mercredi 30 juillet 2014

La pire mission de ma vie n'est pas finie (T2)

Auteur : Robin Benway
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 393

Présentation de l'éditeur :
Après avoir sauvé le Collectif, la société d'espions pour laquelle sa famille travaille, Maggie s'apprête à profiter d'une année de Terminale bien méritée. La première année "normale" de sa vie, avec sa première véritable amie Roux et son premier petit copain Jesse. Mais voilà : le Collectif accuse ses parents de trahison. Pour sauver la réputation de sa famille, Maggie doit remettre ses habits d'espionne. Une fois encore.


Mon avis :
 
J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette nouvelle série dont l'héroïne est une ado de 16 ans, espionne de son état. Elle sait ouvrir n'importe quel coffre fort et les portes les plus blindées ne lui résistent pas. Après avoir passé un super moment avec Maggie, Jesse (son petit-ami) et Roux (sa meilleure amie) avec le précédent ouvrage, il me tardait de voir ce qui allait leur arriver dans cette suite.
 
Le début est un peu lent et long à se mettre en place mais on découvre qu'à la suite de la mort d'un de leurs agents, passé du mauvais côté de la barrière, Le Collectif a dans le nez les parents de Maggie. Et elle par la même occasion. Du coup, elle va tout faire pour prouver l'innocence de ses parents sans pour autant mettre en danger ses amis. Malgré tout, cela ne va pas être chose facile.
 
Le rythme, comme je le disais quelques lignes plus haut, est un peu lent pour que l'intrigue démarre véritablement. Du coup, j'avais un peu tendance à piquer du nez à un moment ou à un autre de ma lecture. Malgré tout, Maggie continuait à me plaire et Roux encore plus. J'adorais, d'ailleurs, leurs échanges tranchants parce que Roux est une jeune fille qui est loin de se laisser faire, malgré les dangers que cela peut entraîner. Le souvenir qu'elle garde de la fin du tome 1 lui a donné des ailes mais il ne faut pas non plus qu'elle oublie à qui elle à affaire.
 
Robin Benway a su mettre en avant une adolescente qui à une existence très particulière par ses "capacités" extraordinaires et son adhésion au Collectif. Chaque jeune qui va lire ce roman sera obligée de s'imaginer à sa place et ça va plaire, c'est certain.
 
De plus, l'action, même si elle est un peu longue à arriver, finit quand même par être présente et le lectorat se demande à partir du milieu du bouquin jusqu'à la fin si vraiment Maggie et ses proches vont s'en sortir. Bon, d'un autre côté, nous sommes dans un roman jeunesse donc il aurait été délicat que ce ne soit pas le cas mais bon, sait-on jamais...
 
Le style est toujours aussi frais et vivant, les personnages très plaisants même si l'amourette entre Jesse et Maggie passait pour moi au second plan. On découvre de nouveaux personnages, on voit la fin arriver et on se dit "mais que va-t-il se passer dans le tome suivant ?"
 
Et là, je ne sais pas du tout ce qu'il va en être. Je n'ai aucune idée de ce que l'auteur va pouvoir prévoir pour Maggie et les siens. Du coup, la curiosité est aiguisée et j'ai hâte de voir ce que ça va donner.
 
Merci aux Editions Nathan pour leur confiance renouvelée.
 
 

mardi 29 juillet 2014

Rush : Dette de sang (T1)

Auteur : Phillip Gwynne
Editions : Casterman ((2014)
Nbre de pages : 304

Présentation de l'éditeur :
Dom Silvagni est né sous une bonne étoile. Il a de la chance : il vit au soleil de la côte australienne. Il a de l'argent : son père est un riche homme d'affaires. Il a du talent : ses performances sur les pistes d'athlétisme le destinent à une brillante carrière sportive. Aujourd'hui, Dom fête ses 15 ans. Mais son premier cadeau est une terrible révélation : sa famille a une dette envers la Mafia, une dette dont il est l'héritier ! Dom est contraint d'exécuter six contrats pour ces criminels, ou il subira un terrible châtiment.


Mon avis :
 
Et me voilà repartie pour une nouvelle série jeunesse qui ne manque pas de "rush". En effet, nous allons suivre un adolescent de 15 ans, Dominic surnommé Dom dont la passion est la course à pied. Chaque matin, il se lève tôt pour s'entraîner pour les championnats du Queensland. Le jour même de son anniversaire, alors qu'il se prépare comme à son habitude, la radio émet une info de première envergure : Otto Zolton-Bander, dit le Zolt, un ado de 16 ans considéré comme le Robin des Bois des temps modernes par ses agissements et son activité sur Facebook, s'est fait arrêter. C'est aussi ce jour là que Dom apprend que sa famille n'est pas comme toutes les autres et que le passé de l'arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père poursuit les Silvagni. Dom se voit alors engager à mener à bien un contrat car à défaut les répercussions seraient terribles.
 
Quoi de plus plaisant que de lire un tel bouquin pendant la période estivale. Rush est un concentré d'humour, d'action et d'amitié.
 
J'ai trouvé le début un petit peu long peut-être parce que je n'arrivais pas vraiment à y entrer dedans comme je le voulais mais Dom est un garçon tellement agréable à suivre et à écouter (il a une répartie qui m'a beaucoup plu) que je voulais laisser sa chance à cette série.
 
Et j'ai bien fait car, même si par un certain côté elle m'a fait rappeler une autre série, Justin Case pour ceux qui connaîtraient, Rush est une saga qui a un fort potentiel. J'avoue que par moment les révélations sur le passé de la famille Silvagni ne sont pas vraiment suffisantes pour accepter le sort qui accable les garçons mais je me suis dit aussi que je passais un bon moment et que ce premier contrat, même s'il se règle un peu trop facilement, laisse présager, par sa fin ô combien excitante, à une suite que je suis bien curieuse de connaître.
 
Je ne vous dirai pas de quoi il s'agit mais honnêtement ça me laisse très interrogative quand on sait ce que récupère Dom au fond de sa piscine. Et ça, j'adore !
 
Alors si en tant que lectorat adulte j'ai trouvé qu'il y avait des petites lacunes du point de vue de l'intrigue et si certains personnages sont un peu trop téléphonés, il n'empêche que des retournements de situation font que l'on s'accroche à ce bouquin et que l'on se demande comment cela va se poursuivre. Ce qui est, il faut bien le dire, le but recherché quand on démarre une série.
 
