vendredi 30 octobre 2015

Miss pain d'épices

Auteur : Cathy Cassidy
Editions : Nathan (2015)
Nbre de pages : 253


Présentation de l'éditeur :
A l'école primaire, Cannelle était le bouc émissaire, celle que personne ne voulait avoir comme amie. Alors, à la rentrée de sixième, elle arrive au collège relookée et devient l'amie d'une fille cool. Depuis, elle tient son rôle de fille populaire à la perfection. Mais l'arrivée de Sam, un garçon décalé qui se moque du regard des autres, bouleverse tout. Cannelle craque pour lui, et c'est réciproque, mais sa meilleure amie le déteste. Cannelle réussira-t-elle à assumer ses sentiments, et surtout... à ne plus avoir peur d'être elle-même ?
 
 
Mon avis :
 
Après ma découverte de l'auteur avec sa série Les filles au chocolat, j'avoue que chaque parution est une petite pépite que je dévore bien volontiers. Miss pain d'épices ne fera pas exception. Je me suis vraiment régalée à retrouver la plume si fluide et facile de Cathy Cassidy, tout en faisant vivre des émotions particulières à son lecteur.
 
Ici, on va suivre Cannelle Brownie. Avouez que ce prénom particulier va forcément lui attirer des problèmes à l'école primaire. Peu comprise, mal dans sa peau et bouc-émissaire, Cannelle va trouver refuge dans la nourriture ce qui va lui entraîner d'autres méchancetés de la part des élèves de son école. Ce n'est qu'à son entrée en sixième que Cannelle va totalement changer la donne. De bouc-émissaire, elle devient très populaire après un changement radical et elle a enfin une meilleure amie : Shannon.
 
Lorsque j'ai commencé ma lecture, je n'avais pas relu le résumé et je n'avais jusque là pas lu d'avis sur ce roman. Je voulais vraiment me faire ma propre idée de ce petit one-shot, même si je me doutais qu'il allait encore entrer dans la catégorie des romans que j'allais aimer car Cathy Cassidy reste pour moi l'une des valeurs sûres en matière de roman jeunesse.
 
Et je ne me suis pas trompée.
 
Avec l'histoire de Cannelle, on découvre une jeune fille qui va évoluer au fur et à mesure que l'on va progresser dans le roman. L'histoire est racontée à travers les yeux de Cannelle ce qui permet de bien se mettre dans la peau du personnage et de comprendre sa façon de voir les choses.
 
L'arrivée d'un nouveau dans le collège, Sam, va bouleverser tout ce à quoi Cannelle croyait. Changer pour se sentir mieux et être acceptée par un groupe va lui montrer aussi qu'elle passe à côté de tellement de choses.
 
Avec une écriture simple et accrocheuse, comme à chaque fois, Cathy Cassidy m'a totalement conquise. J'ai pu comprendre Cannelle et voir qu'elle progresse dans ses réflexions est juste succulent.
 
On peut facilement savoir comment va tourner la situation dans ce roman mais peu importe. Le lectorat jeunesse pourra s'identifier à ce personnage, voir aussi que changer sa personnalité n'est pas forcément la solution.
 
Miss pain d'épices a été une lecture plus qu'agréable que je suis ravie, encore une fois, d'avoir découvert même s'il est destiné à des enfants à partir de 10 ans. J'ai beau être adulte et avoir bientôt 40 ans, les romans de cet auteur me charme à chaque fois tant par le style que par les messages qu'ils véhiculent.

mercredi 28 octobre 2015

Concours "Sublutetia : la révolte de Hutan"



Les Editions Didier Jeunesse associés à Boulimie Livresque vous propose de gagner un exemplaire du premier tome de la trilogie Sublutetia d'Eric Senabre.
 
Pour vous convaincre que ce premier opus vaut le coup de la découverte, je vous rappelle que mon avis est en ligne depuis quelques jours.
 
La durée du concours court du 28 octobre jusqu'au 3 novembre minuit et il est ouvert à l'ensemble de l'Europe.
 
Les règles sont simples :
- suivre mon blog régulièrement (être abonné serait un plus)
- aimer ma page Facebook (et ne pas déliker après le concours...)
- aimer la page des Editions Didier Jeunesse (et ne pas déliker après le concours...)
- laisser un commentaire sous cet article en mentionnant votre pseudonyme Facebook afin que je puisse contrôler que les pages ont bien été likées.
 
Ceci étant mon premier concours, n'hésitez pas à le partager autour de vous. Cela fait toujours plaisir.
 
Le lot sera envoyé directement par les Editions Didier Jeunesse qui ne seront pas tenus pour responsables en cas de perte ou de détérioration par la poste.
 
Le tirage au sort aura lieu dans les jours qui suivront la fin du concours et le gagnant aura 72 heures pour me communiquer ses coordonnées. A défaut, un nouveau tirage au sort sera effectué.
 
J'espère que ce concours vous plaira et bonne chance à tous !
 
 
 RESULTATS DU CONCOURS
 
Après avoir utilisé les petits papiers dans une coupe et fais mélanger les petits doigts de mon fils, la gagnante est : COOKIES
 
Bravo à toi et merci aux autres participantes. Malheureusement, je n'avais qu'un seul exemplaire à faire gagner.
 
Quant à toi, Cookies, transmets moi tes coordonnées afin que je puisse les communiquer aux Editions Didier Jeunesse et bonne découverte de Sublutetia.

mardi 27 octobre 2015

Avec tes yeux

Auteur : Sire Cédric
Editions : Presses de la Cité (2015)
Nbre de pages : 550

Présentation de l'éditeur :
Depuis quelque temps, Thomas fait des rêves atroces. D'épouvantables rêves qui le réveillent en sursaut et morcellent son sommeil qu'il a déjà fragile. Si ce n'était que ça ! Après une séance d'hypnose destinée à régler ses problèmes d'insomnie, il est en proie à des visions. Il se voit, à travers les yeux d'un autre, torturant une jeune femme... Persuadé qu'un meurtre est effectivement en train de se produire, il part à la recherche de la victime. Le cauchemar de Thomas ne fait que commencer. Sire Cedric, maître en suspense et horreur, rejoint la collection " Sang d'encre " et signe un thriller diaboliquement perturbant.


