jeudi 28 avril 2016

Marked men : Jet (T2)

Auteur : Jay Crownover
Editions : Hugo & Cie (2016)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 407


Présentation de l'éditeur :
Avec ses pantalons serrés et son air provocant, Jet Keller est tout ce qu'il y a de plus sexy. Lorsqu'il monte sur scène avec son groupe de métal, il réussit même à envoûter Ayden Cross, pourtant fan de country. Mais celle-ci a déjà eu sa dose de bad boys, elle recherche maintenant la tranquillité d'une vie "normale". Et si les jambes interminables de la belle du Sud troublent le chanteur de métal, il la trouve bien trop sage pour lui, qui cumule les conquêtes.
Pourtant lorsqu'il s'installe dans la colocation de Cora et Ayden, résister au désir qui les consume sera pour eux une véritable torture. Très différents dans leur façon d'envisager les relations et la vie, ils pensent leur histoire impossible. Mais ils ne se doutent pas que, tous deux marqués par des passés difficiles, ils sont en réalité bien plus proches qu'ils ne le croient. Au-delà des apparences, céderont-ils enfin à l'évidence ?
Le feu qui les anime nourrira-t-il leur amour ou les consumera-t-il, pour ne laisser que des cendres ?
 
Mon avis :
 
Dire que ma lecture a été désagréable et mauvaise ne serait pas juste parce que cela n'a pas été vraiment le cas.
 
Mais je peux d'ores et déjà affirmer que je commence sincèrement à me lasser de ce genre de romance qui tourne toujours autour du même schéma et j'avoue que je n'ai pas trouvé d'attraits à cette nouvelle romance.
 
Dès les premiers chapitres, j'ai ressenti comme une lassitude à lire toujours la même chose et même si le monde des tatoueurs n'est pas inintéressant, que les personnages ont de quoi faire avec leur passé ou même leur présent, j'ai vraiment envie d'autre chose.
 
Du coup, je pourrais dire que les histoires de Ayden et Jet ne m'ont pas touchée mais ce serait erroné parce que, malgré tout ce que je peux reprocher aujourd'hui à ce genre de roman, on ne peut pas dire non plus que les personnages sont épargnés et ça touche forcément le lecteur.
 
Mais vraiment, il faudrait que les auteurs se renouvellent. J'ai eu l'impression de relire le premier tome tout en changeant certaines données. Des personnages bousillés par leur passé ou leur environnement; des physiques à tomber; je suis le plus beau, je te fais fantasmer à mort, il n'y a que moi qui peux t'amener au 7ème ciel...
 
Au secours !!! Je pète un câble !
 
Doooooonc, j'ai décidé de mettre un terme à ce genre de roman pour une période indéterminée.
 
Il me reste quelques titres dans ma PAL que je lirai et chroniquerai d'ici les prochaines semaines, en espérant que je ne ressentirai pas la même lassitude qu'avec le tome 2 de Marked men.
 
Quant à vous, chers lecteurs et visiteurs de ce blog, si vous souhaitez vous lancer dans la série Marked men, je peux vous préciser qu'elle sort du lot tenant les tatoués que l'on trouve dedans mais que si vous avez déjà lu des tas de romances dans le même genre vous risquez peut-être de trouver que cela se répète, que l'on tourne un peu en rond.
 
En bref, il ne faut pas trop juger ce roman sur mon seul avis parce que, aujourd'hui, la tasse est trop pleine et déborde pour moi. Si je devais conseiller des titres de new romance qui sortent vraiment du lot, je citerai "Respire" et "Maybe someday" qui sont vraiment en dehors de toute autre romance que j'ai pu découvrir jusque là.

mercredi 27 avril 2016

Le Général est de retour

Auteur : Alexandre Chevalier
Editions : City (2016)
Nbre de pages : 253
 
Présentation de l'éditeur :
2016. C’est la chienlit en France : attentats, chômage record, grèves à répétition… Et, pire encore, la cote de popularité de François Hollande est au plus bas. N’écoutant que son courage, le président décide de reconquérir l’opinion. En toute discrétion, il fait cloner le général De Gaulle, espérant que le grand Charles, revenu à la vie, l’aidera à rentrer en grâce et à être réélu. Le Général est donc de retour dans un pays qu’il ne reconnaît pas. Un pays aux 6 millions de fonctionnaires, où des idiots peuvent devenir ministres, où l’on se marie entre hommes, et où il y a même un tunnel sous la Manche ! Évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu et tout part en vrille. L’homme du 18 juin pourra-t-il (re)sauver la France ?


Mon avis :

Voilà un ouvrage que j'ai été surprise de recevoir. Après une première impression qui m'a fait froncer les sourcils (je ne lis pas de livre politique mais c'était sans avoir fait attention que le personnage sur la couverture était une caricature, n'est-ce pas ?!), j'ai été curieuse de lire son synopsis et là je me suis rendue compte de mon étourderie. Ce n'était pas un roman comme je me l'imaginais mais bien une fiction (bon ok j'aurais dû lire aussi le bandeau correctement !!! mais je revenais du boulot et il était près de 20 heures alors...).

Du coup, j'ai été attirée par cet ouvrage et je me suis dit que j'allais voir ce que ça allait donner.

Hilarant ? Ouais, qu'est-ce qu'on ne donnerait pas pour vendre un livre...

Mais c'était sans compter sur ce "cher" Président et ses pérégrinations depuis le début de son mandat, n'est-ce pas ?!

Quoi ? Vous avez oublié ce qui a pu lui arriver et ces images qui ont fait le tour de la Terre ??? Que nenni, ce livre va vous les remettre en mémoire...

Et du coup dès les premières pages, j'étais prise de franches rigolades tant Alexandre Chevalier use d'un style qui caricature parfaitement notre "cher" Hollande.

Ce serait franchement dommage de vous donner des exemples ou de vous mettre des extraits de ce livre alors que sincèrement cela me démange les doigts. Mais ce serait un réel gâchis ! Il faut que vous les découvriez par vous-même.

Alors, certes, c'est caricaturé, c'est satirique et cela n'apporte pas de réponse aux problèmes de notre pauvre France mais on passe un bon moment malgré les personnages présentés.

Je me suis même demandée si je n'allais pas envoyer ce bouquin à Canteloup histoire qu'il nous fasse un petit sketch dessus. Ca vaudrait le détour, je pense.

