mercredi 21 décembre 2016

Blog en pause

Tout est dit alors bonnes fêtes à tout le monde.
Profitez bien de vos enfants, de votre famille et ne mangez pas trop de chocolat.
On se retrouve l'année prochaine !


mardi 20 décembre 2016

Le ciel à l'oeil nu en 2017

Nouvel article sur un ouvrage que je conseille fortement pour les cadeaux de Noël des curieux, qu'ils soient grands ou petits, d'ailleurs. Comme chaque année, les éditions Nathan sortent le livre "Le ciel à l'oeil nu" et l'année 2017 ne fera pas exception.

Date de parution : octobre 2016
Nbre de pages : 144
ISBN : 978-2-09-278835-6
Prix : 19,90 €

L'auteur, Guillaume Cannat, est journaliste scientifique et observe depuis plus de 40 ans les astres. L'ouvrage est écrit de telle façon qu'il est largement abordable pour les enfants.

On y trouve des conseils, des rappels mythologiques sur les constellations, des informations sur les planètes, les étoiles et des idées pour les observer ou les photographier au meilleur moment entre janvier et décembre 2017.

De mois en mois, on voit l'évolution du ciel, des planètes, des étoiles, du soleil, de la lune.

Il y a un calendrier lunaire qui permet de suivre chaque phase de la lune avec les dates correspondantes; on trouve aussi un tableau du lever et coucher du soleil dans différents endroits de France.

Ponctué de plus de 150 illustrations toutes aussi magnifiques les unes que les autres, cet ouvrage est une ode à l'apaisement, à la curiosité et l'envie d'en savoir toujours plus sur ce qui plane au-dessus de nos têtes.

Pour vous donner un peu plus envie de découvrir cet ouvrage, voici quelques photos :




Honnêtement, cet ouvrage que je ne connaissais pas a été une découverte sublime que je ne peux que conseiller à tous les amoureux des étoiles et de l'astronomie en général.

Le livre est disponible en librairie et quelques plateformes internet mais son succès est tel que des ruptures sont à prévoir si vous ne vous dépêchez pas de vous le procurer.

Quand à nous, nous sommes déjà plongés dedans pour ne pas rater les rendez-vous de l'année 2017.

Tendre veillée

Auteur : Scarlett Bailey
Editions : Milady (2013)
Nbre de pages : 262


Présentation de l'éditeur :
Lydia a toujours souhaité vivre un Noël parfait. Aussi n’hésite-t-elle pas une seule seconde quand ses meilleures amies l’invitent à réveillonner avec elles. Au programme, feux de cheminée et marrons chauds, le tout dans un décor digne d’une carte de voeux. Quand elle se retrouve bloquée par la neige en compagnie de son petit ami, de son ex et d’un irrésistible inconnu, son Noël idéal est sérieusement mis à mal. Mais bon, trois rois mages, c’est la tradition à cette époque de l’année…




Mon avis :

J'avais très envie de lire une romance contemporaine qui se passerait pendant la période de Noël. Ce titre traînait dans ma liseuse depuis pas mal de temps et je me suis dit que ce serait le bon moment pour le découvrir. Et j'ai bien fait parce que j'ai passé un super moment avec Tendre veillée.

Lydia vit avec son petit ami Stephen depuis quelques mois. Alors que les fêtes de Noël approchent, elle trouve inopinément une petite boîte dans laquelle se trouve la bague de ses rêves. Devant cet objet plein de promesses, Lydia ne sait que penser et commence à douter de son envie de se marier. C'est durant un séjour dans un cadre majestueux que ses convictions vont être mises à rude épreuve. Entre Stephen qui ferme les yeux sur ce qui ne va dans son couple, l'ex de Lydia qu'elle ne s'attendait pas à revoir et un nouveau venu bien sympathique et très attirant, Lydia va avoir une fin d'année bien tourmentée.

Il n'empêche que je me suis régalée à lire ce roman.

Si j'ai trouvé la première partie un petit peu longue et parfois répétitive, j'ai littéralement dévoré la seconde.

Le plus pénible a été d'arriver au moment où les quatre couples se retrouvent en plein montagne, bloqués par une tempête de neige. Entre Lydia qui n'est pas sûre de vouloir se marier avec Stephen, Alex qui est enceinte jusqu'au cou et qui espère ne pas accoucher avant que la situation soit débloquée et Katy, l'amie qui les reçoit chez elle, et la plantureuse Joanna qui collectionne les mecs, cette fin d'année va tenir bien des promesses...

On va suivre Lydia dans ses retrouvailles avec ses amies mais aussi se retrouver dans des situations bien délicates.

Comme je l'ai dit, je me suis vraiment laissée emporter à partir de la seconde moitié qui bouge davantage et qui est plus intéressante. La mise en place est un peu longue mais une fois que ça déménage, les pages filent vite et on ne peut que continuer sa lecture pour savoir comment cela va se terminer pour Lydia.

Le style est fluide, facile et très agréable. Pas de prise de tête, ni avec l'écriture ni avec les personnages. J'avoue avoir même eu une boule au fond de la gorge et les larmes aux yeux à un moment donné.

Tendre veillée est une lecture que j'ai faite au bon moment. Avec des situations cocasses, des quiproquos et des moments attendrissants, on ne peut que dévorer cette petite romance bien sympathique que j'ai vraiment adoré découvrir à cette époque de l'année.

En bref, Tendre veillée est une très bonne lecture que je ne peux que vous recommander pour vous changer les idées et garder cet espoir qu'apportent les fêtes de fin d'année.

lundi 19 décembre 2016

La maison des enfants

Auteur : Charles Lambert
Editions : Anne Carrière (2016)
Nbre de pages : 233



Présentation de l'éditeur :
Dans un manoir délabré vit Morgan Fletcher, héritier défiguré d'une fortune aux origines mystérieuses. Morgan consacre sa vie de reclus à l'étude, se tenant à l'écart des miroirs et du lac au bout de son jardin. Un jour, deux enfants, Moïra et David, viennent frapper à sa porte. Morgan recueille les deux orphelins, les laissent s'installer à leur guise dans le manoir que régente sa gouvernante, Engel. Bientôt, cette étrange société trouve son équilibre dans le silence et le respect des secrets de chacun. Mais voilà que d'autres enfants viennent trouver refuge chez Morgan, qui s'en satisferait volontiers s'il ne venait rapidement à leur trouver un comportement étrange. Car ces enfants polis, discrets, aimables et déterminés semblent chercher quelque chose dans sa maison, et il apparaît bientôt qu'ils ne l'ont pas choisie par hasard. 
Entre le conte gothique, l'horreur et la fable politique, Charles Lambert, auteur anglais prolifique, et lauréat de prix littéraires, nous offre avec cette Maison des enfants un voyage de l'autre côté du miroir qui n'est pas sans rappeler le film Les Autres.


