accroche très bien à l'écriture de l'auteur. Quant à l'histoire, j'ai lu à peine 50 pages donc difficile de se faire un avis. On verra un peu plus tard. Par contre, je pense qu'il va se lire assez vite vu qu'il fait à peine 300 pages...

Ce que je lirai ensuite


J'ai très envie de roman historique et la collection Terre de France des éditions Presses de la Cité regorge de petites merveilles. Je vais donc me plonger dans ces deux romans pour vous en parler très vite et, je l'espère, vous tenter.

Je vous souhaite une très bonne semaine livresque ou pas 😊

jeudi 20 avril 2017

Bye bye Bollywood

Auteur : Hélène Couturier
Editions : Syros
Nbre de pages : 212


Présentation de l'éditeur :

Quand ma mère nous a annoncé qu'on partait en vacances en Inde, ma sœur s'est direct imaginée en mode " Bollywood ", façon princesse indienne. Plus mesurée, j'ai pensé que j'avais la meilleure maman du monde, ce qui n'arrive pas souvent. Puis j'ai compris qu'elle nous emmenait dans un ashram. Traduction : délire yoga-méditation, riz complet et partage des tâches ménagères ! Ça m'a anéantie. Et encore, j'ignorais qu'une fois là-bas, il n'y aurait pas de réseau et que le seul jeune de mon âge, Jésus, serait un matheux sans pitié. Mais... 
... Comme le dit le proverbe indien : " Tant qu'il y a de l'amour, tout est possible " !


Mon avis :

Voilà un roman fort sympathique que j'ai dévoré en quelques heures.

Avec un style fluide, frais et un personnage très attachant et bourré d'humour, nous allons suivre l'expérience de Nina et sa soeur en Inde, lors d'un voyage organisé par leur mère. Mais ces vacances ne vont pas être tout à fait comme elles l'envisageaient puisqu'elles vont se retrouver dans un ashram où il est de bon ton de ne pas parler lors des repas, faire des prières le matin et le soir et mieux cerner ce qui les entoure.

Autant dire qu'en embarquant une ado de 15 ans qui ne rêve que de piscine, bronzage, fête et musique à gogo, la mère de Nina n'a pas fini d'en voir des vertes et des pas mûres...

D'abord rebelle face à ce que sa maman lui inflige (qui aurait l'idée d'amener une ado dans un ashram !!!), on va voir Nina évoluer au fur et à mesure que l'on avancera dans le roman.

Et sa rencontre avec Jésus, un ado de son âge très réservé mais féru de mathématiques (matière que déteste Nina !!), va rendre cette histoire encore plus vivante et accrocheuse.

J'ai beaucoup aimé suivre les vacances de cette ado et de sa petite soeur dans un monde qu'elle ne connaissait qu'à travers des photos, quelques articles de presse ou ce que son imagination avait engendré.

Je ne vais pas rentrer dans les détails pour ne pas trop en dévoiler mais je peux vous dire que dès le début vous allez vous attacher à Nina qui, certes, reste une ado de 15 ans qui se rebiffe dès que sa mère ou sa soeur disent ou font quelque chose qui la gonfle mais qui va, petit à petit, voir au-delà des apparences...

Sa rencontre avec une jeune hindoue n'y sera pas pour rien...

L'auteur a eu l'idée géniale d'intégrer dans son roman une personnalité très connue dont j'avais lu un ouvrage il y a quelques années et j'ai été tellement surprise par cette découverte que j'en aurai presque embrassé mon livre.

Bye bye Bollywood n'est pas juste un roman sur les vacances d'une ado en Inde. C'est beaucoup plus que cela puisque Hélène Couturier aborde le problème de l'éducation des filles, des mariages arrangés... et l'apparition de cette personnalité, très importante là-bas pour la gente féminine, est un gros plus pour faire ouvrir nos petits yeux d'européens...

C'est un roman qui permet de prendre conscience de la chance que nous avons de pouvoir vivre comme on le souhaite et de relativiser sur nos problèmes.

Bye bye Bollywood est un excellent roman que j'ai donc dévoré en peu de temps, que j'ai regretté d'avoir fini même trop vite et que je recommande vivement. La fin laisse penser qu'il y a aura une suite et je suis déjà prête à la découvrir.

mardi 18 avril 2017

Le lien du faucon

Auteur : Delphine Laurent
Editions : Oskar (2017)
Nbre de pages : 308



Présentation de l'éditeur :
Juin 2016, en Alsace. La jeune Mélissandre vient faire un stage dans la volerie des Rapaces. Son rêve : devenir une femme « Maître Fauconnier ». Mais pas facile de se faire une place dans ce monde d'hommes. On ne lui confie que les basses besognes ainsi qu'une minuscule responsabilité : prendre soin dune vieille fauconne qui semble habiter les lieux depuis toujours.
Juin 1735, dans un château du duc de Kratzberg, Louis est un jeune et talentueux fauconnier. Lorsqu'il découvre Gemma, un faucon femelle hors du commun, il pressent que sa vie peut basculer. Il rêve secrètement de servir le roi de France. Aussi, quand le comte de Valency, courtisan de Versailles, vient passer quelques jours au château, le jeune homme pense enfin toucher son but. Et si les destins de Mélissandre et de Louis étaient liés à celui de Gemma, la fauconne ?


Mon avis :

S'il y a bien un éditeur jeunesse que je recommande pour ses romans qui me font vivre des aventures extraordinaires à chaque fois que je m'y plonge dedans, ce sont bien les Editions Oskar.

Dès que j'ai lu le résumé, je savais que j'allais passer encore un superbe moment de lecture. Et je ne me suis pas trompée.

Le lien du faucon est un roman qui se lit d'une traite et qui vous emporte dans une histoire que j'ai adorée.

