mardi 30 septembre 2014

Collection "Savais-tu ?" avec Michel Quintin

Titre : Les chauves-souris
Editions : Michel Quintin (2012)
Auteurs : Alain Bergeron / Michel Quintin
Illustrateur : Sampar
Nbre de pages : 63
Prix : 9,50 €

Présentation de l'éditeur :
Savais-tu... qu'il existe une chauve-souris bouledogue, une chauve-souris fer à cheval et une chauve-souris à face ridée ? que chez plusieurs espèces de chauves-souris, c'est la tête en bas que la femelle met au monde son petit ? qu'une colonie de chauves-souris vampires peut compter jusqu'à 5 000 individus ? Un heureux mariage entre la bande dessinée et l'information scientifique que petits et grands auront plaisir à découvrir et à redécouvrir. Serpents, crapauds, rats et araignées deviennent soudainement fort sympathiques grâce aux scénarios cocasses imaginés par Alain M. Bergeron et aux illustrations tout simplement décapantes de Sampar. 
Titre : Les ornithorynques
Editions : Michel Quintin (2014)
Auteurs : Alain Bergeron / Michel Quintin
Illustrateur : Sampar
Nbre de pages : 63
Prix : 7 €

Présentation de l'éditeur :
Saviez-vous que l'ornithorynque est l'un des très rares mammifères à pondre des oeufs et que ce carnivore peut rester en apnée pendant 10 minutes? Des dessins rigolos, des sketches mettent en scène la vraie vie des ornithorynques. Le mélange est explosif et le pari de faire rire les enfants qui ont l'habitude de crier et de pleurer à chaudes larmes à la vue de ces bestioles est réussi. Les adultes s'y laisseront prendre aussi. Pour une fois, les stars sont ici des mal-aimés de la société animale. Une mise en scène hilarante pour un casting insolite!
Mon avis :
Quelle collection, mazette ! Super agréable à découvrir, à lire et à regarder. Pas moins que ça !
Vous pourrez constater que les Editions Michel Quintin ont fait peau neuve à cette collection vu les visuels des deux ouvrages ci-dessus.
En effet, d'un livre souple avec des images en noir et blanc, nous passons à un format rigide avec images en couleurs. Du coup, le visuel est plus agréable avec les couleurs mais pour tout le reste, et notamment la qualité des explications sur chaque type d'animal que l'on découvre, cela demeure la même chose.
Chaque titre explique notamment : comment vivent les animaux que l'on connaît plutôt mal, combien d'espèces de chauve-souris existent, comment elles se déplacent, comment elles vivent dans leur communauté... Il en est de même du côté des ornithorynques.
Chaque double page est illustrée par des dessins en format BD très agréables et pleins d'humour. J'étais morte de rire juste en lisant ces planches.
En bref, une collection que je conseille grandement par sa qualité, son humour et sa facilité d'appréhender le monde des animaux. A fait découvrir d'urgence aux enfants curieux de découvrir le monde des animaux.

Et voici quelques photos pour le rendu :

Deux formats différents mais à qualité identique


Savais-tu... Les chauves-souris

Savais-tu... Les ornithorynques
Merci aux Editions Michel Quintin pour cette nouvelle découverte.

lundi 29 septembre 2014

Jamais deux sans toi

Auteur : Jojo Moyes
Editions : Milady (2014)
Nbre de pages : 494

Lu en épreuves non-corrigées

A paraître le 24 octobre 2014

Présentation de l'éditeur :
La vie de Jess est un désastre. Son mari a disparu de la circulation, son fils revient du collège couvert de bleus, et elle n’a pas les moyens de payer à sa fille, petit génie des maths, l’école prestigieuse qui la promettrait à un brillant avenir. Alors qu’elle finit par se faire à l’idée que sa vie n’est qu’une somme de galères, la chance lui sourit enfin. La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la maison de campagne. Accusé de délit d’initié, Ed est en mauvaise posture : il risque d’être ruiné et envoyé en prison si son procès tourne mal. Soucieux de s’acheter une conduite, il se propose de venir en aide à Jess. Que va donner l’addition de leurs petits et grands désastres individuels ? Une histoire d’amour aussi bouleversante qu’inattendue mettant en scène la rencontre improbable de deux êtres en perdition.


Mon avis :

J'ai terminé ce roman samedi après-midi et il m'a été impossible, à ce moment là, de donner mon avis dessus. J'avais besoin que mes émotions s'apaisent, que je prenne le temps de digérer tout ce que j'avais vécu parce que, mine de rien et contre toute attente, Jamais deux sans toi m'a touchée.

Lorsque je me suis proposée de découvrir le dernier roman de l'auteur, je gardais en mémoire son précédent opus Avant toi pour lequel j'avais eu un coup de coeur. Il était bouleversant. J'avais envie d'avoir une histoire différente avec Jamais deux sans toi mais d'avoir les mêmes émotions : le ventre qui frétille, le stress qui monte un peu, les larmes qui viennent, le sourire béat que l'on a sur une fin qui nous convient.

