mardi 29 décembre 2015

Coeur sauvage

Auteur : Fabien Fernandez
Editions : Oksar Editeur (2015)
Nbre de pages : 196
 
Présentation de l'éditeur :
 A la mort de son grand-père, Johann ado solitaire, perd tous ses repères. Dévoré par une colère qu'il ne contrôle pas, révolté par l'indifférence des siens, Johann fuit Moscou et son existence douillette. Destination : la tombe du vieil homme.
Un péril initiatique, des bas-fonds de la capitale aux forêts enneigées où bat le coeur des tigres et des contes.
 
 
Mon avis :
 
Ce titre était le dernier qu'il me restait à découvrir des Editions Oskar et je l'ai adoré. Un vrai petit coup de coeur pour cette histoire magnifique et poignante.
 
Je me suis attachée très vite à Johann, ado de 15 ans, ne trouvant sa place ni parmi les siens, ni avec les autres ados de sa classe. Johann est tout le temps seul. L'unique personne qui comptait pour lui et avec qui il passait de supers moments était son papi Vassily. Mais son grand-père est décédé sans qu'il sache comment et ses parents n'ont jamais voulu qu'il se rende à son enterrement... trop loin. Face à l'indifférence de tout le monde, il décide de partir. Seul. Avec pour seul compagnon, son lecteur MP3 et quelques bricoles, Jo va parcourir de bout en bout la Russie.
 
Dès le premier chapitre, j'ai su que ce roman allait être particulier, qu'il allait beaucoup me toucher. Le personnage de Johann fait partie de ceux que l'on n'oublie pas, que l'on ne veut pas quitter, que l'on veut soutenir et protéger.
 
Il va rencontrer un tas de personnes durant son parcours et par forcément des tendres.
 
On va découvrir les fameux "bezprizorni" (orphelins vivant dans la rue) avec qui il va passer quelque temps, prendra le Transsibérien, aura à en découdre avec la "Politsiya" (police) et préfèrera mener une vie de bomj (sans domicile fixe) durant un certain temps. Enfin, il fera la connaissance d'une Babouchka (grand-mère) qui lui fera ouvrir les yeux sur ce qu'il est.
 
Non seulement j'ai été envoûtée par l'histoire de ce jeune homme mais le fait d'user de termes russes m'a véritablement fait passer de l'autre côté de la narration. J'étais prise, du début à la fin, par tout ce qui m'était raconté. Je faisais partie de l'histoire. J'ai englouti les petits passages faisant références à des contes ou des personnages de légende; j'ai beaucoup aimé voir et sentir Johann changer avec le temps.
 
Fabien Fernandez a su magnifiquement faire de Johann un personnage attachant, sensible et pourtant plein de surprises. Ce qu'il cache à l'intérieur de lui est... émouvant.
 
Je n'avais pas du tout envie de quitter ce gamin ni son histoire. La fin me laisse penser qu'il pourrait y avoir une suite et j'espère très sincèrement qu'il y en aura une.
 
Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus mais si vous ne le découvrez pas, je sais que vous passerez à côté d'une vraie pépite.
 
Cœur sauvage fait partie de ces romans dans lesquels je me plonge sans savoir de quoi il en retourne et qui me bouleversent tellement que j'en redemande encore et encore. Je n'ai pas envie d'oublier Johann. Je veux le retrouver rapidement, ainsi que Yulia, une jeune fille de son âge qui l'aide durant son voyage.
 
De plus, l'écriture est très abordable sans être simpliste. Un lecteur ado comme un lecteur adulte y trouvera son compte. Fabien Fernandez a cette particularité de faire de son roman, un genre de conte à la sauce Dickens tant le début avec les bezprizorni m'a rappelé, d'un certain côté, Oliver Twist, avec cette pauvreté et cette façon qu'ont les enfants de survivre.
 
En bref, j'ai adoré et j'en fais mon petit coup de cœur en cette fin d'année 2015.
 
 


lundi 28 décembre 2015

L'énigme de la Vallée-aux-Loups

Auteur : Margot Bruyère
Editions : Oskar Editeur (2015)
Collection : Histoire
Nbre de pages : 205


Présentation de l'éditeur :
M. de Chateaubriand a une femme qu'il respecte mais n'aime guère; un jardinier qui partage sa passion des arbres; un cuisinier aussi talentueux qu'alcoolique.
Tout ce petit monde vit sans histoire à la Vallée-aux-Loups, retrait forcée du maître qui, dans un article retentissant, a accusé Napoléon de tyrannie. Mais lorsque arrive un mystérieux enfant aux yeux clairs, que des cadavres sont retrouvés dans le parc, et que l'Empereur lui-même vient pointer le bout de son bicorne, Chateaubriand est bien forcé de mener l'enquête : crimes sordides ou affaire d'Etat ?
 
 
Mon avis :
 
Voilà un ouvrage qui m'a enchantée du début jusqu'à la fin. J'adore les romans historiques et j'avoue que je suis toujours très curieuse de voir comment les auteurs mènent leur intrigue quand il s'agit, en plus, de romans destinés à la jeunesse.
 
Margot Bruyère m'a vraiment épatée en mettant en avant une intrigue prenante et plausible, tout en incluant un personnage que j'adorais lire : Chateaubriand.
 
Me retrouver avec ce grand écrivain entre les lignes, l'imaginer se promener dans son jardin, mener cette enquête avec son jardinier fût vraiment un moment excellent.
 
L'écriture est fluide et très accrocheuse et on se demande vraiment qui est cet enfant qui fait son apparition à la Vallée-aux-Loups. On se demande surtout pourquoi on tente d'y mettre la main dessus !
 
Si j'étais vraiment très curieuse de lire ce petit roman que je conseille fortement, c'est la postface qui m'a vraiment ébranlée. On apprend que ce roman est né de l'imagination de l'auteur, bien sûr, mais les bases sont issues de présomptions qui pourraient laisser penser que...
 
En bref, je suis vraiment une fervente lectrice de ce genre de roman qui laissent une part de suspens tout en nous menant dans une enquête prenante et surtout très intéressante.
 
Le côté historique me donne vraiment envie de poursuivre mes recherches sur ces fameuses présomptions... J'ai vraiment envie d'en savoir encore plus.
 
Je ne peux pas vous en dire plus parce que ce serait vous spolier sur l'ensemble de l'ouvrage. Je ne peux que vous pousser sincèrement à découvrir à votre tour cette petite pépite des Editions Oskar et de cette auteure que je ne connaissais pas mais qui a une plume vraiment vivante et plaisante à lire.
 
 


Macchabée sous les pavés

Auteur : Claire Mazard
Editions : Oskar Editeur (2015)
Collection : Polar
Nbre de pages : 292
 
Présentation de l'éditeur :
30 août. Ambiance de fin de vacances et de rentrée scolaire. M. Verdier, octogénaire, vient déclarer au commissariat la disparition depuis un mois d’une vieille dame, âgée elle aussi de 80 ans. La commissaire et son fidèle lieutenant, Kamill, font des recherches, mais la vieille dame est introuvable et personne ne semble la connaître. Parallèlement, trois adolescents, Dorian, Ludo et Lili, de retour de vacances, reprennent leur activité préférée : s’introduire la nuit dans les souterrains de Paris…
 
 
Mon avis :
 
Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas penchée sur de la littérature jeunesse et j'ai profité de la semaine de Noël pour lire les ouvrages qu'il me restait des Editions Oskar.
 
Macchabée sous les pavés est l'un d'entre eux et, si j'ai passé un bon moment avec, c'est celui qui m'a le moins accrochée.
 
Je me suis rendue compte, en premier lieu, qu'il s'agissait d'une série et que les personnages sont donc récurrents. Difficile, dès lors, de se faire une idée précise de ce qui a pu arriver pour que la commissaire agisse de telle manière, que ses pensées fassent des retours en arrière succincts qui me laissent de marbre.
 
Je sais que ce n'est pas primordial pour l'enquête dont il s'agit ici mais déjà je me suis retrouvée en retrait et je ne me suis jamais vraiment intéressée à tout ce qui pouvait se passer.
 
Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages. En fait, j'ai vraiment vécu de l'extérieur tout ce que l'on me racontait et j'avoue que retrouver trois ados qui se droguent, même si ce n'est pas avec de la drogue dure, ça m'a fait grincer des dents. Je retrouve ce phénomène trop souvent dans la littérature jeunesse et je n'adhère pas du tout à ça.
 
L'écriture n'est pas désagréable, loin de là, mais par moment trop de vulgarités, tenant le contexte de l'ensemble, m'a vraiment poussée dans mes retranchements.
 
Je ne dis pas que le livre est mauvais et la fin est quand même touchante mais voilà...
 
Macchabée sous les pavés est un roman que j'ai lu rapidement et sans réelles difficultés mais il ne m'a pas vraiment convaincue.

dimanche 27 décembre 2015

Le projet K

Auteur : Douglas Preston
Editions : L'Archipel (2015)
Collection : Suspense
Nbre de pages : 371


Présentation de l'éditeur :
La NASA s’attelle à la construction d’une nouvelle sonde spatiale, constituant une énorme avancée technologique. Le projet K consiste à l’envoyer explorer la mer de Kraken, la plus large étendue d’eau de Titan, l’une des lunes de Saturne. Mais cette zone susceptible d’accueillir des extraterrestres est dangereuse et instable. La sonde doit donc être pilotée par une intelligence artificielle (IA), nommée Dorothy – en hommage au Magicien d’Oz –, qu’a développée la scientifique Melissa Shepherd. Des erreurs de calcul survenant durant les phases de test, Dorothy parvient à s’échapper dans les méandres d’Internet… L’ancien agent de la CIA Wyman Ford est alors appelé pour aider Melissa à traquer cette IA rebelle. Mais Ford et Shepherd prennent bien vite conscience que la Toile l’a totalement transformée… Et une question se fait jour : Dorothy a-t-elle toujours des intentions bienveillantes ? A défaut, l’humanité pourrait bien être menacée…


Mon avis :

Douglas Preston est un auteur que j'apprécie beaucoup depuis maintenant quelques années et chaque sortie est pour moi primordiale. Je sais d'avance que ma lecture sera intéressante et prenante et Le projet K n'a pas changé la donne puisque je me suis encore régalée.

Cette fois-ci, je me suis plongée dans ce thriller en ne sachant pas trop dans quelle réelle catégorie je pouvais le classer. Le début fait penser à un roman de science-fiction et la ligne est quand même ténue entre le thriller et la Sci-Fi.

L'auteur est entré dans le monde de l'intelligence artificielle avec le personnage de Dorothy et j'avoue que si parfois je trouvais que c'était un peu tiré par les cheveux, l'histoire et les personnages m'ont vraiment accrochée.

On vit l'action avec intensité; on suit les personnages avec angoisse parce que vu ce qui se passe on ne sait pas trop où l'histoire va nous emporter et comment cela va se terminer.

Même si au départ Dorothy n'est pas un personnage humain, elle a toutes les capacités pour ressentir les mêmes émotions que l'Homme et l'envie de se protéger de tout ce qui risque de lui nuire. Autant vous dire que ça décoiffe... Petit à petit, même si cette IA me laissait un peu perplexe, je me suis attachée à elle comme avec n'importe quel autre personnage du roman. Et que dire de la rencontre avec un petit garçon... Magnifique ! Poignant !

Mais je n'en dirai pas davantage pour ne pas vous spolier sur ce que vous allez découvrir si vous vous lancez dans ce nouveau titre de l'auteur qui est addictif et en même temps révélateur de cette possibilité qu'à l'Homme de créer une IA capable de ressentir tellement de choses et de nous ouvrir les yeux sur les dangers que cela peut comporter...

L'écriture est toujours aussi fluide, facile, rapide et plaisante. Je ne sais pas comment se débrouille cet auteur pour me charmer à chaque titre mais c'est juste un vrai régal. D'ailleurs, à peine terminé, je réclamais un autre bouquin. Il va vraiment falloir que je pioche dans mes réserves et notamment la série co-écrite avec Lincoln Child dans laquelle je retrouve toujours avec intérêt le personnage d'Aloysius Pendergast.

En bref, Le projet K ne déroge pas à la règle des meilleurs romans de thriller que je dévore dès que j'ai un Preston entre les mains. C'est un de mes auteurs chouchous que je ne suis pas prête de laisser de côté tant les histoires m'emportent toujours dans un univers fascinant. Je le recommande chaudement surtout si vous aimez le côté SF avec les intelligences artificielles. Ici, vous ne serez pas déçu de la découverte.




jeudi 17 décembre 2015

De mères en filles : Ava (T4)

Auteur : Dominique Drouin
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : Hugo Roman
Nbre de pages : 320


Présentation de l'éditeur :
Années 1970. Ava Gauthier, fille biologique d'Anaïs Calvino, a été adoptée par une famille aimante, mais bien différente des Calvino. Éleveurs de chevaux, les Gauthier n'ont pas manqué de générosité et d'amour avec Ava, mais ce sont des taiseux et ont peu de moyens, alors que les Calvino vivent dans un tout autre univers. Faisant la connaissance de cette autre famille lors des funérailles de la doyenne, Ava réalise rapidement que dans aucune des deux elle n'est à sa place. Et les retrouvailles avec sa mère, Anaïs, ne sont pas des plus faciles. Heureusement qu'avec Ariane, sa grand-mère, un lien solide se crée. Ariane la prend sous son aile et décide de l'aider à parfaire son éducation. Accueillie, entourée et motivée par elle, Ava trouve enfin sa voix dans l'écriture pour la jeunesse. Rapidement une auteure à succès, Ava ne trouvera pas la même satisfaction dans sa vie amoureuse et familiale et vivra certaines difficultés. Décidée à tout quitter, Ava s'installera en Provence, terre de naissance d'Alice, son arrière grand- mère, et trouvera enfin l'amour, le vrai. Ainsi, De mères en filles boucle la boucle en revisitant les lieux où tout a commencé...


Mon avis :

Après avoir terminé le tome portant sur Anaïs, je ne pouvais faire autrement qu'enchaîner avec celui consacré à sa fille, Ava.

Si Anaïs a été le personnage qui m'a le moins plus sur l'ensemble de la saga, celui d'Ava est vraiment intéressant et poignant à suivre.

Cette enfant démarre sa vie dans une famille pour le moins particulière mais très aimante. Sa mère, surtout, tient à sa fille adoptive comme à un véritable trésor. Mais Catherine a un mal qui la ronge et Ava devra vivre avec des scènes terribles à supporter.

Ava deviendra une jeune fille puis une jeune femme combattive et prête à tout pour mener à bien ses objectifs.

Sa rencontre avec sa mère biologique ne sera pas idyllique, loin de là mais grâce à sa grand-mère maternelle, Ariane, Ava va se découvrir une véritable passion pour tout ce qui touche à la création artistique, tout comme le reste des femmes que j'ai rencontrées dans chaque ouvrage.

Ava, elle, s'épanouira dans le domaine de la jeunesse et j'ai encore été enchantée de pouvoir voir l'évolution des techniques mais également des ouvrages proposés aux jeunes entre la fin des années 1980 et les années 2000.

L'écriture reste toujours aussi addictive et plaisante. Encore une fois, je n'ai pas pu me détacher de ce bouquin avant de l'avoir terminé et je suis triste de quitter toutes ces femmes que j'ai appris à connaître et à apprécier.

Ce dernier tome se termine d'une façon à laquelle je ne m'attendais absolument pas et j'avoue que cela m'a chamboulée mais d'une certaine manière cela permet aussi de parfaitement clôturer cette série.

Comme je l'indiquais dans mon avis précédent sur le tome 3, cette saga est vraiment très intéressante et magnifique à suivre dans chaque tome développant un personnage féminin bien précis. Tout au long de ces quatre tomes, j'ai appris à aimer ces personnages ou non, être marquée par ce qui leur arrive, à espérer que cela se termine bien, à espérer encore un autre tome pour que ça ne s'arrête jamais. On finit par faire partie de cette famille, connue par la fameuse Alice que je ne suis pas prête d'oublier.