On découvre deux jeunes adultes, Melissandre et Louis, vivant à deux périodes différentes mais qui vont être liés par un lien bien improbable.

Dès le début, j'ai été happée par cette lecture qui m'entraînait dans le monde des rapaces, dans la volerie des rapaces du château de Kratzberg.

J'ai adoré entrer dans cet univers de la fauconnerie. Ces animaux me fascinent littéralement et l'auteur nous les fait découvrir avec une simplicité déconcertante.

L'écriture est addictive, simple et accrocheuse. Le rythme est aussi très présent ce qui rend la lecture très fluide. On ne se rend pas compte que les pages tournent, que les chapitres passent à une vitesse grand V.

L'histoire entre Louis et Mélissandre m'a subjuguée. J'étais accrochée à mon bouquin en me demandant ce qui allait leur arriver à l'un et à l'autre. Comment ils allaient faire dans leur situation ? Comment cela allait se terminer pour l'un et l'autre ?

Beaucoup d'interrogations, beaucoup d'émotions et un livre que j'ai fermé trop vite et à regret.

J'aurais tellement aimé continuer cette aventure avec Mélissandre et Louis. J'étais tellement déçue d'être allée trop vite dans ma lecture.

Mais le roman est tellement bien écrit, tellement bien mené que je me suis laissée emporter sans m'en rendre compte.

Le lien du faucon est un roman génialissime que je conseille fortement si vous voulez vivre une histoire magique, magnifique et très touchante. Le lien qui se noue entre Louis et Mélissandre est très beau mais ce n'est rien en comparaison de celui qui se fait entre le fauconnier et son rapace.

Ce roman est une très belle découverte que je ne suis pas prête d'oublier et j'en remercie vivement les Editions Oskar pour cette magnifique aventure.

vendredi 14 avril 2017

Double faute

Auteur : Isabelle Pandazopoulos
Editions : Gallimard (2017)
Collection : Scripto
Nbre de pages : 200


Présentation de l'éditeur :
Depuis leur plus jeune âge, Ulysse et Ludovic sont entraînés par leur père pour devenir champions de tennis. À tout prix. Un jour, Ulysse craque et décide de tout arrêter. Dès lors, Ludo n'a plus le droit de perdre. Et tout vient séparer les deux frères. Jusqu'au drame...


Mon avis : 

Ce roman m'interpellait tenant le thème abordé : abus de pouvoir sur des enfants pour les faire devenir des champions et la rivalité qui se crée entre eux.

Je dois bien dire que Double faute a été un roman qui m'a tenue en haleine du début à la fin.

L'histoire que nous raconte Ulysse, le fils cadet, est percutante et très touchante.

Alors qu'il est entraîné au tennis par son père, avec son frère aîné, depuis son plus jeune âge, Ulysse va être obligé d'abandonner la compétition suite à une blessure.

A partir de ce moment là, tout se focalise sur Ludovic qui va tout faire pour que son père soit fier de lui et remporter tous les matchs et tournois afin de devenir un vrai champion de tennis et pouvoir entrer chez les professionnels.

Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu et on va assister à une histoire totalement bouleversante pour ces deux fils rivaux.

Si je m'attendais à ce que ce roman soit si dur par son thème, je ne pensais pas non plus lire tout ce qu'il contient.

Percutant et bouleversant sont bien les deux mots qui vont le mieux à ce dernier titre d'Isabelle Pandazopoulos que je découvre pour le première fois.

Avec une plume fluide, accrocheuse mais empreinte d'une terrible vérité par des mots simples, l'auteur nous fait entrer dans la vie de cette famille qui va être démunie et dévastée par un évènement auquel personne ne s'attend.

Entre un père hyper exigeant et dur pour forger ses champions et cette envie d'Ulysse de pouvoir faire son propre choix de carrière, alors même que le tennis coule dans ses veines, le lecteur assiste, impuissant, à cette descente aux enfers.

J'ai beaucoup aimé découvrir Ulysse et son évolution tout au long du roman. Son mal-être est perceptible dès les premières pages et l'on se demande si le roman ne va pas en faire trop.

Et c'est là que l'auteur a une plume extraordinaire pour décrire ce mal-être sans, justement, que ça tourne au pathos.

A chaque page que l'on tourne, à chaque chapitre que l'on découvre, on voit petit à petit comment ces enfants en sont venus à devenir des rivaux; comment ils percevaient ce père si dur avec eux; cette différence qu'il faisait entre l'un et l'autre... jusqu'au jour où...

Double faute est un roman parfait pour se rendre compte à quel point les jeunes enfants n'ont pas leur mot à dire dès qu'un parent est décidé/borné à leur faire faire un sport qu'il a choisi pour eux. Et l'on peut se demander pourquoi cette mère reste trop effacée.

Ce roman me tenait à coeur parce que mon mari souhaitait que son fils fasse du tennis, lui-même en faisant depuis l'âge de 14 ans. Que son souhait le plus cher était le voir atteindre un haut niveau de compétition et qu'il m'a fallu me battre pour qu'il arrête de le voir comme un grand champion.

Il faut savoir faire la part des choses en tant que maman et j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre celle d'Ulysse et de Ludovic. Ce roman m'a donc parlé personnellement parce que j'ai vévu, dans une moindre mesure, cette obstination paternelle de faire de son enfant un futur champion, dans une activité sportive qui demande tellement de temps, d'entraînement, d'investissement personnel. Ceci vaut d'ailleurs pour n'importe quelle discipline dans laquelle l'enfant évolue.

Mais comme le dit si bien Ulysse, il faut aussi laisser à l'enfant faire ses propres choix.