Mon avis :

J'étais très curieuse de lire ce roman vu la présentation de l'éditeur. Il me laissait entrevoir une lecture particulière, sombre et accrocheuse. En tout cas, je l'espérais.

Force est de reconnaître que le roman de Charles Lambert m'a accaparée pendant près de deux jours.

Je ne reviendrai pas sur le résumé vu que celui de l'éditeur suffit largement à donner envie de découvrir ce titre.

Par contre, ce que je peux vous dire, c'est qu'effectivement il est autant addictif que ce qu'il est particulier.

La maison des enfants m'a transportée pendant quasiment tout le long du roman. Je suis entrée dans le manoir de Morgan pour ne plus vouloir en sortir et savoir d'où venaient ces enfants et ce qu'ils voulaient à Morgan.

C'est au compte goutte que l'on apprend ce qui s'est passé dans la vie de cet homme et en même temps il y a ce mystère qui emplit cette maison avec ces fameux enfants.

L'atmosphère est sombre et plutôt pesante. L'angoisse est semi-présente tant par la vie que mène Morgan que par les non-dits de ces enfants.

Ils agissent bizarrement. Arrivent et partent comme ils le veulent, sans que personne ne les entendent ou très peu. Ils m'ont fait l'impression d'être comme des fantômes. Et pourtant, ce n'était pas ça du tout...

Qu'est-ce que j'ai aimé être ballottée comme ça, ne sachant pas du tout ce qui allait se passer.

Les chapitres sont assez courts pour donner un bon rythme mais à la rigueur, vu cette pesanteur qui se ressent dans chaque page, le rythme n'est pas essentiel.

Non non non. Le lecteur cherche avant tout à s'imprégner encore plus de ce qui se passe dans le manoir mais aussi dehors. On découvre des pièces dans lesquels il se passe des choses bien bizarres...

Et puis, il y a cette fin qui, malheureusement pour moi, ne m'a pas satisfaite parce que je reste avec beaucoup de questionnements sur ces enfants.

Mais, malgré tout, je me rends compte que si j'ai été un peu déçue par cette fin, l'ensemble est tellement magistral que c'est bien ce que je souhaite garder : l'angoisse patente de ne pas savoir, le personnage de Morgan auquel on s'attache tellement vite, ces enfants qui sont là et dont on ne sait pas s'ils cherchent à faire du bien ou du mal et puis on les découvre et on les aime eux aussi...

La maison des enfants aura été une lecture très particulière. De mémoire de grande lectrice que je suis, c'est bien un des rares bouquins à m'avoir accrochée de cette façon : être frustrée de ne pas savoir, être curieuse au point d'avancer sans compter les heures passées dessus, s'attacher à ces enfants alors qu'ils sont tellement mystérieux.

De plus, l'écriture de l'auteur est une ode aux amoureux de belles écritures : élégante et un peu sophistiquée sans pour autant être lourde et pénible. La maison des enfants est écrit d'une plume très agréable, fluide et prenante. J'ai été autant envoûtée par la narration que par le style de l'auteur. Et c'est sûrement là, la force de ce roman. Vous ne savez pas où vous allez mais vous en redemandez encore au point qu'il est tellement dommage de le finir.

En bref, si vous avez un brin de curiosité pour un roman qui est plutôt particulier, vous devriez vous laisser tenter par La maison des enfants. A coup sûr, vous ne devriez pas le regretter même si la fin n'apporte pas autant de réponses que l'on voudrait.


Mon coffret Montessori des drapeaux du monde

A quelques jours de Noël, je vais vous présenter, jusqu'à mercredi (oui après je pars en vacances 😄) quelques sorties des Editions Nathan qui pourraient éventuellement plaire à vos petits et grands enfants. Aujourd'hui, il s'agit du coffret Montessori des drapeaux du monde. Il est prévu pour les enfants à partir de 4 ans mais c'est peut-être un peu jeune. En tout cas, pour les primaires, c'est vraiment l'idéal.


On trouve dans ce coffret un planisphère puzzle sur lequel l'enfant devra placer les drapeaux des pays concernés.
Pour l'aider, il y a un carnet informatif sur chaque pays et le drapeau qui le concerne.
Et voilà ce que ça donne en photos :




Dès son arrivée à la maison, mon fils s'est jeté sur ce coffret. Les drapeaux du monde, il adore ça. Avant même de faire ses devoirs..., il a voulu se plonger dans ce coffret et commencer à placer les drapeaux qu'il connaissait (merci la Coupe du Monde de Football 😛 ). D'ailleurs, contrairement à ce que je pensais, il n'a pas placé les drapeaux européens mais ceux de l'Amérique du Sud... et sans se tromper.

Il a réussi à placer une bonne dizaine de drapeaux mais ensuite blocage complet. Et c'est là qu'intervient notamment le livret (mon fils voulant se débrouiller tout seul) puisqu'il donne toutes les indications nécessaires à l'enfant pour se corriger lui-même. Il aura aussi droit à un petit texte de présentation pour chaque drapeau s'il est un peu curieux.

C'est une façon très ludique d'apprendre la géographie et d'arriver à placer les pays aux bons endroits.

Franchement, si vous cherchez un cadeau de Noël qui sort un peu des sentiers battus (au revoir tablette, wii u, xbox et autres consoles), ce coffret est vraiment une très belle découverte. D'ailleurs, mon fils adore enlever et replacer les drapeaux. Et plus il le fait, plus vite il repère les pays qu'il ne connaissait pas.

Parfois, on le fait à deux et il me pose même des colles en me demandant de placer moi-même les drapeaux... Euh... ouais ben je ne suis pas sortie de l'auberge.

Du coup, le coffret a été adopté à l'unanimité et on passe de bons moments de rigolade... surtout quand maman se trompe de pays ! 😛

Et voilà un petit aperçu de ce que donne le planisphère lorsque les drapeaux sont posés.



Je trouve que ce coffret est une excellente idée de cadeau pour les enfants curieux du monde.

C'est lundi... que lisez-vous ? (138)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière

 
 

La semaine dernière a été excellente au niveau de mes lectures. Un rythme que je n'avais pas tenu depuis trèèès longtemps et des histoires bien prenantes et intéressantes qui ont fait que je carburai et que j'étais bien triste de quitter chaque roman.
La dame des deux terres qui m'a emmenée en Egypte. J'ai vécu une aventure fort plaisante aux côtés de trois femmes exceptionnelles.
Puis, L'abbaye des cent pêchés que j'ai dévoré en à peine 2 jours tellement j'étais prise par l'intrigue et les complots.
J'ai ensuite enchaîné avec La rivière des doutes qui a été un très joli roman, là encore trop vite lu.
La maison des enfants, quant à lui, a été le seul roman dont la fin m'a laissée pantoise parce qu'avec tout ce que j'avais vécu depuis le début il ne m'a pas apporté pas le final rêvé. Malgré sa particularité, il reste à découvrir.
Quant à Tendre veillée, cela faisait très longtemps que je n'avais pas plongé dans une romance contemporaine. J'ai voulu que l'histoire se passe pendant les fêtes de Noël et j'ai pioché le bon bouquin, au bon moment. Vendredi après-midi, je n'ai pas pu le lâcher. Une après-midi de lecture que j'ai adorée faire. Cela faisait très longtemps que cela ne m'était pas arrivée et je l'ai d'autant plus apprécié.
Enfin, j'ai terminé ma semaine avec un roman jeunesse historique, 1759 : la plume de l'ange, qui m'a fait découvrir une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux et une intrigue prenante, elle aussi.
Mes avis arrivent très vite.