Les personnages sont intéressants, j'attends un peu plus de connaître les liens entre 'Ndragheta et la famille Silvagni et j'espère que l'on m'en apprendra un peu plus dans le tome 2 mais une chose est sûre je compte bien continuer à découvrir Phillip Gwynne et sa série "Rush" que je conseille aux ados à partir de 12 ans (voire même 10 ans s'ils ont un bon niveau de lecture) parce que l'on ne s'ennuie pas avec Dom et que son bagout m'a attachée à lui.
 
Merci aux Editions Casterman pour cette découverte.
 
 

lundi 28 juillet 2014

C'est lundi... que lisez-vous ? (81)



Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
Ce que j'ai lu la semaine dernière



Une super semaine livresque puisque j'ai réussi à lire cinq livres qui m'ont tous plu. Ils sont tous chroniqués, hormis Rush que j'ai fini dimanche matin.
- Jusqu'à ce que la mort nous unisse de Karine Giebel : un roman qui m'a un peu déçu par son intrigue mais qui vaut d'être lu pour les personnages de Vincent de Servane.
- Les souliers de Mandala de Eza Paventi : un roman intéressant mais qui n'est pas du tout de la chick-lit malgré ce que laisse penser sa couverture.
- Chevalier d'Eon : la Tsarine (T2) de Anne-Sophie Silvestre : un deuxième tome avec lequel je me suis régalée. Il me tarde d'ailleurs de poursuivre cette série.
- Petites recettes de bonheur pour les moments difficiles de Suzanne Hayes & Loretta Nyhan : un roman épistolaire sur une amitié magnifique au-delà de la distance.
- Rush : Dette de sang (T1) de Phillip Gwynne : un roman jeunesse qui m'a fait passer un bon moment et qui m'a fait penser à Justin Case. Avis à venir.
Ce que je suis en train de lire
Après avoir sauvé le Collectif, la société d'espions pour laquelle sa famille travaille, Maggie s'apprête à profiter d'une année de Terminale bien méritée. La première année "normale" de sa vie, avec sa première véritable amie Roux et son premier petit copain Jesse. Mais voilà : le Collectif accuse ses parents de trahison. Pour sauver la réputation de sa famille, Maggie doit remettre ses habits d'espionne. Une fois encore.
Ce que je lirai ensuite
Mon mari étant en congés cette semaine, je vais me cantonner à des lectures rapides et faciles. Je cible donc :


Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque.

dimanche 27 juillet 2014

Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles

Auteurs : Suzanne Hayes & Loretta Nyhan
Editions : Belfond (2014)
Nbre de pages : 396

Présentation de l'éditeur :
Entre Iowa et Massachusetts de 1943 à 1946

Depuis que son mari a été appelé à rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe, Glory Whitehall s’ennuie. Laissée seule avec son fils de 3 ans, enceinte jusqu’aux yeux, la jeune femme cherche une occupation pour tromper la solitude. Un beau matin, Rita Vincenzo reçoit la lettre d’une inconnue du Massachussetts…

Entre Glory, jeunette impulsive, et Rita, femme de poigne au grand cœur, se tisse une amitié au fil de la plume. Une correspondance entre deux femmes séparées par des centaines de kilomètres, accidentellement rapprochées par l’absence de leurs époux, partis sur le front.

Étayée d’instants complices, de joies, de peines, de drames, cette correspondance offre à chacune des deux femmes un moment de réconfort unique dans un monde bouleversé par les échos de la guerre qui menacent de saper leur courage. Comment vivre dans un monde sans hommes ? Comment égayer le quotidien lorsque tout est rationné ? À qui confier le mal-être, la souffrance de celles qui attendent, impuissantes et fébriles des nouvelles des époux, des fils qu’elles ont vus partir de l’autre côté de l’océan ?Trois ans de correspondance, autant de partage de recettes, de conseils de jardinage, de confidences inavouées… pour l’une des plus belles histoires d’amitié jamais écrites.


Mon avis :
 
Cela faisait un bon petit moment que je n'avais pas lu de roman épistolaire et lorsque j'ai eu entre les mains l'ouvrage de ces deux auteurs, sa couverture si jolie et son résumé si alléchant, je n'ai eu qu'une envie : m'y plonger dedans et vivre des moments inoubliables.
 
Si vous vous décidez, comme moi, à découvrir l'univers de Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles, vous ne devriez pas être déçu.
 
Même si le début est un petit long à se mettre en place parce qu'il faut bien que Marguerite Vincenzo (Rita) et Gloria Whitehall (Glory) fassent un peu connaissance par delà la distance et les épreuves qu'elles doivent endurer chaque jour, je n'ai jamais eu de difficulté pour le lire et m'y intéresser.
 
Cette rencontre a pu se faire grâce au Club des femmes qui se tient une fois par semaine et le but est de correspondre avec une épouse dont le mari est parti à la guerre. Cela permet de nouer des liens, de se comprendre dans l'horreur du conflit.
 
Les femmes que nous allons découvrir sont fortes mais aussi pleines d'incertitudes face à leur avenir, celle de leurs enfants, de leur famille et, contre toute attente, les mots s'écrivent aussi facilement que si elles se connaissaient depuis longtemps.
 
J'ai beaucoup aimé voir la relation entre Rita et Glory évoluer à chaque page, à chaque lettre. Alors que Glory est une jeune femme de 24 ans qui aurait tendance à se laisser emporter dans une histoire qui risquerait de compliquer sa vie de femme mariée, Rita est là pour la remettre sur le droit de chemin, pour la soutenir dans les moments de doute.
 
Cette dernière aura, elle aussi, des périodes d'abattement et Glory saura faire la part des choses pour que son amie ne se terre pas chez elle, qu'elle voit à quel point la vie, malgré tout, vaut la peine d'être vécue.
 
Ces échanges seront ponctués de petites recettes culinaires que l'une et l'autre vont découvrir parce qu'à l'époque où le rationnement est de mise, il n'est pas toujours évident de trouver des idées de repas qui changent du lot.
 