Mon avis :

J'ai découvert Sire Cédric, il y a maintenant plus de cinq ans avec De fièvre et de sang qui m'avait totalement envoûtée à l'époque et j'en redemandais. Du coup, chaque année, je me plongeais dans son dernier titre et seul L'enfant des cimetières n'est toujours pas lu à ce jour. Un simple oubli de ma part que je compte bien  régler sous peu.

Depuis La mort en tête, édité en 2013, j'étais sur les charbons ardents parce que les livres de Sire Cédric sont comme une drogue. Une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer. Je me rappelais les émotions vécues avec chaque titre (même si Angemort est loin d'être le meilleur livre que l'auteur ait pu écrire, selon moi, même si on trouve les premiers balbutiements de ce qui fera de Sire Cédric un grand auteur de thriller fantastique par la suite) et j'avoue que j'étais en manque d'adrénaline, d'angoisse, de cauchemars (?)...

Bref, Avec tes yeux était une lecture très attendue pour moi et j'ai été ravie de pouvoir le découvrir.

Je ne ferai pas de résumé complémentaire que celui de l'éditeur qui en dit suffisamment pour mettre l'eau à la bouche du futur lecteur.

La plume de Sire Cédric est toujours autant addictive et on a bien du mal à lâcher son livre, encore une fois, alors même que certaines scènes sont... beurk... cruellement écoeurantes.

Je ne m'attendais pas à vivre des moments d'énucléation et même si lire des thrillers assez gores ne me dérangent pas, j'avoue que j'évitais d'avoir mangé avant de m'y plonger dedans. Au cas où...

On retrouve parfaitement le style du Sire Cédric qui m'avait convaincue de l'excellence de ces ouvrages à l'époque où je l'ai découvert mais j'avoue qu'avec ce nouveau roman l'auteur n'est pas allé dans le domaine du "trop fantastique" comme j'avais pu l'avoir avec la série d'Eva Sviirta. Et franchement, cela m'a manqué.

Bien sûr, le côté fantastique apparaît ici sinon ce ne serait pas du Sire Cédric mais cela tombe dans un ensemble accroché davantage à la réalité. Qu'il s'agisse des personnages ou même de l'enquête, j'ai trouvé que c'était beaucoup plus terre à terre que dans ses autres titres.

Cela ne m'a pas déçue mais je m'attendais à autre chose, à un roman peut-être un peu plus terrifiant que ce j'ai eu au final.

Pour autant, Avec tes yeux se lit avec un intérêt qui s'accroît au fur et à mesure que l'on avance tant on se demande si Thomas va se sortir du foutoir dans lequel le tueur l'a mis suite au lien télépathique qui s'est créé entre eux lors d'une séance d'hypnose.

Même s'il m'a manqué un petit je-ne-sais-quoi avec ce roman là, il n'en demeure pas moins qu'il reste très bon et que je le conseille vivement. Le personnage de Thomas pourrait être vous ou moi et c'est quand même flippant à se l'imaginer. S'imaginer qu'un fou vous fasse vivre un véritable enfer en commettant des meurtres que vous verriez à travers... ses yeux !

 

lundi 26 octobre 2015

C'est lundi... que lisez-vous ? (124)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 
 

J'ai démarré la semaine dernière avec le petit dernier de Susan Hill, L'ombre au tableau, que j'ai dévoré en quelques heures et qui vaut vraiment le coup de la découverte. Tout comme, Sublutetia de Eric Senabre que j'ai beaucoup aimé découvrir. On entre dans un univers très intéressant même s'il m'a fallu un peu de temps pour bien entrer dedans. Après ce n'est que du bonheur et un pur plaisir voire même un délice à lire.
Quant à Avec tes yeux que je pensais dévorer, il m'a fallu quand même cinq jours pour en finir avec lui. J'ai bien aimé l'ensemble et la fin m'a beaucoup surprise mais pour moi il n'est pas le meilleur de l'auteur. Pour autant, je suis ravie de l'avoir découvert. Mon avis arrive dans la journée.
 
Ce que je suis en train de lire
 
Je suis sur un livre mystère dont je ne peux rien dire pour l'instant. Je suis juste ravie de retrouver la plume de cet auteur et de découvrir de nouveaux personnages que ceux auxquels j'étais habituée.
 
 
Ma lecture en anglais avance doucement mais sûrement. Il me reste une centaine de pages pour la finir et j'aimerais bien que ce soit d'ici dimanche prochain pour passer à autre chose. L'histoire est toujours aussi agréable à lire et Ivy est très attachante. J'ai hâte de savoir ce qu'il en est de sa sœur jumelle, Scarlet.
 
Ce que je lirai ensuite
 

Je vise sur du jeunesse, du contemporain et du fantastique pour changer un peu des policiers/thrillers de la semaine dernière. Croisons les doigts pour que je puisse tous les dévorer dans la semaine.
 
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.


 

jeudi 22 octobre 2015

Sublutetia : La révolte de Hutan (T1)

Auteur : Eric Senabre
Editions : Didier Jeunesse (2015)
Nbre de pages : 282


Présentation de l'éditeur :
Avant cette sortie de classe, Keren et Nathan ne se connaissaient pas vraiment. Séparés de leur groupe, ils se retrouvent seuls dans le métro. Perdus puis traqués, il s'enfoncent dans les profondeurs de Paris, au cœur d'un monde qu'ils n'auraient jamais dû découvrir...
 
Mon avis :
 
J'ai découvert Eric Senabre au début de cette année avec son titre Elyssa de Carthage que j'avais beaucoup aimé, tant dans son histoire que dans le style de l'auteur.

Autant dire que lorsque j'ai reçu ce magnifique coffret de la part des Editions Didier Jeunesse que je remercie grandement, la surprise a été à son comble et j'étais excitée de pouvoir continuer ma découverte de cet auteur.