Mes avis sur :
- Alice (tome 1)
- Ariane (tome 2)
- Anaïs (tome 3)


dimanche 13 décembre 2015

De mères en filles : Anaïs (T3)

Auteur : Dominique Drouin
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : Hugo Roman
Nbre de pages : 331


Présentation de l'éditeur :
Montréal, 1951. Anaïs a dix ans. Après un début de vie difficile, la fille adoptive d'Ariane Calvino reprend tout juste pied quand elle est confrontée à la mort de Marcel, un homme qu'elle adore et considère comme son père. Pour s'évader de son chagrin, elle trouve refuge dans une passion intense pour l'art dramatique. La scène et le cinéma mettent un baume sur ses plaies. Devenir quelqu'un d'autre qu'elle-même la comble... Dotée d'un talent d'exception, l'enfant vedette connaît un succès considérable qui lui redonne confiance. Mais un drame fera de nouveau basculer sa vie. Bouleversée, par l'agression dont elle a été victime, elle tentera l'impossible pour échapper aux séquelles du traumatisme. Émotivement fragilisée, elle connaît des hauts, mais surtout des bas. Elle n'a pas dix-huit ans lorsqu'elle quitte ses proches pour s'exiler en secret à Toronto avec son amoureux. Longtemps, elle ne donne aucune nouvelle à sa famille. Nourrissant ses rêves de réussir comme comédienne, elle vivote, consomme et fuit ses responsabilités. Elle devra traverser plusieurs années éprouvantes avant de rentrer au bercail et de renouer avec le succès. Loin de lui apporter le bonheur, la vie de vedette éloigne Anaïs de ce qu'elle cherche : l'amour, le vrai. Mais pour l'atteindre, elle devra affronter la vérité...
 
 
Mon avis :
 
Depuis le début de ma découverte de cette saga, j'ai toujours passé de très bons moments avec les personnages : d'abord avec Alice; ensuite avec Ariane.
 
La lecture de ce tome 3, consacré à Anaïs, la fille naturelle d'Agathe (soeur d'Ariane) et fille adoptive d'Ariane, a été encore succulente, même si cette fois-ci, Anaïs m'a moins plu que les deux premières femmes de cette famille.
 
En effet, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle et ces réactions ne m'ont pas toujours plu. Cela s'explique beaucoup par l'enfance qu'elle a eue mais j'aurais tellement aimé et voulu que l'auteur lui apporte une autre vie.
 
Même si je reste assez en retrait la concernant, je ne peux pas non plus dire qu'elle ne m'a pas touchée. Sa vie a été tellement bouleversée par tant de choses que la lecture se fait avec avidité pour suivre le cours des évènements.
 
On suit aussi les autres personnages dans leur vie et notamment Ariane devenue très importante au sein de Radio Canada. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé suivre l'évolution de la radio puis de la télévision à cette époque.
 
Non seulement Dominique Drouin nous fait vivre une histoire familiale prenante mais elle inclut également des données historiques du Québec des années 1950 à 1970. Pendant plus de vingt ans, on voit l'évolution de tout un pan médiatique fort prenant.
 
L'écriture est toujours aussi fluide et facile à suivre. C'est vraiment un pur bonheur que de se plonger dans ces tomes de cette série, même si j'ai mis un temps certain avant de me plonger dans ce tome 3. J'ai toujours gardé un excellent souvenir des tomes précédents et celui là ne fera pas exception, même si Anaïs est très différente de sa tante et de sa grand-mère.
 
Quant au tome 4, consacrée à Ava (fille d'Anaïs), il est d'ores et déjà commencé voire même bien entamé puisque j'en suis quasiment à la moitié. Je trouve là une jeune femme forte et davantage plaisante que sa mère. J'ai hâte de la retrouver. D'ailleurs, je retourne à ma lecture...
 
Si donc vous cherchez une série familiale à offrir ou vous faire offrir en cadeau de Noël, pensez à cette saga de Dominique Drouin qui emporte son lecteur dans des histoires familiales touchantes où les femmes sont au coeur de l'intrigue.
 


mardi 8 décembre 2015

Driven : Crashed (T3)

Auteur : K. Bromberg
Editions : Hugo Romans (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 590


Présentation de l'éditeur :
Pour se protéger de déboires passés, Rylee Thomas est toujours dans le contrôle d'elle-même jusqu'au jour où elle rencontre le seul homme qui, justement, pourrait lui donner envie de lâcher prise... Colton Donavan, un boy superbe, arrogant et ténébreux, habitué à obtenir tout ce qu'il désire. Une histoire d'amour torride entre une femme qui cherche à se reconstruire et un pilote de course intrépide, constamment sur le fi l du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres.
 
Mon avis :
 
J'avais adoré et dévoré les deux premiers tomes de cette série (mes avis ici et ) et vu comment se terminait le tome 2, il était impossible de laisser le tome 3 traîner dans ma PAL pendant des mois. J'étais trop sur les nerfs; je voulais connaître la suite, avoir mes réponses, savoir comment cela allait se terminer entre Colton et Rylee...
 
Et bien, je peux vous dire que j'en ai vécu des émotions avec ce bouquin. Non de non qu'est-ce que j'ai pleuré !!!!!
 
J'avais été prévenue, cela dit, mais je me disais que... bah non... c'était peut-être un peu exagéré ou alors que la personne était trop sensible et je pense que j'essayais, tout simplement, de me rassurer d'une certaine façon...
 
Mais, maintenant qu'il est lu (et c'est bien dommage pour moi), je peux dire : quelle gifle j'ai reçue !!! et pour une des rares fois ici, je dirais même : putain de merde !!!
 
K. Bromberg fait fort, vraiment très très fort avec ce dernier tome.
 
A aucun moment, le lecteur n'est épargné. Avec tout ce qui se passe, j'ai cru que j'allais faire pas une mais des crises cardiaques. Je crois que je vais demander une prime de risque quand je vais lire ces romances. Sait-on jamais...
 
Mais... franchement, c'était hallucinant tout ce par quoi Colton et Rylee traversent. Et là, je ne peux pas plus développer parce que tout est en rapport avec le passé des personnages, de l'avenir qu'ils envisagent, de la fameuse fin du tome 2 qui m'a mise dans un état épouvantable.
 
Et je crie de désespoir de ne pas pouvoir vous dire touuuuut ce qui m'a touchée pendant ma lecture.
 
(et merde, j'ai des frissons en écrivant cet article et en repensant à ma lecture. Si ça, ce n'est pas un signe qu'il est très bon et que vous DEVEZ lire cette saga parce qu'elle en vaut largement la peine - même davantage qu'After ou Thoughless qui, pourtant m'avaient transportée ... ).
 
Bon, la fin est un peu en-dessous par rapport à tout ce que l'on peut vivre pendant plus de 500 pages et puis dans ce genre de romance c'est un peu joué par avance. Donc, pas vraiment de surprise mais sinon... mama mia... LISEZ - LA - SERIE !!!!
 
De plus, les personnages sont vraiment géniaux et je ne parle pas que des personnages principaux. Même les gamins qui apparaissent ici ou Becket et Haddie... Même eux sont surprenants, attachants, drôles et très importants pour Colton et Rylee.
 
C'est vraiment un tout qui fait que la série est extraordinaire, pleine de rebondissements et d'émotions pures qui met le lecteur en émoi sans qu'il s'y attende.
 
Le seul bémol que je regrette est le nombre un peu trop important de "putain" que l'on peut lire dans ce tome 3. Par moment, je trouvais qu'ils n'étaient pas du tout nécessaires. Mais, là je chipote. Alors, surtout ne vous arrêtez pas à cette seule petite constatation de ma part parce que vous passeriez à côté d'une romance vraiment touchante que j'ai adorée.


lundi 7 décembre 2015

Les cartographes : La sentence de verre (T1)

Auteur : S.E Grove
Editions : Nathan (2015)
Nbre de pages : 560
 
Présentation de l'éditeur :
Sophia vit à Boston, en Nouvel Occident. Depuis huit ans, lorsque ses parents explorateurs ont disparu en mission, elle est élevée par son oncle Shadrack, le plus célèbre cartographe de Boston. Mais voilà qu'il est brutalement kidnappé... La jeune fille s'élance alors sur ses traces. Elle n'a qu'une piste : une mystérieuse carte de verre accompagnée d'un message, que Shadrack est parvenu à lui laisser. Avec son nouvel ami Théo, elle va traverser terres, mers... et se confronter à des mondes complètement différents.
 