Le Général est de retour est un roman fiction sur la politique qui, aujourd'hui, plonge la France dans un chaos pas possible mais c'est avec beaucoup d'humour et des personnages hauts en couleurs (mais je ne parle pas de Hollande ni de Sarkozy que l'on retrouve ici également) que le lecteur se frotte à tout ce qui se passe à l'Elysée et les éventuelles pensées des hommes politiques qui gouvernent notre pays.

C'est un peu poussé par moment et je n'ai pas toujours rigolé sur la deuxième moitié du livre mais c'était intéressant de découvrir un tel roman qui n'est pas dans mes habitudes.


lundi 25 avril 2016

Let the storm break

Auteur : Shannon Messenger
Editions : Lumen (2016)
Nbre de pages : 436

Présentation de l'éditeur :
Vane Weston, le dernier sylphe de l’Ouest, a survécu à son premier affrontement avec l’ennemi. Il reste cependant une cible de choix, car lui seul détient le pouvoir des quatre vents… du moins c’est ce que tous s’imaginent. Car Audra, depuis qu’elle s’est unie à lui en se laissant voler un baiser – trahissant par là son serment de gardienne et tous les sylphes – maîtrise, elle aussi, la même force secrète.
 Partie loin au nord pour fuir de terribles révélations sur son passé, la jeune fille se retrouve malgré elle attirée dans la Vallée de la Mort, repaire de Raiden et de ses guerriers. Et ce qu’elle y découvre la terrifie. Vane et Audra se trouvent face à un dilemme : révéler leur secret aux Veilleurs afin de leur permettre de combattre Raiden, et réduire ainsi à néant le sacrifice de tout un peuple, ou s’entêter à refuser au risque de perdre la guerre ?
S’ils parviennent à survivre aux forces venues les détruire, leur restera-t-il quoi que ce soit après le passage de l’ouragan ?


Mon avis :

J'avais beaucoup aimé le premier tome, Let the sky fall, et j'étais très curieuse de lire la suite. Les personnages et l'histoire m'avaient bien accrochée. Du coup, c'est avec beaucoup d'intérêt et d'envie que je me suis lancée dans ma lecture.

J'ai eu un peu de mal à revenir dans l'histoire. J'avais lu le premier tome en juin 2015 donc quasiment un an auparavant. C'est une raison qui ne me donne pas vraiment envie de lire des trilogies si elles ne sont pas complètes. Le temps d'attente entre chaque tome est un peu trop long et j'avoue qu'avec le nombre de livres que je lis mensuellement, certains détails se perdent...

Du coup, il m'a fallu à peu près une bonne cinquantaine de pages pour me rappeler de certaines choses et arriver à m'intéresser à cette suite.

Par contre, une fois que j'ai bien été dans le bouquin il a été difficile d'en sortir.

J'ai encore une fois adoré Vane parce que même s'il est un Maître du vent, il n'en demeure pas moins qu'il garde ce côté très humain qu'il a toujours eu puisqu'il a été adopté par des humains. Sa façon d'agir et de répondre aux Sylphes ou au Veilleurs rendent l'ouvrage tellement vivant et agréable que c'est bien un de mes personnages préférés.

Audra, elle, reste fidèle à elle-même, même si avec le Lien qui s'est créé entre elle et Vane, les difficultés sont de plus en plus nombreuses mais surtout délicates à régler.

On découvre ici un autre personnage qui, je suis quasiment certaine, aura un jeu à jouer dans le dernier tome de la saga. Il m'a laissé un peu perplexe mais je suis quasiment sûr qu'il fera le bon choix le moment venu.

Quant à Raiden et la mère d'Audra, j'ai pu me faire une opinion pour précise pour chacun d'entre eux.

J'ai adoré tout ce que j'ai découvert ici que ce soit sur les personnages que l'on retrouve ou que l'on trouve pour la première fois, autant que les combats menés contre Raiden.

Shannon Messenger écrit avec simplicité mais tout est tellement bien ficelé que même le lectorat adulte se laisse emporter dans l'aventure. C'est une vraie bouffée d'oxygène que l'on prend et j'en redemande encore. Il me tarde de pouvoir terminer cette saga, voir comment tout cela se termine mais du coup je me demande si je ne vais pas m'acheter la saga en anglais puisque le tome 3, Let the Wind rise, est prévu pour fin avril 2016. Cela signifie que la parution en français n'est pas prête de sortir et je n'ai pas vraiment envie d'attendre encore près d'un an pour savoir la fin.

En bref, Let the storm break est très prenant et agréable à lire, tout comme le précédent opus. Cette saga est vraiment addictive et je la recommande fortement pour passer un moment agréable avec des personnages qui changent la donne et auxquels on s'attache très rapidement.


vendredi 22 avril 2016

Driven : Raced (T3.5)

Auteur : K. Bromberg
Editions : Hugo Roman
Collection : New romance
Nbre de pages : 229


Présentation de l'éditeur :
RACED n'est pas une réécriture complète de la trilogie. Ce récit complémentaire explore les scènes clef de l'histoire ainsi que de nouvelles scènes entièrement inédites,toutes écrites du point de vue de Colton. Voyez ce qu'il pense, partagez ses tourments, riez avec lui dans son aventure alors qu'il l'emporte sur ses démons et accepte ce qu'aimer implique. Ce roman court a été créé pour les lectrices les plus ferventes de la série, mieux vaut le dévorer après avoir lu Driven, Fueled et Crashed.


Mon avis :

Reçu il y a quelques jours, je me suis déjà plongée dans ce tome intermédiaire qu'il convient de lire après avoir lu la trilogie complète.

En effet, comme le précise la présentation, Raced est un tome qui reprend chaque tome pour donner le point de vue de Colton dans certaines scènes.

Si j'aimais le concept, avant ma lecture, j'avoue qu'après l'avoir lu, je ne peux pas dire que cela m'ait apporté beaucoup plus de choses.

Je garde de Driven un excellent souvenir et de Colton encore plus...

Mais si j'étais ravie de retrouver nos tourtereaux avec cet opus, j'ai été aussi ébahie de constater que Colton était très grossier !

Bizarrement, je ne gardais pas du tout en mémoire ce côté là du personnage. Certes, il n'est pas un homme à mâcher ses mots, surtout en matière de sexe, mais dans ce petit tome j'ai trouvé que c'était un peu en excès... et cela m'a gâché un peu ma découverte.