En bref, vivre pleinement une belle romance qui se met en place doucement mais sûrement.

Jojo Moyes a parfaitement réussi son pari avec moi. Certes, j'ai trouvé le début un peu long (comme cela l'était aussi avec Avant toi). Après tout, il faut bien que l'histoire se mette en place, que les personnages se rencontrent, qu'il y ait un élément déclencheur pour que tout se déroule.

Les personnages sont d'un naturel hors norme. L'histoire de Jess pourrait être celle de n'importe quelle mère de famille, se retrouvant seule avec ses deux enfants à élever, avec toutes les difficultés financières que cela comporte lorsque l'on n'a pas un travail extraordinaire. Mais Jess est une femme courageuse, une battante. Elle fait tout pour que Nicky et Tanzie soient heureux avec elle, malgré un père absent depuis deux ans.

Jamais deux sans toi c'est aussi l'histoire de deux enfants (15 et 10 ans) qui ont leurs difficultés liées à leurs capacités intellectuelles ou leur façon d'être. Deux gamins qui sont pris en grippe à cause de leurs différences. Forcément, la maman que je suis ne pouvait pas vivre certaines scènes autrement qu'avec la volonté de régler le compte de certaines têtes que j'aurais bien mises au carré !! J'en voulais à Jess de laisser faire parce que ni Tanzie ni Nicky ne veulent bouger de peur de représailles encore plus importantes. En bref, une maman qui a envie que cela change pour ses enfants sans pouvoir vraiment faire quoi que ce soit.

Et puis, il y a cet homme, ce trentenaire, Ed, cet homme ayant monté son entreprise qui gagne très bien sa vie et qui, par un mauvais coup du sort, se retrouve dans une situation désastreuse. Démis de ses fonctions pour être accusé de délit d'initié, Ed tourne en rond en attendant que son sort soit réglé. Pendant ce laps de temps, il entrera dans la vie Jess d'une façon tout à fait inattendue et là, la magie opère.

Globalement, Jamais deux sans toi est un romance somme toute classique : une jeune femme plutôt pauvre, élevant deux enfants seule et rencontrant l'homme riche qui va lui porter secours. Mais ce roman est aussi bien plus que ça parce que chacun des personnages va se rendre compte de beaucoup de choses durant le périple qui doit les mener en Ecosse.

Un voyage de trois jours qui n'aurait dû durer que quelques heures, et voilà nos héros portés dans une vie parallèle où les problèmes sont effacés pour un temps. Un temps qui va leur permettre de se comprendre, d'apprendre à se connaître.

Jamais deux sans toi est un roman qui, passé la première moitié, m'a totalement bousculée et fait ressentir des tas d'émotions. D'abord par la qualité de femme séparée et devant élevée seule ses enfants, les difficultés financières, le goujat d'ex-mari que j'aurais bien étranglée (oserais-je dire que je l'ai traité de "connard" tant je l'ai détesté à un moment donné parce qu'il me faisait penser à ma propre expérience ??!).

C'est là que le roman est très bien exploité et maîtrisé. Jojo Moyes, malgré une trame romanesque, n'exclut pas la vie telle qu'on la connaît aujourd'hui avec toutes ses difficultés.

Du coup, quand on dit de ce roman qu'il vous fait passer du rire aux larmes, en terminant par un demi-sourire et les yeux brillants, rien n'est plus vrai. Il faut le lire pour comprendre ce que j'ai pu ressentir durant ma lecture.

La fin est bien sûr convenue mais on s'en moque parce que, finalement, c'est tout ce que nous voulions pour cette mère de famille et cet homme complètement paumés.

Un grand merci aux Editions Milady et à Babelio pour la découverte de ce roman qui sortira, je vous le rappelle, le 24 octobre prochain et que je vous conseille fortement.


C'est lundi... que lisez-vous ? (89)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j'ai lu la semaine dernière



Quand je vois, au final, ce que j'ai ingurgité la semaine dernière, je me dis que ce n'est pas étonnant que je sois aussi épuisée, prête à remettre en question ma vie de blogueuse.
Mon rythme est effréné depuis maintenant plusieurs mois et j'avoue que cela me démotive de plus en plus. Malgré tout, j'ai fait encore de très belles rencontres et lectures cette semaine.
 
Mes avis en place :
- Le quatrième mur de Sorj Chalandon (qui n'a pas amélioré mon moral, il faut le dire, mais qui est vraiment à lire. Ce roman confirme que Chalandon est vraiment fait pour moi).
- Sérum (épisode 5) de Loevenbruck & Mazza (un épisode qui est plus du remplissage qu'autre chose. Je lirai rapidement l'épisode 6 pour finir la saison, en espérant qu'il sera plus approfondi du côté de l'enquête).
- Mots d'excuse (L'intégrale) de Patrice Romain (une succession de petits mots des parents aux professeurs ou maîtres d'école qui m'a fait sourire, réfléchir, rigoler. Un vrai petit bouquin qui fait du bien au moral et que je vous conseille de lire par petits bouts pour mieux l'apprécier).
 