Ce que je suis en train de lire


Je lis le tome 2 des Enfants des lumières : 1762, L'encrier du diable. Je ne mets pas volontairement le résumé pour ne pas spolier le livre précédent. Mais si jamais vous avez des enfants de 12 ans qui aiment l'Histoire, n'hésitez pas à vous pencher sur cette très jolie série.

Ce que je lirai ensuite

Je ne sais pas trop sur quoi je vais m'orienter. Il y a beaucoup de romans qui me tentent mais je sais que mon rythme va ralentir à partir de cette semaine puisque j'ai pas mal de choses à faire avant de partir mercredi après-midi. Ce sera donc la surprise lorsque je reviendrai... début janvier 😃

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque mais surtout passez de très belles fêtes de fin d'année et à l'année prochaine ! 💋

vendredi 16 décembre 2016

Codex millenarius : L'abbaye des cents pêchés (T1)

Auteur : Marcello Simoni
Editions : Michel Lafon (2016)
Nbre de pages : 428


Présentation de l'éditeur :
Août 1396. Le Lapis Exilii, une précieuse relique dont le pouvoir est susceptible de faire basculer l’Europe dans un chaos plus destructeur encore que les guerres qui la consument, attire les convoitises du puissant Karel de Luxembourg et du cardinal d’Avignon, prêts à tout pour s’en emparer.
Lorsque le valeureux chevalier Maynard de Rocheblanche reçoit la lourde tâche de le retrouver afin d’empêcher qu’il ne tombe entre de mauvaises mains, il s’élance sur les routes de France et d’Italie.
Mais il ne saurait y avoir de quête sans danger, et celle-ci est loin de faire exception…


Mon avis :

Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas plongée dans un roman historique comme L'abbaye des cent pêchés. Un époque moyenâgeuse, un secret à garder, des complots, des tentatives de meurtres...

Je n'ai pas lu la précédente trilogie de cet auteur mais je me suis dit que ce serait pas mal de faire la découverte de cet auteur avec sa nouvelle saga. Je me suis donc plongée dans ce roman avec l'espoir que j'allais le dévorer comme j'avais dévorer d'autres romans dans quasiment le même genre, Maléfica ou Damné de Hervé Gagnon. Je suis une folle du Moyen-Age et de tous les mystères religieux qui entoure cette époque.

C'est avec curiosité, espoir et un peu de frustration aussi que je me suis lancée dans cette lecture et franchement, je me suis régalée.

Le texte est écrit avec une plume abordable qui accroche le lecteur avec une facilité déconcertante. L'auteur nous pousse à découvrir des personnages si variés et empathiques que l'on finit par très vite les aimer et les suivre avec appréhension dans leur quête.

Il ne sera pas uniquement question du chevalier Maynard de Rocheblanche mais aussi de Gualtiero, un jeune artiste, de ses parents, d'Isabeau, une jeune fille auquel Maynard apporte secours, de Eudeline, la soeur de Maynard, d'Aleydis et de tant d'autres personnages aussi fascinants que détestables.

L'histoire ne va pas partir dans un seul sens. Bien sûr, il y a le Lapis Exilii à protéger mais il va y avoir tellement de choses qui vont s'imbriquer que le lecteur devient avide de comprendre et de suivre les recherches de tous ces personnages.

Entre complots, échauffourées et tentatives de meurtres, l'ouvrage nous place dans une époque que j'aime tellement que je me suis laissée emporter par chaque chapitre.

Ceux-ci s'alternent pour pouvoir avoir une vision d'ensemble entre ce qui se déroule du côté de Maynard que de celui de sa soeur.

Je ne développerai pas davantage parce que cela dévoilerait les personnages et donc leur passé et les conséquences que cela a engendrées.

Quoi qu'il en soit, ce roman m'a vraiment accrochée; je n'avais pas envie de le lâcher mais je n'avais pas envie non plus que cela se termine trop vite. J'étais si bien avec Maynard et son compagnon, mais aussi avec Eudeline, Aleydis...

Bref, L'abbaye des cent pêchés a été une découverte géniale tant d'un univers que j'aime passionnément que d'un auteur que je découvre et que je compte bien suivre. J'espère d'ailleurs que le Père Noël m'apportera sa première trilogie pour que je puisse la dévorer en attendant que le tome 2 du Codex Millenarius soit publié. Quant à vous, si vous aimez les romans historiques moyenâgeux, ne ratez pas l'occasion de vous procurer ce nouvel opus de Marcello Simoni car on passe un excellent moment avec.

jeudi 15 décembre 2016

La rivière des doutes

Auteur : Emmanuelle Becker-Papin
Editions : Anne Carrière (2016)
Nbre de pages : 208


Présentation de l'éditeur :
À l'aube de ses 30 ans, Jeanne, jeune Parisienne à la vie trépidante, est réveillée presque chaque nuit par un cauchemar récurrent : un inconnu l'appelle à l'aide. Le mystère s'épaissit lorsque sa libraire lui apprend qu'une vieille femme la recherche activement pour lui délivrer un message essentiel, d'une urgence vitale. De guerre lasse, sur les conseils de son compagnon, la jeune femme répond à cet appel et se trouve embringuée dans une histoire qui dépasse toutes ses croyances. 
Dans une course-poursuite exaltante contre le temps et la raison, Jeanne va devoir se jeter à corps perdu dans cette " rivière des doutes " pour mener avec courage et détermination une véritable quête initiatique. Réussira-t-elle à traverser cette épreuve ? 
Une ode à l'intuition, à la sagesse et au lâcher-prise...


Mon avis :

En ce moment, je suis dans une phase de boulimie de lecture. Dès que je finis un bouquin, un autre prend sa place et j'avoue que mes choix du moment sont plutôt judicieux.

Lorsque j'ai pris La rivière des doutes, j'avais besoin d'un roman, agréable à lire, pas prise de tête mais suffisamment mystérieux pour m'accrocher. Ce roman est tout ça à la fois.

On suit une trentenaire, Jeanne, qui, bizarrement, depuis quelques nuits fait un rêve récurrent : une voix l'appelle et lui demande de l'aide. Son réveil est brutal et elle se met à cogiter. Jusqu'au jour où en allant dans sa librairie, la patronne l'accoste en lui disant qu'une femme souhaite lui parler de tout urgence. Que c'est une question de vie ou de mort...