Double faute est un roman que je recommande chaudement parce qu'Ulysse un adolescent que j'ai tellement aimé par sa façon de voir les choses et de les appréhender, de les régler. Il m'a beaucoup touchée et je ne suis pas prête de l'oublier.

jeudi 13 avril 2017

Wonderpark : Cyclos (T3)

Auteur : Fabrice Colin
Editions : Nathan (2017)
Nbre de pages : 143

A partir de 9-10 ans


Présentation de l'éditeur :
Avec l'aide de l'Archange et des super-héros de Mégalopolis, Jenn, Mervin et Orage ont réussi à échapper à la redoutable Légion Ténébris et à trouver la porte ouvrant sur Cyclos, la station spatiale - où extraterrestres et habitants de toute la galaxie côtoient dangereux mercenaires et chasseurs de prime.


Mon avis :

Après avoir découvert les deux premiers tomes de Wonderpark, et même si le deuxième tome m'avait un peu moins plus que le premier, j'étais curieuse de voir ce qu'il en était des recherches de Jenn, Mervin et Orage.

Je voulais savoir si ce tome 3 allait me plaire et de ce fait continuer la saga ou si, au contraire, l'histoire était vraiment trop jeunesse et du coup arrêter ma découverte.

Je peux confirmer que cette série est jeunesse et cela se ressent dans l'intrigue qui se règle trop facilement pour un lectorat adulte. Forcément, nous ne sommes pas les lecteurs visés par cette saga.

Mais j'ai été emportée par une narration qui est souvent dans l'action et qui amène nos petits héros dans un monde que l'on peut rapprocher de celui de Star Wars.

J'ai donc été forcément emballée par ce tome, même si bien sûr je me doutais de la fin et que cela arrive un peu trop vite.

Pour autant, je reste agréablement surprise par cette petite saga bien sympathique de Fabrice Colin qui devrait plaire à vos enfants s'ils aiment voyager dans des mondes très différents du nôtre, dans lesquels ils vont côtoyer des personnages inquiétants mais aussi forts sympathiques.

Le style est toujours aussi entraînant et facile à suivre. Il n'y a pas de difficultés majeures pour un enfant ayant un niveau normal en lecture et en compréhension. Bien au contraire, Fabrice Colin use d'un vocabulaire adapté à cette tranche d'âge et connaissant l'auteur pour avoir lu d'autres titres pour des enfants plus âgés, je suis ravie qu'il ait pu faire cette série pour les plus jeunes.

Cela va permettre à un plus grand nombre de lecteurs de découvrir cet auteur de talent qu'est Fabrice Colin qui sait raconter des histoires extraordinaires à des enfants ordinaires qui se prendront, à coup sûr, pour les héros de cette série.

En bref, cette saga est à mettre entre toutes les mains et je suis déjà prête à découvrir le tome 4, Askaran, prévu pour le mois de juin prochain.

mercredi 12 avril 2017

Chroniques lunaires : Scarlet (T2)

Auteur : Marissa Meyer
Editions : PKJ (2013)
Nbre de pages : 337


Présentation de l'éditeur :
Bien loin de l'asie et du royaume du Prince Kai, la grand-mère de Scarlet Benoit est portée disparue. Scarlet réalise alors qu’elle n’a jamais su qui était vraiment son aînée et quels dangers pouvaient bien la menacer. Quand elle rencontre Loup, un mystérieux street-fighter qui semble savoir où est sa grand-mère, elle n’a d’autre choix que de lui faire confiance. C’est en menant leur enquête que Scarlet et Loup croisent la route de Cinder. Ensemble ils se ligueront contre Levana, la vicieuse Reine lunaire prête à tout pour asservir les Terriens et épouser le Prince Kai.


Mon avis :

Voilà enfin ce deuxième tome des Chroniques Lunaires lu. J'avais passé un bon moment avec Cinder et j'étais curieuse de connaître la suite. L'univers est toujours autant intéressant mais, encore une fois, cette lecture n'aura pas été un coup de coeur.

Dans ce tome, nous allons suivre Scarlet et Loup. La grand-mère de Scarlet a disparu depuis une quinzaine de jours sans que Scarlet sache pourquoi, comment, si c'était volontaire ou non. Elle va être aidée par Loup pour mener ses recherches.

Parallèlement à cette histoire, nous allons retrouver Cinder qui sera accompagnée d'un personnage que j'ai adoré dès le début, le capitaine (comme il s'appelle lui-même) Carswell Thorne. Les échanges entre l'un et l'autre étaient juste succulents. Je me suis marrée bon nombre de fois et je n'avais pas envie de retrouver Scarlet tant le duo Cinder/Carswell est détonant et sympathique.

Pour autant, il fallait bien que la disparition de la grand-mère de Scarlet soit élucidée. C'est avec un certain intérêt que je me suis laissée emporter par cette narration toujours aussi prenante et accrocheuse, même si parfois je trouvais que c'était un peu trop prévisible.

L'ensemble est sympa et agréable à découvrir mais j'ai vraiment du mal à trouver de la profondeur à l'ensemble.

A côté, je préfère largement la saga Un palais d'épines et de roses de Sarah J. Maas qui a vraiment fait quelque chose de super en commençant sa série avec une réécriture de conte mais qui, par la suite, prend son propre élan, sa propre destinée dans un monde plein de magie et de fantasy.

Ici, Marissa Meyer se contente de prendre les grosses lignes de divers contes et de les mélanger dans sa saga. Même si le problème des lunaires est à part entière une création de son cru, je trouve dommage d'avoir utilisé pour chaque tome, un nouveau conte.

Qui dit YA, dit forcément encore une romance. Après Cinder, c'est au tour de Scarlet et on ne va pas chercher bien loin qui sera son "Prince"...