Ce roman est une vraie petite pépite, même si je n'ai pas eu de coup de cœur pour lui, parce qu'il dénote à quel point les liens peuvent se créer entre deux personnes malgré la distance et l'inconnu. Après tout, Rita et Glory ne s'étaient jamais vu, jamais parlé et pourtant leurs échanges sont l'exemplarité même d'une amitié qui va durer très longtemps.
 
Cela fait rêver d'un certain côté et cela donne même envie de se lancer dans ce genre d'expérience. Ne pas connaître son prochain mais se sentir aussi proche de lui que de n'importe quel membre de sa famille, ça doit vraiment être quelque chose.
 
L'écriture est fluide et les auteurs ont su habilement créer deux personnalités bien différentes mais qui se complètent à merveille. Suzanne Hayes et Loretta Nyhan avaient fait le pari, osé, de ne pas se rencontrer avant d'avoir fait ce roman à quatre mains. J'avoue que c'est un pari risqué mais la finalité est très bonne. On se croirait dans un roman écrit par un seul auteur, qui manie parfaitement chaque personnage, chaque scène alors que ce n'est pas le cas.
 
Aujourd'hui, je suis bien curieuse de savoir si ces auteurs ont prévu autre chose ensemble tant ce duo fonctionne parfaitement.
 
Quant à vous, chers visiteurs, n'hésitez pas à vous laisser emporter par ce joli roman épistolaire qui, au-delà de la période historique mise en avant, présente surtout deux femmes liées par une amitié exceptionnelle.
 
Merci aux Editions Belfond pour cette découverte.
 
 

jeudi 24 juillet 2014

Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Auteur : Karine Giebel
Editions : Pocket (2011)
Nbre de pages : 604

Présentation de l'éditeur :
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie, c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière. Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au coeur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale...


Mon avis :
 
J'ai fini ce roman de Karine Giebel ce matin et je dois bien dire que je n'ai pas ressenti du tout le même stress qu'avec le précédent roman que j'avais lu de l'auteur, Juste une ombre, que j'avais adoré !
 
Du coup, déception il y a parce que je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus fort, de plus prenant, de plus angoissant.
 
Ici, nous errons à travers le Mercantour avec deux personnages pour le moins déconcertants mais au final très attachants : Vincent et Servane.
 
Le premier est guide de montagne et vit de sa véritable passion. Son passé a été perturbé par le départ inopiné de sa femme, Laure. Depuis cinq ans, il n'a jamais su pourquoi elle était partie avec un autre homme, pourquoi elle ne donnait pas de nouvelles à sa mère. La haine a pris le dessus. Il lui est impossible de voir la femme autrement que comme un objet.
 
Servane, elle, est brigadier et vient d'arriver à Colmars les Alpes. Pour éviter de s'ennuyer et afin de mieux connaître la région, elle décide de faire des randonnées avec Vincent. Au fur et à mesure que l'on progresse, on en apprend plus sur cette jeune femme qui se fait un devoir de ne pas tomber dans les filets de ce guide.
 
Mais la mort va survenir et tout va basculer pour nos deux personnages. Qu'est-il arrivé au meilleur ami de Pierre ? Que cache cette mort ? Alors que les autorités décident de classer l'affaire par manque de preuves et étant persuadés qu'il s'agit d'un banal accident, Servane et Vincent vont mener une enquête parallèle qui pourrait leur être fatale.
 
Vu de cette façon, on pourrait penser que ce policier est excellent et il aurait pu l'être. Nous sommes en pleine montagne aussi belle que dangereuse. Il y a une bonne intrigue policière mais malheureusement j'avais vu trop tôt les tenants et les aboutissants. En cela, je suis déçue par ma lecture de ce Giebel parce que j'en attendais tellement autre chose.
 
Par contre, contre toute attente, j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution des rapports entre Vincent et Servane. Sans dévoiler quoi que ce soit, c'est vraiment cette relation qui a pris le pas sur tout le reste, me concernant. Je les trouvais en parfaite adéquation. Ils se comprennent si facilement, ils ne se mentent pas, ils ont tant souffert l'un et l'autre que cette amitié naissante est juste sublime à suivre.
 
Là où j'attendais un roman à grand suspense, je trouve une histoire entre une homme et une femme tout simplement magnifique. Karine Giebel m'a surprise par ce côté mais j'aurais tellement voulu qu'elle me bluffe aussi par son intrigue policière.
 
Du coup, si je conseille ce roman, ce ne sera pas pour l'enquête et les manigances qui s'y déroulent mais bel et bien pour l'histoire entre Vincent et Servane. Deux êtres malmenés qui se sont trouvés dans une région magnifique et pourtant si dangereuse.
 
C'est un roman sympa avec lequel j'ai passé de bons moments de lecture mais pas le meilleur de l'auteur, selon moi. J'ai d'autres titres dans ma PAL dont Meurtres pour rédemption que je compte bien lire d'ici la fin de l'année. A voir ce que cela donnera...
 
 

mercredi 23 juillet 2014

Littérature jeunesse Nathan (dès 7-8 ans)

Me revoilà pour vous proposer deux ouvrages mais pas des moindres puisqu'il s'agit des fameux Raymond et Rosie que tout le monde (ou presque) connaît. L'un et l'autre sont présents en ce moment sur Gulli et je trouve que c'est parfait pour vous faire découvrir les derniers tomes parus.
 
Raymond : Ah les parents !
 
Auteur / Illustrateur : Romain Gadiou / Sébastien Tiquet
Collection : Premières BD
Dimensions : 18 x 23,5 cm
Nbre de pages : 96
Prix : 9,90 €
Présentation de l'éditeur :
Ses parents ? Raymond, le rouquin à lunettes, les trouve souvent gentils, parfois pénibles, de temps en temps plutôt ridicules, voire carrément zinzins... Mais heureusement qu'ils sont là, car grâce à eux, il s'amuse beaucoup ! Et nous, avec lui !
 
