vendredi 28 juin 2013

Le baiser de l'araignée

Auteur : Roger Judenne
Editions : Oskar (2013)
Nbre de pages : 155

Présentation de l'éditeur :
Özlem, une jolie collégienne d'origine turque, a disparu. Accusé, Romain Larbier, violeur récemment libéré et coupable idéal, ni et crie à l'injustice. Redoutant l'erreur judiciaire, le commissaire Deflauw le relâche. Mais dans la cité, la rumeur court. Plusieurs collégiennes disent avoir été suivies ou abordées par Larbier. Et lorsque Vanessa, une camarade d'Özlem, disparaît à son tour, le capitaine Leroy décide de prendre l'enquête en main.


Mon avis :

J'avais découvert l'auteur avec La malédiction de la coca que j'avais beaucoup aimé et j'avais envie de relire l'auteur avec un autre titre. Vu que Le baiser de l'araignée traite d'un sujet que j'aime beaucoup en matière policière, j'ai donc jeté mon dévolu sur lui. Je voulais voir comment l'auteur allait forger son intrigue dans un livre jeunesse. Après l'avoir lu, je dois bien avouer qu'il est vraiment bien organiser même si, pour ma part, le commissaire Deflauw m'a été très antipathique.

On commence cet ouvrage par la présentation de Romain Larbier, violeur récidiviste qui a fini par être remis en liberté avec bracelet électronique. Il a trouvé du travail mais doit impérativement rester dans un secteur donné et entrer à heures fixes chez lui, sans quoi le bracelet déclenche une alerte. Lorsque la petite Özlem disparaît, et vu que Larbier habite le même quartier que la jeune fille, les flics ne font pas dans la demi-mesure et l'arrête pour interrogatoire. Force est de constater que malgré tout ce qu'ils mettront en oeuvre pour arriver à le faire parler, Larbier ne lâche rien et, au contraire, démontre qu'il est clean. Pour éviter un tapage médiatique sur la fameuse "présomption d'innocence", le commissaire décide de le relâcher. 

Tout est donc basé sur cette disparition, ce violeur récidiviste en liberté et la difficulté des autorités policières à prouver la culpabilité de cet homme.

Le lecteur adulte, au contraire du jeune lecteur, ne se laissera pas berner par ce fameux Larbier même si l'auteur arrive à garder un doute sur cette culpabilité. Nous ne sommes sûrs de rien et pourtant comment arriver à accepter que cet homme déjà condamné pour plusieurs viols et meurtres n'ait pas eu de pulsions l'ayant poussé à cet affreux crime une nouvelle fois.

Avec dextérité et un capitaine prêt à tout pour rendre justice à la jeune fille et à la famille de la disparue, il va aller à l'encontre de son supérieur pour savoir ce qu'il s'est passé le soir de la disparition d'Özlem.

L'auteur va donc nous dépeindre chaque personnage pour que le lecteur puisse se rendre compte des points forts et des faiblesses des uns et des autres; nous allons faire la connaissance de Vanessa, une amie d'Özlem, qui n'hésite pas à faire copain/copine avec Larbier.

Avec Le baiser de l'araignée, Roger Judenne va non seulement traiter du sujet des violeurs récidivistes, de la présomption d'innocence et de la difficulté de l'administration à prouver ce qui est difficilement avoué, mais il va aussi montrer à travers le personnage de Vanessa que malgré les difficultés de la vie, on peut parfaitement s'en sortir.

J'ai beaucoup aimé les personnages de Vanessa (prête à se mettre en danger pour que la vérité éclate enfin) et du capitaine Leroy (qui ne lâche rien) alors que le commissaire Deflauw m'a vraiment exaspérée par ces changements de position dès qu'il était un peu secoué par son supérieur, le Préfet, ou même le Procureur. Ne pas avoir de réel point de vue dans une telle affaire, c'est pour moi un manque évident de force de caractère et de discernement. Je sais bien qu'il y a des comptes à rendre mais tenant ce qui se passait, je n'aurais jamais cru avoir en face de moi un personnage comme Deflauw. A aucun moment, je ne l'ai compris.