J'ai lu et même dévoré ce roman et son supplément dans la journée d'hier, date de sortie du coffret, et j'avoue que j'aurais bien aimé avoir la suite entre les mains tant l'univers de Sublutetia m'a conquise.

Avec deux jeunes pré-ados, Nathan et Keren, âgés de onze ans, nous découvrons un monde que l'on n'imagine pas un seul instant.

Si le début reste un peu facile et pourtant bien étrange, je dois bien avouer que l'enchaînement des situations mais surtout la volonté de l'auteur de faire découvrir un monde totalement à part du nôtre m'a, petit à petit, envoûtée.

Je ne suis pas du genre à lire de la science-fiction du style de Jules Verne. Que ce soit dans mes jeunes années ou même maintenant, j'ai du mal à concevoir le mélange d'époques dans un roman. Enfin, ce n'est pas tellement vrai puisque j'adore le Steampunk mais allez savoir pourquoi dans certains romans cela ne passe pas. J'ai du mal à adhérer à ce que l'auteur peut proposer.

Avec Sublutetia, je n'ai pas eu ce problème et mon entrée dans ce monde souterrain s'est fait naturellement et avec douceur. Il faut dire que les personnages principaux sont des enfants de notre époque et ils apprennent et découvrent, en même temps que le lecteur, cette ville hors norme qu'est Sublutetia ainsi que tout ce qui contribue à organiser cette ville.

Si j'ai eu un peu de mal à accepter la conception technologique qui entre dans cette histoire, il n'en demeure pas moins qu'arrivée à la fin j'ai été convaincue par le monde que propose l'auteur. C'est bien sûr utopique mais peu importe.

Si un lectorat adulte arrive à accepter l'histoire mise en place, les enfants eux se laisseront largement tenter et emporter dans cette narration au style fluide, vivant et très imaginaire (ou pas !) de l'auteur.

Si vous vous décidez à vous procurer ce magnifique coffret au toucher velouté, non seulement vous vous embarquerez dans une aventure fort plaisante et accrocheuse dont vous ne pourrez plus vous passer, mais vous pourrez aussi compléter votre lecture avec le supplément s'intitulant "Journal d'un Sublutetien" qui m'a permis de continuer ma découverte de cette ville souterraine. Souterraine et pourtant...

A travers un personnage, nous approfondissons ce monde sublutetien pour notre plus grand bonheur. Lorsqu'en plus, ce petit ouvrage est parsemé de photo, croquis ou autre plan du site, réalisés par l'auteur lui-même, cela devient comme un vrai trésor que l'on ne veut pas quitter.

En bref, Sublutetia est un roman qui se laisse découvrir avec frénésie et envie même si le début est un peu étrange pour nous autres, Hommes de la Surface. Il faut savoir appréhender cette nouvelle ville, ses habitants et leurs coutumes pour l'apprécier et ne plus vouloir la quitter. Aujourd'hui, je dirais même qu'il est bien dommage qu'une telle ville n'existe pas. Mais, et si tout ça existait vraiment... Je n'ai qu'une seule hâte : pouvoir poursuivre ma découverte de cette trilogie.

L'ombre au tableau

Auteur : Susan Hill
Editions : L'Archipel
Collection : Suspense
Nbre de pages : 153


Présentation de l'éditeur :
Dans l'appartement d'un vieux professeur de l'Université de Cambridge, on peut admirer un tableau représentant un groupe de Vénitiens masqués pendant le carnaval.
Au cours d'une froide nuit d'hiver, il révèle à Oliver, l'un de ses anciens étudiants, les évènements étranges survenus depuis qu'il a fait l'acquisition de cette toile.
Se pourrait-il qu'à la contempler trop longtemps on défie les démons invisibles qui s'y cachent, au risque de devenir la prochaine victime du tableau ?
Susan Hill, maître du roman gothique contemporain, signe ici un conte fantastique à faire frémir.


Mon avis :

J'avais lu l'année dernière, à la même époque, La main de la nuit, dont j'avais eu un avis mitigé. J'en avais attendu un peu trop et cette fois-ci, j'ai décidé de me laisser porter par le livre sans chercher à savoir ce qui allait advenir.

L'ombre au tableau est un roman qui m'a davantage plu et qui m'a transportée avec une ambiance sombre et une fin qui ne l'est pas en soi.

L'histoire de ce tableau est bouleversant et très interrogatif.

Si l'on n'est pas ici dans le policier pur et dur, j'avoue que l'atmosphère pesante est tout à fait propice à la période d'octobre avec la fête d'Halloween (même si je ne suis pas férue de cette fête...).

L'écriture de Susan Hill m'a emportée beaucoup plus loin qu'avec son précédent roman. J'ai été vraiment happée par ce qui se passait chez ce vieux professeur racontant ce qu'il savait de ce fameux tableau accroché à son mur.

Les personnages sont attachants et leur angoissant est si palpable que le lecteur en vient à stresser à son tour en se demandant ce qu'il va arriver.

Si j'avais mis deux jours pour lire La main dans la nuit, je n'ai fait qu'une seule bouchée de L'ombre au tableau. Dans la demi-journée de mardi, il a été lu et j'en suis ressortie sans ressentir vraiment de soulagement. Bien au contraire...

La fin est tellement mystérieuse que l'on reste avec nos interrogations et que l'on espère que tout va finir par rentrer dans l'ordre.

Alors, si vous aimez ce genre d'ambiance bien pesante avec des mystères qui ne se résolvent pas totalement, ce livre est fait pour vous. En quelques heures, vous allez plonger dans un univers bien noir et mystique que notre esprit pragmatique ne peut résoudre. Je me suis régalée et j'en veux encore et encore... Vivement le prochain Susan Hill.

mercredi 21 octobre 2015

Envoûtement

Auteur : Carrie Jones
Editions : City (2009)
Collection : Roman
Nbre de pages : 380
 
Présentation de l'éditeur :
Zara collectionne les phobies et les angoisses, comme les autres jeunes filles de son âge collectionnent les bâtons de rouge à lèvres. La vie n'a pas été tendre avec elle et sa mère, incapable de s'occuper d'elle, vient de l'envoyer vivre chez sa grand-mère. Zara espère pouvoir y vivre en sécurité, loin de ses peurs. Pourtant, les froides forêts de la région n'ont rien de rassurant, et d'étranges aventures attendent la jeune fille... Qui est ce garçon qui la suit partout et semble si maléfique ? Heureusement, Nick, un élève de sa classe, veille sur elle, et sa beauté ténébreuse n'est pas le moindre de ses atouts... Mais n'a-t-il pas, lui aussi, de lourds secrets ? Zara ne va pas tarder à découvrir que le danger se cache derrière les apparences... Et que les humains ne sont pas ceux que l'on imagine !