Avis à venir :
- Jamais deux sans toi de Jojo Moyes : dernier roman de l'auteur à paraître le 24 octobre prochain chez Milady. Un roman que j'ai trouvé un peu long au début et dont j'étais sûre qu'il ne m'apporterait pas autant d'émotions que Avant toi. Et bien, je me suis trompée parce que j'ai vraiment eu toutes les émotions possibles et imaginables avec ce roman.
- Rebelle belle de Rachel Hawkins : premier tome de la nouvelle trilogie de l'auteur de Hex Hall. J'ai passé un super moment avec ce livre que j'ai dévoré. Bien meilleur que Hex Hall à mon sens et qui devrait trouver largement son public lors de sa sortie le 1er octobre prochain.


Ce que je suis en train de lire

Quelques minutes après être descendues de leur jet en provenance de Berne, Abbie Elliot et ses trois meilleures amies - Winnie, Serena et Bryah - prennent possession de la suite présidentielle d'un luxueux palace de Monte-Carlo. Le temps d'un week-end, les quatre jeunes Américaines ont abandonné mari et enfants pour s'offrir du bon temps. Au programme : casino, restaurants, boîtes de nuit et champagne à gogo.Après une soirée bien arrosée, les quatre jeunes femmes décident de suivre leurs compagnons d'un soir sur un yacht.
Quand elles se réveillent, le lendemain matin, elles sont arrêtées sans ménagement par un groupe d'intervention de la gendarmerie et emmenées de force dans un lieu tenu secret. Là, on les accuse du meurtre de deux de leurs compagnons de la veille. Début d'un très long cauchemar. D'autant que l'une des deux victimes est un personnage politique de tout premier plan.

Un policier qui me fait du bien et qui avance à vive allure. J'aime beaucoup et je passe un très bon moment. Tout ce qu'il me faut pour me changer les idées.


Ce que je lirai ensuite

Honnêtement, je ne sais pas trop. Je vais faire passer en priorité mes SP vu que j'envisage sérieusement de réduire considérablement de ce côté là voire peut-être même d'arrêter complètement. J'ai aussi deux lectures communes à faire avec Nessa et ma petite Bouchon des Bois. En bref, cela donnerait ceci pour les prochaines semaines (ne vous évanouissez pas, s'il vous plait...) :
 
 
 
 


C'est de la folie, n'est-ce pas ? Et pourtant, tous me font très envie et je sais que je vais passer d'excellents moments. Heureusement aussi qu'il y a une majorité de jeunesse qui vont se lire vite.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque.


 

vendredi 26 septembre 2014

Les enquêtes de Sam (T1 et T2)

Tome 1 : Guitare manouche
Auteur : Hervé Mestron
Editions : Oslo (2014)
Collection : Polar
Nbre de pages : 84

A partir de 10 ans

Présentation de l'éditeur :
Elle s'appelle Mina et vient d emménager avec son bébé dans l'immeuble de Sam, 11 ans, le fils de la concierge. Mina est roumaine et joue de la guitare dans la rue, elle en joue si bien que Sam est touché au coeur en entendant la jeune femme. Mais lorsque le couple qui l'hébergeait "pour la dépanner" disparaît en emportant son enfant, Mina s'effondre, et disparaît à son tour. Sam décide alors de prendre tous les risques pour lui rendre son fils.


Tome 2 : Mélanie mystère
Auteur : Hervé Mestron
Editions : Oslo (2014)
Collection : Polar
Nbre de pages : 60

A partir de 10 ans

Présentation de l'éditeur :
Depuis quelque temps, Mélanie oublie tout et ce n'est pas normal. Elle oublie ses crayons, sa trousse, son livre de maths... Sam sait bien que cela ne lui ressemble pas, vu qu'il sait tout d'elle. Mélanie, il la couve comme le lait sur le feu depuis qu'elle l'a mitraillé avec ses yeux. Alors, le jour où Mélanie disparaît, Sam le fils de la concierge mène l'enquête et se met en campagne. Il est prêt à décrocher la lune, pour une fille qui vise les étoiles.



Mon avis :

Voilà deux petits romans que j'ai lus en un rien de temps et qui m'ont permis de faire la connaissance d'un jeune garçon, Sam, fils de la gardienne de l'immeuble et responsable de tout ce que sa mère n'a pas le temps de faire : arranger des sonnettes qui ne fonctionnent plus, remplacer des ampoules grillées, monter des bouteilles d'eau au locataire de l'appartement 74...

En bref, Sam a une vie après le collège qui lui prend énormément de temps.

Un personnage sympathique mais dont il m'a fallu m'accaparer la façon de parler et son côté un peu naïf. Sam c'est aussi l'enquêteur de service. Dès qu'un problème se pose pour les personnes qu'il aime et apprécie, c'est le premier à tout tenter pour que la solution soit trouvée et que la vie redevienne calme et sereine.

Sur ces deux tomes, Sam va se rendre compte qu'on ne peut pas toujours faire confiance à certaines personnes. Que ce n'est pas parce qu'on a une bonne tête, que les intentions sont gentilles. Et dans le second ouvrage, il verra que les quiproquos entraînent des conséquences désastreuses.