Et là, on se laisse encore plus embarquer dans une histoire à laquelle je ne m'attendais pas forcément au départ, et ce pour mon plus grand plaisir.

J'ai adoré découvrir ce que cachent ces rêves et ce que la réflexion qu'ils entraînent apporte à Jeanne mais aussi à n'importe quel lecteur qui découvrira ce livre.

Il n'y a rien de très exceptionnel puisque j'ai déjà vu ce thème dans d'autres romans mais la façon dont Emmanuelle Becker-Papin l'amène est judicieux et laisse le lecteur suffisamment curieux pour poursuivre.

De plus, l'écriture est fluide, facile, très agréable avec des chapitres très courts qui donnent du rythme à la narration et les liens de Jeanne avec les personnages qui l'entourent font que l'on se sent tellement bien, plongé dans ce roman.

Mon avis va être court parce que si je rentre dans les détails, je vais vous dévoiler le plus magique, le plus touchant. D'une certaine façon, j'ai beaucoup envié Jeanne de pouvoir avoir ces moments de discussion avec Célia, que les apparences sont parfois trompeuses et que de nos actes positifs ou négatifs auront forcément un impact...

En bref, La rivière des doutes est un roman que je me suis régalée à découvrir, quasiment d'une traite tant l'histoire, l'écriture et les personnages m'ont plu. Il s'agit du premier roman d'Emmanuelle Becker-Papin qui signe là un très joli texte que je vous recommande chaudement.

mercredi 14 décembre 2016

La dame des deux terres

Auteur : Wendy Wallace
Editions : Presses de la Cité (2016)
Nbre de pages : 372


Présentation de l'éditeur :
À vingt-trois ans, Harriet Heron, gravement asthmatique depuis l'enfance, n'a quasiment jamais quitté Londres, pourtant fortement polluée par les fumées à cette époque de la révolution industrielle. Passionnée d'égyptologie, elle convainc sa mère Louisa de l'emmener à Alexandrie, afin de soigner son asthme. Sa tante Yael, vieille fille bigote, sera du voyage. 
Elles rencontrent au cours de la traversée un peintre séduisant, qui s'avère être une ancienne connaissance de Louisa. Arrivée à Alexandrie, Harriet est envoûtée par les lieux – la jeune fille surprotégée commence enfin à vivre ! Elle est toutefois troublée par le mystérieux passé de sa mère, et des émeutes meurtrières viennent perturber le séjour. Harriet devra alors surmonter son handicap et triompher du danger qui la menace.


Mon avis :

Je suis devenue de plus en plus une fan des premiers romans. Pourquoi ? Parce que l'on sent que l'auteur met tout dans son livre pour nous faire entrer dans son monde, son histoire et nous faire aimer ou détester les personnages qui la compose.

La dame des deux terres est le premier roman de Wendy Wallace et lorsque je l'ai commencé, j'ai été de suite envoûtée par sa plume.

J'avais envie d'un roman qui m'emporte loin très loin dans son univers, que les personnages me fassent m'interroger et que l'Histoire bien sûr soit au rendez-vous. Lorsque j'obtiens l'ensemble, vous pouvez être certaine que je passe un très bon moment de lecture.

Et ce fût le cas avec ce livre.

Comme à mon habitude, je n'avais pas relu la présentation de l'éditeur parce que j'en savais l'essentiel : une jeune femme (Harriet) atteinte gravement d'asthme qui va tout faire pour partir en Egypte pour se soigner. C'est tout ce que je me rappelais et cela m'a largement suffit parce que cela m'a permis de découvrir tout le reste au fur et à mesure que je progressais dans le roman.

La dame des deux terres ne sera pas juste le livre d'une jeune femme partant à l'aventure en Egypte pour se soigner. C'est un roman qui m'a émue par ce besoin qu'Harriet va ressentir de prendre enfin sa vie en main lorsqu'elle va commencer à guérir. C'est aussi un roman grâce auquel on va voir la vie des égyptiens à l'époque, grâce au personnage de Yael, la tante d'Harriet. Mais surtout, on va comprendre pourquoi le personnage d'Eyre Soane est si entreprenant et ne lâche pas Harriet d'une semelle...

J'ai été autant charmée voire même parfois subjuguée par les personnages féminins. Chacune de ces femmes a son histoire à écrire et j'ai adoré les voir se construire, se libérer de toutes les obligations que la société de l'époque leur imposait.

Si vous cherchez un roman où il y a de l'action à tout va, ce livre n'est pas fait pour vous. Mais attention, il n'est pas plat pour autant. Il y a de la texture dans tout ce que raconte Wendy Wallace. C'est écrit finement et c'est avec délectation que ce roman se découvre.

Tout a été parfait pour moi dans cette lecture. D'ailleurs, je lisais avec parcimonie ou en tout cas j'essayais de ne pas voir la fin arriver trop vite parce que j'étais tellement bien aux côtés de Yael, Harriet et Louisa.

Alors certes, on se doute de quelques drames et de comment cela va se terminer mais honnêtement cela n'entache en rien la magnifique histoire que nous conte l'auteur ici.

Ce roman est plus qu'un simple roman historique. On voyage, on découvre, on vit les évènements au fur et à mesure qu'ils se produisent; on prie pour les uns, on déteste les autres. Bref, on vit tout simplement l'histoire dans l'Histoire aux côtés de personnages touchants que je suis bien triste d'avoir quittés.

En bref, La dame des deux terres a été une lecture très agréable et accrocheuse et j'espère que le prochain roman de Wendy Wallace sera aussi beau et prenant que son premier titre.

mardi 13 décembre 2016

Le tableau ensanglanté

Auteurs : Viviane Koenig & Annie Moser
Editeur : Oskar (2016)
Collection : Polar
Nbre de pages : 148

A partir de 10 ans


Présentation de l'éditeur :
Le collège Gerard de Nerval est en émoi. Madame Gina, la gentille dame de la cantine, est morte assassinée dans les cuisines. Pas d'effraction, pas de casse, pas d'indices : le crime parfait ! Mais que s'est-il passé ? Justine et Hector, deux jeunes collégiens, décident de mener l'enquête. Sauront-ils découvrir l'assassin ?


Mon avis :

L'adage indiquant qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture est malheureusement vrai dans la plupart des cas. Que ce soit dans le positif ou le négatif, d'ailleurs. J'avais été attirée par ce roman grâce à sa première de couv' juste sublime qui me laissait penser à un roman jeunesse qui allait m'accrocher et me donner des petites montées d'adrénaline. Quelque chose qui me permettrait de me dire que cela intéresserait éventuellement mon fils. Un meurtre, du sang sur le mur, un tableau... Tout était fait pour me plaire... Et pourtant...