Mon avis :

J'avais ce roman dans ma PAL depuis plus de six ans. Je l'avais offert à ma fille qui, à l'époque, avait eu un coup de coeur. Il faut dire aussi qu'elle avait 11 ans...

Vu que j'ai envie de vider ma PAL de ces livres qui y traînent trop, j'ai choisi celui là pour le challenge Halloween proposé par Mirrorcle World et malheureusement, pour ma première lecture dans ce challenge, c'est une grosse déception.

En effet, si l'histoire pouvait être prenante avec un fort potentiel, les personnages sont tellement creux que j'ai eu vraiment du mal à adhérer à tout ce que l'on me racontait.

Sans compter que le personnage féminin principal, Zara, m'a gonflée comme ce n'est pas possible avec ces nombreuses phobies, son côté hyper altruiste, qui ne veut faire du mal à personne, veut le maxi bien autour d'elle, qu'elle ne vaut pas la peine que l'on s'occupe d'elle... etc, etc...

AU SECOUUUUUURS !!!!

Pourtant, comme je le disais, l'histoire a du potentiel puisqu'il n'est pas question ici de vampire alors que je le croyais au départ. L'auteur a décidé de mettre en avant les garous (et là il y aussi une exagération des différents styles de garous qui m'a fait soupirer bon nombre de fois) et les lutins.

Pour une fois que j'avais ces personnages mythiques dans un roman, tout ce qui aurait pu concourir à une histoire hyper prenante et intéressante était très mal géré, surtout le personnage de Zara.

Et malheureusement quand on n'adhère pas au personnage principal, et même si tout le reste n'est pas trop mal, ça ne donne pas envie de poursuivre. D'autant que la fin est juste débile !

Oui, je le dis carrément : la fin est débile !!!!

Si Carrie Jones voulait attirer sur sa série des gamins de 10-11 ans à tout casser, elle a belle et bien réussi parce que franchement je ne lirai pas la suite. Non seulement Zara est immature au possible mais les enchaînements sont trop rapides et tout est trop prévisibles.

Certes, il y a des passages intéressants mais pas suffisamment pour que j'ai envie de lire la suite.

En bref, ce roman est un énorme flop (j'en ai rarement, heureusement pour moi) et je ne le conseille absolument pas. Espérons que ma deuxième lecture pour le challenge Halloween se passe mieux...






mardi 20 octobre 2015

La malle aux trésors

Auteur : Marie-José Ségura
Editions : La Bourdonnaye (2015)
Collection : Tous publics
Nbre de pages : 91


Présentation de l'éditeur :
Au cours d'un week-end chez sa grand-mère, Louise découvre une malle dans le grenier de la maison. Elle l'ouvre et tombe sur un vieux livre. Dès qu'elle en commence la lecture, elle se retrouve transportée au XVIIe siècle sur un navire espagnol qui vogue vers les Antilles. A bord, elle fait la connaissance de Bouba, un jeune garçon de son âge. Bien rapidement, les deux enfants sont embarqués dans une aventure extraordinaire au milieu des flibustiers, des planteurs et des esclaves. Ils devront affronter mille dangers, au péril de leur vie. Mais ne dit-on pas que l'union fait la force ?


Mon avis :

Voilà un petit roman jeunesse que j'ai beaucoup aimé découvrir. Je ne connaissais pas du tout Marie-José Ségura mais j'avoue que La malle aux trésors m'a laissé un goût d'amertume lorsque je l'ai eu terminé parce que j'en voulais encore et j'espère pouvoir découvrir la suite rapidement.

En effet, destiné à des enfants à partir de 10 ans, ce livre vous transporte dans un univers où se mêle l'amitié, les voyages dans le temps et l'aventure.

Que demander de plus pour passer un super moment de lecture ?

De plus, les chapitres sont courts et on avance très rapidement dans l'histoire. Le style est simple et fluide et le lecteur trouvera un lexique en fin d'ouvrage afin de mieux appréhender les mots qu'il risquerait de ne pas comprendre.

Etant une lectrice adulte, j'en aurais voulu beaucoup plus tant j'adore ce genre de roman mais tout est parfaitement dosé pour nos enfants qui ne pourront que passer une excellente lecture en compagnie de Louise et de Bouba.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire ce petit roman avec mon fils qui devait terminer un livre pour l'école mais j'ai grand hâte de pouvoir le faire afin qu'il puisse voyager comme j'ai pu le faire lors de ma découverte.

Driven (T1)

Auteur : K. Bromberg
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 450



Présentation de l'éditeur :
Pour se protéger de déboires passés, Rylee Thomas est toujours dans le contrôle d'elle-même jusqu'au jour où elle rencontre le seul homme qui, justement, pourrait lui donner envie de lâcher prise... Colton Donavan, un boy superbe, arrogant et ténébreux, habitué à obtenir tout ce qu'il désire. Une histoire d'amour torride entre une femme qui cherche à se reconstruire et un pilote de course intrépide, constamment sur le fi l du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres.


Mon avis :

J'avais tenté de lire cet opus dès sa parution mais j'avoue qu'avec le tome 2 de Slow burn de Maya Banks qui avait été une déception, j'avais eu du mal à enchaîner avec Driven. Je n'arrivais tout simplement pas à y entrer dedans et j'ai préféré le mettre de côté.

Bien m'en a pris car le délai a été bénéfique. Je me suis régalée de lire ce premier tome et j'attends avec impatience la suite prévue début novembre.

