mardi 31 mars 2015

Les ailes de Camille

Auteur : Jean-Jacques Marimbert
Editions : Casterman Poche (2015)
Nbre de pages : 56
 
A paraître le 1er avril 2015
 
Présentation de l'éditeur :
" - Un petit garçon, sourd, oui, neuf ans, Camille Deltheil, il a disparu depuis ce matin. Il n'était pas à l'école... brun, les yeux marron [...]. Oui, il comprend, parle un peu... "
Le jour où Camille manque de perdre le beau papillon africain que lui a envoyé son père, il ressent d'une manière intense son handicap, il étouffe et ne pense plus qu'à une seule chose : fuir... Un roman sensible sur la différence, baigné par la magie de l'Afrique, de la musique et des papillons.
 
 
Mon avis :
 
Un petit livre sur la différence parce que Camille est un garçon de 8 ans, sourd depuis que la maladie lui a touché les tympans.
 
Son histoire est touchante et le lecteur perçoit le mal-être de ce jeune garçon qui commence à se rendre compte qu'il n'est pas comme les autres.
 
Mais cette différence, il l'a refuse. Il ne veut plus que sa mère le regarde avec des yeux tristes ou nostalgiques; il ne veut pas qu'elle articule avec exagération pour qu'il puisse lire sur ses lèvres...
 
Camille en a assez. Il veut partir. Changer de vie. Trouver sa voie et être libre.
 
Camille est un jeune garçon qui bouleverse, qui touche son lecteur. On le comprend, lui et ses envies mais je me mettais aussi à la place de cette maman qui angoisse pour son enfant dans une Société qui ne fait pas dans la demi-mesure.
 
Voir grandir son enfant n'est jamais chose facile et pourtant ils sont là pour prendre leur envol à un moment ou un autre mais quand l'handicap est là et s'ajoute à tout ce qu'un enfant doit vivre dans notre Société, c'est encore plus angoissant.
 
J'ai compris Camille; j'ai compris sa mère. Je me disais que cette histoire, aussi courte soit elle, me touchera longtemps et j'y penserai souvent.
 
L'écriture est simple et très accessible mais il y a aussi un passage que je n'ai pas vraiment saisi parce que Camille entre sa bulle et décrit ce qu'il rêve, ce qu'il voit, ce qu'il espère et que la fin est un peu trop abrupte. Quelques pages supplémentaires auraient donné encore plus de force à ce récit et c'est le mini reproche que je pourrais lui faire.
 
Mais ne vous arrêtez pas sur si peu si vous avez envie de le découvrir.
 


Le Ramayana

Auteur : Pascal Fauliot
Editions : Casterman Poche (2015)
Nbre de pages : 187
 
A paraître le 1er avril 2015
 
Présentation de l'éditeur :
L’aîné des princes, Rama, faisait le plus grand bonheur de son père. Le roi s’attardait souvent à le contempler, oubliant de venir siéger aux séances du conseil ou de régler des affaires importantes, ce qui désespérait ses ministres. De mémoire d’homme, aucun enfant ne l’égalait en beauté et en grâce. » Chaque jour plus fort et plus sage, Rama se révèle être un héros incomparable, l’égal d’un dieu. Incomparable sera aussi son épouse, la belle Sita. Mais comment une si grande perfection pourrait-elle échapper à la convoitise des hommes et des démons ? Épopée fondamentale de l’Inde, le Ramayana conte l’extraordinaire destin de ce prince.
 
 
Mon avis :
 
Que vous dire à part que j'ai passé un excellent moment de lecture avec cette épopée indienne qui m'a embarquée, du début à la fin, dans une histoire vraiment exceptionnelle !
 
Très attirée par ce genre de livre, Le Ramayana ne pouvait que me plaire et cela ne s'est pas démenti dès les premières lignes lues.
 
Avec un style très clair et simple pour les jeunes lecteurs, Pascal Fauliot nous fait découvrir l'une des deux plus grandes épopées de l'Inde. Ce livre est un véritable joyau pour ceux qui aiment la culture hindoue et se fascinent pour les légendes qui défient les siècles.
 
J'ai rencontré une ville prospère, sereine dans laquelle vivaient différentes communautés dans une atmosphère paisible. J'y ai vu un roi et ses épouses s'entendre à merveille, leurs progénitures grandir sans animosité jusqu'au moment où...
 
J'ai suivi l'histoire de Rama, fils aîné du roi pour lequel cette histoire est racontée.
 
J'ai vécu des moments de pur bonheur en m'imprégnant des traditions, des idéologies religieuses de ce pays.
 
Tout n'est que beauté, apaisement et plaisir de vivre sereinement.
 
Tout ce qui est négatif doit être mis de côté. Tout ce qui engendre le mal-être doit être exclu ou combattu. C'est une véritable ode à la positivité et au meilleur qui découle de chaque être qui forme ce monde. Parce que Rama est l'Etre exceptionnel, il apporte l'apaisement autour de lui.
 
Je ne connaissais absolument pas ce texte qui est simplement magnifique et bouleversant de vérité dans ce qu'il apporte à son lecteur. Le découvrir c'est se donner le choix de voir les choses qui nous bouleversent, qui nous touchent ou qui nous blessent de façon différente.
 
On en sort un peu changé mais surtout apaisé et rien que pour ça cette lecture vaut que l'on s'y attarde. Une chose est sûre me concernant, je relirai ce livre bien volontiers tant il m'a apporté en peu de temps.
 


lundi 30 mars 2015

Carnet de motifs zen antistress chez Marabout

La semaine dernière, je vous présentais "Carnet de mandalas antistress" et je vous précisais que j'étais sur un autre ouvrage de Jenean Morrison que je vous propose de découvrir aujourd'hui.
 
Les personnes qui me suivent et qui ont déjà une liste non-exhaustive de titres en art-thérapie vont sûrement me détester parce qu'avec ce nouveau carnet, l'hésitation pour choisir les titres à colorier va être encore plus forte.
 
Auteur : Jenean Morrison
Date de parution : janvier 2015
Nbre de pages : 112
Dimensions : 21,5 x 1,2 x 28 cm
ISBN : 978-2501101455
Prix : 7,90 €
Si vous vous rappelez, la semaine dernière, j'avais dessiné aux crayons de couleur et j'avais indiqué que si le papier était très agréable sous le crayon, je trouvais aussi que par moment la couleur n'accrochait pas trop et il me fallait repasser plusieurs fois pour avoir la couleur voulue. Du coup, cette fois-ci, ce sont les feutres qui ont été à l'honneur et je ne le regrette absolument pas.
 
En premier lieu, il faut indiquer que les dimensions du livre sont exactement les mêmes que "Carnet de mandalas antistress". Les dessins sont donc d'un format agréable et c'est vraiment un très gros point positif pour ce nouveau carnet.
 
Par contre, là encore, on se retrouve avec des motifs en double. Du coup, il y a 112 pages mais seulement 50 motifs à colorier. Mais, contrairement au précédent ouvrage chroniqué, ce titre là ne joue pas dans la répétition en taille réduite des dessins proposés.
 
Si vous vous rappelez, j'avais indiqué que certains mandalas étaient repris dans des formats beaucoup plus petits que celui de départ et en répétition. Mais compte tenu de la petitesse des détails, cela risquait d'être impossible de les colorier par endroit.
 
Ici, le problème ne se pose absolument pas. Les motifs sont certes en deux exemplaires mais ils couvrent la page quasiment entièrement. Personnellement, je préfère avoir un motif répété grandeur nature, si je puis dire, qu'en taille toute petite.
 
Par ailleurs, le test avec mes feutres a été très concluant parce que cela n'a pas du tout transpercé et le verso est prêt pour recevoir une nouvelle version de couleurs.
 