Le baiser de l'araignée est donc un ouvrage qui se lit d'une traite et avec une aisance remarquable, l'auteur use encore d'un style parfait tant pour le lecteur adulte qui ne s'ennuie pas, que pour le lectorat plus jeune qui vivra ce roman assez bien vu que l'auteur ne présente que l'essentiel de l'enquête. C'est largement suffisant pour se faire sa propre idée, sans aborder le côté trop lugubre du sujet.

Encore une fois, Roger Judenne excelle dans la narration et je conseille cet ouvrage aux enfants à partir de 11 ans environ.

Un grand merci à 

jeudi 27 juin 2013

La liste

Auteur : Siobhan Vivian
Editions : Nathan (2013)
Nbre de pages : 406

Présentation de l'éditeur :
La liste nomme 8 filles chaque année Les 4 plus belles et les 4 plus laides du lycée Et si votre nom s'y trouvait ? Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d'année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n'a jamais réussi à empêcher qu'elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées. 8 filles en tout. 8 filles qui se retrouvent sous les projecteurs impitoyables du lycée. 8 filles qui vont voir leur vie brusquement changer... pour le meilleur ou pour le pire ?


Mon avis :

Avant même que je lise ou du moins survole les premiers avis sur cet ouvrage, il ne me faisait pas plus envie que ça. Mais l'ayant reçu de l'éditeur, il a bien fallu que je me fasse mon opinion dessus. Après avoir pris mon temps pour me décider à le faire, et j'avoue que c'est aussi grâce à une lecture commune avec Arcaalea (lien à venir) que je me suis lancée, je peux enfin vous dire ce que j'en pense et honnêtement ça va faire mal.

Comme tant d'autres blogueuses l'ont indiqué, le livre est découpé en six parties, chacune racontant un jour de semaine, soit du lundi au samedi. Au cours de cette journée, nous suivons les filles qui font partie d'une liste : les belles et les moches.

Dès le début, j'ai eu un mal fou à me rappeler qui était quoi et j'étais systématiquement en train de reprendre la 4ème de couverture pour me remémorer ces jeunes filles et si elles étaient moches ou belles. En bref, un gros souci de concentration pour moi.

Même si je me suis forcée dans ma lecture, j'avoue quand même qu'au départ je donnais toutes ces chances à ce livre jeunesse parce que mine de rien le thème était quand même important. Se faire traiter de moche ce n'est quand même pas anodin dans la vie d'une adolescente (et je sais de quoi je parle puisque non seulement on se moquait de moi en étant ado mais j'ai aussi une fille de 15 ans qui commence à se poser certaines questions par rapport à ses copines...).

Du coup, autant dire que le livre était pour moi d'actualité et que j'en attendais pas mal de choses. Mais voilà, même si l'on suit ces jeunes filles, que l'on apprend à les connaître et que l'on connaît au final la motivation de celle qui est derrière cette machination infernale, il n'en demeure pas moins que j'ai trouvé l'ensemble très creux, inintéressant et ennuyeux.

Pourtant, l'auteur parle de manque de confiance en soi, d'anorexie, de colère. Autant de sujets qui auraient dû rendre ce livre attrayant tenant la complexité de ce qui touche les adolescentes.

Ce qui m'a le plus choqué devant tant de mépris pour certaines, c'est surtout le manque de soutien de la part des adultes. Que l'une devienne anorexique sans que les parents ne s'en rendent compte ce n'est même pas envisageable pour moi; qu'une autre décide de ne pas se doucher et se changer pendant toute une semaine pour marquer son mécontentement et que la mère lui dise seulement "je te donne 100 $ pour que tu te douches", mais où va-t-on !?

La plupart du temps c'est vraiment du gros n'importe quoi et je n'adhère absolument pas à ce genre d'ouvrage où l'autorité est totalement absente.