Il n'y a pas de véritables surprises et le personnage qui m'a le plus emballé durant ma lecture a été Loup par son côté, justement, imprévisible. Je reste sous la réserve pour la suite à venir le concernant, tenant ses capacités que je ne dévoilerai pas ici.

En bref, après une lecture agréable avec le tome 1, Scarlet a été lui aussi à la hauteur de mes attentes même si j'en attendais peut-être un petit peu plus. Je reste toujours dans l'attente d'un éventuel coup de coeur qui n'arrive pas mais peut-être est-ce dû à mon âge. Je n'ai plus un coeur de midinette même si certains romans me font encore pleurer. Mais pour cela, je ne dois pas forcément compter sur le YA et j'avoue avoir du mal à comprendre pourquoi il y a autant de coup de coeur avec cette saga là. Je ne dis pas qu'elle est mauvaise parce qu'il y a du potentiel mais cela reste quand même très prévisible sur l'ensemble. A choisir, je préfère largement la nouvelle saga de Sarah J. Maas qui va bien au-delà de la simple réécriture de conte.

mardi 11 avril 2017

Guadalquivir

Auteur : Stéphane Servant
Editions : Gallimard Jeunesse (2017)
Collection : Pôle fiction
Nbre de pages : 196


Présentation de l'éditeur :
Frédéric a surmonté l'épreuve du feu. Il fait maintenant partie de la Meute, la bande de skinheads qui sévit dans le quartier, et s'appellera désormais - Croco -. Croix gammée, violence, drogue... La rage de Frédéric a de quoi s'exprimer. Mais lorsqu'il apprend que sa grand-mère, Pepita, s'est enfuie de l'hôpital pour revoir une dernière fois sa terre natale, Frédéric la rejoint. Commence alors pour les deux fugitifs un voyage un peu fou à travers l'Andalousie. Sur les traces de ses origines, Frédéric va de mésaventures en révélations, mais surtout, il rencontre Kenza qu'il déteste autant qu'elle lui ressemble...
Le portrait sensible et tout en nuances d'un adolescent à vif qui cherche sa voie. Un premier roman très visuel qui vous embarque, comme un road-movie, de l'ombre vers la lumière.


Mon avis :

Deuxième roman de la collection Pôle fiction que je découvre et deuxième uppercut que je reçois. Après avoir lu Junk, c'est au tour de Guadalquivir de me faire vivre une histoire touchante à travers deux personnages qui ont tant à raconter.

D'abord, Frédéric, un adolescent en mal-être, se cherchant et n'ayant trouvé rien de mieux que de faire partie d'une bande peu recommandable. Frédéric a une rage, une haine qu'il porte en lui depuis un évènement qui l'a beaucoup marqué et qu'il ne comprend pas. Cette haine, il la met au service de la Meute...

Et puis il y a Pepita, la grand-mère de Frédéric, atteinte de la maladie d'Alzheimer et dont la fin est proche. Cependant, cette grand-mère n'a pas dit son dernier mot car avant de partir définitivement, elle souhaite entreprendre un voyage avec son petit-fils. Celui-ci ne le sait pas. C'est un retournement de situation qui va lui permettre de vivre une aventure avec sa grand-mère. Une aventure qui va lui ouvrir les yeux. Une aventure qui va le guérir de toute cette rage, de cette haine, de ce sentiment de "ce n'est pas juste" qu'il garde depuis tant d'années en lui !

Guadalquivir est un roman qui est touchant par les personnages qu'il décrit et les situations actuelles qu'il dégage.

Ce sera assez compliqué de vous expliquer les choses parce que si je commence à décrire la situation de Frédéric, forcément, je vais vous spoiler et ce serait vraiment dommage.

Cette haine qu'il a en lui vient d'un fait ou plutôt d'une succession d'évènements qui se sont déroulés dans sa famille quelques années auparavant. Au lieu de parler et de tenter d'apaiser sa souffrance et de réduire cette rage, Frédéric la conserve bien au fond de lui pour mieux s'en servir lors de ses sorties avec la Meute.

Mais on sent que Frédéric n'est pas ce gamin à la haine pure et gratuite. Lorsqu'il pense à sa grand-mère, son caractère change radicalement. On sent que c'est un gamin paumé, qui a besoin d'aide pour se recentrer, pour aller de l'avant.

Cette aide, finalement, c'est sa grand-mère qui va la lui donner. A-t-elle senti que son petit-fils prenait un mauvais chemin ? A-t-elle agi sans vraiment réaliser que cela allait sauver son petit-fils d'une certaine manière ?

Rien n'est sûr et pourtant le lecteur veut y croire.

Car Pepita a aussi ses secrets que l'on va découvrir petit à petit, en même temps que Frédéric.

Leur chemin ne sera pas sans embûches et j'ai beaucoup aimé voir évoluer ce gamin d'abord plein de colère, de ressentiment et prêt à se battre à la moindre parole dite de travers.

J'ai adoré l'innocence de cette mamie qui amène son petit-fils là où elle veut.

Rien n'est plus beau que de voir deux êtres si proches, si aimants et allant contre tous les avis médicaux ou familiaux pour vivre leur histoire, leur vie, leurs envies.

Ce road-movie est une ode à la vie et à l'espoir.

La fin est très touchante mais elle ne pouvait pas être autrement.