Les aventures de Raymond, Kylian et moi ne les ratons jamais. C'est toujours une joie de le retrouver avec des histoires rigolotes. Alors quand on a entamé notre découverte de ce tome 3, autant dire que c'était avec intérêt et en espérant avoir de supers moments de lecture.
Même si les 7 histoires qui composent ce livre ont été lues, j'avoue que mon fils a eu du mal, cette fois-ci, à apprécier ce qui lui était raconté. Il les a trouvées moins marrantes que celles des précédents tomes. D'ailleurs, il me l'a dit clairement : "Maman, les autres livres étaient mieux !"
C'est vrai que dans ce tome là, les parents et la famille en général sont beaucoup plus présents que les copains. Raymond est confronté à des situations qui, même si elles ont une belle finalité, n'a pas fait accrocher Kylian parce qu'il y a un côté un peu trop sérieux, peut-être.
J'ai essayé de lui expliquer ce qui se passait dans chacune des histoires mais ça n'a pas eu l'air de le convaincre pour autant et on a mis près de trois semaines pour venir à bout de ce livre alors que d'habitude une seule semaine suffit vu que nous lisons une histoire chaque soir. Ici, son intérêt n'a pas du tout été éveillé et on a même terminé le livre en lecture double : je lisais le texte et lui les bulles.
D'ailleurs, après avoir terminé cet opus, il s'est jeté sur les précédents pour retrouver le Raymond qu'il avait apprécié.
De mon point de vue, ce livre n'a rien de négatif. Les histoires que Raymond nous raconte sont intéressantes et démontrent que, malgré le désintérêt que ce garçon porte sur ce que les adultes l'obligent de faire, il n'en demeure pas moins, qu'au final, ça lui a plu. Il l'accepte même si ça lui pèse dans sa vie de garçonnet de 7 ans.
Moi j'ai passé un très bon moment et je vous le conseille si vos enfants ont des atomes crochus avec Raymond.
 
 
Rosie : La vie en rose Noir c'est noir !
 
Auteur / Illustrateur : Romain Gadiou / Sébastien Tiquet
Collection : Premières BD
Dimensions : 18 x 23,5 cm
Nbre de pages : 96
Prix : 9,90 €
Présentation de l'éditeur :
Rosie, dans son éternelle tenue noire et son humeur de chien, pose son regard caustique sur le monde qui l'entoure. Quel malheur d'être assiégée sans cesse de gens souriants et gais ! Ne peuvent-ils pas la laisser profiter en paix de son canapé et de ses sériés télé, au lieu de la polluer de leur maudite bonne humeur et de leur pénible affection ? Une solution peut-être : quitter sa ville du Pinson Joyeux. Mais... et si c'était pire ailleurs ?
Rosie... Ah Rosie... Cette éternelle gamine qui m'insupporte et qui me fait lever les sourcils et les yeux au ciel. Dans ce tome, elle est toujours aussi mesquine et infernale. Vous me direz : c'est ce qui fait son charme. Oui mais moi j'ai adoré la première histoire parce que, justement, quelque chose fait... qu'elle devient gentille. Et vous savez quoi ? Eh ben ça m'a fait bizarre ! Oui, parfaitement : bizarre ! Et là, je me suis dit que je devais être malade parce que je n'ai plus retrouvé la Rosie que j'avais découverte depuis le tome 1.
Je ne regarde jamais le dessin animé sur Gulli. D'ailleurs, Kylian m'a dit la semaine dernière "Mais elle est méchante, c'est pas possible maman !"
Oui effectivement Rosie est loin d'être aimable et prête à rendre service. Il faut la supporter mais quand même après avoir lu les différentes histoires qui composent ce nouveau tome, je suis fin prête à lire le suivant. Parce que, voyez-vous, après avoir fait vivre le pire enfer à ses voisins, de nouveaux vont arriver et Rosie est déjà prête à les accueillir... à sa façon. Et là, je me dis que j'ai dû être piquée par une mouche ou un moustique méchant parce que je suis très curieuse de voir ce que ça va donner.
Commencerais-je à apprécier cette gamine ? Oh non ! Pauvre de moi !
Il n'empêche que derrière ses allures de Mademoiselle-je-sais-tout et je-fais-ce-que-bon-me semble, Rosie a besoin d'être rassurée par ce qui l'entoure. Ce n'est une enfant et il lui faut ses repères qui ne sont autre que sa mère et sa ville de Pinson Joyeux avec ses chers voisins qu'elle déteste par dessus tout et ses boucs-émissaires.
Au fil des tomes, je commence à m'y faire et je deviens accro ! C'est grave docteur ?!
 
 
Merci aux Editions Nathan pour ces nouvelles découvertes.
 
 


Chevalier d'Eon : La Tsarine (T2)

Auteur : Anne-Sophie Silvestre
Editions : Flammarion (2012)
Nbre de pages : 270

Présentation de l'éditeur :
Le chevalier d'Eon est désormais première "lectrice" d'Elizabeth, Tsarine de Russie, sous le nom de Lia de Beaumont. Dorénavant, son objectif est qu'on ne découvre pas sa réelle identité. De plus, il doit affronter l'affection un peu trop voyante que le Comte Balachine éprouve pour lui et l'hostilité grandissante d'une autre lectrice qui estime qu'il lui a volé sa place. Il va devoir jouer de ruse et de diplomatie pour que personne ne découvre son secret.


Mon avis :
 
Ma découverte du Chevalier d'Eon s'est faite il y a peu de temps avec le tome 1 et vu comment cela se terminait, j'étais très curieuse de savoir comment la suite allait se dérouler pour Charles-Geneviève/Lia de Beaumont.
 
Elisabeth 1ère de Russie
Du coup,  je n'ai pas traîné à lire le tome 2 dans lequel nous restons en Russie aux côtés de Elisabeth 1ère de Russie. Le chevalier d'Eon se retrouve dans une situation un peu difficile parce qu'il ne faut absolument pas que quiconque sache qu'il est un homme et non une femme et doit mener à bien son objectif et rester le temps nécessaire en Russie avant de rentrer en France.
 
Durant 270 pages, j'ai visité ce pays, ses coutumes, sa Cour et j'ai passé encore un excellent moment aux côtés de Charles-Geneviève. Alors qu'il se retrouve seul aux côtés de la tsarine, il va être mis dans une situation plutôt embarrassante avec le Comte Balachine et j'avoue qu'une scène m'a fait mourir de rire tant la situation devenait cocasse pour notre chevalier.
 