J'ai aussi trouvé que le papier était un peu moins velouté et du coup j'ai trouvé plus facile de colorier dessus. Ce n'est peut-être qu'une impression faussée et il faudra que je teste les feutres sur le "Carnet de mandalas antistress" pour voir la différence entre les deux.
 
Quoi qu'il en soit, je suis encore une fois sous le charme de ce nouveau livre dans lequel j'ai déjà repéré d'autres motifs à colorier. Même si ceux-ci sont en double et que cela risque de gêner certaines personnes, je trouve que le rapport qualité-prix est largement conservé.
 
Pour finir, voilà la réalisation que j'ai faite la semaine dernière, en espérant que cela vous donnera envie de découvrir ce livre à votre tour :
 


 

Ceux qui tombent

Auteur : Michael Connelly
Editions : Le livre de poche (2015)
Nbre de pages : 474
 
Présentation de l'éditeur :
Retraite ou pas retraite ? L’inspecteur Harry Bosch s’interroge encore quand on le charge de deux dossiers… Le premier – le viol suivi du meurtre d’une jeune fille – remonte à 1989 et les tests ADN viennent de désigner le coupable : Clayton Pell… 8 ans au moment des faits ! Peu crédible, donc. Dans le même temps, Bosch est appelé sur une scène de crime au Château Marmont, le célèbre hôtel de Los Angeles, où un homme est tombé du septième étage. Suicide, crime ou accident ? Le père de la victime, un conseiller municipal très puissant à L.A., veut en avoir le coeur net et exige assez curieusement que l’enquête soit confiée à Bosch, son vieil ennemi de toujours. Politiciens corrompus, prédateurs sexuels… Harry Bosch a fort à faire, et surtout pas le temps de s’apitoyer sur lui-même.
 
Mon avis :
 
Voilà une nouvelle enquête pour l'inspecteur Bosch que je me suis fait un plaisir de déguster, en prenant mon temps pour la lire.
 
En effet, dans cet opus, Harry aura deux enquêtes à mener en parallèle : celle d'un suicide (?) et d'un viol suivi du meurtre de la victime remontant à 20 ans en arrière.
 
Si ma découverte de l'auteur avec son précédent ouvrage, Les neuf dragons, avait été intéressante mais pas non plus exceptionnelle, j'avoue qu'avec ce titre là, je me suis laissée davantage embarquer dans les enquêtes.

Certes, encore un peu long, le temps que tout se mette en place, mais une fois que le rythme est parti on ne s'arrête plus.

On ne sais pas vraiment qui est responsable de la mort du fils d'un haut fonctionnaire qui fera tout pour que la vérité éclate mais il ne faut pas cela entache, non plus, sa carrière avec le quand-dira-t-on. J'ai hésité bon nombre de fois sur certains personnages pour voir quel pouvait bien être le rôle qu'ils aurait pu jouer dans ce "suicide" mais petit à petit je me suis plutôt laissée guider par Harry. C'était moins casse-tête et cela me plaisait davantage que de trouver trop vite ce qu'il en était.

Parallèlement à cette mort là, je m'interrogeais beaucoup sur le viol et le meurtre de cette jeune fille de 19 ans dont un certain ADN avait été retrouvé mais correspondait à un enfant de 8 ans !

Michael Connelly se la joue finement avec ces deux intrigues et j'ai beaucoup aimé découvrir les tenants et les aboutissants de chacune d'elles.

On voit aussi cet inspecteur s'interroger sur lui-même, sa carrière et son envie (ou pas) de partir plus tôt ou non à la retraite.

Si on sait que les sphères politiques ont toujours les doigts, les yeux et les oreilles partout, dans Ceux qui tombent cela ressort encore plus clairement au point que l'on se demande si toutes les polices ne sont pas un brin corrompues. Heureusement, qu'il y a des personnages comme Harry, prêts à tout pour que la vérité éclate quelle qu'elle soit et même si cela ne plaît pas.

En bref, une lecture plaisante qui m'a fait passer un super moment de lecture que je recommande. Je suis aussi fin prête pour le nouveau Connelly, Dans la ville en feu, paru tout début mars.



mardi 24 mars 2015

Carnet de mandalas antistress chez Marabout

Me revoici avec un nouvel article sur le coloriage antistress puisque j'ai terminé ce week-end mon mandala commencé il y a près de 10 jours.
 
Cette fois-ci, je vous présente l'ouvrage de Jenean Morrison qui est tout simplement génial à colorier.

Auteur : Jenean Morrison
Date de parution : Août 2014
Nbre de pages : 108
Dimensions : 21,7 x 1 x 28 cm
ISBN : 978-2501096959
Prix : 7,90 €

J'ai encore fait une très jolie découverte avec ce livre puisque les dimensions correspondent à des feuilles A4.
 
Les mandalas offrent de très belles finitions et leur grandeur est pile poil ce que je voulais : ni trop petits ni trop grands. En tout cas, dans leur majorité.
 
Le papier est agréable pour dessiner et j'ai testé ce "carnet" avec des crayons de couleurs (Stabilo Aquacolor et Mapped Color' Peps). Je vous mets les différentes étapes de mon coloriage avant de parler un peu plus de cet ouvrage.
 



 
Pour rendre les couleurs plus brillantes et accrocheuses, j'ai fait un mélange d'Aquacolor sur les color' peps. Si dans la globalité du dessin, je n'ai pas eu de problème, il faut quand même avouer que par moment les crayons trop gras (donc les aquarellables) avaient du mal à accrocher le papier.
 
En effet, ce dernier a un aspect légèrement velouté et au toucher il est très doux. Je pensais qu'avec les crayons de couleur cela allait hyper vite et au final il m'a fallu près de 10 jours pour venir à bout de ce que je voulais faire. J'ai évité de mettre trop de difficultés dedans sinon je crois que j'y serais encore dessus mais le final me plaît bien même s'il y a une erreur répétée sur ce coloriage.
 
Du coup, après avoir tenté les crayons, le prochain titre que je vous présenterai du même auteur sera fait aux feutres et d'emblée je peux vous dire que les pages résistent très bien à ceux-ci. Cela me donne envie de refaire un mandala aux feutres et voir comment le papier réagit et s'il est de même facture que l'autre carnet sur lequel je suis actuellement.
 
Le seul petit bémol que j'ai noté pour ce livre est que les mandalas sont présentés deux fois (en recto et verso). C'est exactement le même dessin. J'avoue que je ne comprends pas pourquoi c'est le cas, sauf si c'est pour permettre, éventuellement, de refaire le mandala d'une autre manière. De plus, certains d'entre eux sont répétés au verso en plusieurs fois mais de taille très petite. Et là, je ne suis pas sûre du tout (pour certains d'entre eux en tout cas) que mes Stabilo Point ou Staedtler Triplus fineliner pourront les dessiner sans débordement.
 
Il aurait peut-être été plus judicieux de faire seulement 50 mandalas uniques, quitte à baisser un peu le prix de l'ouvrage.
 
Quoi qu'il en soit, les Editions Marabout offre encore un livre antistress de qualité qui mérite quand même qu'on s'y attarde. De mon côté, je suis convaincue à 100% et je n'hésiterai pas à refaire le même mandala aux feutres cette fois-ci.
 