Même si la résolution de ces différends est un peu rapide, j'ai beaucoup aimé découvrir et retrouver Sam. C'est vraiment un personnage agréable, authentique, auquel on finit par s'attacher.

C'est une série que je recommande pour les questions qu'elle entraîne et les réflexions qui en découlent. Car, après tout, nous sommes loin de vivre dans une société tranquille.

Merci aux Editions Oslo pour cette découverte.


jeudi 25 septembre 2014

Mots d'excuse - L'intégrale

Auteur : Patrice Romain
Editions : Michel Lafon (2014)
Nbre de pages : 265

Présentation de l'éditeur :
Retards, absences, embrouilles entre élèves, difficultés scolaires, contestations de notes... autant d'occasions pour les parents d'écrire au maître de leurs " chères petites têtes blondes ". Patrice Romain a recueilli durant vingt ans ces perles, drôles, émouvantes, pleines de bonne ou de mauvaise foi. Au-delà du sourire, ces billets sont également le reflet d'une société, de sa culture et des éternels quiproquos entre parents et enseignants.
 
 
Mon avis :
 
Voilà un ouvrage avec lequel j'ai souri, rigolé et froncé les sourcils parce que, quand même, certains mots sont hilarants, n'ont ni queue ni tête ou alors totalement déplacés.
 
Mais qu'importe parce que j'ai passé un super moment de détente même si dans l'ensemble cela démontre des familles dépassées par leur vie de tous les jours et un corps enseignant qui, parfois, est un peu trop rigide (au vu de certains mots j'aurais bien aimé avoir le retour de l'enseignant et notamment cette fameuse Mme D.). 
 
On y lit de tout : des parents outrés par les repas de cantine infectes et trop chers, des poux toujours de retour même lors de la rentrée de septembre, des retards incessants nécessitant des mots d'excuse ou des absences qu'il est bien difficile de justifier.
 
Mais l'ouvrage de Patrice Romain fait aussi partager le quotidien de ces parents qui perdent pied face à l'éducation de leurs enfants. On apprend beaucoup de choses sur ces familles au travers de quelques lignes et j'avoue que c'est assez déconcertant.
 
Alors oui, je le dis, j'étais pliée en deux par moment parce que je me disais que ces parents avaient raison, qu'à d'autres moments ils exagéraient peut-être un peu, que certains dévoilaient un peu trop leur vie intime mais après tout, en tant que parents, on tente toujours de justifier les erreurs de nos enfants ou de les faire passer pour des anges, même s'ils n'en sont pas.
 
Par contre, j'ai remarqué qu'une certaine enseignante était nommée bon nombre de fois. Cela laisse perplexe quand même ou en tout cas très interrogatif à son égard.
 
Quoi qu'il en soit, si vous voulez passer un très bon moment de détente et avoir quelques mots d'excuses tout trouvés pour la scolarité de vos enfants, cet ouvrage est une vraie mine d'or. Par contre, pour certains textes, pensez à corriger les fautes de grammaire, orthographe et syntaxe parce qu'on est dans de la retranscription pure et dure.
 
 
Quelques exemples qui m'ont bien plu :
 
Cyclique
Monsieur,
Septembre : des poux. Décembre : encore des poux. Mars : toujours des poux. Je fais des provisions de Parapoux pour le mois de juin !
Merci de mettre les autres familles en garde !
 
Amateur de foot
Monsieur,
Je m'escuse pour le retard a Tony, mais on a fait la fête hier avec la victoire de l'OM. Vous qui aimé le foot vous devez comprendre. Sur ce bon courage pour se matin. Moi je retourne me couché.
 
Y a pas que lui !
Monsieur,
OK mon fils a était en retard hier. Mais quand ces un prof vous lui demandé aussi un mot ?
 
Camarade syndiqué
William n'est pas venu à l'école hier parce qu'il a fait grève. Chacun son tour.
 
Home sweet home
Madame, Je m'excuse pour le retard a Tatiana parce qu'hier matin avec les gosses qui gueulaient et le chien qui dégueulait c'était carrément le bordel à la maison.
 
Gouverner, c'est prévoir !
Madame,
Pouvez-vous me dire si vous serez là l'année prochaine ? C'est pour savoir si j'inscris mon fils dans le privé. Salutations.

mercredi 24 septembre 2014

Sérum (épisode 5 - saison 1)

Auteurs : Henri Loevenbruck & Frédéric Mazza
Editions : J'ai Lu (2012)
Collection : Policier
Nbre de pages : 179

Présentation de l'éditeur :
Les révélations de John Singer ont fait sombrer la République Libre de Tumba dans la guerre civile. Une guerre dont l'issue pourrait avoir des conséquences inattendues. Lola Gallagher, quant à elle, part à la recherche de son frère disparu. Très vite, elle va découvrir qu'elle n'est pas la seule sur ses traces. Mais est-il encore vivant ? A New York, l'enquête sur Emily Scott piétine. Une information capitale se trouve quelque part dans les souvenirs du fils de Lola. Draken sait que le sérum pourrait libérer la mémoire du petit garçon. Le psychiatre ira-t-il jusque là ?


