jeudi 3 octobre 2013

Cinq jours

Auteur : Douglas Kennedy
Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 352

Présentation de l'éditeur :
Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu’elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à l’université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s’échapper. Entre ces deux esseulés, une folle passion, un aperçu du bonheur, un avant-goût de liberté. Une autre vie serait-elle possible ? Et pourtant… Et si, finalement, la plus grande peur de l’homme était d’accéder au bonheur ?


Mon avis :

De l'auteur, j'avais lu il y a très longtemps "L'homme qui voulait vivre sa vie" et "cul-de-sac" (qui a d'ailleurs été re-titré sous "Piège nuptial"). De l'un et l'autre de ces livres, j'en garde un bon souvenir même si j'avais préféré le premier haut la main. La façon dont l'auteur avait mené cette histoire m'avait époustouflée. Pour autant, je ne suis pas une adepte de Douglas Kennedy et j'avoue que la lecture de "Cinq jours" a été un peu longue tenant le sujet que l'auteur aborde ici.

Sans revenir sur l'histoire vu que la présentation de l'éditeur est très bien conçue, je vous dirai que "Cinq jours" est un livre qui se lit rapidement et facilement, même si pour moi cela n'a pas été si évident à découvrir.

Je suis dans une phase de questionnements sur beaucoup de choses et j'avoue que me retrouver plonger dans les interrogations de Laura m'a perturbée.

L'auteur aborde ici le problème du mal-être dans sa vie tant professionnelle que conjugale et on se rend compte que tout est intimement lié. Comment peut-on partir travailler sereinement si dans sa vie privée toutes ces choses accumulées durant plusieurs années finissent par vous briser petit à petit ?

Même si l'histoire est brillamment organisée et menée, je n'ai pas été convaincue non plus que les choix de Laura étaient les bons et je me suis dit "toi, ma grande, tu vas te planter en beauté !"

"Cinq jours" est ce genre de roman dans lequel, au final, je n'aime pas vraiment me plonger. Avant tout, la lecture doit être un moyen de détente et non pas de réflexion sur ce qu'aurait été la vie si... Comme le dit l'adage : "avec des si on mettrait Paris en bouteille".

Alors oui le livre est agréable à découvrir et on voit Laura évoluer entre le début et la fin mais je n'ai pas réussi, malgré tout le côté positif, à y trouver un attachement quelconque même si sur les derniers chapitres et quand on analyse où tout cela mène, cela m'a mis les larmes aux yeux.

Loin d'être insensible parce que trop proche des problèmes de Laura, j'ai voulu lire cet ouvrage le plus éloigné possible de la narratrice parce que je la comprenais trop bien.

C'est un livre qui m'a touchée mais sur lequel je me refuse de réfléchir (peut-être parce qu'il me ferait aussi ouvrir les yeux sur ma propre existence et je suis loin d'avoir le même caractère et les mêmes envies que Laura).

En bref, "Cinq jours" est un très bon Douglas Kennedy avec ses cotés positifs même si le thème est loin d'être inventif. C'est un sujet délicat qui fait forcément mouche pour certaines lectrices.

1 commentaire:

  1. Je suis contente, je viens de me le faire dédicacer :D J'espère l'aimer, le thème a l'air vraiment fort.

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