Du coup, j'ai beaucoup d'appréhension à lire le tome 4 qui est sorti hier. J'ai cette envie de retrouver Colton et Rylee mais j'ai tellement peur aussi de ne pas aimer ce que je vais découvrir...

Bon, la curiosité est quand même là mais, du coup, je me dis que je n'aurais pas dû lire ce tome 3.5 avant le tome 4.

Bref, je suis indécise sur ce que je vais faire mais une chose est certaine : si Raced ne m'a pas apporté quoi que ce soit, les trois premiers tomes sont eux à découvrir d'urgence. J'ai vraiment adoré tout ce que j'ai découvert à travers Colton et Rylee et même si pour l'instant je suis très interrogative sur ce que je vais faire avec avec Aced, le tome 4, il n'en demeure pas moins que je le lirai un jour ou l'autre... peut-être même plus vite que prévu... sait-on jamais...

Pour moi, Raced n'est pas primordial du tout mais cela me l'avait déjà fait avec d'autres tomes intermédiaires d'autres séries. Je ne suis tout simplement pas le bon public pour ce genre d'opus. C'est trop court et en prime ici il faut avoir tous les tomes en mémoire. C'est là que ça se complique quand on lit une dizaine de bouquins par mois et que le tome 1 de cette saga là a été lu en octobre 2015, même si la première scène de rencontre entre Colton et Rylee est inoubliable...

jeudi 21 avril 2016

Un amour de soie

Auteur : Lindsay Chase
Editions : Archipoche (2016)
Nbre de pages : 378


Présentation de l'éditeur :
Rien ne prédisposait Hannah, orpheline de dix-huit ans, à devenir la femme de Reiver Shaw, l’ambitieux propriétaire d’une filature de soie. Rien, sinon les terres constituant sa dot. Dans le Connecticut des années 1840, une femme a-t-elle seulement le droit de protester ?
Hannah pourrait se borner à être l’épouse silencieuse dont rêve Reiver. Mais celui-ci n’a pas su cacher la liaison qu’il entretient, depuis des années, avec une jeune veuve.
Lentement, la vengeance fait son chemin dans l’esprit de Hannah. Reiver l’a-t-il vulgairement trompée ? Hannah ne mettra pas plus de précautions à afficher son attirance pour le frère de son mari.
Lorsque Reiver souhaitera reprendre les rênes, il sera trop tard : de la petite affaire de son mari, Hannah aura fait, en quelques années, la première soierie de la Nouvelle-Angleterre…

Mon avis :

Très attirée par cette magnifique couverture, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir découvrir cet ouvrage après en avoir lu la présentation. Un roman historique avec une manufacture de soie, voilà qui avait de quoi me plaire. Et j'ai bien fait parce que Un amour de soie est un roman qui se dévore de la première à la dernière page.

On découvre Hannah, une jeune femme de 18 ans, orpheline suite à un accident de voiture. Confiée à son oncle, elle va devenir une sorte de "Cendrillon". La seule différence réside dans le fait que la famille ne compte pas dans ses rangs de méchantes belles-soeurs mais plutôt de deux cousins aussi infâmes que dégoûtants. C'est pour la "sauver" des griffes d'un de ses fils, que son oncle décide de la marier d'office avec Reiver Shaw, un voisin qui convoite l'une de ses terres. Si Reiver veut obtenir cette terre pour sa soierie, il doit épouser Hannah. Ce sera sa dot. La jeune femme n'est pas d'accord mais elle n'a malheureusement pas le choix.

Nous voilà alors embarquer dans une romance comme je les aime : des personnages attachants, des rebondissements qui nous font fondre et surtout surtout un personnage féminin qui en bave, qui subit mais qui arrive malgré tout à prendre le dessus.

J'ai beaucoup aimé suivre Hannah dans sa vie. On la découvre en 1840 en jeune fille un peu perdue car sans réelle famille mais avec un caractère qui en dit déjà long sur ce que l'on va découvrir par la suite.

L'ouvrage est mené jusqu'en 1900 et j'avoue que, par la beauté de l'histoire et toutes les émotions que j'ai ressenties, j'aurais aimé que cela aille un peu plus doucement, que certaines scènes soient un peu plus développées. Bref, rester auprès d'Hannah, Reiver et tous ceux qui les entourent, davantage que sur seulement 380 pages.

C'est le premier roman que je lis de Lindsay Chase et je sais que ce ne sera pas le dernier. Si j'ai été autant envoûtée par l'ensemble c'est aussi parce que l'écriture est tellement fluide que l'on ne voit pas les pages se tourner. C'est un vrai page-turner d'abord parce que Hannah est une personne vraiment touchante et avec un tel personnage, forcément, on ne veut pas que du mal lui soit fait. On lui espère une vie sereine, pleine d'amour partagé...

Bien sûr, ce ne sera pas le cas et bon nombre de fois j'avais autant de peine qu'elle sur ce qu'elle découvre et je l'ai trouvée très forte en certains moments.

C'est une jeune femme qui vit sa douleur, sa peine jusqu'à un certain point et parfois je me disais qu'elle allait craquer...

Comment arriver à vous expliquer et vous exprimer tout ce que j'ai vécu durant ces près de 400 pages que je regrette d'avoir terminées aussi vite ? Comment vous faire comprendre qu'Un amour de soie est un roman comme je n'en avais plus lu depuis longtemps ?

C'est tellement beau, touchant et révoltant à la fois.

Mais Hannah a de la ressource, de la volonté et une force qui force le respect. Et puis c'est sans compter sur Reiver, le fameux mari, et ses frères Samuel et David mais également la gouvernante, Mme Hardy, et de tous les autres que nous découvrons au fur et à mesure.

Pour le coup, j'ai vraiment fait un excellent choix de lecture et je le recommande chaudement. Pour moi, c'est un très joli coup de cœur. Ce livre est tellement prenant et bien écrit que l'on ne voit pas le temps passé lorsqu'on le déguste. Il n'y a vraiment aucun reproche à lui faire si ce n'est d'être trop court et de quitter trop rapidement ce personnage magnifique qu'est Hannah.