Guadalquivir est un roman surprenant mais surtout plein d'émotions que l'on ne s'imagine pas au départ. J'ai beaucoup aimé le découvrir et je ne peux que vous le conseiller pour réaliser à quel point il est tellement facile de basculer du mauvais côté mais aussi comme il est possible de redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard. Un roman fort bien écrit, plein de poésie et de tendresse à travers des situations qui peuvent être périlleuses voire même désastreuses.


lundi 10 avril 2017

Bénis soient les enfants et les bêtes

Auteur : Glendon Swarthout
Editions : Gallmeister (2017)
Collection : Totem
Nbre de pages : 172


Présentation de l'éditeur :
Ils sont six adolescents à s’être rencontrés dans ce camp de vacances en plein coeur de l’Arizona. Leurs riches parents ne savaient pas quoi faire d’eux cet été-là, et ils ont décidé d’endurcir leurs rejetons en les envoyant au grand air pour qu’ils deviennent de “vrais cow-boys”. Au sein du camp, ces enfants se sont trouvés, unis par le fait que personne ne voulait rien avoir à faire avec eux. Cette nuit-là, alors que tout le monde est endormi, ils ont une mission à accomplir, un acte de bravoure qui prouvera au monde entier qu’ils valent quelque chose. Et ils iront jusqu’au bout de leur projet, quel que soit le prix à payer.


Mon avis :

Voilà un roman qui m'a fortement surprise par l'histoire qu'il raconte. Je m'attendais à lire un livre sur des gamins entrant dans un camp, pendant des vacances, qui allaient apprendre à se tenir à cheval, soigner les bêtes... Bref, devenir des cow-boys comme il est indiqué dans le résumé. Or, Bénis soient les enfants et les bêtes c'est bien plus que cela. Un roman choc qui vous met un uppercut que vous n'attendiez pas !

Pourtant, le slogan du camp est le suivant : "Envoyez-nous un garçon, nous vous renverrons un cow-boy !" (p. 28).

C'était sans compter sur le caractère des six garçons que nous allons suivre et découvrir pendant ces 170 pages.

Agés de 12 à 15 ans, leur chef, Cotton, est le plus vieux. C'est celui qui donne les directives ou en tout cas des conseils qui lui semblent avisés.

Le groupe se compose "d'un gamin qui grince des dents, un autre qui se cogne la tête, deux qui font vraiment pipi au lit, un qui se ronge les ongles et qui mange comme quatre, et un dernier qui suce son pouce et qui fait des cauchemars. Et tous ne s'endorment que bercés par la radio et parlent dans leur sommeil." Cotton considère qu'il est "le seul normal (...), le seul capable de le faire. Et s'il ne le fait pas maintenant, il sera trop tard (...)" (p.63).

Ces gamins ont assisté à quelque chose qui les a perturbés lors d'une sortie.

Ce roman est celui de ces six gamins qui vont tenter de changer le cours de l'histoire avec un objectif bien défini... C'est une chevauchée à travers les routes américaines pour parvenir à leur fin. C'est le chemin de l'apprentissage, celui qui va les pousser à faire des choix, à prendre des responsabilités, à être considérés comme des grands !

Autant dire que je ne m'attendais pas à une telle lecture et que j'en suis sortie éberluée, choquée, scotchée et tout ce que vous voulez.

J'ai appris à connaître chacun de ces six garçons. Chacun différent. Chacun ayant une histoire plus ou moins touchante, plus ou moins choquante. Certains rebelles, d'autres naïfs et peureux.

Mais c'est un groupe soudé auquel on s'attache et que l'on suit avec envie et appréhension.

Que vont-ils faire ? Y vont-ils y parvenir ? Comment tout cela va-t-il finir ?

Autant de questions que l'on se pose durant les 170 pages qui composent ce petit roman. Petit uniquement par sa taille puisque par sa contenance vous en aurez pour votre grade.

Chacun de ces gamins a quelque chose à dire. Glendon Swarthout les laisse parler, vider leur sac et avancer dans leur chemin initiatique.

C'est un livre que j'ai beaucoup aimé découvrir. Qui m'a montré à quel point les adolescents voyaient les choses avec des yeux totalement différents des nôtres. Qu'il est de bon ton de les écouter, de les soutenir, de ne pas passer outre ce qui les touche.

La fin est un véritable uppercut auquel je ne m'attendais absolument pas et après laquelle j'ai eu du mal à remonter la pente. Quelle chute !

En bref, Bénis soient les enfants et les bêtes est un roman qui vous met KO par tout ce qu'il contient tant par les gestes des adultes que les réponses des enfants. Ces enfants dont des parents se débarrassent pour vivre tranquillement. Des enfants qui vont vivre une histoire hors du commun qui les marquera pendant longtemps mais qui vont les faire entrer dans une vie plus adulte.


C'est lundi... que lisez-vous ? (152)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


  
 Outch ! Quelle semaine les ami(e)s. Six titres ont été lus. Bon ok, il y a beaucoup de jeunesse et de courts romans. A part Vongozero qui faisait plus de 500 pages et Scarlet qui en faisait un peu plus de 330, les autres ne dépassent pas les 200 s'ils les font...
La semaine a été plutôt bonne en qualité même si Vongozero n'a pas autant d'action que l'on pourrait se l'imaginer alors qu'il s'agit d'un thriller post-apocalyptique. Je l'ai beaucoup plus apprécié que La route mais il y a quand même quelques longueurs. Malgré tout, je lirai la suite, Le lac, avec plaisir.

Les autres romans n'ont pas encore été chroniqués mais cela va venir au fur et à mesure de la semaine.
Bénis soient les enfants et les bêtes a été un roman très différent de ce à quoi je m'attendais. La fin m'a beaucoup surprise voire même m'a foutu un uppercut. Un court roman sur six gamins âgés de 12 à 15 ans que je ne suis pas prête d'oublier.
Guadalquivir a été, lui aussi, un roman qui m'a beaucoup surprise. L'histoire d'un gamin plein de rage/haine depuis la mort de son père et une grand-mère atteinte d'Alzheimer qui va finalement sauver ce gosse par un voyage qu'il n'attendait pas...
Double faute m'a bouleversée par le thème de ses jeunes sportifs de haut niveau que l'on prépare à une carrière professionnelle. Un roman qui m'a beaucoup touchée, encore une fois tant par son histoire que par la plume de l'auteur que je ne connaissais pas.
Scarlet a été un moment de détente sympa. Je n'ai toujours pas de coup de coeur pour cette série qui reste, pour moi, un brin trop facile et prévisible, même si les personnages et l'univers restent intéressants et accrocheurs.
Wonderpark 3 est un roman sympa, lui aussi, mais un peu simple pour un lecteur adulte. Il conviendra parfaitement à des enfants âgés de 9-10 ans. Ici, on se place dans un monde qui fait penser à Star Wars et qui m'a davantage accrochée par rapport au tome 2. Je lirai avec plaisir la suite.