A côté de ce côté romanesque des plus rigolo, nous suivons aussi tout le côté diplomatique pour qu'une alliance franco-russe voit le jour au détriment des anglais. Bien entendu, cela crée des tensions et tout est bon pour mettre à néant le travail de Charles-Geneviève et le chevalier de Douglas qui se fait passer pour l'oncle de Charles-Geneviève/Lia de Beaumont.
 
 Le fameux chevalier d'Eon qui adore se déguiser en femme (image de droite)
 
Avec les péripéties qui attendent le chevalier d'Eon, le lecteur n'a pas du tout le temps de s'ennuyer. Après un tome d'introduction avec Le masque, voilà que nous entrons vraiment dans le vif du sujet, que l'étau se resserre autour du chevalier d'Eon et que nous voyons les différents protagonistes mettre tout en œuvre pour savoir ce qui se passe dans l'entourage de la tsarine. Il ne faudrait pas que les anglais perdent le monopole de la situation si difficilement acquis.
 

Tsarkoïe Selo :
le "Versailles" de la tsarine Elisabeth 1ère de Russie
J'y ai aussi découvert un nouveau personnage en la princesse Yuliia Narichkine avec laquelle Lia va créer des liens pour le moins ambigus, compte tenu de la situation et là encore, je suis curieuse de voir un peu l'évolution de cette amitié...
 
Le rythme est là, l'écriture est toujours aussi fluide et les personnages toujours autant plaisant. Autant dire que je n'ai pas vu le temps passé et que je suis vraiment très bien entrée dans cette série que j'ai hâte de poursuivre.
 
Chevalier d'Eon est une saga qui me plaît de plus en plus parce qu'il y a tout pour me satisfaire : des personnages historiques réels ou fictifs, des scènes aux situations hilarantes, des endroits magnifiquement décrits. Bref, un ensemble très bien organisé pour procurer du plaisir au lecteur.
 
Merci à Anne-Sophie Silvrestre et aux Editions Flammarion pour cette nouvelle lecture qui me satisfait pleinement.
 
 

mardi 22 juillet 2014

Les souliers de Mandela

Auteur : Eza Paventi
Editions : Kennes (2014)
Nbre de pages : 426

Présentation de l'éditeur :
Lorsque Fleur Fontaine débarque en Afrique, c’est un être fané que le continent accueille. La jeune femme, qui a eu la chance de naître du bon côté de l’équateur, avance sur un fil de fer. Dans un pays en reconstruction, elle affronte ses propres territoires ravagés. Inspirée par le père de la nation sud-africaine, Nelson Mandela, elle apprivoise ce que l’on a oublié de lui transmettre; comment se reconstruire, comment pardonner. Mais pour marcher sur ce long chemin vers la liberté, les souliers de Mandela lui semblent de bien grosses pointures à chausser...
Pour son premier roman, l’auteure vous offre d’habiles dépaysements: un voyage en terre africaine, mais aussi, et surtout, un voyage intérieur. Car au contact de l’Autre, ne sommes-nous pas obligés de nous définir?


Mon avis :
J'ai commencé ce livre en me disant qu'il allait me faire rire et me détendre. Allez savoir pourquoi je suis partie dans cette optique de lecture mais j'y ai cru. Dur comme fer. Entre la couverture et le résumé qui me laissaient penser que le voyage de Fleur allait me divertir pleinement, j'étais persuadée que Les souliers de Mandela serait du genre chick-lit.
 
Il faut donc que je vous précise tout de suite que ce livre n'est pas de la chick-lit ni ne s'en approche. En aucun cas, vous allez suivre une trentenaire cherchant désespérément à récupérer son ex ou à faire des yeux doux à tous les mecs qu'elle va rencontrer pendant son stage de plusieurs mois en Afrique du Sud. Non non non. Si vous pensiez que c'était ce genre de lecture, passez votre chemin. Ou alors, attendez d'avoir lu mon avis pour savoir si vous allez vous laisser tenter parce que malgré ma "désillusion" sur le genre, j'ai quand même découvert un monde touchant, démontrant à quel point notre occidentalisation nous met des œillères sur ce qui se passe autour de nous et que nous y réfléchirons à deux fois avant de nous plaindre.
 
Fleur (oui, elle le sait son prénom n'est pas forcément facile à porter mais que voulez-vous, sa mère tenait absolument à ce qu'elle se prénomme ainsi...) Fontaine est donc une jeune femme de 25 ans dont la vie amoureuse est tombée en décrépitude peu de avant de se décider à partir en Afrique du Sud. Alors qu'elle pensait que son chéri et elle allaient passer le reste de leur vie ensemble, voilà qu'un beau jour, tout est fini. Comme ça. Brutalement. Fleur n'arrive pas à réagir face à la situation. Elle est totalement perdue. C'est le néant. Alors, elle tente de retrouver un semblant d'intérêt pour sa vie, pour elle-même et en tant que journaliste elle décide de partir en stage en Afrique du Sud. Là-bas, elle va se reconstruire grâce à une vie qu'elle était loin d'imaginer, des êtres d'exception, des coutumes qu'elle va apprendre à aimer. Et puis, tout le reste. Le dur, le tragique, l'après-apartheid...
 
Comme vous pourrez le constater, ce livre n'avait donc rien mais alors avoir avec ce que j'en attendais. Là, est donc ma déception parce que j'avais envie d'une lecture facile, légère et vu que mon état de santé n'était pas exceptionnel depuis une bonne semaine, je voulais vraiment me changer les idées, rigoler...
 
D'un certain côté, Les souliers de Mandela ne m'a pas apporté ce que je voulais. C'est clair et net mais avec Fleur et tous ceux qu'elle va côtoyer durant six mois, j'ai voyagé dans un pays que je connaissais très mal et j'ai fini par avoir envie de mieux le découvrir à travers d'autres lectures.
 
Johannesburg
En effet, Fleur va commencer son parcours de reconstruction de soi en arrivant à Johannesburg. Là, elle va faire les premières rencontres, les premières amitiés vont naître. Mais ce pays a aussi un lourd passé qu'il continue de porter et même si Nelson Mandela a été un être d'exception pour ce pays, la mémoire n'oublie pas.
 