Ce livre aurait pu être beaucoup mieux que ce qu'il n'est mais malheureusement l'auteur n'a pas du tout su le traiter comme il convenait de le faire.

Je sors hyper déçue de cette lecture et je ne le recommande absolument pas et il est hors de question que ma fille le lise. Il y a beaucoup mieux en livre young adult.

Je remercie malgré tout les Editions Nathan pour cet envoi qui fait chou blanc avec moi.


mercredi 26 juin 2013

L'anneau de Moebius

Auteur : Franck Thilliez
Editions : Pocket (2010)
Nbre de pages : 596

Présentation de l'éditeur :
Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par sa face la plus noire : une ex-star du porno torturée, une mise en scène macabre, et une plongée dans le monde interlope des déviants sexuels et des monstres de la nature.

Depuis toujours, Stéphane Kismet est, quant à lui, hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte…

Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit.

L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout…


Mon avis :

L'anneau de Moebius sera un des rares Thilliez auquel je n'aurai pas plus accrocher que ça. J'ai eu du mal à entrer dedans et par la suite à comprendre les explications que l'auteur donne sur ce qui s'y passe (au fameux "anneaux de Moebius").

Dès le départ, nous sommes plongés dans le monde de Stéphane qui m'a totalement perdue. Dès les premières lignes, le lecteur va se demander ce qui lui arrive et l'auteur va habilement jouer avec nous.

Avec Stéphane, nous ne sommes sûrs de rien : s'il est coupable ou pas, si ses rêves sont prémonitoires ou s'il a commis ces meurtres. J'ai été totalement paumée et j'avais vraiment du mal à suivre ces moments là. J'avais l'impression que cet homme n'était pas aussi honnête qu'il voulait bien le laisser croire parce qu'il garde en lui une certaine violence refoulée.

Du coup, lorsque arrive Victor Marchal, le tout nouveau flic au sein de la Criminelle, on souffle un peu. On se dit que c'est du sang neuf et qu'il va voir les choses un peu différemment des autres... Eh bien non. Thilliez en fait un souffre douleur, un pistonné par son papa venu se perdre dans le monde sordide des tueurs en série, histoire de faire bien, d'épater sa famille. C'est ce que tout le monde lui dit. C'est ce qu'il refuse d'accepter. Il est persuadé d'être au fond de lui un bon flic.

On va donc jongler entre l'un et l'autre de ces personnages au fil des jours qui passent et qui mettent le lecteur en transe, en tension vu tout ce qui se passe, au point qu'il est de plus en plus difficile de lâcher le bouquin.

Et en même temps, je n'ai ressenti aucune empathie pour Victor ou Stéphane. Je trouvais que le premier en faisait un peu trop pour prouver qu'il était un bon flic (et qu'il buvait trop) et que le second n'avait pas toute sa tête et qu'il me rendait dingue.

En cela, Thilliez a parfaitement joué le jeu. Il m'a déconcertée. J'ai été bluffée sur toute la ligne. Mais même si  L'anneau de Moebius m'a interpelée, je n'y ai pas pas cru. Je suis trop cartésienne pour ça.

Du coup, si le livre vaut vraiment le coup d'être lu, il n'en demeure pas moins que pour moi ce n'est pas le meilleur parce qu'il manque une certaine réalité. Cela tourne un peu trop au fantastique et venant de l'auteur cela m'a surprise.