Ce que je suis en train de lire

Juin 2016, en Alsace. Le jeune Mélissandre vient faire un stage dans la volerie des Rapaces. Son rêve : devenir une femme « Maître Fauconnier ». Mais pas facile de se faire une place dans ce monde d'hommes. On ne lui confie que les basses besognes ainsi qu'une minuscule responsabilité : prendre soin dune vieille fauconne qui semble habiter les lieux depuis toujours.
Juin 1735, dans un château du duc de Kratzberg, Louis est un jeune et talentueux fauconnier. Lorsqu'il découvre Gemma, un faucon femelle hors du commun, il pressent que sa vie peut basculer. Il rêve secrètement de servir le roi de France. Aussi, quand le comte de Valency, courtisan de Versailles, vient passer quelques jours au château, le jeune homme pense enfin toucher son but. Et si les destins de Mélissandre et de Louis étaient liés à celui de Gemma, la fauconne ?

J'ai commencé ce roman hier soir et j'ai déjà lu 120 pages. J'accroche énormément et c'est un pur plaisir de retrouver Louis et Mélissandre alors que près de 300 ans les séparent...

Ce que je lirai ensuite

Je me suis lancée dans une semaine marathon littérature jeunesse donc les romans à venir vont être du young adult avec :

 

J'espère que j'arriverai à lire les trois mais je me dis qu'il n'y a pas de raison. Mo-ti-va-tion !!!

Je vous souhaite une très bonne semaine qu'elle soit livresque ou pas 😊

vendredi 7 avril 2017

Vongozero

Auteur : Yana Vagner
Editions : Pocket (2016)
Nbre de pages : 539


Présentation de l'éditeur :
Moscou ne répond plus. À quelques kilomètres de la capitale, mise en quarantaine, le village d'Anna et Sergueï s'attend au pire. Bientôt, les pillards, bientôt, le chaos... L'épidémie qui a frappé les grandes villes et paralysé le monde marche droit sur eux. Il faut fuir, le plus vite possible. Avec une poignée de voisins et l'ex-femme de Sergueï, le convoi s'organise : vivres, essence... Rester soudés, malgré les dissensions, l'égoïsme, la panique, et l'instinct de survie qui reprend ses droits et lève les masques. En ligne de mire, un lac perdu et un refuge coupé du monde : Vongozero...


Mon avis :

Depuis ma déconvenue avec La route de Cormac McCarthy, je n'ai jamais osé retenter un thriller post-apocalyptique, de peur que je n'accroche pas et que je m'ennuie. Pourtant, lorsque Séverine du groupe Ilestbiencelivre nous a proposé de lire en lecture commune Vongozero, le pitch me tentait pas mal et je voulais me faire un avis définitif de ce genre de thriller. 

Ni une ni deux, mon mari m'a acheté Vongozero et sa suite, Le lac, pour que je puisse continuer ma lecture si le premier tome me plaisait. Autant vous dire que je croisais les doigts pour que ça se passe bien...

J'ai lu ce roman en début de semaine et il m'a tenu pendant trois jours.

Je ne peux pas dire que j'ai été happée par ce roman d'entrée de jeu. Il m'a fallu un certain temps avant de vraiment me dire qu'il valait la peine de s'y arrêter dessus.

L'atmosphère est pesante mais rien d'exceptionnel non plus. Quant à la fameuse épidémie dont il est question, on en parle un peu au départ mais on ne sait pas vraiment ce qu'il en est exactement. On finira par savoir à quoi elle correspond à peu près 100 pages avant la fin du roman et c'est tout !

Les personnages sont intéressants à suivre mais ils ne sont pas exceptionnels eux non plus.

Mais alors qu'est-ce qui a bien pu faire en sorte que j'accroche à ce roman au point que j'aille jusqu'au bout ?

Déjà, contrairement à "La route" nous suivons un groupe de 9 personnages au départ composé de deux couples avec un enfant chacun, et trois personnages qui sont le père de Sergueï, son ex-femme et son fils issu de cette première union.

Et là, vous allez vous dire : "Attends, il embarque son ex avec sa femme actuelle ?"

Voui voui voui... alors vous comprenez pourquoi j'étais aussi curieuse de voir comment ce roman allait tourner parce que mine de rien entre l'angoisse de l'épidémie qui rôde et progresse et cette ex qui arrive comme ça, sans que Anna (la femme actuelle de Sergueï) ne le sache, ça promettait des cris et des grincements de dents !

En tout cas, s'il n'y a pas eu tant de cris que ça et de disputes, la tension était bien palpable même si elle restait quand même gérable.

Il y a bien des moments où elle monte davantage et notamment lorsque ce groupe qui part avec trois voitures rencontre d'autres gens tentant, eux aussi, de fuir pour survivre comme ils peuvent...

Et c'est là que l'on voit les pensées des uns et des autres s'effilocher au point de les rendre inhumains parce que le but est bien de survivre et de ne rien laisser passer, de ne rien accepter, de ne rien céder pour son prochain...