Fleur va donc découvrir tout un peuple et les souffrances endurées pendant des décennies. Elle va, petit à petit, finir par comprendre les enjeux de ce qu'elle est sensée organiser. Elle va ouvrir les yeux véritablement. Et ceux du lecteur vont obligatoirement s'ouvrir en même temps.
 
Cape Town
Les souliers de Mandela est un premier roman de l'auteur et j'avoue qu'il a été très bien écrit et très bien organisé. Sans que cela tourne au tragique, Eza Paventi nous explique comment les vies s'organisent. Que Cape Town est "so whiiiite !" et tranquille, au contraire de Johannesburg où certains quartiers sont de vrais coupes gorges pour les blancs et les touristes. Qu'il ne faut pas se promener seule, le soir. Qu'il vaut mieux rester où l'on est pour être sûre de rester saine et sauve.
 
Fleur, malgré tout, va aller au-devant du risque pour filmer, prendre acte des manifestations qui se déroulent illégalement. Elle va aussi se rendre compte que si Johannesburg est une ville magnifique, elle est aussi entourée de townships où la population noire et pauvre est regroupée. L'apartheid est terminé mais les différences demeurent toujours !
 
Township de Soweto
Eza Paventi a donc choisi d'écrire une histoire sérieuse dans un style fluide permettant au lecteur de tourner chaque page sans appréhension. D'une année sabbatique qu'elle a prise pour partir en Afrique du Sud, elle revient avec un roman touchant qui ne peut pas laisser indifférent même si ce n'est pas forcément à quoi on s'attend en voyant la couverture et le résumé.
 
Malgré ma petite déception du départ, je ne peux qu'admettre que Les souliers de Mandela est un ouvrage à découvrir parce qu'il nous fait réaliser certaines choses, parce que ce grand homme qu'était Nelson Mandela hante ses pages et que grâce à tout ça, une jeune femme réussit à voir sa vie différemment et qu'elle va lui faire prendre un virage à 180°.
 
Je ne sors pas vraiment déçue de cette lecture même si elle ne m'a pas apporté ce que j'attendais. Quant à vous, chers visiteurs, je pense que le mieux est de vous faire votre propre avis d'autant que Eza Paventi a su agrémenter son ouvrage de petites notes en marge, supers sympas à lire, de petits dessins mignons comme tout et de cartes permettant de suivre parcours de Fleur. Rien que pour ça, cela vaut le coup de l'avoir dans sa bibliothèque et si vous ne me croyez pas, voyez donc un peu ce qui suit. Et un blog venant complété l'ouvrage est disponible : Les souliers de Mandela - Le blogue
 
 


 
 
 
Merci aux Editions Kennes pour cette nouvelle découverte.
 
 

lundi 21 juillet 2014

C'est lundi... que lisez-vous ? (80)

Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?
Ce que j'ai lu la semaine dernière




Une bonne semaine pour moi vu que j'ai passé de très bons moments avec ces ouvrages. Cœur Vanille m'a enfin dévoilé Honey et je ne peux que vous conseiller cette jolie série jeunesse des filles chocolat. Insatiable m'a beaucoup plu et j'ai été ravie de retrouver Kiera et Kellan. Il m'a fallu un peu de temps avant de le dévorer parce qu'il faut une petite centaine de pages pour que ça se mette en place mais après ce n'est que du bonheur !
Le premier tome de Chevalier d'Eon a été une lecture jeunesse très plaisante et agréable. Un historique pour les jeunes comme je les aime. le tome 2 est d'ailleurs ma prochaine lecture.
Quant aux Souliers de Mandela, je l'ai fini ce matin et j'avoue que j'ai été surprise par le côté sérieux de l'ouvrage. Je m'attendais à quelque chose de plus frais et léger. Mon avis devrait arriver dans la journée ou demain au plus tard.

Ce que je suis en train de lire

Chevalier d'Eon : La Tsarine (T2)

Le chevalier d'Eon est désormais première "lectrice" d'Elizabeth, Tsarine de Russie, sous le nom de Lia de Beaumont. Dorénavant, son objectif est qu'on ne découvre pas sa réelle identité. De plus, il doit affronter l'affection un peu trop voyante que le Comte Balachine éprouve pour lui et l'hostilité grandissante d'une autre lectrice qui estime qu'il lui a volé sa place. Il va devoir jouer de ruse et de diplomatie pour que personne ne découvre son secret.

Ce que je lirai ensuite

Entre Iowa et Massachusetts de 1943 à 1946 Depuis que son mari a été appelé à rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe, Glory Whitehall s'ennuie. Laissée seule avec son fils de 3 ans, enceinte jusqu'aux yeux, la jeune femme cherche une occupation pour tromper la solitude. Un beau matin, Rita Vincenzo reçoit la lettre d'une inconnue du Massachussetts... Entre Glory, jeunette impulsive, et Rita, femme de poigne au grand cœur, se tisse une amitié au fil de la plume. Une correspondance entre deux femmes séparées par des centaines de kilomètres, accidentellement rapprochées par l'absence de leurs époux, partis sur le front. Étayée d'instants complices, de joies, de peines, de drames, cette correspondance offre à chacune des deux femmes un moment de réconfort unique dans un monde bouleversé par les échos de la guerre qui menacent de saper leur courage. Comment vivre dans un monde sans hommes ? Comment égayer le quotidien lorsque tout est rationné ? À qui confier le mal-être, la souffrance de celles qui attendent, impuissantes et fébriles des nouvelles des époux, des fils qu'elles ont vus partir de l'autre côté de l'océan ? Trois ans de correspondance, autant de partage de recettes, de conseils de jardinage, de confidences inavouées... pour l'une des plus belles histoires d'amitié jamais écrites.