J'ai découvert une jeune femme brisée par son passé et s'occupant d'enfants abandonnés. J'ai découvert aussi un jeune homme, plutôt sûr de lui, beau gosse et se mettant un défi en tête : faire baisser la garde de Rylee et la mettre dans son lit.

Il faut que les choses soient claires dès le début : Colton n'est pas le genre de type à avoir une petite-amie mais Rylee n'est pas le genre de nana à coucher avec le premier venu.

Voilà nos deux personnages jouer au jeu du chat et de la souris avec des scènes qui m'ont beaucoup plu parce que ce que cache Colton et qui fait son changement de tempérament rend la lectrice que je suis très curieuse d'en savoir toujours plus.

Rylee apprend à connaître cet homme alors que lui semble tout savoir d'elle juste par les réactions de son corps ou un simple regard.

C'est hypnotique et grisant de lire un tel roman qui m'a fait penser par un certain côté à mon cher Remington de Fight for love. Je suis encore plus curieuse avec Colton parce que l'auteur ne nous dit absolument rien de son passé si ce n'est qu'une infime chose.

Du coup, je suis trèèèès curieuse d'avoir la suite entre les mains pour savoir comment cette relation va évoluer parce que, forcément, rien n'est simple entre nos deux tourtereaux. C'est passionnel et déchirant. L'attirance est là avec l'envie d'avancer mais il y a ce quelque chose qui bloque Colton.

Alors certes, on regrettera de ne pas entrer dans le monde de la F1 alors que Colton est sensé y faire une grande carrière de coureur mais j'avoue que j'étais tellement prise par la relation entre ces deux personnages que je n'ai pas vraiment fait attention au reste.

En bref, j'ai adoré cette lecture que j'ai encore dévorée. Décidément, les romans de cette collection ne font pas long feu avec moi tellement ils sont addictifs. On s'attache très rapidement aux personnages, à leurs histoires en cours ou passé. C'est vraiment bluffant, grisant, excitant et on en redemande !



lundi 19 octobre 2015

La princesse blanche

Auteur : Philippa Gregory
Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 537

Présentation de l'éditeur :
La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses. Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory. L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne. La fin de la Guerre des Deux-Roses, souvent considérée comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.


Mon avis :

Après ma lecture de La fille du faiseur de rois, j'avais très envie de retrouver la plume de Philippa Gregory et l'univers des familles York et Tudor que j'ai appris à aimer au fur et à mesure que je découvre les ouvrages de cet auteur.

La seule petite déconvenue que j'ai eu avec ce livre fût que je n'ai pas eu la chance de vivre l'histoire d'Elisabeth avec Richard III, roi d'Angleterre et mari d'Anne que l'on suit dans La fille du faiseur de rois. Je m'attendais à ce que La princesse blanche commence avec cette relation très passionnelle et amoureuse entre ces deux êtres mais... non, non et encore non. Dommage !

Pour autant, je me suis délectée de tout ce que j'ai découvert ici et de l'histoire d'Elisabeth York et de Henri Tudor.

A de nombreuses reprises, je me suis demandée s'ils allaient enfin réussir à vivre une existence plus paisible que celle à laquelle ils ont droit.

Encore une fois, Philippa Gregory m'a emportée dans une aventure époustouflante à travers un roi que personne ne veut, une jeune femme qui ne souhaite que la paix mais qui est aussi prise entre deux familles, deux noms : les York et les Tudor.

Forcée à être mariée avec son "ennemi", Elisabeth va malgré tout faire preuve de mansuétude envers son époux. Faible par nature et très craintif parce qu'il sait que sa montée sur le trône n'est pas acceptée par la majorité des anglais, Henri va devenir, de son côté, un mari attentif et à l'écoute de son épouse. Malgré tout, la Mère du Roi, telle qu'elle se fait appeler, aura un poids décisif dans les décisions de son fils. Ce dernier sera souvent partagé entre son amour grandissant pour sa Reine et sa mère pour qui il voue une véritable adoration.

On va découvrir une Elisabeth prête à tout pour que la paix règne dans cette Angleterre mais qu'il s'agisse de sa belle-mère ou de sa propre mère, les trahisons et les conspirations menées tambour battant pour affaiblir ce roi et le renverser, vont rendre la vie d'Elisabeth et des siens bien difficile.

Je n'ai plus compté le nombre de tentatives pour renverser le pouvoir; je me suis demandée à de nombreuses reprises si Henri allait rester sur ce trône, si Elisabeth n'allait pas revivre les mêmes moments que ceux vécus durant son enfance (cf La reine clandestine).

L'Histoire se répète à chaque fois qu'un nouveau roi prend le pouvoir mais chaque livre, chaque tome, chaque évènement, chaque personnage est vraiment une belle découverte.

Philippa Gregory sait magnifiquement entrer son lecteur dans la vie de ces femmes historiques dont on a entendu très peu parler. Grâce à elle, on se forge une meilleure opinion d'elles; on vit par procuration ce qu'elles ont dû endurer en tant que femme, épouse et reine.

On se délecte de chaque page, de chaque tentative de corruption, d'enlèvement, d'assassinat en se questionnant sur le changement que cela pourrait opérer.

Même si le livre m'a pris une bonne semaine de lecture, je n'ai ressenti aucun ennui et je suis ravie d'avoir dans ma bibliothèque La malédiction du roi que je compte bien lire avant la fin de l'année pour suivre une autre jeune femme tout aussi attachante et dont l'existence n'a pas été facile : Margaret, la cousine d'Elisabeth. Maggie, cette jeune fille si belle, si douce, si tendre, si proche de son frère, enfermé dans la Tour... Bref, j'ai hâte de poursuivre parce que lorsqu'on ferme un roman de Philippa Gregory la seule chose que l'on souhaite c'est d'avoir un autre opus entre les mains pour que cela ne s'arrête jamais.