Ne dit-on pas que l'homme est un loup pour l'homme ?! Rien n'est plus vrai dans ce roman.

Je ne peux pas dire que j'ai vraiment accroché à un personnage en particulier mais Anna reste quand même celle qui m'a le plus touchée d'abord par son rapport avec cette ex-femme et son fils dont elle tente de gagner l'amitié alors que c'est loin d'être gagné. Mais on la voit aussi commencer à changer au fur et à mesure que l'on progresse, que le danger est présent et qu'il n'existe pas uniquement en l'épidémie qui sévit partout.

La narration en "Je" permet bien entendu d'être proche de cette femme et de ressentir tout ce qu'elle vit mais aussi tout ce qu'elle pense et qu'elle ne dit pas.

La fin n'est pas une surprise puisqu'il y a une suite. Le lecteur se demande juste comment ils vont arriver à se supporter les uns et les autres et ce que l'auteur va raconter dans "Le lac". Ce sera une de mes toutes prochaines lectures, même si je ne le lirai pas tout de suite.

En bref, Vongozero a été une lecture que j'ai appréciée et qui m'a permis de me rendre compte que le thriller post-apocalyptique pouvait me plaire pourvu qu'il s'agisse d'un groupe dans lequel il y a des interactions entre les uns et les autres. Une expérience que je renouvellerai volontiers avec la suite Le lac et d'autres titres à trouver. D'ailleurs, si vous avez des idées à me proposer, n'hésitez pas ! 😊

TAG : Mon moi livresque

Voilà un petit TAG que je me suis amusée à faire en vidéo afin que vous puissiez mieux me connaître. La dernière question vous permettra aussi de voir mes bibliothèques et ma PAL.

J'espère que cela vous plaira et n'hésitez pas à me laisser vos questions, si vous en avez, en commentaire 😉

Bon visionnage et merci pour votre visite.



jeudi 6 avril 2017

L'imprévu

Auteur : Chris Bohjalian
Editions : Cherche Midi (2017)
Nbre de pages : 377


Présentation de l'éditeur :
Dans une paisible banlieue de New York, Richard et Kristin Chapman mènent avec leur fille Melissa une existence tranquille. Ce sont des gens bien, en sécurité dans un environnement aisé où ni le danger ni l'imprévu n'ont leur place. Un soir, ils acceptent de prêter leur maison à Philip, le frère de Richard, qui veut y enterrer sa vie de garçon. Richard reste pour veiller en cas de débordements tandis que Kristin emmène leur fillette chez sa mère à Manhattan. Mais, au beau milieu de la nuit, elle reçoit un appel de Richard. Quelque chose est arrivé.


Mon avis :

Avant de commencer ce roman, j'avais fait beaucoup de suppositions sur ce qui allait être raconté mais, à aucun moment, je n'aurais pensé lire ce qui est écrit dedans. Et c'est là, la force de ce livre.

On va savoir très rapidement le pourquoi du comment vu que dès la fin de la deuxième page, on nous explique clairement ce qui est arrivé lors de cet enterrement de vie de garçon.

Puis, on revient sur comment tout cela a pu se produire tout en avançant, bien sûr, et en abordant les conséquences de ce fait... imprévu !

Chris Bohjalian va mettre le lecteur dans une ambiance bien pesante, avec des personnages que l'on appréciera plus ou moins.

Ce que j'ai particulièrement aimé c'est la façon dont Richard va tenter de se sortir de cette situation bien périlleuse pour son couple.

J'ai aussi beaucoup aimé le point de vue de Melissa, la fille du couple Richard/Kristin. Agée de 9 ans, elle est très perspicace face à l'imprévu et j'ai été profondément touchée par cette gamine dont la vie va être bien perturbée.

L'histoire va se dérouler sur une petite semaine et je peux vous assurer que l'on n'est jamais au bout de nos surprises.

Avec une écriture très sarcastique, on va suivre chaque protagoniste de la fameuse soirée mais nous allons aussi avoir une narration alternée qui va nous permettre de découvrir un autre personnage essentiel, dont je ne dévoilerai rien ici pour ne pas vous spoiler.

Ce que ce personnage va nous raconter, nous décrire est juste effroyable, horrible, impensable.

L'ouvrage est scindé en trois partie et chacune d'elle ajoute à la pression déjà bien présente en début de roman. Au fur et à mesure que l'on progresse, cette tension monte crescendo pour aboutir, en troisième partie, à un final qui m'a laissée essoufflée, choquée, perturbée. Bref, une fin à laquelle je ne m'attendais pas. J'étais tellement éberluée par ce que l'auteur me faisait vivre que j'ai dû relire 2-3 fois le même passage.

Les dernières lignes m'ont aussi beaucoup touchée. J'ai eu les tripes serrées au maximum et les larmes aux yeux face à ces conséquences brutales et complètement folles.

Alors si, au détour d'une promenade en librairie, vous croisez le chemin de L'imprévu, je ne peux que vous conseiller de vous y arrêter dessus. Eviter peut-être de lire, sur place, les deux premières pages, même si l'envie vous titille. Laissez vous être emporté par cette histoire touchante au possible qu'aujourd'hui encore, alors même que je l'ai terminé il y a maintenant plusieurs jours, je n'arrive pas à oublier.

mardi 4 avril 2017

Poldark : Au-delà de la tempête (T2)

Auteur : Winston Graham
Editions : L'Archipel (2017)
Nbre de pages : 301


Présentation de l'éditeur :
1790. Sept ans après avoir regagné son Angleterre natale, Ross Poldark est parvenu à sauver le domaine familial en déshérence et à relancer l’activité minière. Mais des menaces planent en ce mois de septembre. Une famille de banquiers, les Warleggan, tente de prendre le contrôle de ses affaires, pourtant peu florissantes. Et Ross suspecte son cousin Francis d’être de leur côté pour assouvir sa vengeance.
Ross est dans le même temps accusé d’avoir pillé deux navires qui se sont échoués non loin de chez lui. S’il est reconnu coupable, il risque la mort... Demelza, qu’il avait recueillie puis épousée, se bat pour le défendre. Mais leur amour résistera-t-il à la tempête ?
Monument de la littérature d’évasion, la saga Poldark plonge le lecteur dans les Cornouailles affamées de la fin du xviiie siècle. Décors naturels de toute beauté, trahisons et triangles amoureux, ce roman dépeint une Angleterre où les petits entrepreneurs vacillent sous l’influence croissante des puissances de l’argent. Figure contestataire avant l’heure, Poldark le rebelle personnifie la passion et la sensualité.