 

lundi 23 mars 2015

Black ice

Auteur : Becca Fitzpatrick
Editions : JC Lattès (2015)
Collection : MSK
Nbre de pages : 355
 
Présentation de l'éditeur :
Enfin, les vacances de printemps commencent ! Le soleil brille, un parfum de liberté flotte dans l'air. Britt a réussi à persuader sa meilleure amie de partir à l'aventure une semaine en pleine montagne. Manque de chance, son ex Calvin, s'impose à la dernière minute comme accompagnateur. Partagée entre son désir de le reconquérir et celui de tourner la page, elle décide de profiter du séjour coûte que coûte et de se prouver qu'elle peut survivre sans lui.
Mais les deux amies se retrouvent bientôt prisonnières d'une tempête de neige inattendue qui les force à accepter l'hospitalité de deux mystérieux randonneurs.
 
Mon avis :
 

J'avais découvert Becca Fitzpatrick avec sa série Hush hush avec laquelle j'avais passé un très très bon moment de lecture et j'étais très curieuse de voir ce que son nouvel opus, tout à fait différent dans le genre, allait donner.
 
En effet, pour ceux ou celles qui ne seraient pas adeptes d'anges déchus et autres démons, ce livre est le titre parfait pour découvrir Becca Fitzpatrick.
 
J'avais beaucoup apprécié son style dans sa précédente série et ici je dois bien dire qu'elle m'a encore beaucoup plu par sa façon d'amener le suspens et les interrogations des personnages.
 
Black Ice est un thriller Young adult qui m'a tout simplement scotchée du début à la fin.
 
L'action arrive assez vite et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Juste quelques chapitres pour faire la connaissance de Britt, Korbie (sa meilleure amie) et Calvin (son ex-petit copain) permettent aussi de placer les personnages et les états d'esprit de chacun d'entre eux. Ajoutez par la suite une météo qui se dégrade brutalement et une rencontre totalement imprévue, cela donne un suspens génial que l'on ne lâche qu'à regret.
 
Avec Black Ice on se retrouve en pleine montagne, complètement perdu, avec des tempêtes de neige qui se succèdent, des températures très basses mettant les individus qui se risquent dehors dans de très mauvaises dispositions.
 
Mais il faut aussi faire avec deux jeunes hommes qui sont très énigmatiques; des meurtres perpétrés dans la région où Britt et Korbie décident de passer quelques jours. Autant dire que le ton est donné. Becca Fitzpatrick veut jouer avec nos nerfs et ça marche !
 
Bien sûr, je m'étais doutée de quelques petits trucs et du coup je n'ai pas été si surprise que ça par le dénouement mais peu importe.
 
Je me suis régalée à suivre pas à pas l'angoisse de Britt, les révélations vraies ou fausses (?) de ses ravisseurs. J'étais totalement intégrée à ce récit et je ressentais parfaitement les coups de vent, les envies de s'échapper de Britt...
 
La saison est parfaite pour lire ce roman, vu la météo du moment. Autant dire que bien emmitouflée sous ma couverture, au creux de mon canapé, je préférais être à ma place plutôt que celle Britt mais cela ne m'a pas empêchée de l'imaginer dans sa galère mais aussi dans son changement d'attitude envers un personnage. Pouvait-elle lui faire confiance, malgré tout ?
 
C'est la question que l'on se pose à de nombreuses reprises. Autant l'un des ravisseurs paraît d'emblée de peu de confiance, autant le second nous met le doute. Il est très froid et réservé alors que son acolyte est un peu trop enjoué.
 
Les personnages sont vraiment très bien dépeints et la tension monte au fur et à mesure que l'on progresse. Quant à Korbie, je ne l'ai pas du tout aimé dès le départ...
 
En bref, Black Ice est un excellent thriller d'une auteur qui m'avait déjà plu avec sa précédente série et elle démontre ici qu'elle est capable de faire d'excellents ouvrages quelque soit son thème. Si Hush hush ne vous avait pas tenté à cause des anges déchus, je vous conseille fortement Black Ice qui est de très bonne facture. Pour moi c'est un sans faute qui me donne encore plus envie de poursuivre à lire cette auteure.
 
Je remercie vivement les Editions JC Lattès de m'avoir permis de découvrir ce nouvel opus.

vendredi 20 mars 2015

Fight for love : Remy (T3)

Auteur : Katy Evans
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 315
 
Présentation de l'éditeur :
Boxeur star de la ligue underground, Remington Tate est un mystère, même pour lui-même. Son esprit est à la fois sombre et lumineux, torturé et plein d'espoir. Si son comportement et son humeur sont souvent tout en mesure, il peut aussi d'un coup perdre tout contrôle. Aucune femme avant Brooke Dumas n'a connu ses secrets les plus intimes, ses pensées les plus profondes. Mais dès qu'il pose ses yeux sur elle, il sait sans l'ombre d'un doute, que la seule raison qu'il aura désormais de se battre, ce sera elle. À partir de là, il n'aura qu'une obsession : vouloir, désirer, aimer et protéger Brooke. Maintenant que ce couple si intense et si sexy a réussi à surmonter ses énormes difficultés, Katy Evans vous propose d'entrer dans l'esprit de Remy. 
 
Mon avis :
 
J'avais adoré les tomes 1 et 2 racontés par Brooke et c'est tout naturellement que je me suis plongée, cette fois-ci, dans le récit vu par Remington (Remy de son petit surnom).
 
Je m'attendais à un récit sur 2 tomes comme avec ceux de Brooke. Or, ce n'est pas le cas. Katy Evans retrace la rencontre puis l'évolution de la relation entre Brooke et Remy du début jusqu'à leur mariage. D'ailleurs, nous suivons en alternance le passé et le présent.
 
J'ai beaucoup aimé retrouver ces personnages auxquels je me suis attachée au fil de mes lectures et la façon dont je percevais Remy à travers les yeux de Brooke s'est confirmé avec ce tome.
 
C'est un homme qui, malgré les apparences, n'est pas très sûr de lui à cause de son passé, du rejet de ses propres parents face à sa maladie. Brooke est sa bouée de sauvetage, celle qui le comprend et rien que ça il en devient très possessif.
 
C'est très apparent dans les premiers tomes de la série et cela se confirme encore plus ici. Et même si j'ai adoré ma lecture, j'avoue quand même que certains termes ne me plaisaient pas vraiment : le chasseur, la proie. C'est SA propriété et il est hors de question que quelqu'un d'autre la touche voire même lui sourit.
 
Malgré tout, je comprenais ce qu'il pouvait ressentir, lui qui n'a jamais su ce que c'était que d'être aimé et cela touche profondément de voir un tel homme finir par se laisser aller grâce à l'amour d'une femme.
 
Katy Evans signe là une série incroyable que j'aime vraiment beaucoup et que je suis prête à relire parce que certains passages sont justes magnifiques dans les émotions qu'elle met dans chaque personnage.
 
Que ce soit la colère, l'angoisse ou l'amour, tout est mis en oeuvre pour que la lecture soit touchante ou stressante en fonction des évènements qui se déroulent.
 
Ce tome 3 clôt l'histoire entre Brooke et Remy et j'en suis bien triste mais tellement heureuse d'avoir pu découvrir un couple si émouvant. Le tome 4 à paraître en mai prochain, Rogue, concernera la meilleure amie de Brooke, Mélanie, et je compte bien être au rendez-vous pour découvrir sa propre histoire.
 
Merci aux Editions Hugo & Cie de m'avoir permis de découvrir cette lecture.
 
 
Les autres tomes de la série :
 


jeudi 19 mars 2015

Safran, blanc, vert

Auteur : Sophie Belin
Editions : Oskar (2015)
Collection : Histoire & Société
Nbre de pages : 114
 
A partir de 9 ans
 
Présentation de l'éditeur :
Delhi, printemps 1947.
Alors que l'Inde vit ses dernières heures sous le joug colonial, Kate, une adolescente anglaise, se bat pour rester dans le pays qui l'a vue grandir. Des Mountbatten à Nehru et Gandhi qu'elle croise au cœur du pouvoir, sa détermination à suivre le grand vent de l'histoire la conduit à se rebeller, elle aussi, et embrasser la liberté safran, blanc, vert, les couleurs de la jeune nation indienne.
 