Je n'ai pas du tout adhéré à ce bouquin que ce soit dans sa manière d'être écrit que dans l'intrigue qu'il propose. Et là, je m'explique.

Deux collégiens, Justine et Hector, vont découvrir le corps de Gina, la cuisinière du collège, par terre, prête à rendre son dernier soupir. Elle laissera aux enfants un curieux message. Du coup, ils vont vouloir enquêter en parallèle de la police.

On ne peut pas dire que leur "enquête" soit vraiment extraordinaire. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus prenant, mettant Justine et Hector dans des situations plus catastrophiques que celles dans lesquelles ils vont se trouver. Et encore, ces moments là sont très brefs, pas forcément à faire pâlir de peur le jeune lecteur... alors un adulte...

De plus, le personnage du commissaire m'a été totalement détestable et même si cela est voulu (en tout cas je l'espère), j'avoue que les répliques que les auteurs lui donnent m'ont semblé "cucul la praline" ?! Arf, mais c'est quoi cette façon de faire parler un personnage de cette façon ?! Il prend tout de haut alors qu'il n'est pas très futé. Il m'a paru totalement débile en fait et ce n'est pas du tout le genre de personnage que j'aime dans les romans.

De plus, le titre m'a porté à confusion. J'ai cherché durant toute ma lecture ce que venait faire le "tableau" et autant dire qu'on ne le sait qu'à la fin mais du coup je me suis dit le fameux "Tout ça pour ça !"

Le style est vraiment très simple voire même trop simple. Si cela ne se ressent pas trop dans la partie narrative, lors des dialogues c'est vraiment l'horreur. En tout cas, pour moi. Et encore plus quand le commissaire prend la parole. Je crois aussi que lorsqu'on prend en grippe un personnage, rien n'y fait. Je pensais qu'en progressant dans le roman j'allais mieux l'apprécier mais ce fut le contraire qui s'est produit.

Il me tardait vraiment de le terminer pour passer à autre chose.

En bref, Le tableau ensanglanté n'a pas été une lecture comme je l'espérais. Ma déception est grande parce que j'attendais tellement de passer un bon moment d'enquête auprès de Justine et Hector. Il y a tellement de possibilités pour accrocher nos enfants sur des polars que là je tombe de haut. Pas assez fouillé et trop simple dans l'ensemble pour que l'enfant frissonne un peu. Dommage ! 

Q.I. 142 et alors ?

Auteur : Pascale Perrier
Editions : Oskar (2016)
Nbre de pages : 112

A partir de 10 ans


Présentation de l'éditeur :
Tiago déteste l'école, il trouve les cours ennuyeux et en plus tous ses camarades le traitent de barjo. Même Mme Bonte, sa maîtresse, ne sait pas ce qu'elle va faire de lui. Mais Tiago est habitué et pour se consoler et tenir le coup, il passe son temps a lire des bandes-dessinées il est fan de Tintin - et a inventé les aventures d'Enzo-le-super-héros. Mais un jour, la maîtresse demande un rendez-vous à ses parents pour faire un point sur sa scolarité. Tiago craint le pire. Et il a raison : elle suggère que le garçon aille chez un psychologue. Pourquoi ? Tiago n'est pas fou ! Et si cette séance pouvait changer sa vie ?

Mon avis :

Voilà un petit ouvrage jeunesse que j'ai beaucoup aimé découvrir parce qu'il va traiter d'un sujet que l'on voit peu dans la littérature jeunesse : les enfants précoces intellectuellement. C'est un sujet qui m'interpelle puisque ma fille, après avoir subi des tests chez un psychologue, fait partie de cette catégorie et je peux vous dire que ce n'est pas évident de suivre et vivre le quotidien d'un enfant précoce et qui a du mal à trouver sa place.

Ici, on va suivre Tiago qui ne se sent pas à l'aise à l'école et n'a pas d'amis. Ce gamin de 9 ans m'a vraiment touchée et ce livre démontre à quel point l'école classique n'est pas à la hauteur pour ces enfants là.

Heureusement, Tiago a une maîtresse qui l'observe et qui prend la décision de parler aux parents pour tenter d'améliorer les problèmes de français de Tiago mais aussi le côté relationnel puisqu'il a du mal à aller vers les autres. Il se sent différent et il le vit très mal.

Ce mal-être est très bien perçu par le lecteur et donne envie de tout faire pour que ce gamin retrouve le sourire mais surtout l'envie d'aller à l'école.

Parce que, malheureusement, lors que l'enseignement n'est pas adapté à ces enfants, très vite l'ennui et le désintérêt d'apprendre sont là.

QI 142 et alors ? démontre à quel point il est essentiel de déceler ces enfants dans une classe. Le mal-être peut avoir plusieurs causes et Tiago a eu de la chance que sa maîtresse ait parlé à ses parents.

Le livre n'est pas difficile à comprendre et les enfants peuvent le lire sans aucun souci. C'est vraiment très bien écrit et les questions de Tiago sont légitimes.

Grâce à son histoire, on suit le parcours qu'il faut faire pour que l'enfant se sente mieux dans sa peau mais aussi dans son relationnel avec les enseignants et les autres élèves.

Je trouve dommage, par contre, que l'auteur apporte une solution un peu radicale. Cela démontre juste que le système classique n'est pas adapté et qu'il y a beaucoup de choses à changer...

Quoi qu'il en soit, si vous voulez vivre un peu de l'aventure de Tiago, n'hésitez pas à découvrir ce roman fort bien écrit, avec un gamin très attachant.

lundi 12 décembre 2016

La malédiction de Gabrielle : A l'ombre du diable (T2)

Auteur : Andrea H. Japp
Editions : Flammarion (2016)
Nbre de pages : 356


Présentation de l'éditeur :
1347. La peste. Lorsqu'elle gagne Paris, un an plus tard, révèle le véritable tempérament de ceux qu'elle effraie ou... qui en jouent. 
Gabrielle d'Aurillay, tout récemment arrivée – enceinte – dans la capitale, a découvert dans ce contexte terrible la véritable personnalité de son mari : menteur, joueur, fourré malgré lui dans un guêpier qui entraîne sa femme dans son sillage. Le diptyque mystérieux qu'Henry d'Aurillay a gagné au jeu est-il un talisman ou une malédiction supplémentaire ? Pourquoi rend-il fou tant d'hommes de foi ?
Trahisons, menaces, maladies, mystères... rien n'est épargné à la Dame d'Aurillay. 
La malédiction de Gabrielle se prolonge, plus dangereuse que jamais.
Dans cette saga aussi réussie qu'intrigante, où les vérités d'un jour ne sont plus celles du lendemain, le destin de chacun peut basculer d'un coup. Et la peste n'est pas le mal le plus effrayant du royaume de France.

