mardi 8 juillet 2014

Le dernier banquet

Auteur : Colleen McCullough
Editions : L'Archipel (2014)
Nbre de pages : 385

Présentation de l'éditeur :
Janvier 1969. La quiétude d’Holloman, petite ville du Connecticut, est troublée par une série de meurtres.
La première mort violente intervient lors d’un dîner de retrouvailles. Un fils de famille retrouvant son père qu’il n’avait jamais connue, s’écroule, mort.
La seconde lors d’un gala de charité. La présence de poison dans les veines des deux victimes amène tout d’abord le détective Carmine Delmonico à orienter son enquête vers la communauté scientifique de la ville. D’autant qu’une toxine mortelle a été dérobée à l’université de Chubb.
Le docteur Jim Hunter, un scientifique de renom, fait partie des premiers suspects. N’était-il pas présent lors des deux meurtres ? Mais le fait qu’il soit noir, marié à une blanche, et victime de plusieurs scandales, n’en fait-il pas le coupable idéal ?
À une époque où les moyens d’investigation de la police sont limités, Delmonico devra s’armer de patience. Et surtout faire preuve de bon sens en commençant par se poser les bonnes questions, dont celle-ci : à qui profitent ces meurtres ?


Mon avis :
 
Terminé depuis lundi matin, j'ai du mal à me lancer dans cette chronique parce que Le dernier banquet est un policier qui ne m'a pas apporté ce que j'attendais.
 
La couverture et le résumé me laissaient présager un roman très sombre, voire peut-être glauque avec des descriptions à vous donner des frissons, le tout mené tambour battant.
 
Je ne sais pas pourquoi j'étais partie dans cette optique de lecture. Peut-être, tout simplement, parce qu'au moment où je l'ai pris entre mes mains, c'était le genre de roman que j'avais envie. Mais je n'avais jamais lu de Colleen McCullough et la seule référence que j'avais de cet auteur était son fameux "Les oiseaux se cachent pour mourir" qui est loin d'être un policier sanglant...
 
Le début de ma découverte ne m'a pas dérangée et au contraire cela me donnait très envie de poursuivre puisque nous débutons sur un dîner organisé chez les Tunbull pour le retour de l'enfant prodigue, John Hall, que Max (le père) croyait avoir perdu il y a de nombreuses années. A la fin du repas, alors que les hommes partent dans le bureau de Max pour boire digestif et fumer des cigares, John se trouve mal, ne pouvant plus respirer. La mort survient rapidement sans que quiconque puisse expliquer ce qui a pu causer ce décès aussi soudain. Dès ce moment, les morts vont se succéder...
 
A partir de là, j'attendais beaucoup de ce roman et notamment des recherches en veux-tu en voilà, des rebondissements, de l'action, des courses poursuites. Bref, tout ce qui fait un bon polar à mes yeux.
 
Force a été de constater que l'auteur n'était pas du tout dans cette optique lorsqu'elle a écrit son roman.
 
Certes, l'ambiance est lourde mais j'ai eu du mal à me concentrer sur tout ce qui se passait parce qu'il y a pas mal d'informations qui sont transmises par tous les personnages. D'ailleurs, ces derniers sont tellement nombreux que, par moment, je m'y perdais. Entre les flics, les différentes familles, les universitaires... il en faut peu pour les confondre.
 
Malgré ces difficultés, le fond est intéressant à suivre mais je voulais tellement un autre genre de policier que globalement je l'ai trouvé trop long et la fin ne m'a pas plus surprise que ça.
 
Sur l'ensemble des personnages, il y en a deux qui m'ont particulièrement marquée : deux femmes, très opposées l'une de l'autre tant par leur passé que par leur caractère : Davina et Millie. Alors que la première m'a exécrée, la seconde m'a séduite. Millie est une jeune femme qui s'efface devant le charisme de son mari mais c'est une brillante biochimiste et j'avoue que ce qu'elle a vécu auprès de Jim Hunter (son époux) m'a touchée.
 
Avec un scénario brillamment orchestré, Colleen McCullough nous fait partager les vies de différentes parties associées aux meurtres qui se déroulent à Holloman mais je retiendrai aussi un roman un peu long et manquant de scènes d'action pour qu'il soit vraiment excellent pour moi.
 
C'est une première lecture des œuvres policières de cet auteur et sachant maintenant à quoi m'attendre, je pense que je prendrai différemment ces prochains romans pour mieux les apprécier.
 
Je remercie les Editions L'Archipel pour cette découverte.
 
 

2 commentaires:

  1. C'est vrai que ce n'est parfois pas facile d'écrire une chronique quand le livre ne nous a pas plu! Mais en tous cas, elle est très claire!

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  2. C'est dommage qu'il ne t'aie pas complètement plu, mais tu as su y trouver quelques points positifs ;)

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