 
Mon avis :
 
Voilà un petit roman jeunesse que j'ai pris plaisir à découvrir notamment parce qu'il est question de l'Inde au moment de la fin de la colonisation anglaise. Nehru et Gandhi, deux grands noms dans l'Histoire de ce pays, font de petites apparitions, tout comme les Mountbatten. Cela donne un réalisme étonnant à ce roman et les enfants pourront avoir un aperçu de ce que fût cette période sans que la narration soit trop lourde et compliquée.
 
En effet, Sophie Belin écrit avec une simplicité permettant à chaque jeune lecteur de se placer dans le décor et les évènements importants qui se produisent.
 
A travers les besoins et les envies de Kate, nous découvrons un pays en passe à de grands changements.
 
De plus, à la fin de l'ouvrage, un dossier retrace le contexte historique et géopolitique de l'Inde ce qui donne un gros plus à l'ensemble. Les photographies des personnages importants illustrent ce complément et de ce fait rend l'ouvrage encore plus vivant et réel.
 
Le tout se lit vite et agréablement. J'ai vraiment passé un très bon moment et je le conseille à ceux et celles qui voudraient permettre à leur enfant de faire un pas en avant dans l'Histoire de ce pays.
 


mercredi 18 mars 2015

Ravensbrück mon amour

Auteur : Stanislas Petrosky
Editions : L'Atelier Mosésu (2015)
Nbre de pages : 213
 
Présentation de l'éditeur :
Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies Rien n échappe au crayon affûté du jeune homme : l'horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les moeurs des officiers, la vie, la mort. Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au coeur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.


Mon avis :

En général, je lis toujours, chaque année, un roman se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale. C'est ma façon à moi de ne pas oublier ce qu'il s'est passé durant ses années sombres.

Cette fois-ci c'est avec le premier roman de Stanislas Petrosky que je me suis embarquée vers Ravensbrück.

Je me doutais que cette lecture ne serait pas facile mais j'avoue que j'étais loin d'imaginer que ce serait un tel voyage en enfer.

En effet, l'auteur nous présente un personnage touchant dès les premières lignes. Gunther est sur ses derniers jours... mois... de vie. C'est un être rongé par le cancer, rongé par le passé. Et à cet instant, il se rappelle et nous raconte ce qu'a été son existence, d'abord à la ferme familiale puis dans le camp de Ravensbrück.

Dès le début, j'ai accroché à 100% à l'écriture : maîtrisée, fiable, directe et pourtant touchante. Il est indéniable que tout comme d'autres auteurs que j'ai connus il y a maintenant quelques années et qui ont suivi leur bonhomme de chemin aujourd'hui (Jacques Saussey, Claire Favan, Christelle Mercier...), Stanislas Petrosky est promis à grand avenir d'écrivain s'il poursuit dans cette voie.

A travers le personnage de Gunther Frazentich, il décrit un homme passionné par l'Art et notamment le dessin. Cette activité est loin de plaire à la famille et c'est en se cachant qu'il s'adonne à sa passion. Mais, le père de Gunther en décide autrement et ne trouve qu'une seule solution face à ce garçon qui le déçoit : l'engager de force aux seins de l'armée nazie, en tant que Kapo.

Alors que Gunther ne sait pas ce qui l'attend et que durant des mois il bâtira avec d'autres allemands non engagés volontaires, ce qui deviendra par la suite le camp de Ravensbrück, malgré lui il est découvert en train de dessiner. C'est ce qui lui sauvera la mise puisqu'il deviendra le "Pseudokünter" (gribouilleur) de ce camp.

A partir de là, il va décider de tout dessiner afin que le Monde sache ce qu'il se passe dans ce camp et non pas juste se focaliser sur ce qu'on lui ordonne d'esquisser.

Pour ceux et celles qui se décideront à lire ce titre, il faut vous blinder parce que Stanislas Petrosky n'y va pas par quatre chemins lors de la description de ces croquis. C'est direct et on le vit comme si on y était. C'est dur, indigeste parfois au point que  j'avais du mal à me dire qu'il fallait que je poursuive. Pourtant, ces horreurs ayant été vécues et surmontées par les victimes, je ne voyais pas pourquoi, moi, petite lectrice bien assise sur mon canapé, je ne pourrais pas aller jusqu'au bout de leur enfer.

Alors, j'ai pris sur moi et j'ai angoissé pour eux, pour elles surtout puisque le camp de Ravensbrück est exclusivement prévu pour les femmes (même si des hommes sont arrivés par la suite).

Je savais ce dont les nazis étaient capables puisque ce roman n'est pas le premier dans le genre que je lis mais jamais, ô grand jamais je pensais qu'ils faisaient appel à des hommes d'Art pour dessiner ce qu'ils faisaient subir à ces êtres humains.

Du coup, leur souffrance était la mienne; le regard que porte Gunther sur lui-même, sur les prisonnières, sur leurs bourreaux donne un sentiment d'impuissance, de révolte et de résignation.

J'ai compris Gunther, un être faible à ses dires parce qu'il n'est pas un soldat, qu'il se refuse à donner les coups, qu'il est prêt à aider ces pauvres femmes subissant ces actes barbares, et les enfants ne sont pas épargnés.

Je ne vous décrirai aucune scène mais certaines m'ont vraiment mis le moral en berne, les larmes aux yeux. C'est affligeant de voir à quel point les Hommes sont capables de telles atrocités sur leurs semblables.

Et parce qu'il ne faut pas oublier, parce qu'il ne faut plus que cela se produise, il faut des auteurs comme Stanislas Petrosky qui osent écrire, qui osent dire parce que malgré le côté romancé avec des êtres de fiction, tous les autres (gardiens, SS, médecins...) ont bel et bien vécu.

C'est un ouvrage à ne pas mettre forcément entre des mains trop jeunes mais chaque adulte devrait le lire pour que notre devoir de mémoire soit fait.

Ravensbrück mon amour est le premier roman de Stanislas Petrosky mais il entre avec ce roman dans la cour des grands parce que même s'il décrit l'horreur de ce camp concentrationnaire, son personnage principal, lui, n'évolue jamais dans la haine mais uniquement dans le désespoir. Cela rend l'ouvrage tellement poignant que, d'un certain côté, cela m'a fait penser à "Si c'est un homme..." de Primo Levi. C'est avec ce genre d'ouvrage que l'on voit la qualité de l'écrivain. Du coup, je lui dis : "A quand le prochain ?"



Teaser du roman


Un grand merci à Stanislas Petrosky et aux Ateliers Mosésu de m'avoir fait parvenir ce roman bouleversant et terriblement bien écrit.





mardi 17 mars 2015

Endless love : Séduction (T2)

Auteur : Cecilia Tan
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 311
 
Présentation de l'éditeur :
Deux mois se sont écoulés depuis la séparation douloureuse entre Karina de James, l'amant mystérieux qui réveille ses désirs les plus secrets. En manque de lui, et va tout mettre en œuvre pour le retrouver. Sa recherche l'emmène à Londres, où elle se trouve plongée dans le monde des arts et des plaisirs libertins. Et bientôt, Karina rencontre un autre homme énigmatique qui promet de l'aider à retrouver James mais lui fixe un prix, qu'elle se donne à lui corps et âme... Damon George est riche, séduisant, membre d'une société secrète riche et puissante dédiée à l'érotisme et la sensualité. Damon va éduquer Karina à aimer et désirer un autre homme. Au moment où elle retrouve James, c'est une autre Karina qu'il découvre. Est-ce que James va la rejeter à nouveau ou l'a trouve-t-il plus irrésistible que jamais ?
 