Mon avis :

Avant dernier épisode de la saison 1 et j'avoue que je reste un peu dans l'expectative de ce tome là. J'avais passé un très bon moment avec le précédent et j'attendais que cela bouge, que des révélations apparaissent sur les personnes qui organisent tout cela, en connaître un peu plus aussi du passé d'Emily...

Bref, que je ne ressente pas de frustration parce que les auteurs allaient tourner autour du pot.

Eh ben, bingo ! J'y ai eu droit.

Bien sûr, on progresse dans l'intrigue mais c'est vraiment minime car ici Loevenbruck et Mazza vont nous plonger dans le passé de Lola et de son frère Chris.

Pas que cela ne m'intéresse pas mais je ne vois pas de relation directe avec l'enquête principale (d'ailleurs, il n'y en a pas et cela donne juste l'impression de faire du remplissage).

Je suis donc un brin déçue parce que j'ai eu le même sentiment qu'avec l'épisode 3 : ça rame, on traîne en longueur au lieu d'aller droit au but.

Il ne me reste qu'un épisode pour finir cette saison et je sais que je vais le lire sous peu. J'espère juste que j'aurai quelques éléments d'informations parce que si on regarde bien, depuis la sortie du dernier volet, soit en décembre 2012, nous n'avons plus aucunes nouvelles de cette série. Est-ce à dire que j'aurais lu tout ça pour rien ? J'espère bien que non !

En attendant, mon avis sur l'épisode 6 sera disponible très prochainement et si vous n'avez pas encore commencé cette saga, je ne peux que vous la conseiller même si tout n'est pas parfait.

mardi 23 septembre 2014

Le quatrième mur

Auteur : Sorj Chalandon
Editions : Le livre de poche (2014)
Nbre de pages : 329

Présentation de l'éditeur :
L'idée de Sam était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, petit théâtreux de patronnage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne...


Mon avis :

J'avais lu, en 2009, Une promesse de cet auteur et si le thème ne m'avait pas épargnée à l'époque vu que les décès se succédaient dans nos familles ou connaissances, je dois bien avouer, avec le recul, que j'en garde un bon souvenir, surtout pour la plume poétique de l'auteur.

Du coup, lorsque l'on m'a proposé divers titres à lire chez Le Livre de Poche, je n'ai pas hésité dans mon choix. C'était Chalandon avec son Quatrième mur.

J'avais quand même lu le résumé, histoire d'être sûre de ne pas faire fausse route. Mais, tout me laissait croire que ma lecture allait me plaire.

J'ai commencé cet ouvrage dimanche pour le terminer ce lundi après-midi. Autant dire qu'il n'a pas fait long feu et pourtant je peux vous assurer que des émotions j'en ai ressenties et que je n'ai pas été épargnée, surtout sur les 100 dernières pages.

La présentation de l'éditeur explique ce qu'il va en être sans que j'ai besoin de vous faire un nouveau petit topo. La seule chose que vous avez besoin de savoir c'est que ce qui tient lieu de résumé est indiqué par un autre personnage : Georges.

Sam et Georges se sont rencontrés il y a plus de 10 ans. L'un et l'autre se battaient pour des causes. En 1974, les violences faisaient rage. Georges, jeune étudiant, était porté par la colère, le refus de l'injustice qu'il voyait quotidiennement.

C'est Sam qui va lui apprendre que la colère n'amène rien et qu'en temps de guerre, rien ne vaut quelques heures de paix.

Monter Antigone dans un pays en guerre est un pari risqué mais qui tient ô combien à cœur pour Sam. Georges ne pourra pas aller contre l'envie de son ami, de son "frère", pour monter cette entreprise alors que Sam ne peut plus le faire lui-même.

N'allez pas penser que Le quatrième mur ne va parler que d'une pièce de théâtre au cœur du Liban. Car c'est beaucoup plus que ça.

On débute le livre en 1983, à Tripoli, alors que Georges est pris en embuscade. Quelques pages plus tard, nous sommes dix ans dans le passé et nous remontons le temps pour comprendre comment il en est arrivé à cette situation. La fin se passe là où commence l'ouvrage.

J'ai eu du mal, je l'avoue, à comprendre comment le livre était tourné. Je n'avais pas saisi que Sorj Chalandon allait faire une rétrospective de la vie de Georges et de Sam. Des rencontres qu'ils allaient faire, du lien qui allait les unir, de cette pièce que Sam s'entêtait à vouloir faire dans un pays en guerre.

Et puis, petit à petit que les choses se sont mises en place et que l'on en est venu à l'essentiel, j'ai accroché à l'histoire, au style mais pas à cette guerre.

J'ai beaucoup aimé ce que Sam essayait de faire avec Antigone et les acteurs qu'il avait choisis. C'est tellement beau et juste pour tenter de garder un moment de paix dans ces moments là.