 

mardi 19 avril 2016

Le fard et le poison

Auteur : Béatrice Egémar
Editions : Presses de la Cité (2006)
Nbre de pages : 364


Présentation de l'éditeur :
Une jeune novice est trouvée morte au bas d'un escalier, dans le très réputé couvent de l'Assomption qui héberge Alexandrine, la fille de madame de Pompadour. Aussitôt, le doute s'installe : une religieuse prétend avoir trouvé du sang sur le socle d'un chandelier. S'agirait-il d'un assassinat ? Manon Vérité, jeune parfumeuse de la rue Saint-Honoré, décide d'en savoir plus. Alors qu'elle tente d'enquêter sur cette affaire, éclate un scandale qui la touche de près : certains des fards de sa boutique ont été empoisonnés. La marquise de Pompadour, sa cliente la plus prestigieuse, serait-elle visée ? De la rue Saint-Honoré au sublime château de Bellevue, en passant par le sinistre hospice de la Salpêtrière, Manon, tous sens affûtés, part en quête de la vérité.
 
Mon avis :
 
Voilà un bon petit roman que j'ai lu plus rapidement que prévu tant l'écriture et l'histoire se prêtaient parfaitement à mes envies du moment.
 
Je ne referai pas de résumé de ce roman qui est assez court et la présentation de l'éditeur est suffisamment concise pour savoir ce qu'il en est.
 
On va suivre, donc, deux enquêtes qui vont se mêler et j'avoue que j'ai beaucoup aimé entrer dans cet ouvrage et redécouvrir l'arrière-salle de l'Histoire de France, même si bien sûr tout est romancé.
 
Retrouver Madame de Pompadour, Louis XV, les rues de Paris, les complots, les poisons... fût un véritable enchantement pour moi et j'ai eu un peu de mal à vouloir en sortir.

J'étais tellement à l'aise avec le style et tout ce qui avait été mis en place que je n'avais pas envie que cela se termine.

On démarre d'abord par la mort de cette jeune novice et l'on poursuit par l'empoisonnement de certains fards fabriqués par Manon. Cette dernière va tout mettre en œuvre pour savoir qui est derrière tout ça et surtout pourquoi.

Les personnages sont vite attachants et même si j'ai trouvé vers la moitié du roman qui était derrière tout ça, cela n'a pas rendu ma lecture moins agréable pour autant.

Manon est une jeune femme tellement moderne par ses actes et ses paroles qu'elle donne une bouffée de fraîcheur à l'ensemble. Sans compter sur ses capacités de création que j'ai adorées suivre.

Le seul regret que j'ai eu en lisant ce texte fût la référence, à de nombreuses reprises, à l'opus précédent, "Le printemps des enfants perdus", que je n'ai malheureusement pas lu. Les affaires sont bien distinctes l'une de l'autre mais les personnages sont récurrents et ont vécu une aventure qui les a beaucoup touchés les uns et les autres. Aimant lire les livres dans l'ordre de parution, j'avoue que cela m'a fait un petit manque mais il n'est pas primordial non plus de l'avoir lu avant ce titre là.

En bref, Le fard et le poison a été une lecture bien agréable que j'ai beaucoup aimé découvrir du début à la fin. Certes, on trouve assez facilement qui est derrière cette manigance mais cela ne m'a pas gênée, bien au contraire. C'était la finalité que je souhaitais et j'espère bien retrouver Manon dans un prochain tome.




vendredi 15 avril 2016

Pretty girls

Auteur : Karin Slaughter
Editions : Mosaïc (2016)
Nbre de pages : 517


Présentation de l'éditeur :
Deux sœurs. Deux étrangères.
Plus de vingt ans auparavant, Julia a disparu à seize ans sans laisser de trace. Depuis, Claire et Lydia, ses sœurs, ne se sont plus parlé. Seule la haine farouche qu’elles nourrissent l’une pour l’autre les rapproche encore. La haine, et le désespoir : jamais elles ne se sont remises de la tragédie qui a fracassé leur famille. Deux événements violents vont venir cruellement raviver leurs blessures mais aussi les obliger à se confronter : l’assassinat du mari de Claire, et la disparition d’une adolescente.
A tant d’années de distance, ces événements ont-ils un lien quelconque avec Julia ? Lasses de se faire la guerre, Claire et Lydia plongent dans la noirceur du passé familial. Une spirale sanglante...


Mon avis :
 
Je ne connaissais pas du tout l'auteur, Karin Slaughter, et j'avais envie de me plonger dans un thriller vu que cela faisait un bon moment que je n'en avais pas lu. Entre l'envie de découvrir un nouvel auteur et l'engouement de Dup pour ce roman, il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour jeter mon dévolu sur lui.
 
J'avoue que, même si j'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, je suis cependant moins euphorique que Dup quant à ce que j'ai découvert dans Pretty girls.
 
Le roman est formé de telle sorte que dans les premiers temps on suit trois narrateurs : le père de Julia, la sœur disparu (d'ailleurs contrairement à ce qu'indique le résumé de l'éditeur, Julia n'a pas 16 ans au moment de sa disparition mais 19 ans) qui écrit des lettres, Lydia et Claire les deux sœurs de Julia qui ont des vies bien différentes.
 
On voit donc ce petit monde véhiculer dans un univers qui n'est pas si rose que ça. La disparition de leur sœur a entraîné bon nombre de bouleversements dans la famille et chacun a essayé de survivre à ce malheur.
 
L'élément déclencheur qui remet ce passé douloureux à la surface est la disparition inquiétante d'une nouvelle jeune fille qui ressemble étrangement à Julia.
 
Si Lydia et Claire étaient jusque là en froid, le rapprochement va se faire petit à petit et les liens se renouer grâce à tout ce qui va se passer autour de Claire.
 
Je ne compte pas en dire davantage parce que tout ce qui fait ce roman est bel et bien le mystère qui entoure les personnages. On ne sait que petit à petit les tenants et les aboutissants.
 
La lecture est intéressante et prenante mais j'avoue quand même que j'ai trouvé aussi certains passages longs. L'auteur prend tellement son temps pour bien intégrer chaque nouvelle phase des personnages par rapport à leur passé que parfois je soupirais que cela n'aille pas plus vite, qu'il y ait plus d'action.
 
Pourtant, mon intérêt n'a jamais été émoussé. J'ai toujours pris avec envie ce livre et encore plus lorsqu'une révélation m'a mise à plat ! Heureusement que j'étais assise parce que, croyez-moi, j'en serais tombée. Celle là je ne m'y attendais absolument pas.
 