 
Mon avis :
 
Quelle couverture magnifique ! Et quel résumé tentateur !

J'avais commencé à lire ce roman en VO avec Laetitia du blog Sous le feuillage et après lecture du prologue et du chapitre 1 nous avons convenu de lire d'abord ce roman en français. Non pas que nous n'avions pas compris ce qui s'était passé mais faute de temps, l'une et l'autre, il était plus simple pour nous de faire une première plongée dans notre langue maternelle avant de l'appréhender en anglais.

Et heureusement pour nous que nous l'avons fait !
 
Malgré le fait que cet ouvrage soit destiné à un lectorat assez jeune (à partir de 11 ans selon l'éditeur), je peux vous assurer que j'ai traîné pour en venir à bout.

Loin d'être inintéressant, Les cartographes est un livre qui se mérite et qui entraîne son lecteur dans une aventure fort plaisante et instructive mais qui est malheureusement bondée par des détails si complexes que, par moment, je m'y perdais un peu.

J'ai bien saisi que le monde dans lequel on se trouvait était très différent du nôtre. Chaque continent se retrouve plongé dans des périodes historiques différentes mais la complexité se fait sur le pourquoi de se changement brutal et la tentative d'explication qui est donnée. Ou en tout cas, la volonté des personnages de trouver comment rétablir l'ancien temps.

On part d'un simple fait : après la disparition de son oncle qui l'a élevée depuis la disparition mystérieuse de ses parents lors d'une expédition, Sophia se voit contrainte d'essayer de le retrouver.

Et là, on se dit que cela va nous faire vivre une super aventure, pleine d'action et de rebondissements...

Eh bien pas tout à fait ou en tout cas ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais.

Bien sûr, il faut que l'auteur nous explique à quoi servent toutes ces cartes toutes plus originales les unes que les autres, donnant un fond fantastique à l'histoire et j'ai adoré. Mais alors, quelle migraine pour tenter de les imaginer. Surtout quand on essaie de combiner un tout...

Je ne peux pas dire que le livre est mauvais parce que c'est loin d'être le cas mais j'aurais aimé une narration un peu plus simple que celle que j'ai lu.

Les personnages, de leur côté, sont vraiment attachants et j'ai adoré découvrir leurs points forts, leurs faiblesses, les doutes qui les assaillaient dans ce moment si délicat de l'histoire du New Occident. On ne sait pas vraiment si Sophia peut faire confiance à certains personnages. On espère. On a envie d'avancer toujours plus vite malgré les difficultés.

J'ai rencontré des personnages qui m'ont énormément touché : les lachrimas. Quels êtres poignants ! Quelle imagination de la part de l'auteur les concernant.

J'ai eu énormément de mal à écrire mon avis sur ce roman, qui m'a pris près d'une semaine pour en venir à bout, parce que je n'arrivais pas à mettre les mots sur tout ce que j'avais ressenti lors de ma lecture : exaspération de trop de détails, espoir de voir ce premier tome finir différemment (d'ailleurs, la fin m'a beaucoup surprise tant j'attendais autre chose).

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne peux pas dire non plus que je suis très impatiente de lire la suite. Je compte le relire en anglais dans le courant de l'année 2016. Cela me le remettra en tête avant d'enchaîner sur le tome 2 et on verra bien ce que cela donnera. Mais, je n'en fais pas une lecture prioritaire.

Dans tous les cas, ce roman n'est pas à mettre entre des mains trop jeunes tant les détails et les explications sont quand même pointus. Le lectorat adulte, lui, le trouvera plaisant et instructif dans ce monde créé de toutes pièces par un auteur excellent mais il ne faudra pas non plus que dans la suite, ces détails soient encore trop ardus au risque de le perdre totalement. C'est une affaire à suivre...

Retrouvez l'avis de Laetitia sur son blog.

lundi 30 novembre 2015

La peau du mal

Auteur : Corinne de Vailly
Editions : Recto Verso (2015)
Collection : Steampunk
Nbre de pages : 237

Disponible sur amazon

Présentation de l'éditeur :
Édimbourg, Écosse, 1838. Braconnant dans les collines d'Édimbourg, des enfants découvrent plusieurs mini-cercueils. Ces sarcophages sont peut-être liés à des événements survenus dix ans plus tôt, alors que deux tueurs en série sévissaient dans les rues mal famées de la «Vieille Enfumée». Y a-t-il un lien avec LE fameux livre que le professeur Rothstone recherche jusque dans la boutique tenue par Niamh et son frère handicapé, Fingal Angus? Et d'où sortent ces Grim Reapers, chevauchant leurs engins à vapeur, qui terrorisent la population? Fingal, Niamh et son fiancé, le détective Mael Cullium, seront pris dans un tourbillon d'événements où spiritisme, machines à vapeur et êtres violents se côtoient.


Mon avis :
 
Lu la semaine dernière, La peau du mal est le dernier né de Corinne de Vailly que je remercie chaleureusement pour m'avoir permis de le découvrir aussi rapidement.

Je me suis replongée avec délectation dans son écriture si envoûtante, prenante et qui, au-delà des mots, vous emporte dans une intrigue que je qualifierai de ... waouh !

La peau du mal est un roman qui mélange plusieurs genres : historique, fantastique, steampunk. Un trio qui se mélange à merveille et qui fait passer un excellent moment de lecture, à tel point que je n'avais jamais envie de le lâcher alors que, depuis maintenant plusieurs semaines, j'ai beaucoup de mal à me fixer dans un roman.

Je suis partie, cette fois-ci, du côté d'Edimbourg, au 19ème siècle et je me suis retrouvée avec des personnages si fascinants et une ambiance si oppressante et interrogative que je ne me rendais pas compte de mon avancée.

Si vous aimez les romans dans lesquels vous rencontrez des précurseurs des médecins légistes, ou même des médiums officiant dans l'ombre pour appeler des âmes peu recommandables, La peau du mal devrait beaucoup vous plaire.

L'ensemble se lit très bien et ne fait pas particulièrement peur mais j'avoue, quand même, que certaines scènes sont très surprenantes... et j'ai adoré !

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et lire ce roman a été une vraie bouffée d'oxygène qui m'apportait un peu d'angoisse et tant de questions. C'est vraiment ce côté historique et fantastique qui est particulièrement accrocheur ici.

La fin n'en est pas une en soi et, comme dans Les notes de sang, l'auteur permet à son lecteur de s'imaginer ce qui pourrait se produire ensuite. Ce n'est pas vraiment ce que je préfère dans les romans mais c'est la signature de Corinne de Vailly et il faut bien reconnaître que cela lui va très bien.

En bref, La peau du mal est un excellent roman qui m'a même davantage accroché que Les notes de sang. C'est un voyage au fin fond de l'âme humaine que nous propose l'auteur et je ne peux que vous conseiller fortement de le découvrir à votre tour. Corinne de Vailly est un vraiment une auteure que j'aime beaucoup, dont j'attends chaque sortie avec impatience tant son écriture est simple, fluide et terriblement accrocheuse. Une fois que l'on a commencé à découvrir ses romans, il est impossible de ne pas poursuivre avec ses autres parutions.

A noter, que ce titre n'est pas encore disponible en France si ce n'est via le lien que j'ai laissé en tête d'article. En effet, aucun éditeur français, pour l'instant, ne s'est penché sur ce roman pour en acheter les droits. C'est une affaire à suivre...

jeudi 26 novembre 2015

Night owl : Last light (T2)

Auteur : M. Pierce
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 381


Présentation de l'éditeur :
Last Night est le deuxième volet de la trilogie troublante où un partenariat d'écriture anonyme en ligne se transforme en une obsession passionnée incontrôlable. Matt Sky a disparu. Après une escalade en solo on a retrouvé une grande tache de sang, des lambeaux de vêtements d'alpinisme et la piste d'un animal dans la neige. Matt est présumé mort. Hannah, sa compagne d'écriture et de jeux amoureux sait que Matt est vivant. Après les funérailles de Matt, elle s'installe sur la côte Est avec sa famille. Nate et Seth Sky, les frères de Matt ont trouvé les derniers écrits de leur frère où il raconte les derniers jours de sa vie avec une précision déconcertante et scandaleuse. Seth veut absolument faire d'Hannah sa maîtresse. Cachés dans les bois, Matt et Hannah tentent désespérément de maintenir leur ruse et leur fusion amoureuse, mais leurs mensonges vont obliger Matt à se démasquer pour sauver Hannah qui tente d'échapper aux diffamations de Nate et de repousser les avances de Seth...
 