Mon avis :
 
Lors de ma lecture du premier tome, j'avais indiqué que ce genre de new romance n'était pas vraiment mon fort vu que je ne suis pas spécialement tournée vers la BDSM. Malgré tout, vu les personnages et les sentiments qu'ils ressentaient l'un pour l'autre et comment la fin s'était passée, j'étais curieuse de connaître la suite et je réservais mon jugement sur cette série.
 
Aujourd'hui, ce dernier sera sans appel puisque je fais une croix définitive sur Endless Love. Je n'ai pas du tout accroché à ce tome là et je ne lirai pas le tome 3 à paraître.
 
En effet, ici, pas de James en vue ou si peu. L'histoire se concentre uniquement sur Karina et ses recherches pour retrouver son amour perdu...
 
Sauf que nous allons la voir se former au BDSM au sein d'un groupe dans lequel elle espère retrouver son cher JB Lester.
 
Pour moi, ce tome se résume à faire du remplissage en attendant de pouvoir mettre nos chers amoureux l'un en face de l'autre et de se retrouver pour une seule... baise !
 
Bah oui, désolé du terme mais je ne trouve que ça pour dire rapidement de quoi il en retourne.
 
Alors, certes, ce n'est que mon avis personnel mais lire ce genre de roman ne me tente absolument pas et je ne lirai pas la suite. Faire d'une série un jeu du chat et de la souris avec des scènes de sexe BDSM, je le laisse à d'autres lectrices plus intéressées par le genre.
 
Personnellement, je vais retourner dans mes jolies romances comme Fight for love ou After qui me conviennent beaucoup mieux.
 
Je remercie quand même les Editions Hugo & Cie de m'avoir transmis cette suite même si, cette fois-ci, ce fût un coup dans l'eau !
 
 

lundi 16 mars 2015

Les notes de sang

Auteur : Corinne de Vailly
Editions : Recto Verso (2015)
Nbre de pages : 267
 
Présentation de l'éditeur :
À Londres, en 1850, meurt un légendaire violoniste tsigane. Peu après, par une froide journée pluvieuse, la communauté des «Fils du vent» se retrouve au cimetière. Après l'enterrement, on abandonne un violon sur la tombe du défunt, et un jeune homme s'en empare. Selon une légende tsigane, cet instrument de musique aurait été fabriqué avec des ossements humains. Hawthorne Lambton, maître horloger, convoite ce violon qui, il en est convaincu, a le pouvoir de lever la malédiction qui pèse sur sa famille de génération en génération. Et l'on s'enfonce peu à peu dans les bas-fonds de la capitale anglaise, où machines à vapeur et êtres surnaturels font la loi.
 
 
 
 
Mon avis :
 
J'ai découvert Corinne de Vailly avec sa série "Mélusine et Philémon" que j'avais adorée et que je recommande chaudement. Cette fois-ci, c'est dans du jeunesse steampunk que je me suis lancée et j'avoue que j'ai passé un bon moment de lecture.
 

Dans l'ensemble, j'ai trouvé que l'histoire était prenante et racontée avec toujours une aussi grande maîtrise de la narration par l'auteur. En fait, l'écriture de Corinne de Vailly est vraiment faite pour moi et chaque découverte est toujours succulente.
 
Pourtant, avec ce nouveau titre, ce n'était pas vraiment gagné d'avance (contrairement à ce que j'aurais cru). Il m'a fallu du temps pour assimiler l'univers, les personnages et les liens entre eux.
 
Il faut dire que l'auteur ne donne les précisions que petit à petit pour tenir un certain suspens.
 
J'avoue que, par moment, j'aurais aimé que cela aille un peu plus vite et qu'il y ait moins de descriptions pour que je reste vraiment concentrée sur l'action. Or, ce ne fût pas toujours le cas et il m'arrivait de décrocher. Bon, je dois aussi dire qu'en ce moment la fatigue est très/trop présente et que j'ai du mal à me fixer sur mes lectures.
 
Mais, en règle général, le jeunesse ça se lit bien et facilement. Or, là, il me fallait vraiment me fixer pour ne rien perdre des explications de l'auteur.
 
Lorsque j'ai compris les implications de ce violon et de ce que l'un des personnages souhaitait obtenir, je m'attendais à ce que cela s'accélère un peu. Or, pas du tout. Corinne de Vailly a fait le choix de prendre son temps dans cette narration.
 
Pour certains lecteurs, cela ne gênera pas et ils apprécieront de rester dans ce monde où passé et futur se côtoient. Pour moi, et même s'il y a quelques scènes d'action, elles n'étaient pas assez nombreuses et j'ai vraiment eu tendance à m'ennuyer un peu.
 
Seuls les moments où il était question du violon ont été vraiment prenants et les 50 dernières pages, bien sûr puisque l'on se demande si tout cela va vraiment s'arrêter.
 
D'ailleurs, je me pose une question par rapport à la fin : y aura-t-il une suite ? A priori non puisqu'il est bien noté dans l'épilogue le mot "FIN" mais vu ce qu'il se passe cela laisse une grande porte ouverte à l'auteur, si tant est qu'elle ait envie de nous en donner un peu plus avec un autre opus.
 
Je me rends compte que mon avis n'est pas très enthousiaste et pourtant j'ai passé un bon moment avec "Les notes de sang" mais je n'arrive pas vraiment à mettre les mots sur ce qu'il m'a manqué pour que cette découverte soit aussi formidable que "Mélusine et Philémon". On est dans un style tout à fait différent mais malgré tout j'aime le steampunk et je n'ai pas vraiment réussi à accrocher aux personnages, si ce n'est le fameux violon qui a une part entière dans cette intrigue.
 
Cet objet m'a fascinée et effrayée à la fois. Grâce à l'écriture, j'arrivais à entendre les notes, à les apprécier ou, au contraire, m'en inquiéter. Je me demandais régulièrement ce qui allait se passer et j'étais vraiment curieuse de connaître le final. Il n'arrive pas vraiment et cela me laisse un goût d'inachevé. J'espère vraiment que suite il y aura pour ne pas rester dans l'expectative.
 
Je remercie sincèrement Corinne de Vailly de m'avoir permis de découvrir son dernier titre même s'il ne m'a pas autant emportée que sa précédente série.
 
 


jeudi 12 mars 2015

Dangerous perfection

Auteur : Abbi Glines
Editions : JC Lattès (2015)
Collection : &Moi
Nbre de pages : 261
 
Présentation de l'éditeur :
Décidée à se libérer de son douloureux passé et de vivre enfin sa vie, Della entreprend un road-trip en solitaire. De passage en Floride, elle croise sur sa route le beau Woods. S’ensuit une nuit passionnée, une nuit qu’ils avaient prévue sans lendemain.

Mais un coup du destin les réunit de nouveau quelques mois plus tard. Sauf que Woods doit se marier avec une riche héritière et que Della est encore trop fragile pour s’engager dans une relation. Pourtant, face à l’ampleur de leurs sentiments, il leur est difficile de garder leurs distances…


Mon avis :

Voilà un titre qui n'a pas trop traîné dans ma PAL, avec lequel j'ai passé un super moment de lecture et dont j'ai hâte de connaître la suite.

Pourtant, l'histoire est assez simple puisqu'il s'agit d'une rencontre entre un homme riche et une toute jeune femme de 19 ans, totalement paumée et ayant quelques problèmes de santé dus à une enfance trèèès particulière.

Si vous saviez comme j'ai accroché dès le début et comme je ne pouvais pas lâcher ce roman. Je crois qu'il est tombé pile poil au moment où j'en avais le plus besoin : pas prise de tête, une belle romance pleine de sentiments et d'envies d'aller au-delà des conventions, des personnages hyper attachants et une écriture accrocheuse.