Mon avis :

Andrea Japp n'est pas une auteure inconnue pour moi puisque j'avais lu il y a quelques années la série "La dame sans terre" qui m'avait pas mal plu. En tout cas, j'en ai gardé un bon souvenir. Du coup, voir une nouvelle parution me tentait beaucoup.

Pour autant, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.

D'abord, il s'agit d'un tome 2 alors que je n'avais pas lu le tome 1... Une erreur que j'aurais pu éviter si j'avais lu plus correctement le résumé mais lorsque l'on me parlait de dyptique, je pensais qu'A l'ombre du diable était le tome 1. Sur la première de couv' rien ne me laissait penser que c'était une suite sinon je me serais abstenue de le lire maintenant.

Mais bon, ce petit bémol a été légèrement arrangé avec le résumé que l'auteure fait en tout début d'ouvrage et m'a permis de cerner l'ambiance et un peu les personnages.

Du coup, je me suis dit que 350 pages j'allais les manger en 2-3 jours maximum.

C'était, malheureusement, sans compter sur le style qu'utilise Andrea Japp dans ses romans. Et ça, je l'avais aussi oublié...

On est dans un roman où l'écriture est complètement en phase avec son époque. N'allait point chercher d'écriture contemporaine parce que vous allez la chercher longtemps.

Il m'a fallu plus de la moitié du bouquin pour arriver à me faire à ces tournures qui m'ont donné des migraines et qui m'ont exaspérée pas mal de fois.

Si l'intrigue est, elle, fort plaisante et très bien orchestrée, ce qui donne envie de poursuivre et heureusement pour moi, l'écriture a été vraiment trop lourde pour moi au point qu'il m'a fallu une semaine pour venir à bout de ce roman.

Quand j'ai relu mon avis sur la série de "La dame sans terre", je me rends compte que c'était déjà un reproche que je faisais à l'auteur. Du coup, je suis mitigée pour continuer la saga. Même si les personnages de Gabrielle et Adeline sont plaisants et empathiques, et que d'autres sont détestables au possible, j'avoue que je ne me sens pas de continuer avec un tel style. S'il y a cinq ans de ça, j'arrivais à m'y adapter facilement, aujourd'hui ce n'est plus vraiment le cas. J'ai besoin de lectures plus abordables en matière d'écriture. Sans compter le nombre de définition et d'explications que l'on nous sert en bas de chaque page, cela devient vite lourd et une véritable corvée si on veut tout saisir.

Passé d'ailleurs une cinquantaine de pages, j'ai abandonné la lecture des notes sinon je crois que je serais encore dans le bouquin à l'heure actuelle.

En bref, A l'ombre du diable n'a pas été une lecture inintéressante par l'intrigue qu'elle véhicule mais le style trop lourd dû à des tournures de phrases d'époque m'ont donné du fil à retordre au point que je ne suis pas du tout emballée pour lire la suite. Dommage !

C'est lundi... que lisez-vous ? (137)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière



Une semaine plutôt prolifique quand je vois le constat. Furie divine a été une lecture très intéressante que je n'ai pas regrettée d'avoir faite. QI 142 et alors ? et Le tableau ensanglanté ont été très vite lus mais si le premier est vraiment bien écrit pour comprendre le problème des enfants surdoués, j'ai été déçue par le second dont j'attendais autre chose. Quant à A l'ombre du diable de Andrea H. Japp, j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'époque qu'utilise l'auteur. Il s'agissait en plus d'un tome 2 dont je n'avais pas lu le tome 1. Tout un programme pour ne pas me motiver. Mais l'intrigue a été suffisamment bien orchestrée pour me dire qu'il fallait poursuivre et au final je ne le regrette pas. Maintenant, pas sûre que je lise la suite...

Ce que je suis en train de lire

À vingt-trois ans, Harriet Heron, gravement asthmatique depuis l'enfance, n'a quasiment jamais quitté Londres, pourtant fortement polluée par les fumées à cette époque de la révolution industrielle. Passionnée d'égyptologie, elle convainc sa mère Louisa de l'emmener à Alexandrie, afin de soigner son asthme. Sa tante Yael, vieille fille bigote, sera du voyage.
Elles rencontrent au cours de la traversée un peintre séduisant, qui s'avère être une ancienne connaissance de Louisa. Arrivée à Alexandrie, Harriet est envoûtée par les lieux – la jeune fille surprotégée commence enfin à vivre ! Elle est toutefois troublée par le mystérieux passé de sa mère, et des émeutes meurtrières viennent perturber le séjour. Harriet devra alors surmonter son handicap et triompher du danger qui la menace.
J'étais bien partie pour le finir ce week-end mais un méchant crobe m'a prise samedi matin et la fatigue m'a achevée. Du coup, il me reste une petite centaine de pages pour en venir à bout. L'histoire est très agréable et j'ai hâte de connaître le fin mot de l'histoire.

Ce que je lirai ensuite


Je vais retourner dans les ouvrages plus suspense et thriller. Cela me manque et j'avoue que ces trois titres m'interpellent beaucoup. Il y en a bien d'autres dans ma bibliothèque mais les deux derniers ne font que 210-230 pages environ. Cela me permettra de baisser ma PAL SP avant les vacances de Noël.

Et vous ? Que lisez-vous ?
J'espère que vous avez passé un très bon week-end et je vous souhaite une excellente nouvelle semaine.

mercredi 7 décembre 2016

Furie divine

Auteur : J.R. Dos Santos
Editions : HC Editions (2016)
Nbre de pages : 536


Présentation de l'éditeur :
Mayak, complexe nucléaire en Russie. 
Au coeur de la nuit, un commando tchétchène fait irruption dans l'un des entrepôts du site et s'enfuit avec deux cargaisons d'Uranium hautement enrichi. Le nouveau cauchemar de l'Humanité commence. Tomás Noronha est en vacances aux Açores lorsque Frank Bellamy, directeur des Sciences et de la Technologie de la CIA, prend contact avec lui. Le jeune et talentueux cryptologue portugais doit les aider à déchiffrer un message d'Al Qaïda qu'ils ont intercepté et qui pourrait être une menace planétaire. 
Quarante ans plus tôt, en Égypte, Ahmed est un jeune garçon pieux et particulièrement brillant. Il a 7 ans lorsqu'il est présenté au cheik Saad qui lui enseignera le Coran et les fondements d'un Islam modéré et pacifique. Ahmed grandit, il étudie dans l'une des plus grandes universités islamiques du Caire et se lie d'amitié avec un professeur charismatique qui lui présente un autre Islam, celui du Djihad et de la guerre contre les infidèles. Le petit garçon est devenu un jeune homme. Son âme reste partagée entre les discours de ses deux maîtres spirituels, jusqu'au jour où il décide de prendre le chemin de la radicalisation. Un chemin qui va le conduire bien loin...


Mon avis :

Cela faisait un petit moment que je voulais me lancer dans un ouvrage sur le terrorisme. Vu tout ce qui se passe actuellement, j'ai besoin d'avoir certaines réponses ou en tout cas de mieux comprendre ce qui se déroule dans notre Société.