Mon avis :
 
J'avais littéralement dévoré le tome 1, Long night, et j'avais vraiment très envie de retrouver ce couple si épatant que forment Hannah et Matt. Du coup, après ma lecture catastrophe précédente, ce livre était tout trouvé pour que je passe un super moment et je ne l'ai pas regretté parce que, même si j'ai mis un peu plus de temps pour le lire, il est tombé vraiment pile poil pour me détendre.
 
Je ne vous ferai pas d'autre topo que le résumé qui présente parfaitement ce tome 2. Je trouve même qu'il en dit un peu beaucoup mais bon...
 
J'ai retrouvé avec plaisir Hannah. C'est une jeune femme qui sait quand même ce qu'elle veut et qui est très amoureuse de son homme. Tout au long de l'ouvrage, je me suis d'ailleurs demandée comment elle pouvait supporter tout ce qu'il lui imposait...
 
S'agissant de Matt, je dois être honnête avec vous : je l'ai moins apprécié par rapport au tome 1. Ici, on voit vraiment le côté sombre de cet homme et cela m'a un peu gâché ma lecture. Ses mensonges incessants m'ont vraiment fait bondir mais pour rien au monde je ne voulais m'arrêter de lire parce qu'il y avait Hannah et je voulais savoir comment elle allait réagir face au comportement de Matt.
 
C'est peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai mis deux bonnes journées pour le terminer. Si Hannah était convaincante dans son histoire, Matt lui m'a paru beaucoup plus faux et je n'arrivais pas à le comprendre. C'est un homme très énigmatique. Il a d'ailleurs du mal à se comprendre lui-même par moment...
 
En tout cas, l'écriture est addictive et l'histoire file très vite au point que les pages se tournent très facilement. J'ai eu un peu de réticence sur les scènes de sexe qui venaient là pour résoudre les problèmes de couple, dans le genre "on se réconcilie sur l'oreiller". N'étant pas ce genre de nana, j'en voulais à Hannah de ne pas régler les problèmes avant d'aller plus avant avec Matt. Mais, elle finit par réagir et ça, ça m'a plu !
 
Quant à la fin... comment vous dire qu'encore une fois M. Pierce me bluffe énormément parce que malgré le côté un peu plus mitigé sur son personnage de Matt, j'ai très envie de retrouver ce couple et de savoir comment cela va se terminer entre eux. Hannah se jette dans le vide dans les dernières lignes et j'avoue que vu comment Matt a fonctionné tout au long de ce tome, je me demande vraiment ce qu'il va manigancer dans le tome 3.
 
C'est une affaire à suivre sur laquelle je suis déjà sur les chapeaux de roue !
 
 


lundi 23 novembre 2015

Les pages du serpent

Auteur : Jessica Cornwell
Editions : Michel Lafon
Nbre de pages : 425
 
Présentation de l'éditeur :
Barcelone, été 2004 : quatre femmes sont assassinées, leur corps, mutilés. Neuf lettres d'un alphabet cryptique ont été gravées dans leur chair, et leur langue a été coupée. La quatrième victime est Natalia Hernandez, comédienne star du Théâtre National, filmée le soir du meurtre par une caméra de surveillance, inanimée dans les bras d'un jeune homme aux cheveux noir corbeau. Il sera retrouvé noyé quelques jours plus tard. Barcelone, hiver 2014 : Anna Verco, une jeune Américaine chercheuse en histoire médiévale, douée de clairvoyance occasionnelle, accepte d'aider l'inspecteur Fabregat, désormais à la retraite mais qui n'a jamais perdu l'espoir de résoudre l'affaire Hernandez. Ensemble, ils reprennent l'enquête et tentent de reconstituer le puzzle autour des assassinats. Les recherches d'Anna mettent au jour une connexion entre les meurtres et un texte très ancien, remontant à l'époque du Christ et écrit dans la langue des sorcières : Les Pages du Serpent.

Mon avis :

Je me décide enfin à vous faire mon avis sur ce livre dont la lecture n'aura pas été une mince affaire. Pourtant, les livres de ce genre (ésotérisme) j'en ai lu un certain nombre et j'avoue que jamais, ô grand jamais, je n'ai été paumée autant qu'avec celui là.

Je vais avoir beaucoup de mal à vous en parler et à vous faire mon petit topo parce que Les pages du serpent a été une lecture indigeste voire même insipide.

Ma petit Dup ayant parfaitement résumé ce bouquin, je vous laisse le soin d'aller lire son avis. Elle l'a si bien fait !

De mon côté, je vous dirai que je n'ai quasiment rien compris de ce que l'on tentait de m'expliquer tant l'auteur prend des tours et des détours pour essayer de nous faire comprendre ce qui se passe dans les rues de Barcelone en 2004.

Vous pouvez cependant savoir qu'une narration parallèle à celle d'Anna qui vit à notre époque sera présente et là j'avoue que c'était ces parties qui m'intéressaient le plus, tout simplement parce qu'on allait à l'essentiel !

Quand j'ai vu le bandeau que les Editions Michel Lafon ont mis sur ce bouquin à savoir : "le thriller qui pourrait bien détrôner Dan Brown", je me suis dit "oh la vache ! Il me faut le lire !"

Ben oui, quoi ! Quand on me propose une lecture qui se dit être meilleure que ce que Dan Brown propose à ses lecteurs, moi je m'y jette dessus... au risque, forcément, de me voir complètement me prendre les pieds dans un roman qui n'arrive absolument pas à la cheville du fameux Da Vinci Code.

J'avoue que la première partie ne m'avait pas plus interpelée que ça mais je n'étais pas non plus trop perdue. Je prenais mon temps, je tentais de comprendre cette Anna dont au demeurant on ne saura absolument rien d'elle si ce n'est qu'elle est embauchée pour trouver des palimpsestes de Rex Illuminatus qui pourraient bien expliquer le pourquoi du comment des meurtres qui se font à Barcelone depuis... quelques années maintenant.

(Au secours, je commence à me perdre dans mes propres explications parce que franchement quand on n'a rien compris à un bouquin c'est quand même très difficile voire même compliqué ou quasiment impossible de vous le faire comprendre !!! et de vous motiver à le lire... alors là ce sera une autre paire de manches).

Donc, des meurtres... une nana qui a des facultés de medium mais ce n'est pas une medium... comment ça vous êtes déjà paumés ?! Ce n'est pas de ma faute puisque c'est elle-même qui le dit !!

Je vous dirai ensuite qu'elle a aussi une maladie puisqu'elle prend un traitement mais uniquement quand elle en ressent le besoin... sauf que l'on ne sait pas du tout de quelle maladie elle est atteinte... ??????????????????????? !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle quitte son petit-ami pour aller faire sa petite enquête.............................

Elle entend des voix et je ne parle pas que des humains parce que cette chère Anna a aussi la faculté d'entendre les objets............................ ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!

Il y a un flic... à la retraite... mais je ne me rappelle plus son nom - heureusement pour vous Dup l'a précisé dans son avis.

Euh.... quoi d'autre ?!

Vous voyez, j'ai du mal.... extrêmement du mal à vous dire ce que j'en ai pensé parce qu'à part une énorme colère face à ce que l'on m'a "vendu", je ne retrouve absolument aucun élément susceptible de "détrôner" ce cher Dan Brown. Il peut largement aller se coucher tranquillement et nous faire un bien meilleur livre que celui proposé par Jessica Cornwell.