Du coup, je n'avais pas envie de lâcher ce bouquin et je me disais que maintenant qu'on savait ce qu'il en était (en partie en tout cas), l'action allait vraiment intervenir et que ça allait bouger dans tous les sens.
 
....
 
Ben non. Pas vraiment en fait.
 
On continue à suivre Claire et Lydia dans leur enquête et s'il y a bien des scènes un peu difficiles, je l'avoue, je n'ai pas non plus trouvé que cela sortait du lot.
 
La fin non plus ne m'a pas plus ébranlée que ça puisque je m'en doutais.
 
Globalement, l'histoire est vraiment bien ficelée et l'auteur arrive à surprendre son lecteur par une révélation que l'on ne voit pas du tout venir.
 
Mais d'un autre côté, et peut-être est-ce dû à une écriture que j'ai trouvé très froide au point que je n'ai jamais réussi à ressentir d'empathie pour les personnages, je suis restée très extérieure à ce qui se passait.
 
Pour moi, même si Pretty girls est un bon thriller, il ne sort pas non plus de la norme.
 
Vu que je ne connais pas l'auteur, je ne peux pas faire de comparaison mais n'hésitez pas à me donner votre avis si vous avez lu ce titre et m'expliquer pourquoi, au final, je n'ai pas trouvé ce livre là si exceptionnel. Bien sûr c'est bien mené et les personnages en bavent mais je n'ai pas vraiment été saisie et angoissée au point de ne pas dormir ou me poser des tas de questions. Je me doutais de certaines choses que l'on voit à des kilomètres. C'est aussi le problème des romans trop américains. C'est un peu cousu de fil blanc. Mais bon, malgré mon ressenti un peu plus réservé que celui de Dup sur Pretty girls,  ce titre mérite quand même que l'on prenne le temps de le découvrir si vous aimez ce genre de thriller psychologique.


mercredi 13 avril 2016

[Anicroches]

Auteur : Jacques Saussey
Editions : L'Atelier Mosesu (2016)
Nbre de pages : 268
 
 
Présentation de l'éditeur :
Un point commun à ces 20 histoires : Tout aurait pu se dérouler sans accrocs. Une bande de résistants qui se cache dans la montagne pour échapper aux Allemands, un jeune homme qui arpente les quais de la Seine avec la rage au ventre, un vol de billets dans une ar-moire, un article dans un journal, un scoop exceptionnel à ne pas rater, quelques étages à monter dans un ascenseur vétuste, une exécution en bonne et due forme... Oui, mais voilà, le destin est machiavélique. Un infime détail, et tout bascule. Et ça, dans la partition bien huilée de l Univers, cela s appelle... Des anicroches. Jacques Saussey est un écrivain français. Il a actuellement huit romans à son actif, de Colère Noire à Le loup peint . Tous sont édités au Québec et en France. Ces histoires courtes sont issues du recueil éponyme de ses premiers textes, écrits entre 1988 et 2007. Préfacé par Martin MICHAUD.
 
Mon avis :
 
Le moins que l'on pourra dire, c'est que Jacques Saussey sait me dérouter à chaque fois que je lis un nouveau titre. A chaque fois que je me décide à découvrir un nouvel opus, je me dis que cela ne pourra pas être mieux que le titre précédent. Et bien, je me trompe radicalement chaque année...
 
Ici, Jacques Saussey m'a agréablement surprise avec la parution de 20 textes qu'il a bien voulu faire publier. 20 textes écrits entre 1988 et 2007. Autant dire, écrits il y a bien longtemps.
 
Il faut savoir que moi et les nouvelles on ne s'entend généralement pas ! C'est une constatation que j'ai faite de nombreuses fois. Je sors à chaque fois déçue et frustrée parce qu'il me manque un quelque chose dans les textes. C'est trop brut, ça va trop vite. Bref, je n'ai pas vraiment le temps de me placer dans le texte pour l'apprécier à sa juste valeur.
 
Autant dire qu'avec [Anicroches], c'était un pari osé voire même presque perdu d'avance. En tout cas, c'est que ce je pensais mais...
 
C'était sans compter sur les nombreuses ressources et qualités de cet auteur dont je fais toujours des éloges dès qu'on me conseille un auteur français !
 
Et oui, Jacques Saussey m'a bernée avec son dernier bébé parce que j'ai adoré me plonger dans ces textes qui nous font vivre des situations touchantes, blessantes, outrageantes, angoissantes...
 
La plupart de ces textes font davantage que 2-3 pages. Certaines sont même très longues pour des nouvelles et cela m'a beaucoup plu. Mais surtout, surtout, quand on lit ces nouvelles, on n'a pas besoin de beaucoup plus de pages. A aucun moment, je n'ai ressenti le manque parce que tout est tellement fort que même parfois (et je pense notamment au texte "Le scoop" écrit en 2003 et très proche de notre actualité...), il me tardait d'en arriver à son terme tellement c'était difficile de s'imaginer les situations.
 
C'est d'ailleurs à partir de cette nouvelle là, "Le scoop", que j'ai réalisé que Jacques Saussey avait, à l'époque, une maîtrise parfaite tant de son écriture que de son intrigue. Si son talent s'est confirmé avec l'ensemble de ses romans, on peut clairement dire aujourd'hui que, déjà en 1988, Jacques Saussey avait tout ce qu'il fallait pour percer dans ce milieu très fermé de la publication.
 
Je pensais voir une écriture différente de celle d'aujourd'hui, un peu moins travaillée peut-être. Je m'attendais à lire des textes qui m'auraient fait hocher la tête, soupirer d'exaspération mais force est de constater que ce n'a pas été le cas et que les textes sont vraiment très bons.
 
C'est un très beau cadeau que Jacques Saussey offre à ses lecteurs et j'avoue, que l'on connaisse déjà l'auteur ou que l'on souhaite le découvrir, qu' [Anicroches] est un recueil à découvrir d'urgence et sans aucun appréhension à avoir si ce n'est celle d'avoir certains textes émotionnellement forts qui obligent le lecteur a se mettre en apnée, le temps qu'arrive la chute et que l'on se prenne une grande claque !
 
En bref, [Anicroches] c'est encore du grand Saussey mais à ses débuts et ça s'est juste bluffant !
 