Je me suis régalée à suivre Woods et Della dans les liens qu'ils tentent de créer entre eux malgré les différences qui peuvent les séparer : le passé pour Della et le père de Woods qui ne veut voir son fils qu'épouser une riche héritière.

Alors oui cela peut sembler gnangnan au possible; oui c'est une énième romance érotique. Mais c'est tellement plus que du simple sexe et tellement beau dans ce qu'ils veulent organiser pour leur vie de couple.

Della a du mal à accepter que quelqu'un puisse prendre soin d'elle et l'aimer; Woods ne supporte pas de voir cette belle jeune femme souffrir et il apprend, avec elle, ce qu'amour signifie.

Entre un homme qui voudrait vivre sa vie comme il l'entend et une jeune femme totalement paumée au point de faire un road movie pour savoir qui elle est, le duo est brûlant quand il se retrouve. Et c'est juste à vous faire hérisser les poils des bras, à vouloir que tout se finisse bien...

Mais avec la fin que nous pond l'auteur, forcément on se doute qu'il va y avoir des retournements de situation et que Woods et Della ne vont pas réellement vivre tranquillement. Je suis d'ailleurs trèès curieuse de lire la suite, Simple perfection, sorti le mois dernier dans la même collection.


mercredi 11 mars 2015

Frozen

Auteurs : Melissa de la Cruz & Michael Johnston
Editions : Albin Michel (2015)
Collection : Wiz
Nbre de pages : 407
 
Présentation de l'éditeur :
La couverture de Nat ne tient plus qu'à un fil. Bientôt, tout le monde saura qu’elle fait partie des «marqués». Le casino, où elle officie comme croupière, va découvrir qu’elle a volé des jetons… Sans aucun scrupule, elle fait accuser quelqu’un d’autre à sa place : un dénommé Wes qui a beau être joli garçon, n’en demeure pas moins arrogant. Nat, elle, a déjà détourné le regard : elle a assez d’argent pour quitter cet infâme New Vegas plongé dans l’ère glaciaire, et rejoindre le Bleu, là où l’air est pur et la mer azure. Là où des renégats comme elle peuvent vivre en paix. Il suffit juste de payer grassement un mercenaire. Mais le passeur, ô surprise, n’est autre que Wes… Après tout, se dit Wes, un voyage dangereux en compagnie d’une jolie fille ne se refuse pas.


Mon avis :

Je ne connaissais pas Melissa de la Cruz, connue pourtant pour sa série très célèbre des "vampires de Manhattan". Mais moi et les vampires, on a du mal à faire ami-ami. Alors, j'ai voulu voir un peu ce qu'elle faisait avec son dernier titre, Frozen. Vu le résumé, il me tentait pas mal et me voilà partie pour une nouvelle lecture qui s'est avérée... décevante.

Sur la première de couverture, vous pouvez lire "Fuir ou mourir" et là je vais être très sévère, ce qui est plutôt rare quand on me connaît. Mais, ce titre m'a fait l'effet d'une douche froide, voire même glacée. Bon, j'entre dans le cadre de l'univers dans lequel j'ai évolué pendant 400 pages mais j'aurais préféré que cela soit différent. J'ai donc failli "fuir" ce roman avant de "mourir" d'ennui... mais j'ai voulu lui donner sa chance jusqu'au bout et j'aurais dû m'en abstenir.

En effet, avec un début un peu nébuleux mais somme toute intéressant compte tenu, notamment, de l'univers dans lequel on évolue, les personnages eux ne m'ont pas du tout accroché, sans compter que je les ai trouvés creux et inintéressants au possible.

Sur l'ensemble du livre, je crois que j'ai poussé pas mal de soupirs parce que tout allait trop vite, tout était trop facilement réglé; parce que Nat et Wes n'étaient pas crédibles, outre mesure. Ils se sont à peine rencontrés qu'ils s'aiment déjà mais non elle ne peut pas tomber amoureuse. Elle n'en a pas le droit. Mais si, elle peut. Bien sûr qu'elle peut parce qu'elle n'est pas si mauvaise que ça. Mais... attendez... bien sûr que non parce qu'elle est le Mal donc... Pfffff !!! Bref, vous m'avez comprise. On avance, on recule, on a droit à des scènes de semi-action résolues à la va-vite.

Cela m'a donné l'impression d'un roman bâclé. Après tout, il est destiné aux jeunes alors pourquoi se poser davantage, creuser au fond des choses pour rendre tout ça plus crédible et intéressant ??

Parce que, attention, malgré ma déception et mon avis négatif sur ce bouquin, il n'en demeure pas moins qu'il a un potentiel de dingue mais que les auteurs n'ont pas su ou voulu (aller savoir...) prendre du temps pour tout fignoler et là j'enrage.

J'ai toujours eu l'habitude de faire des avis positifs sur cette collection Wiz et là je me retrouve avec un roman qui ne m'a pas du tout convenu (ni à ma fille d'ailleurs, âgée de près de 17 ans, qui connaissait l'auteur bien sûr puisqu'elle avait lu Les vampires de Manhattan et qu'elle en gardait un très bon souvenir). Sa première réaction quand je lui ai demandé ce qu'elle pensait de ce livre (elle me l'avait chopé avant que je puisse le lire) a été : "mouais, bof ! Pas exceptionnel pour l'instant. Les personnages sont bof bof et il n'y a pas d'action." (Je précise d'ailleurs qu'elle l'a lu juqu' à la page 146 et qu'elle n'est pas sûre de le reprendre).

Ah... pas d'action ! Houla !! Dans quoi me suis-je lancée moi ?

Et puis, une fois terminé, j'en ai reparlé avec elle et on s'est mise d'accord sur le fait que si, il y a de l'action, mais le fait que Nat ou Wes arrive à régler le problème en deux temps trois mouvements donne l'impression qu'il n'y a pas de difficulté et donc l'ennuie s'installe.

Pas besoin d'aller plus loin vu comment tout ça tourne parce qu'on sait ce qu'il va se passer, comment cela va se terminer.

S'ajoute à cela des personnages secondaires que l'on décrit à peine et qui pourtant auraient mérité un peu plus de description et de temps pour que le lecteur arrive à ressentir cette pointe d'angoisse et de peur que les auteurs devaient certainement vouloir mettre ici. Mais, ce ne fût malheureusement pas le cas.

En bref, et pour arrêter le carnage, Frozen n'est pas du tout un titre qui m'a plu et ce n'est pas moi qui vais vous proposer de le lire. Dans le genre post-apocalyptique, il y a bien mieux. Pour une première avec l'auteur, je trouve que c'est dommage mais j'ai voulu me faire mon avis sur ce titre et malgré tout je donnerai une nouvelle chance à Melissa de la Cruz avec ses Sorcière d'Hampton. Sait-on jamais...

Malgré cette lecture semi-catastrophique, je remercie beaucoup les éditions Albin Michel de m'avoir permis cette découverte.




mardi 10 mars 2015

Mini-coloriage antistress chez Marabout (#2)

Me revoilà pour un nouvel article vous présentant deux nouveaux titres des Editions Marabout dans leur collection "Mini-coloriage antistress". Rappelez-vous, début février, je vous présentais "Japon" et "Papillons" dans cet article.
 
Aujourd'hui, place à "Geometry" et "Zen", deux titres qui au final m'ont beaucoup plu, avec même un joli petit coup de coeur pour "Geometry".
 