Vincent est guide de haute montagne dans le Mercantour. Il vit retranché dans la solitude depuis que sa femme l'a quitté, cinq ans plus tôt, sans aucune explication. Un souvenir toxique, à l'image de l'ancolie, fleur somptueuse dont la brûlure est intolérable. Le seul remède qu'il a trouvé pour dépasser cette trahison est d'entretenir une réputation de Don Juan. Mais lorsqu'une jeune femme plus fragile que les autres se suicide peu après leur rupture, Vincent est sous le choc, et se marginalise encore davantage. Seule Servane, une nouvelle recrue de la gendarmerie fraîchement mutée dans la région, ne lui tourne pas le dos et parvient à pénétrer son univers. Fascinée par la montagne, elle lui demande de l'initier à ce milieu rude mais passionnant. Peu à peu, dans ces grands espaces et cette nature grandiose, les deux êtres solitaires vont se lier d'une amitié profonde... Mais la montagne sait aussi se montrer cruelle : le meilleur ami de Vincent est retrouvé mort au fond d'un ravin. Aux yeux de tous, un accident tragique, banal. Pourtant, le guide refuse de croire qu'il s'agit d'une chute mortelle, d'autant plus qu'il commence à recevoir, au compte-gouttes, de mystérieux messages anonymes semblant vouloir le mettre sur la piste du ou des assassins. Secondé par Servane, Vincent se lance alors dans sa propre enquête, mais il est loin d'imaginer l'horreur de ce qu'ils vont mettre au jour : des secrets qui, peut-être, auraient dû rester enfouis au plus profond de cette vallée d'apparence si paisible...

Deux livres qu'il me tarde vraiment de découvrir. Je ferai passer le Giebel en premier vu qu'il est prévu pour le LDPA qui arrive bientôt à son terme. Il ne faudrait pas que je fasse trop attendre ma copinaute Lisalor pour cette lecture...


Et vous ? Que lisez-vous ?
Je vous souhaite une très bonne semaine livresque.

vendredi 18 juillet 2014

Insatiable (T2)

Auteur : SC Stephens
Editions : Hugo & Cie (2014)
Collection : New Romance
Nbre de pages : 555

Présentation de l'éditeur :
Dans Indécise, le premier volet de la trilogie, Kiera s'était retrouvée en plein milieu d'un triangle amoureux, avec son lot de mensonge, de trahison et de souffrance. S'ils sont parvenus à s'avouer leur amour, si Kiera a enfin fait son choix et quitté Denny, si Kellan et elle forment désormais un véritable couple, leur vie ne sera pas pour autant un long fleuve tranquille. Car l'histoire se répète : en effet, alors que Kiera et Kellan s'étaient rapprochés à l'occasion de l'absence de Denny, c'est maintenant au tour de Kellan de laisser seule la fragile Kiera. Son groupe a décroché une tournée et le très sexy chanteur des D-Bags doit donc s'absenter. Kiera devra tirer les enseignements de ses erreurs passées et prendre de l'assurance ; Kellan, lui, devra apprendre à se confier ; bref le jeune couple devra se faire confiance. Et leur relation étant née dans la trahison, cela ne s'annonce pas facile ! Y parviendront-ils ? Un parcours vers l'âge adulte plein de sensibilité, de sensualité et non dénué d'humour.


Mon avis :
 
Rappelez-vous, j'avais eu un magnifique coup de cœur pour le premier tome de cette trilogie, Indécise. Tout m'avait plu et convaincu dans cette romance et il me tardait de retrouver ce couple qui m'avait tant émue, Kiera et Kellan (bon ok j'avoue que c'est plus Kellan qui me manquait mais chut...).
 
Franchement, je ne savais pas vraiment à quoi je m'attendais avec cette suite mais je sais que je ne voulais pas quelque chose qui tournait en rond, qui risquait de m'ennuyer et de me décevoir. Je ne voulais pas que ce soit trop long non plus pour se mettre en place et finalement même si j'avoue qu'il faut compter une petite centaine de pages pour comprendre ce qui va se passer, j'ai juste été enchantée, encore une fois, par la suite de l'histoire de Kiera et Kellan.
 
Je vais éviter de trop en dire pour ne pas spolier le premier tome si certains visiteurs n'ont pas encore lu cette série mais sachez que l'évolution du couple Kiera/Kellan ne va pas se faire sans heurts.
 
On le sait : la confiance est primordiale dans un couple pour que celui-ci puisse évoluer et durer dans le temps. Mais cette confiance, déjà pas évidente à mettre en place pour un couple sans passé difficile, semble quasi-impossible dans le couple qui Kiera/Kellan.
 
Ceux qui ont lu le tome précédent comprendront facilement ce que je veux dire. Quant aux autres... bah... jetez-vous sur cette série parce qu'elle est vraiment très bien menée, prenante et belle à suivre.
 
Même si le début m'a semblé un peu long parce que j'avais hâte d'être dans le feu de l'action, il m'a été impossible de lâcher ce livre, arrivée à sa moitié.
 
Kiera m'a un peu plus énervée parce son attitude. Douter sur tout, tout le temps, j'avoue que j'ai fait la grimace bon nombre de fois. Elle peut arguer de ce qui s'était passé précédemment, c'est là que je n'étais pas d'accord avec elle. Il faut savoir avancer et faire confiance... quitte parfois à voir s'écrouler ce que l'on tente de bâtir.
 
Alors oui j'ai soufflé à quelques reprises d'énervement envers elle mais, d'un autre côté, l'auteur nous met tellement le doute aussi, que je me disais que c'était peut-être Kiera qui avait raison et que je me plantais. Elle voulait se protéger tout en espérant que son couple allait rester intact... La souffrance est là alors même qu'elle veut avancer... Arf... quelle torture !
 
Et puis, il y a ces non-dits qui nous poussent à poursuivre après avoir terminé un chapitre. On se dit que l'on va faire autre chose (s'occuper des enfants notamment) mais non c'est juste impossible parce que l'on veut savoir ce qui se cache derrière tout ça !
 
Et la lecture se fait encore plus prenante, vibrante, les émotions se mêlent à celles des personnages. Et on découvre un peu plus de la face cachée de Kellan.
 
Et j'ai vu Kiera sous un nouveau jour aussi. Et je l'ai encore plus appréciée. J'ai vu vraiment comment elle était et c'est juste une jeune femme magnifique, pleine de bons sentiments.
 
Le livre est sorti début juillet et je ne me suis pas précipitée dessus parce que je savais ou en tout cas je me doutais que je n'en ferai qu'une bouchée et que les personnages allaient me manquer lorsque je l'aurais terminé.
 
Alors voilà. Maintenant, c'est fait. C'est lu et il ne me reste plus qu'à attendre patiemment que le dernier tome de cette série, Intrépide, paraisse (normalement prévu en septembre 2014). Et autant vous dire que je suis fin prête à la découvrir cette suite parce qu'entre Kiera et Kellan mais aussi tous les autres membres du groupe des D-Bags ou de la famille de Kiera, il y a de quoi faire.
 