 

C'est lundi... que lisez-vous ? (123)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 

J'ai respecté mon programme et j'ai même réussi à lire un roman jeunesse en prime. La princesse blanche aura été une lecture succulente, comme à chaque fois que je lis Philippa Gregory.
Envoûtement, lui, faisait partie de mon challenge Halloween et pour une première lecture pour ce challenge, c'est une déception. S'il se lit vite et s'il a du potentiel, les personnages eux sont creux. Je ne lirai d'ailleurs pas la suite. Dommage !
Quant à La malle aux trésors, j'ai passé un très joli moment avec les personnages de Louise et de Bouba. Une histoire simple mais pleine d'aventures comme je les aime. J'ai hâte de pouvoir le faire découvrir à mon fils, d'ailleurs.
Je n'ai quasiment pas chroniqué la semaine dernière, du coup j'ai un peu de retard mais je vous promets de faire en sorte que mes avis arrivent très vite.
 
La semaine dernière, il y avait aussi :
- et le tome 3 des Enquêtes de Sam avec lequel j'ai encore passé un excellent moment
 
Ce que je suis en train de lire
 
Pour se protéger de déboires passés, Rylee Thomas est toujours dans le contrôle d'elle-même jusqu'au jour où elle rencontre le seul homme qui, justement, pourrait lui donner envie de lâcher prise... Colton Donavan, un boy superbe, arrogant et ténébreux, habitué à obtenir tout ce qu'il désire. Une histoire d'amour torride entre une femme qui cherche à se reconstruire et un pilote de course intrépide, constamment sur le fil du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres.
Je voulais une lecture qui allait me faire passer un excellent week-end et j'avoue que j'ai tiré la bonne pioche. J'avais essayé de le lire il y a un peu plus de quinze jours, après mes lectures de Maya Banks, sans que j'accroche vraiment. Ce délai m'a fait du bien parce que je me régale et je pense même le finir aujourd'hui...
 
Ce que je lirai ensuite
 

Je suis dans une phase où j'ai très envie de lire du thriller/suspense. Du coup, je me concocte un bon Sire Cédric avec un Susan Hill et je croise les doigts pour me faire le tome 1 de Sublutetia avant sa sortie jeudi. Tout un programme...
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.


 

dimanche 18 octobre 2015

Les enquêtes de Sam : Une anglaise à Paris

Auteur : Hervé Mestron
Editions : Oksar (2015)
Nbre de pages : 70

A partir de 10 ans

Présentation de l'éditeur :
Privé de séjour linguistique par l'ombrageux professeur Prout, Sam, le fils de la concierge, se retrouve chargé pour trois jours d'une jeune anglaise raide comme un lampadaire éteint. Va-t-il réussir à la rallumer ?

Mon avis :

J'ai retrouvé avec intérêt et délice ce jeune Sam, prêt à toujours faire plaisir autour de lui. Sauf que là, notre petit Sam n'est pas vraiment ravi puisqu'il ne peut pas participer au séjour linguistique organisé par son collège à Londres. Il ne l'est pas non plus lorsque sa voisine a l'idée légendaire de faire de lui un guide pour sa nièce arrivant de Londres et devant passer trois jours à Paris. Sam n'est pas vraiment content d'abord parce qu'il n'éprouve aucune attirance envers cette fille et puis faire visiter Paris en trois jours c'est vraiment un défi. Il y a tant à voir et tant à faire...

Quand on prend un livre de Hervé Mestron pour découvrir, notamment, une nouvelle histoire de Sam, on se retrouve dans une lecture fraîche, apaisante, qui vous met le sourire aux lèvres.

Pourtant, Sam est loin d'être gentil avec cette anglaise mais il se remet quand même toujours en question et fait en sorte que tout se passe bien ou du moins il essaie.

Autant vous dire que ce troisième volet de cette série a été dévoré en un rien de temps et que je suis toujours en demande pour le retrouver rapidement.

Entre les scènes où il propose une sortie à cette jeune fille, le vol du porte-monnaie de cette dernière et la tentative de Sam pour le retrouver quoi qu'il puisse en coûter, on ne s'ennuie pas un seul instant.

J'adore l'humour et les réparties de Sam; sa façon d'être est tellement spontanée que l'on ne peut jamais lui en vouloir très longtemps pour les erreurs qu'il commet.

En bref, je suis ravie d'avoir pu découvrir ce nouvel opus de cette petite série qui n'a de cesse de me mettre le sourire aux lèvres et du baume au coeur.

In my mailbox (16)


In My Mailbox a été mis en place par The Story Siren et repris en France par Lire Ou Mourir. C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Voilà les réceptions de cette semaine :



Des réceptions qui tombent vraiment pile poil avec mes envies du moment puisque je suis dans une phase où j'ai très envie d'évasion, de suspense et de thriller. Cela tombe vraiment à point et autant vous dire que durant les vacances d'octobre, je vais m'en donner à coeur joie pour dévorer tout ce que je peux dans ces genres là. Je me réserve le tome 3 des Chroniques d'au-delà du seuil pour le challenge de Licorne dont le thème sera la fantasy en décembre.

Et vous ? Qu'avez-vous acheté, reçu ou emprunté ?

Bon dimanche à tous.

jeudi 15 octobre 2015

Littérature jeunesse avec les Editions Oskar

Je vous présente aujourd'hui deux titres parus récemment chez les Editions Oskar dans de nouvelles collections dont un m'a vraiment beaucoup plu.

Même pas vrai !

Dès 5-7 ans
Auteur : Yann Walcker
Illustrateur : Roland Garrigue
Collection : Complices
Nbre de pages : 28
Dimensions : 23,7 x 1 x 19,2 cm
ISBN : 979-1021403161
Prix : 9,95 €

Présentation de l'éditeur :
Et si on te disait que les personnages de tes contes préférés n'étaient pas du tout ceux que l'on croit, tu dirais quoi ?