Je suis peut-être dure mais j'avoue que je n'arrive absolument pas à vous vendre ce bouquin ni à vous dire de le tenter si cela vous intéresse parce que, pour moi, il y a mieux... voire même beaucoup mieux dans le genre : Dan Brown (bien sûr) mais aussi Raymond Khoury avec Eternalis, par exemple (d'ailleurs, Dup, si tu passes par là, le Khoury est plus simple pour comprendre l'ourobouros.... :-P ).

Bon, j'avoue il a eu un côté positif durant toute la semaine où j'ai dû me le coltiner : j'ai mieux dormi ! Ok. Je vous vous vois rigoler mais franchement c'est super important de bien dormir dans ces situations de stress où l'on ne comprend rien à un bouquin et où l'on se demande si avec l'âge on n'a pas perdu trop de neurones parce que c'est impensable de ne pas saisir ce qui est écrit. Vous allez voir si ça ne vous arrive pas en le lisant.

Les pages du serpent a un côté tellement soporifique que vous ne pourrez pas y plonger plus de 10 minutes dedans sans vous endormir.

Ah, j'allais oublier que, dans ce roman, vous allez aussi trouver des genres de petits dessins. Je me suis creusée la tête pendant toute ma lecture (enfin non presque toute ma lecture) pour savoir à quoi ils pouvaient bien servir; que pouvaient-ils amener dans cette enquête ? On sait tous que dans les romans de Dan Brown il y a des dessins, des schémas et autres ajouts pour bien expliquer ce que l'auteur raconte. J'étais persuadée que c'était le cas aussi ici... Bah, je pense qu'ils servent simplement de séparateurs entre les paragraphes. Jessica Cornwell a dû trouver que les astérisques étaient trop courants et elle nous a pondu ces petits bouibouis... franchement, on aurait dû être averti avant lecture. Cela m'aurait évité de perdre encore plus de neurones avec ce bouquin. Non mais... *soupirs*

En bref, ce roman est vide de sens; ses personnages sont creux et peu intéressants; l'écriture est lourde au possible puisque la plupart du temps je devais lire plusieurs fois certains paragraphes. le seul conseil que je donnerais est : passez votre chemin... sauf si vous êtes sado ou que vous pensez que j'exagère !



C'est lundi... que lisez-vous ? (127)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière


Je pensais lire un peu plus mais une de mes lectures m'a duré quasiment toute la semaine : Les pages du serpent. Une lecture insipide, longue, à laquelle je ne comprenais absolument rien et autant dire que la fin ne m'a beaucoup éclairée. Bref, une vraie catastrophe ! Mon avis arrive dans la journée.
Du coup, il me fallait bien un petit new romance pour me remettre de ce chaos et Last light a été lu très rapidement puisque dans le week-end c'était bouclé. Matt m'a fait m'interroger sur de nombreux points le concernant et j'avoue que j'ai été un peu moins attirée par cet homme, du coup. Mais bon, je suis toujours autant curieuse de lire le dernier tome vu la proposition d'Hannah sur les dernières lignes... Là encore, mon avis arrive sous peu.

Ce que je suis en train de lire

Sophia vit à Boston, en Nouvel Occident. Depuis huit ans, lorsque ses parents explorateurs ont disparu en mission, elle est élevée par son oncle Shadrack, le plus célèbre cartographe de Boston. Mais voilà qu'il est brutalement kidnappé... La jeune fille s'élance alors sur ses traces. Elle n'a qu'une piste : une mystérieuse carte de verre accompagnée d'un message, que Shadrack est parvenu à lui laisser. Avec son nouvel ami Théo, elle va traverser terres, mers... et se confronter à des mondes complètement différents.
C'est une lecture commune avec Laetitia. Nous avions commencé cette lecture en VO mais faute de temps, on préfère se lancer d'abord dans la VF puis reprendre en VO. Je n'ai lu que le prologue et le premier chapitre hier mais je suis ravie de constater que j'avais bien saisi tout ce que j'avais lu en anglais. J'ai hâte de le poursuivre.

Édimbourg, Écosse, 1838. Braconnant dans les collines d'Édimbourg, des enfants découvrent plusieurs mini-cercueils. Ces sarcophages sont peut-être liés à des événements survenus dix ans plus tôt, alors que deux tueurs en série sévissaient dans les rues mal famées de la «Vieille Enfumée». Y a-t-il un lien avec LE fameux livre que le professeur Rothstone recherche jusque dans la boutique tenue par Niamh et son frère handicapé, Fingal Angus? Et d'où sortent ces Grim Reapers, chevauchant leurs engins à vapeur, qui terrorisent la population? Fingal, Niamh et son fiancé, le détective Mael Cullium, seront pris dans un tourbillon d'événements où spiritisme, machines à vapeur et êtres violents se côtoient.
En parallèle des Cartographes, j'ai eu envie de découvrir le tout dernier Corinne de Vailly. C'est une auteure que j'apprécie vraiment. Elle est adorable et très abordable et ses écrits sont justes fascinants. Celui là ne fera pas exception. J'adore l'ambiance qui se dégage et je suis très très curieuse de découvrir la suite des évènements.

Ce que je lirai ensuite

Comme la semaine dernière, je ne fais aucun pronostic. Cela se fera en fonction de mes envies et de mon temps.

Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.


mercredi 18 novembre 2015

Le secret du Docteur Favre

Auteur : Pierre Petit
Editions : Presses de la Cité (2015)
Collection : Terres de France
Nbre de pages : 396
 
Présentation de l'éditeur :
En 1931, appelé en urgence à la ferme de Jolidou, le docteur Favre découvre une femme en état de choc. Il reconnaît alors sa jeune « patiente à éclipses », la jolie Elise Foulonnier, qui restait prostrée dans sa salle d'attente et, son tour venu, fuyait son cabinet. Elle vient d'accoucher et affirme que son chien a dévoré l'enfant mort-né. Mais nulle trace de sang sur les babines de l'animal.
Elise demande le secret. Cas de conscience extrême pour Favre. Doit-il signaler aux gendarmes ce qu'il pense être un infanticide ? Au village de Pierpont, on commence à jaser... La veuve Ribier, elle, avait bien remarqué la grossesse d'Elise. La rumeur enfle, se propage, relayée par de vieilles commères : et si l'enfant était celui du « respectable » docteur qui l'aurait fait disparaître ?

Mon avis :

Rien que son titre m'a poussé à en vouloir davantage sur ce roman. Une fois lu le résumé, j'ai été encore plus curieuse de savoir ce qu'il en était de ce secret. Le moins que l'on puisse dire c'est que Pierre Petit a mené avec brio une histoire mêlant fiction et réalité.

Lorsque l'on démarre ce roman, on apprend que l'auteur s'est basé sur deux lettres véridiques émanant d'un docteur et de sa compagnie d'assurances. Ce médecin voulait avoir des précisions sur l'attitude à adopter suite à des révélations faites par un patient. La compagnie lui répond et de cela Pierre Petit va se servir pour nous raconter une histoire fort intéressante.

En effet, au cœur d'un petit village dans lequel tout le monde connaît tout le monde et où les ragots vont bon train, le fameux Dr Favre ne va pas avoir sa vie facile après avoir été appelé d'urgence auprès d'une jeune fille en sang. Le Dr comprend très vite ce qu'il en est et met tout en oeuvre pour sauver la vie d'Elise mais la déontologie le mine beaucoup. Que faire dans un tel cas ?

A travers des chapitres qui s'alternent pour que le lecteur puisse mieux appréhender l'histoire et les personnages, l'auteur nous fait vivre un moment pour lequel j'aurais quand même aimé avoir davantage d'action.

Nous sommes dans le deuxième quart du XXème siècle et les efforts policières pour tenter de garder toutes les preuves intactes commencent à se faire.

Ce n'est pas inintéressants de suivre ces policiers faire la lumière de ce qui a pu se produire à Jolidou mais aussi et surtout ce qui arrive à Elise par la suite. Cependant, j'ai trouvé l'ensemble trop mou et j'aurais eu besoin d'un ouvrage beaucoup plus vif, avec des personnages qui réfléchissent un peu moins et agissent davantage.

Cela se fera uniquement grâce à des enfants en quête de vérité et d'action et j'avoue qu'heureusement pour moi qu'ils étaient là. Il faut dire qu'ils ont une bonne raison pour agir de la sorte.