Mon avis :

Après avoir eu un joli petit coup de coeur pour le tome 1, Les falaises de Cornouailles, de cette série où j'ai découvert les personnages de Ross et Demelza qui m'avaient plu à un point que vous ne pouvez pas vous imaginer, j'avais hâte de les retrouver dans ce second tome.

Et, n'y allons pas par quatre chemin, malheureusement, cette fois-ci, la magie et l'émerveillement du couple n'a pas opéré.

J'ai trouvé ce tome beaucoup plus long et redondant que le précédent.

Je n'ai pas trouvé qu'il s'y passait énormément de choses car hormis les problèmes financiers que Ross essaie de régler de n'importe quelle manière et les soucis avec la mine qu'il exploite, il n'y pas grand'chose d'autre.

On est davantage tourné sur ces questions là et sur la façon dont Ross les gère et comment Demelza perçoit tout ça et surtout comment elle le vit.

Bien sûr, il y a des passages touchants que je ne développerai pas ici mais ils ont été si peu nombreux que j'ai eu bien du mal à rester ancrer dans ce roman.

Alors même que j'avais dévoré le tome 1, j'ai eu beaucoup de peine à me fixer dans ce tome 2.

Le couple Ross-Demelza commence un peu à s'effriter; la menace que représente Hélène pèse aussi mais on voyait déjà cela dans le tome précédent sans que cela me lasse.

Ici, j'ai eu vraiment du mal à adhérer et à comprendre les réactions des personnages face à tout ce qu'ils endurent, à tout ce qui se passe.

J'avais aussi déjà noté dans le tome précédent des coquilles qui demeuraient et cela se poursuit ici, même si elles sont moindre.

En bref, ce second volet des aventures de Ross et Demelza ne m'a pas emportée autant que ce que j'aurais pensé de prime abord. Je sors assez déçue de cette lecture parce que j'avais tellement aimé ce couple formé par Ross et Demelza dans le premier tome que j'espérais une lecture plus addictive et surprenante, ce que je n'ai pas eu. Je ne sais pas si je lirai le tome 3 mais si c'est le cas, je prendrai un peu plus de recul pour apprécier davantage tout ce qui se passe dans ces contrées anglaises.

lundi 3 avril 2017

Ces sorties qui me font envie - Avril 2017

Je vous propose ce nouveau rendez-vous en format vidéo pour vous présenter les titres VO anglais et VF que j'aimerais découvrir.

Etant une lectrice éclectique, vous trouverez autant de contemporain que de romance historique, thriller ou jeunesse YA.

Bon visionnage et n'hésitez pas à me laisser des commentaires sur les titres qui vous interpellent aussi 😊


C'est lundi... que lisez-vous ? (151)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière



Une semaine assez prolifique en qualité de lecture, même si le tome 2 de Poldark m'a déçue parce qu'il ne se passe pas grand'chose dedans. Mon avis sur ce roman arrive dans la journée ou demain au plus tard.
Le tombeau d'acier, quant à lui, a été une lecture sympathique, au coeur de l'Amazonie. C'est un roman d'aventure qui se laisse découvrir sans problème et qui fait du bien entre deux titres plus ardus.

Quant à L'imprévu que j'ai fini samedi, je ne m'attendais pas à une telle lecture qui m'a laissée chamboulée lorsque je l'ai fermé. J'ai d'ailleurs du mal à me remettre de cette histoire. 

Ce que je suis en train de lire

Moscou ne répond plus. À quelques kilomètres de la capitale, mise en quarantaine, le village d'Anna et Sergueï s'attend au pire. Bientôt, les pillards, bientôt, le chaos... L'épidémie qui a frappé les grandes villes et paralysé le monde marche droit sur eux. Il faut fuir, le plus vite possible. Avec une poignée de voisins et l'ex-femme de Sergueï, le convoi s'organise : vivres, essence... Rester soudés, malgré les dissensions, l'égoïsme, la panique, et l'instinct de survie qui reprend ses droits et lève les masques. En ligne de mire, un lac perdu et un refuge coupé du monde : Vongozero...

Commencé depuis hier, j'ai dépassé la moitié du roman ce matin. C'est un thriller post-apocalyptique. Sachant que je n'avais pas accroché avec "La route" de McCarthy, j'espérais ne pas être déçue par ce titre là qui est un dyptique dont le tome 2 "Le lac" est sorti tout récemment. Je dois avouer que, même si par moment c'est un peu long, je suis prise par l'engrenage de cette histoire. C'est plutôt sombre et l'atmosphère est pesante. J'ai hâte de le poursuivre.

Ce que je lirai ensuite

 

Je me fixe ces trois titres qui devraient se lire assez rapidement. En tout cas, je l'espère...
Il y a beaucoup d'autres titres dans ma PAL qui me tentent en ce moment et le choix est assez dur à faire du coup. Aussi bien, lundi prochain vous verrez d'autres titres lus à la place de ceux-là...

Et vous, que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque ou pas.