Mon avis :

J'étais ravie de découvrir une nouvelle collection chez cet éditeur qui regorge, généralement, de vraies pépites en matière de littérature jeunesse.
Ici, la collection propose, pour l'instant, trois titres avec la particularité de faire une lecture à deux voix : l'adulte qui lira le texte principal et l'enfant une phrase en fin de texte. Un logo indiquera à l'enfant ce qu'il doit lire.
Si j'ai aimé l'idée principale de voir une lecture alternée entre l'adulte et l'enfant qui permet un réel échange sur une même histoire, j'ai aussi trouvé dommage que l'enfant se voit lire toujours la même phrase durant les 14 pages de texte que comporte le livre, à savoir : "Même pas vrai !"
Je vous mets une photo du premier texte pour vous montrer ce qu'il en est :



Pour avoir lu d'autres livres dans le même genre chez un autre éditeur, je trouve cette collection très bien faite dans son packaging avec une reliure solide, des pages douces et agréables à toucher, des couleurs de dessins attrayantes et des textes rigolos. Par contre, du côté du partage de la lecture avec l'enfant, je trouve cela un peu juste de ne proposer qu'un seul et même texte de trois mots. Certes, au bout de 14 pages, l'enfant reconnaîtra chaque terme mais cela le limite quand même dans son apprentissage.
Du coup, je pense que cette collection a un avenir devant elle mais elle va quand même devoir faire un petit effort pour que la lecture de l'enfant soit moins monotone au fil des pages. Je me rappelle que lorsque mon fils était en CP et que l'on travaillait sa lecture avec des titres adaptés, il aimait justement que le texte change même s'il ne s'agissait que d'un mot ou deux. On peut créer de belles histoires à lire à deux en faisant participer plus activement l'enfant. C'est aussi ça qui leur plaît quand ils démarrent la lecture.
Deux autres titres sont disponibles dans cette collection mais je ne les ai pas lus et je ne peux pas vous dire si l'organisation du texte est la même. Ce qui m'a interpellé, par contre, sur l'un des deux autres titres, c'est justement son titre : "Eh, toâ, tu fais koâ ?" J'avoue que pour un enfant qui apprend les sons, mettre ce genre de mot sms ne m'enchante pas du tout (bon quand on voit la couverture avec une grenouille dessus, on peut faire le rapprochement facilement et le jeu qui s'installe entre le mot et la grenouille mais bon...). Je suis pour une écriture normale du français et surtout pas commencer l'apprentissage de notre chère langue de Molière avec des textes comme ceux là, même s'il ne s'agit que de quelques mots surtout que le son "oi" en lui-même est déjà assez difficile à leur faire assimiler...


Monsieur Boniface : Invisibles !

Dès 7-9 ans
Auteur : Guy Jimenes
Illustrateur : Vincent Sorel
Collection : OttoKar
Nbre de pages : 35
Dimensions : 20 x 0,5 x 13 cm
ISBN : 979-1021403734
Prix : 7,95 €

Présentation de l'éditeur :
L'infatiguable Monsieur Boniface ne manque pas d'imagination pour ses nouvelles inventions ! Cette fois, il a mis au point une machine à voyager dans le temps. Il tente de l'expérimenter sur David, son jeune complice. Mais parfois, les inventions du savant fou dépassent ses espérances...
Mon avis :

Dire que j'ai passé un super moment avec Monsieur Boniface et David ne sera pas exagéré parce que ce petit bouquin a été dévoré en un rien de temps et je l'ai trouvé même trop court tant j'ai adoré découvrir ce professeur plein de... surprises !
Invisibles ! est en fait le deuxième titre paru dans cette nouvelle collection et je suis bien curieuse de lire le précédent, Monsieur Boniface rapetisse. David parle un peu de ce qui s'est passé avant de tenter la nouvelle expérience du professeur. Parce que, forcément, tout ce que fait le professeur Boniface tourne un peu à la catastrophe ou en tout cas les résultats ne sont jamais ceux escomptés.
Du coup, le lecteur prend un plaisir non dissimulé à suivre ces deux personnages dans leurs péripéties et l'amusement au fil des pages est toujours là. On a la banane aux lèvres, l'envie de poursuivre que c'est déjà fini. Et puis quand on voit que le texte est mélangé à de la BD cela donne encore plus envie de rester avec eux. Le texte est très animé, vivant et c'est vraiment plaisant.
Voyez ce que cela donne sur l'une des pages :


En bref, je suis totalement conquise par cette nouvelle collection et cette nouvelle série et j'en redemande. Vivement que le prochain tome paraisse et je vous le recommande chaudement pour vos enfants qui devraient passer un très bon moment avec ce professeur bien... particulier.


lundi 12 octobre 2015

48 heures pour mourir

Auteur : Andreas Gruber
Editions : L'Archipel (2015)
Collection : Suspense
Nbre de pages : 406

Présentation de l'éditeur :
À Munich, une série de meurtres abominables est perpétrée. Un maniaque fait subir à des femmes les pires tortures avant de les tuer… 48 heures plus tard.
Sabine Nemez, jeune inspectrice, se retrouve bien malgré elle mêlée à l’affaire : sa mère est l’une des victimes de ce psychopathe. Et c’est elle qui retrouve son cadavre près du grand orgue de la cathédrale Notre-Dame…
Assistée de Sneijder, un profiler doté d’un incroyable flair et d’un caractère bien trempé, elle se lance à la poursuite du tueur. Quel esprit dérangé est capable de commettre de telles atrocités, s’interrogent-ils ?
C’est alors que Sabine découvre qu’un livre pour enfants sert de modèle au criminel…
 
Mon avis :
 
Dire que j'ai dévoré ce bouquin serait un doux euphémisme. Quand je l'ai commencé, je me suis doutée, dès le prologue et le premier chapitre, qu'il allait m'attirer dans ses pages sans que je m'en rende compte. Que j'allais passer du temps dessus, sans pouvoir faire autrement. Que j'allais occulter tout ce qui m'entourait parce que j'allais être prise dans l'engrenage de ce serial killer. Et je ne me suis pas trompée !!!
 
Si vous décidez de commencer ce roman à suspense, vous ne pourrez plus le lâcher. Alors un bon conseil : profitez d'un week-end tranquille pour le lire. De toute façon, il ne faut pas plus d'une grosse journée pour en venir à bout tellement les chapitres s'enchaînent à une vitesse effrénée sans que l'on s'en rende compte.
 