Malgré ce petit bémol qui m'a un peu pesé durant ma lecture, je dois bien vous avouer que les personnages sont intéressants à découvrir et à suivre. Le besoin d'Elise de sortir de Jolidou, le combat du Dr Favre pour expliquer sa façon de voir les choses et tous les autres qui apportent autant d'exaspération que de compassion. Il est impossible de ne rien ressentir face au malheur qui entre dans cette famille.

Le secret du docteur Favre n'est pas un roman qui se lit comme on dévore un excellent thriller. Avec lui, il faut prendre son temps, le déguster pour mieux appréhender tout ce qu'il dévoile. Un bon roman que je ne regrette pas d'avoir lu mais dont j'aurais aimé un peu plus de punch.


lundi 16 novembre 2015

C'est lundi... que lisez-vous ? (126)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu ces quinze derniers jours
 

Non, vous ne rêvez pas et cela se confirme : j'ai beaucoup de mal à lire depuis maintenant quelques semaines. Seulement trois titres lus en quinze jours alors même qu'il aurait pu en être autrement vu que ce sont des livres qui, normalement, se lisent très vite.

Il m'a fallu près d'une semaine pour lire Fueled, le tome 2 de Driven, alors même que j'avais dévoré en 2 jours le premier tome. Je reste toujours aussi accro à cette saga même si j'ai trouvé ce tome là un peu en dessous du premier mais la fin est juste horrible et j'ai hâte d'avoir le dernier tome entre les mains pour savoir comment cela va se terminer entre Colton et Rylee.
 
Trop curieuses ! a été la lecture idéale puisqu'elle m'a bien changé les idées et fait rigoler un certain nombre de fois. Les personnages sont hilarants et très attachants. J'ai regretté de le finir d'ailleurs tellement il collait parfaitement à ce dont j'avais envie sur le moment.
 
Quant au Secret du Docteur Favre, je l'ai terminé samedi soir et j'avoue que s'il n'est pas inintéressant, j'en attendais quelque chose de plus fouillé ou en tout cas de plus entraînant. Mon avis arrive d'ici demain sur le blog.
 
Ce que je suis en train de lire
 
  
Barcelone, été 2004 : quatre femmes sont assassinées, leur corps, mutilés. Neuf lettres d'un alphabet cryptique ont été gravées dans leur chair, et leur langue a été coupée. La quatrième victime est Natalia Hernandez, comédienne star du Théâtre National, filmée le soir du meurtre par une caméra de surveillance, inanimée dans les bras d'un jeune homme aux cheveux noir corbeau. Il sera retrouvé noyé quelques jours plus tard. Barcelone, hiver 2014 : Anna Verco, une jeune Américaine chercheuse en histoire médiévale, douée de clairvoyance occasionnelle, accepte d'aider l'inspecteur Fabregat, désormais à la retraite mais qui n'a jamais perdu l'espoir de résoudre l'affaire Hernandez. Ensemble, ils reprennent l'enquête et tentent de reconstituerle puzzle autour des assassinats. Les recherches d'Anna mettent au jour une connexion entre les meurtres et un texte très ancien, remontant à l'époque du Christ et écrit dans la langue des sorcières : Les Pages du Serpent. ANNA PENSE QU'UN MANUSCRIT OCCULTE RESOUDRA LE MYSTERE. ELLE NE SAIT PAS ENCORE QU'ELLE-MEME EN EST LA CLE.
 
Commencé ce matin, tout se passe bien pour l'instant. J'ai réussi à lire 50 pages et je suis dans la mise en place de l'intrigue. J'espère ne pas mettre la semaine pour le lire...
 
Ce que je lirai ensuite
 
Je ne fais plus aucun programme pour l'instant. Mon choix se fait maintenant en fonction de mes envies du moment.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une excellente semaine livresque.
 

dimanche 15 novembre 2015

Trop curieuse !

Auteur : Christophe Gresland
Editions : City (2015)
Nbre de pages : 304
 
Présentation de l'éditeur :
Alice a vraiment un vilain défaut : elle est beaucoup trop curieuse. Un jour, en plantant un clou dans le mur de sa chambre, elle fait un trou dans la cloison et surprend une étrange conversation chez Julien, le beau ténébreux qui vient de s’installer à côté. L’homme est-il aussi dangereux qu’il en a l’air ? Alice ne peut pas s’empêcher de mettre son nez dans la vie de son voisin avec l’aide d’une petite bande aussi loufoque que déjantée. À commencer par Delia, ancienne top-modèle polonaise extravagante et Agathe, fillette de six ans qui zozote un peu mais a oublié d’être idiote. Évidemment, tout dérape et les aventures délirantes, hilarantes et émouvantes s’enchainent. De quoi secouer sacrément la vie bien tranquille de la trop curieuse Alice… Un cocktail détonnant d’humour, d’amitié et d’optimisme.
 
Mon avis :
 
Depuis maintenant quelque temps, si vous me suivez régulièrement ici ou sur Facebook, vous savez que mon rythme de lecture s'est considérablement ralenti et que j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur les livres que j'ai envie de découvrir.
 
Quand je me suis décidée de prendre Trop curieuse ! j'avais l'envie furieuse de voir cette mini-panne de lecture s'envoler et me laisser tranquille afin de déguster enfin un roman.
 
Même si ce livre n'a pas enlevé tous les tracas du quotidien, je peux vous assurer que grâce à lui j'ai pu enfin avoir la banane aux lèvres tant Alice et ses compagnons sont justes à mourir de rire dans certaines scènes.
 
C'est vraiment une grosse bouffée d'oxygène qui fait un bien fou et qui donne envie d'ouvrir ce roman à chaque fois que j'en avais l'occasion.
 
Les personnages se lancent dans une aventure plus que hilarante par le côté grandiloquent qu'ils mettent dans leur enquête. Loin d'être des policiers aguerris, ils usent et abusent de techniques qui font beaucoup sourire et dont le lecteur est friand par les conséquences que cela implique.
 
Ajoutez à cela une gamine de six ans et demi (la précision a son importance, sachez-le ! ) qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui comprend aisément tout ce qui se trame autour d'elle avec un papa totalement à la ramasse au départ, et vous obtiendrez un roman contemporain qui vous fera passer un super moment.
 
Je n'oublierai pas non plus le père d'Alice, médecin de renom à la retraite mais qui assure grave ! comme diraient nos jeunes d'aujourd'hui. Il en jette le papounet et il surprend grandement. Là où nous avons l'habitude de grand-père plutôt plan-plan, tranquillou et autre pêcheur ou collectionneur tranquille, nous aurons droit à un homme qui va droit au but, qui est collectionneur, certes, mais pas de ce à quoi on pourrait s'attendre. On pourrait d'ailleurs dire que si Alice est telle qu'elle est c'est qu'il y a des gènes dans cette famille qu'il ne faut pas prendre à la légère.
 
En bref, Trop curieuse ! fût une lecture qui m'a réellement fait du bien et que j'étais triste de quitter parce que c'est tout à fait le genre que j'ai besoin en ce moment : marrant au possible, facile à lire, des personnages truffés de défauts mais dont on s'attache sans aucun problème et très rapidement. Bref, un livre génial que je recommande pour les lecteurs qui veulent vraiment se changer les idées, sans prise de tête.
 


mercredi 11 novembre 2015

Driven : Fueled (T2)

Auteur : K. Bromberg
Editions : Hugo & Cie (2015)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 556


Présentation de l'éditeur :
Pour se protéger de déboires passés, Rylee Thomas est toujours dans le contrôle d'elle-même jusqu'au jour où elle rencontre le seul homme qui, justement, pourrait lui donner envie de lâcher prise... Colton Donavan, un boy superbe, arrogant et ténébreux, habitué à obtenir tout ce qu'il désire. Une histoire d'amour torride entre une femme qui cherche à se reconstruire et un pilote de course intrépide, constamment sur le fi l du rasoir, qui repousse toujours plus loin ses propres limites comme celles des autres.
 