Auteur : Collectif
Date de parution : 2 janvier 2015
Nbre de pages : 144 (70 dessins)
ISBN : 978-2501100977
Prix : 6,90 €
 

Auteur : Collectif
Date de parution : 4 février 2015
Nbre de pages : 144 (70 dessins)
ISBN : 978-2501101066
Prix : 6,90 €
 
S'agissant de ces ouvrages, je ne reviendrai pas sur la qualité du papier qui est exactement la même que les précédents titres chroniqués. C'est toujours aussi agréable de colorier avec feutres ou crayons de couleur parce que ça glisse, les couleurs sont bien rendues et les feutres ne transpercent pas.
 
Si j'ai préféré ces deux titres aux précédents et si j'ai eu notamment un coup de cœur pour "Geometry" c'est surtout parce que les petits détails qui me rendaient la vie impossible dans "Japon" et "Papillons" n'y sont pas ici.
 
Les traits sont toujours aussi fins et délicats que dans les autres titres mais les largeurs entre chaque trait sont suffisamment grands pour laisser passer une mine de feutre assez fine sans que l'on galère.
 
Mes yeux y ont vu une grosse différence aussi puisque je n'ai pas ressenti de trouble de la vision comme avec les "Papillons" notamment, quand je me concentrais trop.
 
Quant à "Geometry", mon coup de cœur vient du fait qu'il est hyper plaisant à découvrir, que chaque page offre un coloriage simple mais qui, si on sait y faire, peut donner de très beaux résultats. C'est à votre imagination qu'il faut se fier et je me suis régalée à faire des dégradés dans un dessin basique.
 
Voilà ce que cela donne pour ces deux ouvrages :
 
Mini coloriage antistress "Geometry"
 
Dessin de base

Début du dégradé fait aux crayons de couleur
et bande noire au feutre Stabilo pen 68

Dessin terminé
Mini coloriage antistress "Zen"
 
Dessin de base et début de coloriage aux crayons Mapped color'peps
et feutres Stabilos pen 68 et Stabilo point 88

Quelques dégradés (centre gauche et à droite)

Dessin terminé
 
Le premier coloriage m'a pris une bonne semaine avec les dégradés de bleu alors que celui aux couleurs des flammes ne m'a pris que 3 jours. Le rendu est très différent mais cela vous montre qu'avec quelques feutres, quelques crayons et surtout une bonne dose d'imagination on peut se lancer de très jolis défis pour rendre ces coloriages attractifs.
 
Après avoir testé quatre titres de cette très jolie collection, on me pose souvent la question de savoir lequel je préfère et je réponds sans aucune hésitation : "Geometry".
 
C'est celui qui, pour moi, est le mieux adapté même si j'ai passé un très bon moment avec "Zen" qui me convient aussi très bien. J'ai un jugement un peu plus réservé sur "Japon" que j'ai tenté de reprendre mais que j'ai abandonné faute de pouvoir faire ce que je voulais. Les détails sont vraiment trop fins et même mes stylos feutres en 0,4 mm de Stabilo ou 0,3 de Straedler ne réglaient pas mon problème. C'est vraiment dommage parce qu'il y a de magnifiques dessins que j'aimerais faire mais dans ce format là c'est trop contraignant.
 
Si vous hésitez sur les titres à prendre pour passer un bon moment, je vous conseille de démarrer sur "Zen" et "Geometry" qui sont deux très bons ouvrages et qui sont plus faciles à réaliser. "Japon" mériterait juste de passer dans un format légèrement plus grand pour être idéal.
 
Quoi qu'il en soit, j'espère que vous passerez d'agréables moments avec ces ouvrages si vous vous décidez à vous lancer dedans. Et si c'est le cas : bon coloriage à tous !
 
 

lundi 9 mars 2015

After (T2)

Auteur : Anna Todd
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 706
 
Présentation de l'éditeur :
Hardin n'a rien à perdre... sauf elle. Après leur rencontre la vie ne sera plus jamais la même. Après un début tumultueux, la relation de Tessa et Hardin semblait bien partie. Tessa sait qu'Hardin peut être cruel, mais quand les origines de leur relation et son mystérieux passé lui sont révélés, cela lui fait l'effet d'une bombe. Tessa est hors d'elle. Hardin sera toujours... Hardin. Mais est-il vraiment le mec dont Tessa est tombé éperdument amoureuse, en dépit de son caractère colérique, ou est-il un étranger, un menteur depuis le début ? Doit-elle s'en séparer ? Ce n'est pas si facile. Le souvenir de ses bras autour d'elle... de sa peau qui l'électrise... de leurs nuits passionnées, trouble son jugement. Pourtant, Tessa n'est pas sûr qu'elle pourra supporter une autre promesse non tenue. Elle a mis toute sa vie entre parenthèses pour Hardin – l'université, ses amis, sa relation avec sa mère, son petit ami, même son début de carrière. Mais elle a besoin de lui pour avancer. Hardin sait qu'il a fait une erreur, peut-être la plus grande de sa vie, mais il veut se battre pour elle ! Mais peut-il changer ? Va-t-il changer... par amour ?


Mon avis :

Après la lecture du premier tome que j'avais a-do-ré, j'ai laissé passer un peu de temps avant de me plonger dans cette deuxième vague d'After. Je me rappelais parfaitement ce qu'il s'était passé en fin de premier tome. J'en voulais à mort à Hardin et j'étais aussi effondrée que Tessa parce que, même si je me doutais de quelque chose, j'espérais me planter sur toute la ligne et ce ne fût pas le cas, malheureusement.

Je me suis fait violence pour ne pas me jeter sur cette deuxième partie parce que je voulais être sûre que le tome 3 allait paraître rapidement une fois que j'aurais terminé cette lecture et j'ai bien fait parce que, là encore, j'ai vécu des émotions de ouf et j'ai hâte de poursuivre ma découverte de cette série que j'aime vraiment beaucoup.

J'ai retrouvé avec envie et grand plaisir tant Hardin que Tessa. Pas besoin de vous dire que, forcément, le couple est viable difficilement avec tout ce qui s'est produit précédemment mais surtout à cause du comportement d'Hardin.

D'un autre côté, avec l'enfance qu'il a eu, il est difficile de ne pas arriver à le comprendre même si ça nous énerve en tant que lectrice et qu'on aimerait bien qu'il arrête ses conneries et ses mensonges.

Bref, ce deuxième tome est plein de rebondissements, de découvertes mais aussi d'angoisse et de doute.

Il m'a fallu toute ma semaine pour lire ces 700 pages mais c'était à chaque fois avec beaucoup d'intérêt que je reprenais ma lecture là où je l'avais arrêtée.

Même si j'ai beaucoup aimé cette lecture, il faut quand même avouer aussi que, à un moment donné, j'en ai voulu à Tessa de ne pas être assez forte pour prendre LA décision qu'il fallait. Et en même temps, je me disais que ce n'était pas possible que cela s'arrête entre eux. Ce couple est tellement attachant et passionné que les voir séparés à un moment donné de l'histoire m'a créé un grand vide.

C'était comme si on m'avait littéralement enlevé tout ce qui me permettait de respirer normalement, de vivre cette histoire avec plaisir.

Ici, Tessa et Hardin vont véritablement apprendre à se parler, se comprendre. C'est l'un des points faibles de ce couple et c'est pourtant extrêmement important de communiquer quand quelque chose touche l'un ou l'autre des partenaires.

J'ai vu un Hardin totalement incontrôlable, une Tessa qui était paumée et un couple qui était en grande souffrance.

Ce tome m'a même fait pleurer à un moment donné; je me parlais toute seule en sortant "ah mais il est là !", et mon mari croyait que je parlais de lui... Pfff.... Il va falloir que j'apprenne à parler quand il n'y aura personne à la maison !!