Je tenais aussi à remercier les Editions L'Atelier Mosésu qui ont pris le "risque" (selon les termes de l'auteur dans sa note en début d'ouvrage) de publier ce recueil parce que le lectorat français n'est pas friand de ce genre là. En tout cas, une chose est sûre : si jusque là je pensais que les nouvelles n'étaient pas faites pour moi, la preuve en est aujourd'hui que ma perception sur ce genre commence à changer. Il suffit juste de trouver chaussure à son pied pour être pleinement conquis et satisfait. Aujourd'hui, pour moi, c'est chose faite avec ce titre que je recommande chaudement.


samedi 9 avril 2016

Victorious

Auteur : M.S. Force
Editions : Hugo & Cie (2016)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 340
 
Présentation de l'éditeur :
L'histoire haletante et torride de la relation entre une jeune institutrice new-yorkaise rigide et un peu coincée et un acteur de cinéma au sommet de sa gloire, homme à femmes dominateur. Tout les oppose, ils n'ont rien en commun et, pourtant, une passion torride, puissante et irrationnelle va les pousser l'un vers l'autre pour leur faire vivre une grande histoire d'amour du XXIe siècle. Lui est tellement épris de Natalie qu'il se persuade qu'il peut changer pour elle et devenir l'homme dont elle a besoin. Mais Natalie a-t-elle vraiment envie que Flynn change ?


Mon avis :

Que je l'attendais ce dernier tome de la série Quantum ! Après les deux premiers ouvrages qui ont été de très bonnes découvertes avec une histoire, certes, un peu trop féérique mais qui tenait la route et qui me rendait très curieuse de lire la suite, ce dernier opus est une véritable déception.

Si la fin du tome 2 met une pression énorme à Flynn et qu'une séparation du couple se fait peu de temps après leur mariage, j'avoue que j'ai été sidérée de constater que le pardon de Natalie arrive vraiment mais alors vraiment beaucoup trop vite puisqu'ils ne sont séparés qu'à peine 24 heures... Au point que ce n'est pas crédible du tout !

Et que dire de la suite...

Trop rapide, trop d'accord pour faire tout plein de choses avec son mari alors qu'en connaissant son passé, on se dit que ce n'est pas possible, qu'elle ne peut pas si facilement oublier et passer à autre chose.

Je ne dis pas qu'elle ne peut pas avancer dans sa relation avec son dominant de mari mais quand même...

Le conte de fée tourne bien sûr au conte BDSM et même si je ne suis pas du tout attirée par cette pratique, je me doutais bien, dès le tome 1, qu'à un moment ou un autre j'allais y avoir droit. Mais de la façon dont l'auteur le fait c'est beaucoup trop rapide.

Là où il y avait de quoi faire avec une enquête qui se met en place après un meurtre, là où Flynn peut être inquiété, là où l'on aurait pu suivre aussi la soirée organisée par la mère de Flynn pour son mariage avec Natalie... tout cela est purement bâclé ou mené très vite.

Du coup, je ressors vraiment de ce tome très déçue. J'en attendais quelque chose de différent même si je me doutais que l'auteur allait forcément nous plonger dans le BDSM. Mais Natalie n'agit pas du tout comme j'aurais pu m'y attendre et elle est même prête à faire des choses que je n'aurais pas pu imaginer. Si les deux premiers tomes étaient vraiment très bien, le tome 3 fausse tout et c'est bien dommage !


jeudi 7 avril 2016

Le portrait de l'oubli

Auteur : Laura Madeleine
Editions : City (2015)
Nbre de pages : 314
 
Présentation de l'éditeur :
Paris, 1900. Guillaume, se fait embaucher dans une célèbre pâtisserie du quartier de l’Opéra. Là, il découvre un fascinant monde de douceurs. Ce ne sont pas seulement les crèmes légères et les caramels dorés qui le fascinent, c’est surtout Jeanne, la fille du patron, dont il tombe éperdument amoureux… Un amour qui semble impossible à cause des différences sociales et que le père de Jeanne a bien l’intention de faire échouer. Quatre-vingts ans plus tard, une jeune femme, Petra, découvre une photographie de son grand-père entouré de deux inconnus. Un cliché pris à Paris au début du XXe siècle avec, griffonnés au dos, ces mots : «Pardonne-moi». Incapable de résister au mystère, elle décide de lever le voile sur l’obscure histoire de sa famille et le secret d’une terrible trahison…


Mon avis :

Voilà un très beau roman contemporain que j'ai beaucoup aimé découvrir, en prenant mon temps. J'ai mis à peu près 3 jours pour le terminer mais chaque prise pour l'avancer était un véritablement moment de plaisir.

On suit des narrateurs à deux époques différentes.

La première, 1988, est celle dans laquelle on découvrir Petra, la petite-fille d'un journaliste anglais décédé quelques années plus tôt. Très proche de ce dernier, lors de la vente de la maison de son grand-père, Petra tombe sur une photo sur laquelle son grand-père est accompagné de deux personnes qu'elle ne connaît pas mais surtout ce sont les deux mots "pardonne-moi" qui la font tiquer. Que signifient-ils ? Quel secret son grand-père avait-il pu garder pendant autant d'années ? Petra n'a qu'une idée en tête, mener son enquête et savoir ce que tout cela signifie.

D'un autre côté, on se place en 1910 et on découvre petit à petit toute l'histoire que le grand-père de Petra n'a jamais racontée. C'est une époque dans laquelle on découvre aussi la pâtisserie de luxe à travers le personnage de Guillaume.

Ce jeune bordelais était monté à Paris pour travailler aux chemins de fer mais son chemin croise celui d'une jeune femme et il la retrouve un beau jour devant une pâtisserie. Forcément, son objectif change et le voilà devenu commis dans ce magasin de luxe.

Forcément, on se doute que l'histoire entre Guillaume et cette jeune femme ne va pas être facile puisqu'il y a bien sûr le fossé des différences sociales.

Ce roman nous permet, en alternance, de suivre l'enquête de Petra pour savoir qui sont ces fameux personnages sur la photo mais ce n'est pas sans difficultés que Petra arrive à trouver des indices. J'ai beaucoup aimé la façon dont elle se débrouille pour mener à bien cette recherche.

Quant à la période antérieure, l'auteure décrit magnifiquement le Paris du début du XXème siècle avec une ambiance et une atmosphère si précise que je croyais y être moi aussi.