Mais l'auteur ne nous épargne pas et nous fait revenir cruellement à la réalité avec des mots qui blessent, qui marquent à vie notre personnage parti dans un pays qu'il ne connaît pas, ni dans les religions, ni dans les enjeux.

Georges va évoluer d'une manière tellement tragique et pourtant si compréhensible.

Lorsque je fais l'analyse de ma lecture, de ma façon dont j'ai entrepris ce livre, je me dis que Sorj Chalandon m'a encore bousculée. J'étais obligée de faire des pauses pour respirer, digérer ce que j'avais lu.

Le quatrième mur n'est pas un roman que l'on prend pour se détendre. Je ne pensais pas qu'il allait être aussi fort dans les mots, dans les visions que l'auteur m'a montrées. On perd alors son innocence; on ne peut plus fermer les yeux sur ce qui se passe car même si cela se déroule en 1982 puis 1983, il ne faut pas oublier non plus que les relations entre Israéliens et Palestiniens ne sont toujours pas réglé aujourd'hui.

Ce livre est un roman brûlant d'actualité qui m'a ébranlée et que je ne suis pas prête d'oublier.

Merci aux Editions Le livre de poche pour cette découverte.

 

lundi 22 septembre 2014

Tant que nous sommes vivants

Auteur : Anne-Laure Bondoux
Editions : Gallimard (2014)
Nbre de pages : 297

A paraître le 25 septembre 2014

Présentation de l'éditeur :
"Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, et où nos richesses débordaient de nos maisons.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu'à moitié, lorsque Bo entra, un matin d'hiver, dans la salle des machines."

Folle amoureuse de Bo, l'étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?

Mon avis :

Je ne m'attendais pas à recevoir cet ouvrage des Editions Gallimard que je remercie vivement pour cette découverte.

Il me semble avoir lu "Les larmes de l'assassin" pendant ma jeunesse mais sans en garder le moindre souvenir. Je ne me rappelle même pas de quoi cela parle. Du coup, je suis entrée dans "Tant que nous sommes vivants" sans avoir d'a priori, ni d'attente particulière. Et j'ai bien fait.

En effet, après avoir lu divers avis sur cet ouvrage, il s'avère que le plus déstabilisant est le manque de précision sur l'espace temps et l'espace géographique.

L'auteur, sciemment, a voulu planter son décor dans un monde qui pourrait être notre futur mais aussi pourquoi pas, un passé dans un récit fantastique.

L'ensemble est assez sombre et la question qui suit indubitablement les personnages que sont Bo et Hama, à savoir "Tu crois qu'il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ?" trouve ses réponses dans les quatre parties qui forgent cet ouvrage.

Parce que Hama et Bo vont vivre une vie, pour le moins difficile.

Je n'en dirai pas plus pour ceux qui souhaiteraient découvrir ce roman mais dès le début et jusqu'à la fin, on ne peut pas dire que l'espoir de voir un futur meilleur soit de mise. Et pourtant...

Au-delà de la noirceur de ces vies ouvrières, au-delà des difficultés que vont rencontrer Hama et Bo, les rencontres vont se succéder; leurs existences vont évoluer; le beau va aussi prendre le relai même si l'on se doute que cela ne va pas forcément durer.

D'ailleurs, chaque chapitre donne le pas sur ce qui nous attend. L'auteur démontre que dans le laid on peut aussi trouver le beau, que le bruit amène le silence et ainsi de suite...

L'histoire d'Hama et Bo est racontée par une personne que l'on ne connaît pas de prime abord et le lecteur s'interroge. J'ai fait quelques supputations sans trouver la réponse et puis... tout s'est éclairci à la fin de la première partie. J'ai été alors transportée par cette narration passée du "il/elle" au "je" et je me suis laissée emporter par ce que l'on me racontait.

Ce roman c'est aussi un cercle qui se débute et qui se ferme. On part d'un point A pour finir au point A, comme toute vie se termine là où elle a commencé. Ne dit-on pas que de poussière, nous redeviendrons poussière. Que de chaque homme et chaque femme naît un enfant qui prendra le relais.

C'est la suite irrémédiable de ce que nous offre la vie.

Alors, certes, ce roman est à la fois un conte fantastique et un roman initiatique et ne peut pas forcément plaire à tout le monde mais, pour ma part, je l'ai dégusté tant par l'histoire que grâce à la plume de l'auteur si poétique et fluide.

En bref, Tant que nous sommes vivants est un très beau roman que je conseille pour peu que les quelques défauts qu'on lui donne ne vous dérange pas.

De mon côté, je remercie sincèrement les Editions Gallimard pour cette succulente découverte.


C'est lundi... que lisez-vous ? (88)

Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
 
Ce que j'ai lu la semaine dernière
 

Mes avis en ligne :
- Wash de Margaret Wrinkle
- Sérum (épisode 4) de Loevenbruck & Mazza

Autres articles de la semaine passée :
- Bonbons et friandises chez Usborne
- Albums jeunesse chez Nathan
- Le Trône de Fer (intégrale 2) de GRR Martin

Avis à venir :
- Tant que nous sommes vivants de Anne-Laure Bondoux
- Ce qui restera de nous de Mark Gartside

Ce que je suis en train de lire
 
L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne. S. C.
Ce que je lirai ensuite
 

En plus de ces romans, il y aura bien sûr du jeunesse parce que j'aime lire ce genre entre deux romans adultes. Ca me fait du bien et ça permet de faire connaître des titres pour nos têtes blondes.
 
Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque.
 

dimanche 21 septembre 2014

Ce qui restera de nous

Auteur : Mark Gartside
Editions : Belfond (2013)
Collection : Littérature étrangère
Nbre de pages : 429

Présentation de l'éditeur :
Nous sommes en 1985, dans le nord de l'Angleterre. Graham Melton rencontre Charlotte Marshall. Lui est fils d'ouvrier, abhorre Thatcher et adore la bière. Elle est issue de la bourgeoisie, voterait plutôt conservateur et ne jure que par l'opéra.
Contre toute attente, entre ces deux-là, c'est le coup de foudre, le début d'une grande histoire d'amour.

Vingt-quatre ans plus tard, Tony Blair est au pouvoir, la crise a laissé une partie de la jeunesse sur le carreau et Graham élève seul Michael, leur fils de quinze ans.
Papa poule un peu envahissant, Graham essaie coûte que coûte de tenir son fils éloigné des filles. Michael, adolescent moqueur, inscrit en secret son père sur des sites de rencontres. Avec autant d'amour que de maladresse, chacun veille sur l'autre comme il peut.

Mais un drame va faire voler en éclats ce fragile équilibre et replonger Graham dans un passé douloureux...
 
 
Mon avis :
 
J'avais ce livre dans ma PAL depuis plus d'un an. Allez savoir pourquoi je ne l'ai pas lu en temps et en heure. Je n'en sais absolument rien mis à part que j'avais envie de le lire, que je l'ai posé et complètement oublié.
 
Si je l'ai sorti, c'est parce que Nessa avait envie d'avoir mon avis dessus. Le titre (tout comme pour moi) lui a parlé et c'est avec plaisir que j'ai fait le choix de le lire.
 
Je ne regrette absolument pas de l'avoir découvert. Le seul regret demeure dans le fait d'avoir attendu autant de temps pour le faire parce que Ce qui restera de nous est un superbe roman d'amour paternel. Mais il n'est pas que cela.
 
Si je devais dire en un seul mot ce qu'il est, je vous dira : ce roman est complet. Complet parce qu'il aborde tout un tas de thèmes tels que le deuil, l'amour, l'alcoolisme, la construction de soi et tant d'autres choses.
 
Avec une plume hyper facile à suivre et addictive, le premier roman de Mark Gartside m'a vraiment enchantée. D'ailleurs, je n'ai pas eu envie de le lâcher dès que je suis entrée dans la vie de Graham et Mickael.
 
La narration est faite par le personnage principal (Graham Melton) et de ce fait la lecture coule toute seule parce que c'était comme si le lecteur entrait dans la vie de cet homme à travers un journal intime dans lequel il conte ses envies, ses doutes, ses déboires... Les dialogues rendent encore plus vivant les moments essentiels de leurs existences.
 
Le plus de ce roman est aussi l'alternance entre le passé et le présent. Nous errons entre 2009 et les années 1980, 1990 pour arriver aux années 2000.
 
Là, nous découvrons Graham adolescent, sa découverte de l'amour avec sa première vraie petite amie, Charlotte, qu'il adore plus que tout. Et puis... il y a le reste... tout ce qui se passe après, qui plonge le lecteur dans une amertume contre la vie, d'une envie de soutenir cet homme et ce fils qu'il protège peut-être un peu trop.
 
Graham se rend compte par moment qu'il n'est pas si facile de laisser grandir son enfant, le voir se détacher de lui pour mener sa propre vie malgré les difficultés que son fils rencontre... (je n'en dirai pas plus pour ne pas vous spolier).
 
En bref, Ce qui restera de nous est un roman magnifique que je vous invite à dévorer si vous en avez l'occasion.
 
Merci aux Editions Belfond pour cette découverte sublime.
 
 

vendredi 19 septembre 2014

Wash

Auteur : Margaret Wrinkle
Editions : Belfond (2014)
Collection : Littérature étrangère
Nbre de pages : 432

Présentation de l'éditeur :
Sa force, Wash la puise dans les voix de ses ancêtres africains ; dans les souvenirs de sa mère, Mena ; dans les rituels chamaniques auxquels elle l'a initié dans son enfance ; dans les talismans qu'elle lui a légués ; et aujourd'hui, dans ces instants volés le long de la rivière, auprès de Pallas, esclave elle aussi, métisse et guérisseuse.
Sa force, c'est ce qui lui a permis de survivre. Aux humiliations de ses anciens maîtres, jaloux de sa capacité à endurer le pire sans jamais montrer sa douleur ; aux coups qui lui ont ôté un oeil ; au marquage au fer rouge, sur sa joue, de la lettre des fugitifs.
Cette force, c'est ce qui l'aide à supporter que Richardson, son maître, pour sauver la plantation d'une ruine annoncée, l'utilise désormais comme étalon reproducteur. Qu'il le loue chaque vendredi aux propriétaires voisins pour féconder leurs esclaves.
Et quand sa force vacille, Wash se raccroche à Pallas et l'écoute parler du lien qui unit maître et esclaves dans une toile d'araignée aussi fragile qu'inévitable.