Bref, j'ai encore vécu ce tome avec intensité et la fin m'a fait crier un "Outch !!" parce que je ne m'y attendais pas et que, connaissant même le caractère impulsif d'Hardin, je doute que cela se passe sans heurts. Du coup, vous vous en doutez, vivement la sortie du tome 3 prévue le 12 mars prochain.




Le journal d'Alice : Ne m'appelez plus JAMAIS Biquette ! (T7)

Auteur : Sylvie Louis
Editions : Dominique et Cie (2015)
Nbre de pages : 159
 
Présentation de l'éditeur :
Grand événement : Alice a bien entamé sa 6e au collège des Érables et l'automne s'annonce chargé en événements : un week-end aux États-Unis, les examens d'entrée au secondaire, la fête d'Halloween qui se prépare avec Marie-Ève, les 2 Catherine, et les autres. Alice sera confrontée à une situation d'intimidation et un de ses amis vivra des moments délicats à l'école en raison de son hyperactivité. Et surtout, Alice insistera pour que ses parents ne l'appelle plus "Biquette", surtout devant ses amies, trop la honte !
 
 
Mon avis :
 
Et voilà le 7ème tome de cette série que je suis depuis le tout début et avec laquelle je passe toujours un excellent moment.
 
Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié de retrouver Alice, ses parents et ses ami(e)s. L'année scolaire a débuté depuis maintenant plusieurs mois et Alice va avoir tout un tas d'angoisses. Non seulement, il va lui falloir préparer son examen d'entrée au collège dans lequel elle souhaite poursuivre ses études mais sa mère fait aussi une grosse gaffe en allant la récupérer à l'école. Elle va user du petit surnom qu'elle lui donne à la maison. Et là, c'est la honte pour Alice !
 
J'avoue avoir encore aimé ce que j'ai découvert mais ce tome là est aussi un peu moins épais que les autres et j'aurais aimé qu'il m'en dise un peu plus sur certains passages (je pense notamment au petit week-end aux Etats-Unis qu'elle fait avec sa famille). Cela m'a donné un goût de trop rapide et j'ai été un peu déçue.
 
Par contre, ce tome démontre combien la scolarité au Québec et en France est très différente puisque Alice souhaite aller dans un collège bien spécifique. Si en France nous sommes tenus de mettre nos enfants en fonction d'une carte scolaire par rapport à notre habitation, la chose est toute autre Outre-Atlantique et je trouve cela très bien. D'autant que l'examen à passer permet de voir les acquis des élèves. Là, encore, je pense que c'est un élément que nous devrions faire ici pour que nos enfants n'aient plus à galérer quand ils ne veulent pas aller dans certains établissements.
 
La mère d'Alice est toujours aussi tête en l'air (dixit le fameux voyage aux USA) et on voit assez peu son père. Par contre, les relations avec sa soeur, Caroline, sont vraiment touchantes. Elles sont très différentes mais elles se serrent les coudes et si Alice a horreur de l'anglais, sa sœur, elle, adore cette matière, ce qui va bien servir à notre chère Alice à un moment donné...
 
L'ouvrage est toujours organisé de la même façon, en journal intime, et ponctué de dessins ou de lettres. On suit vraiment tout ce qui fait les journées de cette pré-ado et je suis bien curieuse de connaître la suite.
 
Là où par contre je n'adhère pas vraiment c'est que nombre de tomes qui au départ devaient être de 7 et qui aujourd'hui montent à 9. Il va bien falloir qu'à un moment donné cela s'arrête parce que si j'ai passé un bon moment avec cette jeune fille que j'apprécie depuis ma première découverte, cela risque de tourner un peu en rond si ça continue.
 
Je remercie les Editions Dominique et Cie de m'avoir permis de continuer ma découverte de cette série.
 
 


mercredi 4 mars 2015

Les dix plus beaux jours de ma vie

Auteur : Adena Halpern
Editions : Mosaïc (2015)
Nbre de pages : 280
 
Présentation de l'éditeur :
Malencontreusement renversée par une Mini Cooper alors qu’elle promenait sa chienne, Alexandra Dorenfield, 29 ans, se réveille au paradis. Et découvre, ébahie, qu’on y exauce tous ses vœux : elle a le droit d’emménager dans la maison de ses rêves, dispose d’un dressing de folie, et peut se gaver honteusement de gâteaux et de chocolat sans prendre l’ombre d’un microgramme… Pas de doute, elle se trouve à l’étage VIP du paradis. Et comme la perfection est bien de ce monde céleste, son nouveau voisin, Adam, est à tomber.
Mais voilà, pour rester au paradis version septième ciel, il y a une condition. Prouver qu’on le mérite. Faire le récit des dix plus beaux jours de sa vie sur Terre. Si Alexandra échoue à cet examen, elle dégringolera de plusieurs étages… Adieu dressing, amour et chocolat ! Autant dire l’enfer.
 
 
Mon avis :
 
Voilà un bon petit moment que je n'avais pas lu d'ouvrage des Editions Mosaïc et j'avoue que j'étais très enthousiaste et curieuse de découvrir ce titre là. Je m'attendais à quelque chose de totalement déjanté voire extrêmement amusant vu le résumé de l'éditeur. Or, il n'en a pas été du tout question et je ressors de cette lecture plutôt déçue.
 
En effet, dès le début, j'ai eu du mal à accrocher à la façon de raconter de l'auteur. Elle tente de mettre de l'humour dans la narration d'Alexandra (puisque c'est à travers elle que nous découvrons tout ce qui lui est arrivé) mais elle veut tellement en faire que ça devient très lourd par moment.
 
Certains passages m'ont semblé durer une éternité et avant qu'elle parle de l'essentiel, elle passe par tout un tas de détours. Autant dire que ma patience était mise à rude épreuve.
 
Ajouté à cela, le personnage en lui-même ne m'a pas accrochée du tout. Alexandra est une petite fille miracle puisque ses parents avaient du mal à avoir des enfants. Arrivée sur le tard, Alex aura la vie d'une princesse... et le caractère qui va avec, même si je dois bien avouer que cela aurait pu être pire.
 
Non pas qu'elle soit imbue de sa personne et haïssable par des faits que seules certaines filles trop gâtées puissent faire voire même des réflexions déplacées sur certaines personnes, mais sa façon de se dire que tout lui est dû m'a véritablement gonflée. Elle ne cherche pas non plus à savoir si ces agissements vont créer des problèmes à ses parents ou pas. Elle s'en moque. Elle fonce et ne réfléchit pas.
 
Du coup, ses rapports avec les autres élèves ne sont pas bons mais surtout parce qu'elle est la fille de... et elle se retrouve très souvent seule jusqu'au jour où elle rencontre Penny qui deviendra sa meilleure amie.
 
Alex n'a pas un mauvais fond mais je l'ai trouvé très immature pour une nana de 29 ans et pour moi, ça ne pouvait pas coller. Je veux bien croire qu'elle a le droit de faire la fête, de s'éclater mais à un moment donné il faut savoir réfléchir et le faire uniquement lors d'une rédaction qu'on lui demande au Paradis pour pouvoir rester au Septième Ciel... bah ça ne m'a pas plu.
 
De plus, ses dix jours les plus beaux de sa vie ne sont pas non plus exceptionnels. Déception de ce côté là aussi.
 
En bref, ce livre ne m'a pas du tout convaincue et j'ai mis quand même un peu plus de quatre jours pour en venir à bout alors qu'il ne fait même pas 300 pages. Autant dire que la passion n'était pas là.
 
Je ne regrette pas ma découverte, même si je n'en ressors pas avec le sourire, parce que j'avais besoin de quelque chose de léger, sans prise de tête et la collection Mosaïc est très bien pour ça. Il est juste dommage que ce titre n'ait pas été le bon à ce moment là.