J'ai beaucoup aimé suivre chaque période, même si j'avoue avoir eu plus d'attirance pour celle de 1910 parce que je me suis très vite attachée à Guillaume et Jeanne. J'étais tellement angoissée de savoir comment leur histoire avait pu se terminer, même si je m'en doutais...

Quoi qu'il en soit, ce premier roman de l'auteure m'a vraiment beaucoup plu. J'ai passé un excellent moment en compagnie de chaque personnage et si j'avais pu le finir rapidement, je n'en avais pas l'envie. Je voulais tellement prendre le temps, rester auprès d'eux, espérer que cela se finisse bien... que j'ai un peu traîné sur les derniers chapitres.

La plume est très agréable car fluide, prenante et parfaite pour nous faire voyager à l'époque de ce Paris qui découvre les mille et une merveilles de la pâtisserie française à travers le personnage de Guillaume. Grâce à lui, on voit les choses d'un œil tellement différent...

En bref, Le portrait de l'oubli est un magnifique premier roman que je ne suis pas prête d'oublier et que je recommande chaudement si vous souhaitez passer un agréable moment avec des personnages auxquels on s'attache très vite.




mardi 5 avril 2016

The Kronos Chronicles : The cabinet of wonders (T1)

Auteur : Marie Rutkoski
Editions : Farrar, Straus and Giroux (2008)
Nbre de pages : 219
 
Présentation de l'éditeur :
Petra Kronos has a simple, happy life. But it's never been ordinary. She has a pet tin spider named Astrophil who likes to hide in her snarled hair and give her advice. Her best friend can trap lightning inside a glass sphere. Petra also has a father in faraway Prague who is able to move metal with his mind. He has been commissioned by the prince of Bohemia to build the world's finest astronomical clock. Petra's life is forever changed when, one day, her father returns home – blind. The prince has stolen his eyes, enchanted them, and now wears them. But why? Petra doesn't know, but she knows this: she will go to Prague, sneak into Salamander Castle, and steal her father's eyes back. Joining forces with Neel, whose fingers extend into invisible ghosts that pick locks and pockets, Petra finds that many people in the castle are not what they seem, and that her father's clock has powers capable of destroying their world.
 

Mon avis :

Pourquoi avoir choisi ce livre comme lecture VO :
  • d'abord pour sa couverture (même si je l'ai lu en version numérique). Je suis tombée en extase devant ce qu'elle représentait et ce qu'elle me laissait imaginer
  • ensuite, je voulais me lancer dans du steampunk en anglais mais avec un roman assez court et relativement facile à suivre. Cela fait 2 ans que j'ai repris la lecture en anglais mais cela fait seulement quelques mois que je m'y tiens vraiment. Du coup, The Cabinet of Wonders était le livre parfait pour entrer dans ce genre et m'accaparer les termes qui le spécifient
  • je voulais aussi connaître Marie Rutkoski qui n'est autre que l'auteur de la trilogie Winner's. Mais quelque chose me freinait pour débuter sa nouvelle trilogie. The Kronos Chronicles me semblait plus abordable.

Après lecture, je peux vous avouer que j'ai passé un très bon moment de lecture et que, mis à part les premiers chapitres qui ont été un peu difficiles à suivre ou en tout cas dans lesquels j'ai passé un temps certain pour assimiler certains termes, la suite a été juste génialissime à découvrir.
 
On entre dans l'univers de Petra, 12 ans, fait de petites bestioles en fer, étain... créées par son père, Mikal. Ce dernier est absent de la maison car sollicité par le prince Rodolfo afin de créer une horloge astronomique. Le but est de pouvoir maîtriser le temps qu'il fait : fini les inondations ou les sècheresses, par exemple. Le prince veut pouvoir tout contrôler...
Alors que Petra attend le retour de son père et cherche quel "pouvoir" elle possède, Mikal est ramené par deux hommes. Celui-ci, en effet, est dans un sale état. Ses yeux lui ont été dérobés par le prince qui pense qu'avec eux et de la magie il pourra contrôler la fameuse horloge. Alors que son père a une idée très mesurée de ce qui lui a été fait, Petra, elle, n'en démord pas et veut absolument aller à Prague pour récupérer les yeux de son père. En effet, c'est grâce à eux qu'il peut user de sa capacité à bouger les métaux par la pensée. Petra, aidé de son cousin David mais aussi de son compagnon de toujours Astrophil, une araignée en étain qui ne dort jamais et ne rêve que d'une chose lire lire et encore lire pour apprendre, vont fomenter un plan pour que Petra puisse partir sans que quiconque s'en aperçoive afin de mener à bien la mission qu'elle s'est donnée...
 
Et nous voilà partis pour une belle aventure avec une jeune fille qui n'a pas froid aux yeux et qui fera de belles rencontres.
 
Ma lecture a été très agréable même si j'avoue aussi que j'ai trouvé qu'elle n'était pas assez approfondie dans certains passages. C'est assez aléatoire puisque je voulais un roman facile à lire dans ce genre mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que l'on ne ressente pas trop le côté jeunesse.
 
Or, malheureusement, c'est ce petit reproche que je ferai à ce premier tome qui met cependant bien dans l'ambiance de l'univers créé par Marie Rutkoski et que j'ai hâte de retrouver avec le tome 2, The Celestial Globe.
 
La magie est bien présente même si j'en aurais voulu un peu plus et l'histoire de Neel dont elle va faire la connaissance et qui l'aidera bien des fois dans ce tome m'a beaucoup intriguée. Du coup, j'espère le retrouver dans l'opus suivant.
 
Il est assez difficile de parler de ce roman sans vous dire exactement ce qui s'y passe et ce serait dommage. Sachez juste que si vous vous décidez à découvrir ce premier tome, vous y découvrirez un univers intéressant rempli de magie, de personnages attachants et de créatures pour le moins surprenantes.
 
Astrophil est l'une d'elles et j'avoue que, même si au départ je ne suis pas très attachée aux araignées, celle-là m'a beaucoup plu. Elle fait un compagnon qui fait penser à Daemon dans l'univers de Pullman voire même à Jiminy Cricket dans Pinocchio. Elle est la conscience de Petra, d'un certain côté, mais elle la soutient surtout dans ses démarches.
 
