dimanche 28 août 2016

Un autre jour pour mourir

Auteur : Carole Declercq
Editions : Terra Nova (2016)
Nbre de pages : 268


Présentation de l'éditeur :
Vingt-sept ans. L'âge de tous les possibles pour Stéphanie Rettner, violoniste virtuose. Pourtant, la jeune femme n’est pas douée pour le bonheur. Ecrasée par la célébrité de ses parents, abattue par une rupture amoureuse, elle se sent prisonnière de sa vie. Mais un jour, elle découvre la musique de Stefan Fraundörfer, grand violoniste autrichien d'après-guerre. D'abord intriguée, puis envoûtée, elle part à sa rencontre. L'artiste, qui vit comme un ermite, accepte pourtant de la prendre sous son aile et de la former. Malmenée par cet austère professeur, Stéphanie va découvrir qu’il porte en lui un lourd secret et que les blessures de l'Histoire peuvent façonner toute une existence. Réussira-t-elle à trouver le bonheur en permettant à un vieil homme de renouer avec la vie et l'espérance ?

Mon avis :

Le résumé m'avait vraiment tapé dans l'oeil, tout comme cette première de couverture que je trouve splendide et pleine de mystère.

Autant dire que je partais avec l'idée et surtout l'envie de ressentir une floppée d'émotions avec ce roman. Si l'ouvrage n'est pas mal, j'avoue que je suis restée sur ma faim côté sentiments.

Point besoin de vous refaire un résumé du début de l'ouvrage puisque celui de l'éditeur est excellent.

La seule chose que je rajouterai c'est que la narration est faite par Stéphanie Rettner.

A travers elle, on va vivre sa rupture sentimentale qui va l'amener à retourner chez son père quelque temps et réfléchir à sa vie. C'est à ce moment là qu'elle va prendre conscience de ce besoin de s'améliorer pour devenir une grande violoniste.

J'attendais cette rencontre entre Stefan et Stéphanie avec impatience, me disant qu'il allait y avoir des tensions au départ vu que les générations sont différentes. Les points de vue ne sont pas identiques, bien sûr, et il y a des moments d'échanges que j'ai beaucoup aimés.

Pour autant, sur l'ensemble, j'avoue que je ne me suis jamais attachée ni à Stéphanie ni à Stefan. Malgré leur passé respectif, je n'ai pas réussi à ressentir vraiment d'empathie pour l'un ou pour l'autre.

Je suis sortie un peu déçue de ma lecture, du coup, parce que j'attendais tellement de ce roman surtout par rapport à Stefan, âgée de 72 ans et avec qui il y a obligatoirement un passé historique lourd.

Mais même là, j'attendais quelque chose de plus pesant, de plus émouvant qui n'est jamais totalement arrivé.

Stéphanie mène sa petite enquête de son côté avec l'aide du fils de Stefan, Thomas, seul personnage que j'ai beaucoup aimé au point que j'aurais aimé une histoire différente pour lui.

Bon, il ne faut pas aller chercher trop loin de quoi il va s'agir concernant Stefan mais je dois bien avouer quand même que par moment l'auteur savait m'accrocher à son roman, même s'il m'a toujours manqué un petit truc pour que j'entre encore plus dedans.

Quant à la relation qui évolue entre Stefan et Stéphanie, je n'ai pas du tout adhéré. Je ne peux pas vous en dire plus sinon je spolierai le roman mais je ne voulais pas que ce livre parte dans ce sens et malheureusement ce fut le cas. Je l'avais senti venir vers le tiers du roman et j'espérais que l'auteur n'irait pas dans ce sens et malgré tout la fin n'a pas été celle que j'attendais.

En bref, Un autre jour pour mourir a été lu rapidement parce qu'il a quand même du potentiel et qu'il se lit avec facilité et envie, certains détails m'ayant fait tiquer et ne pas l'apprécier, peut-être, à sa juste valeur. Certains passages sont très beaux sans être non plus poignants alors que c'est ce que j'en attendais et d'autres m'ont un peu exaspérée vu que cela ne partait pas comme je le voulais. Du coup, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman parce que ce n'est pas le cas mais je ne peux pas dire non plus que je l'ai aimé parce qu'en fait je ne sais pas si c'est vrai. Le mieux pour vous, du coup, est de vous le procurer et de vous faire votre propre opinion dessus. C'est assez rare chez moi de ne pas arriver à prendre position sur un roman et cela me laisse pantoise.

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