Furie divine a été une lecture très intéressante puisque, même s'il s'agit d'une fiction, elle comporte des éléments avérés avec des explications sur le Coran et l'interprétation qu'en font les fondamentalistes religieux.

On va suivre en alternance deux personnages : Tomas, un portugais qui est un universitaire cryptanalyste des langues anciennes et Ahmed, un jeune garçon égyptien de 7 ans, au départ du roman, très pieux et prêt à tout pour que ses parents soient fiers de lui.

Si Tomas va devenir malgré lui un élément de la NEST, une organisation créée par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 Novembre, pour essayer de prévoir les futurs attentats et les déjouer, Ahmed, lui, va se radicaliser petit à petit.

On va voir ces deux personnages évoluer dans leurs recherches et questionnements.

Si j'ai bien aimé suivre Tomas, j'avoue que c'est surtout Ahmed qui m'interpellait puisque on suit ce gamin à l'école et à sa mosquée. On apprend aussi les différentes religions mulsumanes qu'il peut y avoir.

L'ouvrage est vraiment très bien construit mais surtout très documenté sur le Coran. D'ailleurs, l'auteur n'a pas hésité à citer de nombreux versets et sourates afin que le lecteur occidental puisse comprendre l'interprétation qu'en font les islamistes radicaux.

Sans dire que j'adhère à leurs pensées, j'ai pu mieux comprendre pourquoi ils agissaient ainsi. Comment une simple interprétation peut engendrer de tels hommes, prêts à se suicider pour atteindre le paradis en devenant chahid, c'est-à- dire un martyr.

Il ne sera pas facile de parler d'un tel roman compte tenu de tout ce qui se passe à l'heure actuelle sans que l'on s'entende nous dire "ah tu les comprends donc tu adhères !"

Bien sûr que non mais il ne faut pas oublier que Mahomet était un militaire et comme l'explique l'auteur dans son roman, il prônait la guerre avant la paix.

Je n'en dirai pas plus si vous êtes intéressé par ce roman. C'est un livre que j'ai mis une petite semaine à lire et il m'a fallu quand même un peu de temps pour "apprivoiser" le début des passages avec Ahmed et la quantité de sourates citées.

Quoi qu'il en soit, Furie divine entre totalement dans le contexte actuel alors même que l'auteur l'a écrit il y a déjà 9 ans. C'est la première parution en France et je suis ravie de l'avoir lu. Cela m'a permis d'ouvrir mon esprit à la religion mulsumane mais surtout à ce qui est écrit dans le Coran. 

Bien sûr, on reste dans un contexte fictif et la fin le démontre bien. D'ailleurs, une scène m'a fait lever les sourcils tant ça coulait trop "américain"... Mais le fait est que l'ensemble est bien construit, démontre que les fondamentalistes sont prêts à tout pour parvenir à leur fin et notamment s'accaparer la bombe nucléaire pour mettre à genou les pays occidentaux.

C'est un ouvrage que j'ai pris le temps de lire, qu'il me fallait découvrir au bon moment et j'ai mis en plein dans le mille en faisant ma lecture maintenant.

En bref, Furie divine est un ouvrage qui se lit très bien, avec une écriture simple et abordable pour les néophytes en matière de religion mulsumane. J'ai très bien accroché et les chapitres sont assez courts pour donner une dynamique au récit ce qui permet de bien avancer dans ce beau pavé. Si vous souhaitez vous y lancer dedans, je ne peux que vous y inciter, même si certains passages sont incompréhensibles du point de vue moral pour les occidentaux que nous sommes.


mardi 6 décembre 2016

Si loin des siens

Auteur : Tamara McKinley
Editions : L'Archipel (2016)
Nbre de pages : 364



Présentation de l'éditeur :
Septembre 1940. Polly Brown a accepté un poste d’infirmière à l’hôpital Cliffehaven, sur la côte Sud de l’Angleterre, afin de se rapprocher de Jack, son mari, grièvement blessé au front. Elle a dû se séparer d’Alice, sa fillette de 5 ans, envoyée au Canada pour fuir l’Europe en guerre.
À Cliffehaven, Polly emménage à la Pension du Bord de Mer, tenue par les époux Reilly. Là, elle y fait la connaissance de Danuta, une jeune Polonaise qui a perdu toute sa famille au début de la guerre.
Les deux femmes se serrent les coudes. En effet, bien que Polly soit une soignante qualifiée, l’infirmière en chef de l’hôpital refuse de lui accorder sa confiance et la traite comme une bonne à tout faire.
Au moment où Polly commence à se résoudre que Jack ne survivra peut-être pas à ses blessures, un télégramme parvient à la Pension. Un U-boat allemand a torpillé le bateau dans lequel se trouvait Alice…


Mon avis :

Ce titre est le deuxième tome consacré à la pension du Bord de mer tenue par Peggy Reilly. J'avais passé un agréable moment de lecture avec Et le ciel sera bleu dont j'attendais la suite avec impatience... D'ailleurs, si ce premier tome vous intéresse, je vous précise qu'il est disponible en format poche aux Editions Archipoche.

Par contre, ce second opus m'a malmenée dès le début et j'avoue que j'en sors très déçue pour diverses raisons.

D'abord, j'ai trouvé la mise en place assez longue avant que l'on entre vraiment dans le vif du sujet. C'est assez frustrant et je me suis dit que c'était mon impatience qui était à l'origine de ce début de désintérêt pour ce roman.

Mais une fois que les personnages sont placés et qu'on les suit dans leur quotidien, j'ai été exaspérée par des coquilles énormes et une traduction qui ne voulait rien dire et qui m'a fait hurler de colère.

D'ailleurs, ce problème se répète bon nombre de fois et je me suis dit que soit le problème venait de la traduction (alors même que je n'avais pas ressenti ça lors de la lecture du premier tome et alors que la traductrice est la même), soit que cela venait de la relecture et qu'il n'y avait pas eu de corrections.

Comble de malheur pour moi, petit à petit, je me suis aussi rendue compte que Tamara McKinley passait quand même par des détours un peu gros pour régler les problèmes des uns et des autres et que, finalement, les horreurs que l'on retrouve ici et dues quand même à une période très difficile trouvent une solution bienfaitrice pour Polly alors même que je ne l'aurais pas fait parce que cela enlève tout de même une part de crédibilité au roman.

Désolée de ne pas être plus précise mais si je le fais, je vais vous spolier...

Avec tout ça, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Polly (alors que Danuta, la polonaise, est adorable) et j'avoue que je suis un peu réticente à poursuivre avec cette série, surtout si le prochain ouvrage comporte autant d'erreurs que celui là ! et si l'histoire est un brin trop cousue de fil blanc, je sais que ça ne le fera pas.

Vais-je devoir lire aussi ces livres là en anglais pour continuer à apprécier cette auteure ?