Mon avis :

Voilà un roman de la rentrée littéraire qui m'attirait plus que tout. Il s'agit d'Histoire, celle des Etats-Unis, au 19ème siècle, dans le Sud. Forcément, l'esclavage est ancré dans ce roman et pas de manière édulcorée. L'auteur y va fort et ne ménage pas du tout celui qui décide d'entrer dans son premier roman.

En effet, Wash est l'histoire de Washington, esclave de Richardson. Cet homme, malgré son état de soumission, est fort, beau, attirant. Mais il est une chose qu'il ne peut s'empêcher de ressentir : la colère.

Colère contre ce qu'on l'oblige à faire. Colère contre les autres esclaves parce que rien ne se fait pour changer tout CA !

C'est avec une triple narration que nous évoluons dans ce destin terrible des noirs africains, arrachés à leur terre natale qu'est l'Afrique pour devenir esclaves d'un peuple se croyant au-dessus de tout.

C'est une histoire qui m'a mise mal à l'aise tout du long et dont, pourtant, j'ai voulu connaître l'aboutissement.

Malgré mes difficultés à suivre le rythme imposé par l'auteur avec une narration qui part d'un personnage pour se terminer sur un autre en passant par une narration omnisciente, j'avoue que ce n'était pas facile de savoir, par moment, qui disait quoi.

Je l'avoue, j'ai trouvé l'histoire très prenante et poignante mais j'aurais voulu une narration différente pour me faciliter la tâche.

En dehors de ce petit souci, je dois bien reconnaître que Margaret Wrinkle signe là un roman percutant, montrant du doigt un point peu abordé que celui du viol envers un homme et des femmes pour arriver à des fins commerciales.

C'est juste abjecte et inacceptable dans une Amérique où les mentalités commencent à changer. L'abolitionnisme commence à faire sa petite place mais il faudra encore quelques années avant que la Guerre de Sécession fasse rage et règle le problème de ces esclaves, traités comme de simples morceaux de viande.

On peut alors comprendre pourquoi Wash réagit de la sorte et comment grâce à sa mère, Mena, mais aussi Pallas, jeune esclave ayant subi d'atroces sévices, cet homme réussit, d'une seule façon, à s'arracher à cette violence de tous les jours.

Wash est un roman qui marque et que l'on peut difficilement oublier.

Merci aux Editions Belfond pour cette lecture percutante.

 

jeudi 18 septembre 2014

Sérum (Saison 1 - épisode 4)

Auteurs : Henri Loevenbruck / Fabrice Mazza
Editions : J'ai Lu (2012)
Collection : Policier
Nbre de pages : 183


Présentation de l'éditeur :
Traqué par la police, le Dr Draken persiste à vouloir comprendre le lien entre les visions d'Emily et l'enlèvement du couple Singer. De son côté, le détective Lola Gallagher, abandonnée par sa hiérarchie, remonte la piste. Mais des zones d'ombre subsistent et mettent en péril son enquête. Pendant ce temps, leurs ennemis invisibles poursuivent leur plan machiavélique. Lola ira-t-elle jusqu'au bout ? Au prix de quels sacrifices ?
 
 
 
Mon avis :
 
Après ma lecture de l'épisode 3, j'avais gardé mon intérêt pour la suite de cette première saison, même si je trouvais que cela tournait un peu en rond que l'on n'avançait pas vraiment dans l'intrigue.
 
C'est l'avis de Frankie sur l'épisode 5 qui m'a boostée à reprendre Sérum et j'ai bien fait parce que j'ai passé un super moment avec ce tome là.
 
La traque de Draken se poursuit et Gallagher est entre deux feux : aider son ami et mener son enquête comme il se doit pour ne pas perdre son boulot.
 
Comme avec les précédents opus, l'ensemble se lit bien et vite. On ne voit pas les pages défiler et l'avancée notamment dans le passé d'Emily est enfin dévoilée.
 
Cela rend le mystère de ce personnage encore plus grand et on est loin d'avoir des réponses à la fin de ce tome mais une chose est sûre je suis encore plus curieuse de lire la suite.
 
On laisse, pour l'instant, de côté le frère de Lola même si le dernier chapitre relance le débat sur cet homme dont on ne sait pas grand'chose finalement.
 
Quant aux époux Singer que nous avons rencontrés dans l'épisode précédent, je reste très sceptique sur ces personnages, leur enlèvement, la rançon... Et s'ils avaient tout fomenté dès le départ ? Qu'en est-il de la CIA et de ces fameux fichiers qu'il ne faut pas dévoiler ?
 
En bref, une lecture rapide, intéressante et prenante qui me donne largement envie de continuer sous peu avec l'épisode 5.