Entre l'intrigue qui est prenante et oppressante à souhait, des personnages forts et charismatiques mais aussi une action qui ne s'arrête jamais, vous n'allez pas voir le temps passer.
 
Les meurtres se succèdent et leur résolution fait tourner la tête à la police mais aussi aux services plus expérimentés en la matière. Je me croyais dans un épisode d'Esprits Criminels made in Germany.
 
Me balader dans les rues allemandes, suivre le BKA (genre de FBI) avec à la tête de l'enquête Maarten S. Sneijder, c'était juste succulent.
 
D'une certaine manière, je l'avais catalogué un peu comme mon cher Pendergast même s'il reste très différent de lui. C'est un homme très particulier dans sa façon d'enquêter, de ne pas suivre les procédures comme il le devrait, de voir prendre tout au-delà des règles, j'ai juste adoré. Et Sabine qu'il considère comme son "assistante" a un répondant du tonnerre que j'ai adoré aussi.
 
Les deux font vraiment une paire génialissime que j'espère bien retrouver dans un prochain titre de l'auteur. A travers ces meurtres et ce qui les lie, on apprend aussi beaucoup sur ce Sneijder.
 
Quant au méchant... si vous saviez... C'est vraiment terrible ce qu'il entreprend et en même temps je n'ai jamais réussi à ressentir de haine ou du mépris pour ce personnage. C'est bluffant, non ?!
 
Je me rends compte que je vais avoir du mal à vous en dire plus sur ce roman sans trop en raconter. Mais, si vous voulez vraiment passer un moment de tension et rencontrer des personnages décalés par leurs idées ou leur façon d'enquêter, il faut vraiment que vous vous lanciez dedans. Faites la connaissance de Sneijder parce que, franchement, il vaut le détour. Faites la connaissance de Sabine, cette jeune commissaire qui vient de perdre sa mère et qui se lance dans une sorte de "vengeance" en trouvant son assassin. Faites aussi la connaissance de ce serial killer pour qui mon cœur se serre dès que j'y repense...
 
Le roman est frustrant et c'est ce qui donne envie au lecteur de poursuivre sans arrêt sa lecture. On se demande tout le temps ce qu'il va se passer, comment les personnages vont réagir, qui va être la prochaine victime... Bref, lancez-vous !
 
Quant à moi, je vais croiser les doigts pour que Andreas Gruber fasse un autre titre avec Sabine et Sneijder tant j'ai aimé leurs répartis et cet attachement qui se crée au fur et à mesure que l'enquête progresse.

 
 

C'est lundi... que lisez-vous ? (122)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Trois romans dévorés (à peu près) cette semaine avec une lecture prenante et très poignante avec Des mensonges dans nos têtes que je vous conseille très fortement. Les émotions sont à fleur de peau et j'ai adoré ce premier roman de l'auteur.
La villa amarante, par contre, m'a déçue par les personnages trop creux et peu crédibles. L'histoire en elle-même n'est pas mal mais j'ai été tellement énervée par le fait que tout se règle si facilement qu'au final j'en suis ressortie vraiment déçue déçue déçue.
Il me fallait bien un policier pour me remettre d'une telle déception et j'ai dévoré littéralement en un peu plus de 24 heures, 48 heures pour mourir. Il est juste excellentissime et impossible à lâcher. Mon avis arrive dans la journée, n'ayant pas eu le courage de le faire ce week-end à cause des microbes qui ont envahi la maison...
 
Cette semaine, c'était aussi l'occasion de vous parler des agendas à colorier 2016. Si vous êtes curieux de voir ce dont il s'agit, n'hésitez pas à aller voir mon article avec photos à l'appui.
 
J'ai aussi lu quelques titres en littérature jeunesse chez les Editions Oskar que je chroniquerai dans la semaine.
 
Ce que je suis en train de lire
 
La Princesse Blanche clôture la saga historique de Philippa Gregory sur la Guerre des Deux- Roses. Ce conflit historique de premier ordre pour la succession du trône d'Angleterre se déroule entre 1455 et 1485, entre deux maisons : les Lancastre et les York. L'emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui donna son nom à cette guerre, mais aussi au roman de Philippa Gregory. L'auteur raconte la fin de cette guerre et ses conséquences, à travers le regard de la princesse Elisabeth York (rose blanche) dont le mariage forcé avec Henri VII (victorieux contre Richard III, qu'elle aimait et aurait dû épouser), met fin à la guerre des Deux-Roses et la couronne reine. Son avenir ne sera pourtant pas radieux : ses deux frères Richard et Édouard, sont présumés morts. Elle doit faire face aux intrigues de cour. D'un côté, sa mère fomente des rébellions pour reconquérir le trône. De l'autre, la mère d'Henri prend toutes les décisions à la place de son fils. De plus, plusieurs révoltes menées par des imposteurs se prétendant prince d'York viennent troubler l'équilibre si précaire de la couronne. La fin de la Guerre des Deux-Roses, souvent considérée comme le passage entre le Moyen Âge et l'époque moderne, moment fondateur pour l'État anglais, est ici racontée avec brio par l'une des plus talentueuse romancière du genre, qui choisit de faire parler les femmes que l'Histoire a trop souvent tendance à oublier.
Retrouver la plume de Philippa Gregory est juste une merveille. Je me replonge avec délectation dans cette guerre des Deux Roses et je retrouve ma chère Elisabeth, fille de la Reine Blanche que j'avais vue enfant dans La fille du faiseur de rois. Vu que les microbes ont trouvé place chez nous et que j'ai les yeux larmoyants et des maux de tête la plupart du temps, je ne lis pas beaucoup mais chaque moment passé avec ces personnages me ravit au plus haut point. J'espère juste ne pas mettre toute la semaine à lire ce joli pavé de plus de 500 pages...
 
Ce que je lirai ensuite
 
 
Je n'en prévois qu'un seul pour commencer mon Challenge Halloween. Il serait quand même temps que je m'y mette.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.