Merci aux Editions Hugo & Cie pour cette lecture qui m'a ravie encore une fois.
 
 

Coeur vanille

Auteur : Cathy Cassidy
Editions : Nathan (2014)
Nbre de pages : 282

Présentation de l'éditeur :
Honey, 15 ans, est l'aînée des soeurs Tanberry. Lunatique, égoïste, souvent triste, elle adore les drames mais elle sait aussi se montrer charmante et douce.
Vivant très mal la séparation de ses parents et la nouvelle relation de sa mère, Honey est allée rejoindre son père qui habite désormais en Australie.
Là, elle découvre que la vie n'est pas si rose. Son père qu'elle idéalisait tant a une nouvelle compagne et le lycée qu'elle fréquente est particulièrement strict...


Mon avis :

Coeur Vanille est l'une des sorties des éditions Nathan que j'attendais le plus. J'ai découvert les soeurs Tanberry à partir du tome 3 et chaque lecture a été une très bonne découverte. Chaque soeur vaut vraiment le détour mais Honey me rendait très curieuse par rapport à ses sautes d'humour, son caractère facilement irascible et la façon dont elle se mettait dans des galères inimaginables. Je voulais vraiment savoir comment elle allait s'en sortir.

Du coup, vous comprendrez bien qu'une fois commencé, ce livre ne m'a pas lâché jusqu'à la fin.

J'ai retrouvé avec intérêt et plaisir la plume si fluide et prenante de Cathy Cassidy.

On découvre une Honey qui ne cherche qu'à se sortir du pétrin, à devenir une adolescente plus responsable, souhaitant changer et ne plus être aussi insupportable comme dans les tomes précédents.

Dans ce tome, Honey va réaliser que, malheureusement, elle idéalise un peu trop son père, qu'il n'est pas celui qu'elle croyait même s'il tient à elle, et qu'il faut faire la part des choses pour être apprécié et surtout respecté. Lorsque l'on a un passé comme le sien, réussir à gagner la confiance de ceux qui l'entourent est d'autant plus difficile.

Sachant que nous sommes dans un roman jeunesse, forcément cela ne peut que bien se terminer mais j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a dirigé ce tome. Elle y inclut notamment le côté néfaste des sites communautaires et j'ai trouvé ça intéressant à mettre en avant.

Honey va se rendre compte de beaucoup de choses et elle va évoluer. Elle va aussi apprendre à connaître celui qui est son père et le pourquoi du divorce de ses parents qui la blesse tant.

Honey va donc beaucoup apprendre et devenir une jeune adulte que je regrette de quitter. C'est vraiment celle qui m'a le plus touchée et je sais qu'elle va me manquer.

Merci aux Editions Nathan de m'avoir permis cette découverte.


mercredi 16 juillet 2014

Chevalier d'Eon : Le masque (T1)

Auteur : Anne-Sophie Silvestre
Editions : Flammarion (2011)
Nbre de pages : 226

Présentation de l'éditeur :
Versailles, à la cour du roi Louis XV, dans les années 1750. Charles-Geneviève Beaumont, dit le Chevalier d'Eon, est un espion français, célèbre pour son habillement : il se faisait passer pour une femme.
Impressionné par le talent exceptionnel d'imitation du jeune homme, et passionné d'espionnage et de diplomatie secrète, Louis XV décide de l'engager au service du "Secret du Roi". Eon prête serment et commence son entraînement pour une mission secrète de plusieurs mois à l'étranger pour servir son Royaume.


Mon avis :
 
J'ai fait la connaissance de l'auteur grâce à une lecture d'un tout autre genre, Ma gare d'Austerlitz, que je conseille fortement. Très gentiment, Anne-Sophie Silvestre m'a proposé de découvrir l'une de ses autres séries et j'ai jeté mon dévolu sur Chevalier d'Eon parce que le personnage me disait quelque chose et puis cela se passe sous Louix XV. Alors...
 
Ma lecture de ce premier tome s'est magnifiquement passée puisque j'ai découvert Charles-Geneviève d'Eon de Beaumont qui a la particularité de pouvoir se déguiser en femme.
 
Anne-Sophie Silvestre va mettre en avant ce personnage extraordinaire pour lequel je n'avais jamais vraiment prêté d'attention particulière. Je connaissais le nom de cet homme mais sans savoir ce qu'il représentait exactement pour le royaume de France.
 
Ici, grâce à ce premier tome, le lecteur apprend qui est Charles-Geneviève, pourquoi il se déguise et comment il va devenir l'un des personnages le plus important du royaume.
 
D'un jeune homme de 18 ans, brillant épéiste et étudiant en droit, le Chevalier d'Eon va faire naître, à travers les mots de l'auteur, une histoire prenante au cœur de l'Histoire. C'est brillamment amené et raconté puisque Anne-Sophie Silvestre, avec un style toujours aussi simple et fluide, m'a permis de voyager aux côtés de cet être si particulier pour suivre sa première mission en tant qu'espion du Roi.
 
Je ne développerai pas davantage pour ne pas spolier les éventuels lecteurs et vu qu'il est assez court ce serait difficile de vous expliquer ce qu'il s'y passe sans trop en dévoiler.
 
La seule chose que vous ayez le droit de savoir c'est que le premier tome met en place le personnage du Chevalier d'Eon à la Cour de Louis XV, que sa première mission est d'une importance capitale et que cela va l'obliger à tenir un rôle féminin pendant un certain temps (chose qu'il n'avait jamais fait jusque là). Tout cela va l'obliger à être formé pour que cette mascarade soit connue uniquement de ceux qui sont dans le secret.
 
J'ai passé un très bon moment avec cet opus qui se lit bien et facilement, qui ne présente aucune difficulté particulière et que j'ai hâte de faire découvrir à ma nièce, notamment, qui adore ce genre d'histoire.  Quant à moi, le tome 2, La Tsarine, m'attend déjà, devrait être lu sous peu et j'ai hâte de voir ce que ça va donner.
 
Un grand merci à Anne-Sophie Silvestre et aux Editions Flammarion pour cette découverte.