 
Mon avis :
 
Après avoir adoré et dévoré le premier tome, il me tardait de retrouver Colton et Rylee vu la fin de la première saison à laquelle je n'étais pas du tout préparée. J'avais beaucoup de questions en tête; je voulais absolument savoir comment cela allait se poursuivre entre eux. Bref, j'étais totalement accro à ces personnages.
 
J'ai donc entamé cette seconde saison avec beaucoup d'envie et même si ma lecture a été un peu plus longue que prévu, je reste toujours autant conquise par l'histoire et les personnages, même si cette fois-ci, j'avoue que quelques longueurs m'ont fait hocher la tête.
 
En effet, après avoir assisté à la naissance du couple Colton-Rylee, on est propulsé ici dans "comment réussir à faire accepter à Colton l'envie de former un vrai couple avec Rylee ?"
 
Lorsque vous lirez le premier tome, vous comprendrez mieux de quoi je parle. Pour les personnes qui l'ont déjà fait, ce second tome s'ouvre sur le passé de cet homme (et quel passé !) si attachant et qui laisse pantoise la lectrice que je suis par ses attitudes si contradictoires.
 
Cela démarque d'autant plus l'attachement qu'il a vis-à-vis de Rylee mais encore faut-il qu'il l'accepte !
 
Quant à elle, si la première partie est vraiment intéressante, dans la seconde j'ai trouvé qu'elle était un peu pénible à dire tout le temps les mêmes accusations sans vraiment avoir de preuve ni même accepter la moindre petite explication de Colton.
 
D'accord, cet homme a un passé et je pouvais la comprendre au départ mais son entêtement est quand même frustrant à un moment donné.
 
Mais bon, on continue la lecture, on les voit se déchirer malgré l'amour existant entre eux; on ne rêve que d'une chose que tout s'arrange.
 
Et que dire de cette fin ??
 
C'est juste une horreur qui vous fait pousser un cri d'indignation alors même que je voyais bien où l'auteur risquait de m'emmener. Avec Colton et Rylee, il n'y a pas trente-six possibilités et j'avoue que maintenant je suis encore plus frustrée qu'avant parce que... non de non je veux le tome 3 !!!
 
On vit de tels moments avec cet homme et cette femme que lorsque l'on croit que tout va finir par s'arranger, que tout va s'apaiser... patatras tout s'effondre comme un château de cartes.
 
K. Bromberg sait habilement mener son roman et ses personnages dans des situations qui sont justes déconcertantes et comme pour After ou Thoughless le lecteur reste là à en vouloir encore plus, à compter les jours qui le sépare de la suite qui apaisera ses craintes, ses interrogations.
 
En bref, vivement le mois de décembre que je puisse savoir enfin comment tout ça va se terminer. Quant à vous, chers lecteurs, visiteurs, si vous ne connaissez pas encore cette série de New Romance, je ne peux que vous incitez à la découvrir rapidement. Tout est mis en exergue pour éveiller nos sens, notre curiosité et faire palpiter notre petit cœur.
 


mardi 10 novembre 2015

Passeurs : Jeffrey Horlaw

Auteur : Lucille H. James
Editions : Nats Editions (2015)
Nbre de pages : 318 (version ebook)


Présentation de l'éditeur :
Outre des professeurs détestables et une cantine infecte, l'institut Walter Walbotte totalise près d'une dizaine d'élèves portés disparus. Depuis cinquante ans, des collégiens s'aventurent dans la forêt autour de l'école pour ne plus jamais en revenir. Aussi, lorsque le jeune Nathan disparaît à son tour, Jeffrey Horlaw redoute le pire. Lancé à sa poursuite avec son ami Ted, il découvre un puits secret, un manoir envahi de squelettes mutants et une organisation armée bien déterminée à intercepter les intrus. Jeff avait tort : le pire ne fait que commencer. Passeurs – 1 Jeffrey Horlaw lance une série Fantasy jeunesse pleine d´intrigues, d´humour et de rebondissements. Devenez un Passeur, vivez des aventures incroyables et accompagnez Jeff dans le monde sans pitié de Lucille H. James.


Mon avis :

Lorsque Nats Editions m'a proposé de découvrir ce titre, j'ai été très curieuse, vu le résumé, et bien sûr je n'ai pas pu résister à la tentation. Que voulez-vous ? Je suis faible... et je les remercie vivement pour cette lecture.

Ayant pas mal de soucis depuis maintenant quelques semaines, je me suis dit que partir dans un roman de ce genre pourrait me faire du bien, me changer les idées et arriver à me faire passer ce foutu "je n'ai pas vraiment envie de grand'chose..." qui est en train de s'installer insidieusement.

Lorsque j'ai démarré ma lecture, je partais donc d'un bon pied, avec l'envie de passer un super moment.

Les premiers chapitres m'ont fait entrer d'emblée dans une ambiance prenante. On est face à des disparitions mystérieuses dans une école mais personne ne cherche vraiment ce qu'il en est. C'est le flou total et j'ai beaucoup aimé ce côté là.

Je me suis sentie, d'une certaine façon, comme imprégnée d'une mission aux côtés de Jeffrey et j'ai vécu une aventure qui a été fort plaisante et très agréable.

Je peux vous assurer que j'ai eu de belles surprises... et de beaux coups de stress aussi.

Question de se changer les idées et de laver son cerveau des problèmes du quotidien, il n'y a pas mieux !

Passeurs a su me mener là où d'autres romans en étaient incapables et en cela je le remercie grandement.

Mais mais mais...

J'ai quand même eu du mal à avec le côté très/trop bizarre, étrange de l'univers. En effet, Lucille H. James ne se contente pas de nous mener dans une intrigue complexe. Elle ne se limite pas à des êtres que l'on a déjà vu en fantasy. Je pensais, par exemple, trouver les orques, des elfes... enfin des êtres de ce genre là mais non non non... son imagination est allée au-delà dans le sens où elle fait tout simplement parler des animaux... bah... normaux, cruellement normaux C'est franchement déconcertant et un brin décevant au départ... En cela, je veux parler des grenouilles et d'un guépard. Oui oui vous lisez bien : guépard et grenouilles !

Et là, j'ai tiqué ! Ok, on veut sortir d'un contexte basique mais pourquoi mettre ce genre de personnages là ?! Mouais, bon c'est vrai ça fait très... bizarroïde au départ mais le pire c'est qu'au final j'ai fini par m'attacher à ce guépard : Tan. Bon pour les grenouilles on repassera parce que je ne les apprécie pas du tout. Peut-être parce que je les imagine tellement vicieuses, visqueuses... beurk !

Mais Tan ! Quel personnage ! Et aux côtés de Jeff, je peux vous assurer que les deux font la paire.

Bien sûr l'aventure ne serait pas vraiment au rendez-vous s'il n'y avait pas d'autres personnages dont Jeff va faire la connaissance au fur et à mesure que l'on avance et qui vont exposer les problèmes qu'ils rencontrent dans leur monde.

J'ai beaucoup aimé le lien qui se fait entre notre monde et le leur et j'avoue que l'auteur maîtrise parfaitement son intrigue, même si parfois elle me perdait un peu (mais là c'est la faute à Monsieur Cerveau qui commençait à réfléchir à d'autres choses que le roman que je lisais).

Il y a aussi pas mal d'action et de rebondissements qui font que le lecteur ne s'ennuie jamais en lisant ce premier tome qui, même s'il met en place la structure de la série, n'en demeure pas moins efficace. Je crois que la première scène qui se passe dans ce monde bizarre m'a marquée à vie ! Oui oui oui, à vie ! En plus, en pleine période d'Halloween... A croire que j'avais fait exprès de le commencer à cette période alors que je ne m'attendais pas à avoir une attaque de squel.... Non non, je ne dirai rien. Vous aurez la surprise en le lisant ! Et toc !

En attendant, si j'ai eu quelques réserves par moment parce que, disons le quand même, l'ensemble est complexe dans l'histoire de Ithilnin, petit à petit j'ai réussi à maîtriser les liens entre les personnages, les tenants et les aboutissants et j'avoue qu'avec la fin (et quelle fin non de non !!!), je suis curieuse de lire la suite. J'espère juste être dans de meilleures dispositions pour la découvrir et l'apprécier en mieux que ce premier tome que je conseille fortement.