Franchement, je n'espère pas parce que lire en VO me fatigue quand même beaucoup et puis j'ai découvert Tamara McKinley avec sa série Oceana que j'ai adorée et qui reste ma saga chouchou. Alors je vais croiser les doigts pour que le prochain roman soit mieux corrigé et revu avant publication pour que les lectrices comme moi puissent se plonger sans réserve dans une histoire qui les prendra aux tripes, ce qui ne fut pas du tout le cas avec Si loin des siens, ce que je regrette amèrement.

lundi 5 décembre 2016

Irena Sendlerowa : Juste parmi les nations

Auteur : Gilbert Sinoué
Editions : Don Quichotte (2016)
Nbre de pages : 294



Présentation de l'éditeur :
A partir de 1942, au péril de sa vie, Irena Sendlerowa, employée au Comité d'Aide sociale de Varsovie, réussit à faire évader près de deux mille cinq cents enfants du ghetto juif, alors gardé jour et nuit par les soldats nazis. Rusant auprès des autorités, elle les fait passer par les caves ou par les canalisations, dans des boîtes en carton, des valises, des sacs à dos, des taies d'oreiller, sous des ordures et même, une nuit, dans une boîte à outils. Irena Sendlerowa (1910-2008), résistante polonaise, a été déclarée "Juste parmi les nations" en 1965.


Mon avis :

J'ai fini cette lecture la semaine dernière et il est temps de vous en parler.

Avec le dernier roman signé Gilbert Sinoué, vous allez partir à la découverte d'un personnage qui s'est battu pour les enfants juifs du ghetto de Varsovie : Irena Sendlerowa.

C'est une femme dont je n'avais pas du tout entendu parler. Du coup, lorsque j'ai vu ce titre dans le programme des parutions aux Editions Don Quichotte, et sachant que Gilbert Sinoué est un écrivain que j'aime beaucoup, il ne m'en a pas fallu beaucoup pour vouloir le lire.

L'ensemble est très bien conçu par l'auteur car il va nous permettre de voir ce que fut la vie des juifs dans le ghetto de Varsovie et comment ce ghetto a été décidé par les nazis.

Pour autant, j'avoue avoir attendu un peu plus de cet ouvrage que ce qu'il présente.

Gilbert Sinoué va, en effet, survoler un peu trop rapidement l'ensemble, même si bien sûr l'ouvrage conserve des moments forts et particulièrement prenants.

Du coup, le fait que l'on passe un peu du coq à l'âne sur certains passages, cela ne m'a pas permis de ressentir autant d'émotions que ce que j'aurais pu le croire avant de démarrer cette lecture.

Et même si le personnage d'Irena Sendlerowa marquera l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, maintenant que les auteurs se penchent sur son cas, car jusqu'en 1999, elle n'était pas du tout connue du grand public, il n'en demeure pas moins que durant ma lecture je n'ai jamais eu d'angoisse particulière pour elle.

Peut-être est-ce dû à un prologue qui nous la présente en 2008 et que l'on sait donc d'avance qu'elle a survécu à tout ce qu'elle a pu organiser. Mais cela n'enlèvera pas tout ce qu'elle a pu endurer à Varsovie.

Cependant, les détails qui auraient pu rendre plus percutant ce roman n'y sont que dans une moindre mesure. Bien sûr on sait comment faisait la Gestapo pour obtenir des renseignements. Bien sûr que les nazis ont organisé des rafles. Mais ici, et même si c'est présent dans les pages, je n'ai pas trouvé que c'était vraiment à la hauteur d'un roman se devant être un devoir de mémoire.

Du coup, même si on sait qu'Irena Sendlerowa a maintes fois mis sa vie en danger pour sauver ces enfants (près de 2500 tout de même !), même si elle a été arrêtée par la Gestapo et même si certains passages donnent quelques détails de ce que fut cette vie dans le ghetto de Varsovie, il reste un peu trop léger au point que, malheureusement, je n'ai pas ressenti autant d'émotions et je suis restée très extérieure à ce que l'on me racontait.

Cela n'enlève pas la découverte d'une femme qui mérite d'être connue pour sa bonté, son coeur immense et tout ce qu'elle a pu faire pour ces enfants du ghetto.

C'est lundi... que lisez-vous ? (136)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Mouais... le constat est rude et amer. Un seul livre lu la semaine dernière, même si j'en ai commencé quand même un nouveau mais non terminé à ce jour...
Si loin des siens est le deuxième tome de la saga de Tamara McKinley parlant de la pension du Bord de Mer. J'en attendais vraiment autre chose et je l'ai trouvé très en dessous du premier tome. En plus, les coquilles et les traductions qui ne voulaient rien dire m'ont achevée. D'où la lenteur à le lire... Mon avis sera publié dès demain.

Ce que je suis en train de lire

Mayak, complexe nucléaire en Russie.
Au coeur de la nuit, un commando tchétchène fait irruption dans l'un des
entrepôts du site et s'enfuit avec deux cargaisons d'Uranium hautement
enrichi. Le nouveau cauchemar de l'Humanité commence.
Tomás Noronha est en vacances aux Açores lorsque Frank Bellamy, directeur
des Sciences et de la Technologie de la CIA, prend contact avec lui. Le jeune
et talentueux cryptologue portugais doit les aider à déchiffrer un message
d'Al Qaïda qu'ils ont intercepté et qui pourrait être une menace planétaire.

Quarante ans plus tôt, en Égypte, Ahmed est un jeune garçon pieux et particulièrement
brillant. Il a 7 ans lorsqu'il est présenté au cheik Saad qui lui enseignera
le Coran et les fondements d'un Islam modéré et pacifique.
Ahmed grandit, il étudie dans l'une des plus grandes universités islamiques du
Caire et se lie d'amitié avec un professeur charismatique qui lui présente un
autre Islam, celui du Djihad et de la guerre contre les infidèles. Le petit garçon
est devenu un jeune homme. Son âme reste partagée entre les discours de ses
deux maîtres spirituels, jusqu'au jour où il décide de prendre le chemin de la
radicalisation. Un chemin qui va le conduire bien loin...
Je me suis enfin lancée dans ce titre alors que je le programmais depuis 3 semaines. Au final, il se lit très bien et assez vite, même s'il m'a fallu quand même une bonne dose de concentration sur les 150 premières pages pour tenter de saisir la portée du Coran. Ou en tout cas, ce que l'on nous en dit via un personnage bien particulier. Il me reste un peu moins de 150 pages et j'ai hâte de pouvoir vous en parler.

Ce que je lirai ensuite


Je prévois en priorité La dame des deux terres que j'aurais dû lire la semaine dernière et je me compte bien me faire le dernier Andrea H. Japp qui n'est pas très gros non plus. A mon avis, ça devrait pouvoir le faire. Je croise les doigts.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque... ou pas 😊