En bref, ce premier tome de The Kronos Chronicles a été une très belle découverte même si j'aurais aimé que cela soit un peu plus approfondi par certains côtés. La lecture a été relativement facile, passé les premiers chapitres, et j'ai vite réussi à me mettre dans l'ambiance et m'accaparer l'univers créé par Marie Rutkoski. D'ailleurs, j'ai été surprise en lisant les notes de l'auteur en fin d'ouvrage d'apprendre que cette horloge astronomique se trouvait au centre du vieux Prague. Cela donne, du coup, une autre dimension à cette fiction. J'adore quand le réel et l'imaginaire se mélangent. Cela laisse place à beaucoup de choses. Si vous ne connaissiez pas, je vous le conseille. Vous pourriez passer un très bon moment de lecture et d'évasion.

Voici deux photos de la fameuse horloge :
 


Horloge astronomique de Prague

  
Détail du fond fixe dont la partie bleue représente les heures diurnes. À droite statue symbolisant la Mort, à gauche l'Avarice dont la représentation s'inspire du stéréotype médiéval de l'usurier juif. 
 
 
 
 

vendredi 1 avril 2016

Sirius

Auteur : Jonathan Crown
Editions : Presses de la Cité (2016)
Nbre de pages : 230
 
Présentation de l'éditeur :
Brillant fox-terrier capable de communiquer en messages codés, Sirius émigre aux Etats-Unis avec la famille Liliencron, qui fuit l'Allemagne nazie. Arrivé à Hollywood, il devient la coqueluche des studios Warner Bros. et s'acoquine avec les plus grands : Rita Hayworth, Billy Wilder, John Wayne et Cary Grant n'ont plus de secrets pour lui ! Engagé ensuite par le cirque Barnum, son ascension dans le showbiz tourne court lorsqu'un tour de magie échoue et le fait «réapparaître» à Berlin. Il sera alors le dernier confident d'Hitler...


Mon avis :

Sirius est un roman que j'étais curieuse de découvrir par le côté un peu décalé de l'histoire vu qu'elle porte sur un chien capable de communiquer avec l'Homme. Ce qui me plaisait aussi c'était le contexte historique avec en ligne de mire la Seconde Guerre Mondiale.

Mon avis ne va pas être très long parce que je ne peux pas dire que ce roman fut difficile à lire alors même que j'ai mis près de 4 jours pour l'achever. Quatre jours pour lire 200 pages !

Autant dire que Sirius ne m'a pas vraiment convaincue, surtout parce que je m'attendais davantage à lire une histoire où la Seconde Guerre Mondiale serait plus présente plutôt que sur la vie exclusive de ce toutou, bien que très sympathique et attachant.

Même si Sirius vient d'une portée bien particulière, même si ses capacités à comprendre et se faire comprendre peut rendre la lecture attrayante, il n'en demeure pas moins que j'aurais aimé un ouvrage bien différent.

En fait, si vous vous décidez à vous lancer dans cet opus, sachez que le contexte historique sert uniquement d'arrière-fond, que l'on ne trouve réellement que dans la troisième et dernière partie, pour découvrir un chien aux multiples facettes.

Il faut savoir aussi que l'ouvrage est composé seulement de trois chapitres qui sont très longs puisque variant entre 50 et 90 pages chacun ! C'est beaucoup trop long pour quelqu'un qui, comme moi, souhaite finir un chapitre avant de fermer son livre pour faire autre chose.

Certes, ces chapitres sont formés de paragraphes courts qui donnent un certain rythme et font avancer rapidement l'histoire mais l'ensemble m'a finalement désabusée et j'avoue avoir même sauté certains passages qui ne me semblaient pas primordiaux.

En bref, Sirius est un chien fort sympathique mais malgré ses capacités hors norme je n'ai pas réussi à apprécier cette lecture comme je l'avais pensé au départ et c'est bien dommage !

La Dernière Terre - Coup de projecteur et nouveau trailer

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas parlé de cette saga que j'aime tant, écrite par une auteure que j'adore, avec des personnages hyper attachants et très charismatiques et que dire de l'univers et de l'écriture...
 
La Dernière Terre de Magali Villeneuve, et illustrée par Alexandre Dainche, fût LA découverte de l'année 2013 avec L'enfant mérédhian et une suite aussi fabuleuse qu'accrocheuse et envoûtante et passionnante..., Des certitudes.
 
 
Depuis la fin du tome 2, j'attends avec impatience de poursuivre cette série mais je sais qu'avant de continuer, je relirai avec plaisir et entrain ces deux premiers tomes pour retrouver mes chouchous et cette ambiance ténébreuse, stressante, captivante, ensorcelante...
 
Je sais que l'auteur et l'illustrateur mènent un boulot de fou depuis plusieurs mois pour créer la première intégrale qui sera juste ma-gni-fi-que (mais que je n'ai pas pu m'offrir malheureusement). Voyez plutôt !
 
 
 
Vient aussi une BD avec la participation exceptionnelle de Noémie Chevalier, illustratrice pour les Editions Castelmore/Bragelonne/Milady. Seule la couverture a été dévoilée et je peux vous dire que je suis en état de transe qui ne fait que grandir à l'idée de voir paraître cette petite merveille dans les prochains mois.
 
 
 
La Dernière Terre c'est aussi un jeu quizz en cours de finalisation et des tas de produits dérivés (statuettes, posters...).
 
En bref, devant l'engouement des lecteurs devant ce qui devient un énorme buz littéraire dans le domaine de la fantasy auprès des blogueurs, Magali Villeneuve et Alexandre Dainche ont décidé faire vraiment plaisir à leurs lecteurs en leur permettant de se plonger davantage dans ce monde si fascinant des Cinq Territoires avec tout ce qu'ils proposent en dehors des livres.
 
Il y a quelques heures, c'est un nouveau trailer qui est arrivé et voilà ce qu'il donne :
 
 
Si avec tout ça, je ne vous ai pas donné envie de tenter l'aventure fabuleuse et unique de découvrir cette saga hors norme, je pense qu'un petit tour sur le site dédié à cette série finira sûrement de vous convaincre si vous ne l'êtes pas déjà : La Dernière Terre.
 
Vous y trouverez tout plein de belles choses qui ne peuvent que donner hyper envie aux fans de fantasy et de magnifiques histoires de ruiner leur compte bancaire...
 
Quant à moi, je continue d'attendre patiemment que le tome 3 sorte enfin pour pouvoir retrouver Cahir, Ghent et tous les autres.