Quant à la fin, je suis vraiment restée de marbre et je me suis dit que Victor n'avait qu'à bien se tenir vu ce qui lui arrive. Personnellement, je préfère les ouvrages où l'on retrouve Sharko et Hennebel mais ce n'est que mon point de vue.


mardi 25 juin 2013

Oceana : Les pionniers du bout du monde (T2)

Auteur : Tamara McKinley
Editions : L'Archipel (2013)
Nbre de pages : 458

Présentation de l'éditeur :
Lorsque George Collinson rencontre Eloïse dans la demeure du gouverneur à Sydney, c'est le coup de foudre. Mais Eloïse est mariée à Edouard Cadwallader, l'ennemi de George, un homme capable d'une grande violence, qui ne laissera ni Eloïse ni leur fils le quitter vivant.
Tandis que George et Eloïse luttent pour garder leur amour intact, d'autres batailles font rage. Les pionniers se battent contre les aborigènes pour sauvegarder leurs terres et assurer l'essor de leurs domaines.
Débarque alors le rebelle irlandais Niall Logan, arrivé enchaîné dans la colonie, qui rêve du bateau qui le ramènera chez lui. Malgré le risque de pendaison pour insurrection, il saisit sa chance de se révolter.
Bien que leurs maris respectifs soient amis, Nell Penhalligan et Alice Quince ressentent une violente inimitée l'une pour l'autre dès leur première rencontre. Mais, lorsque la tragédie menace, les deux femmes se serrent les coudes...


Mon avis :

Une suite qu'il me tardait de découvrir. Le tome 1 (La terre du bout du monde) avait été un coup de coeur et je n'ai pas résisté longtemps à lire la suite.

J'ai retrouvé avec enthousiasme toutes les familles qui m'avaient tant plu : Pennhaligan, Cadwallader, Collinson mais aussi Jack Quince.

Là où l'on vivait la découverte et la conquête de l'Australie dans La terre du bout du monde, ici c'est la survie dans un monde à apprivoiser qui est mis en avant mais également l'avancée de l'Homme blanc sur les terres des aborigènes et ce que cela entraîne pour eux.

Je suis entrée de suite dans cet opus pour ne plus pouvoir le lâcher ni même le vouloir, d'ailleurs.

Parallèlement au côté historique qui est très intéressant, il y a aussi la fiction qui est prenante avec les passions et les haines qui se déchaînent entre ces différentes familles.

On vit des moments intenses d'espérance, de désillusion, d'angoisse. J'ai tellement vécu ma lecture à 1000% que j'ai été prise par une forte émotion sur un passage, au point que les larmes me sont montées et que j'avais du mal à encaisser ce que j'avais lu. Il m'a fallu faire une petite pause pour me remettre de cette perte.

J'ai vraiment tout vécu à fond et s'il n'est pas un deuxième coup de coeur c'est uniquement parce qu'il m'a manqué l'histoire d'un personnage que l'on rencontre dans le premier tome (un descendant de Jonathan Cadwallader). Il y ait aussi question d'une montre dans La terre du bout du monde que l'on ne retrouve pas ici ou si mais l'auteur ne la mentionne qu'à un bref moment. C'est dommage parce que cela aurait apporté encore plus à l'histoire.

Malgré tout, cette saga est excellente et je la conseille fortement d'autant que le tome 1 est sorti en format poche. N'hésitez donc pas à vous lancer dans cette lecture, surtout que le temps n'est pas forcément au soleil et à la chaleur. Avec la saga de Tamara McKinley, vous en aurez autant que vous voudrez. Alors un conseil : foncez !

Un grand merci à 

lundi 24 juin 2013

L'encrier maudit

Auteur : Pascale Maret
Editions : Oskar (2013)
Nbre de pages : 197


Quatrième de couverture :
Que faire quand la classe verte tourne à la classe de pluie ? Pour tromper l'ennui, Thomas, Killian et Jules décident d'explorer le vieux manoir où le mauvais temps les a confinés. Dans la partie privée, au fond d'un débarras, ils font une étrange découverte. Le voyage ne fait que commencer...


Mon avis :

Ce petit livre jeunesse m'a fait passer un petit week-end tranquille et j'ai fait encore une jolie découverte.

L'encrier maudit parle tout simplement de trois jeunes garçons de 11 ans, partis en classe verte et se changeant en classe de pluie. Au lieu de pouvoir faire des activités à l'extérieur à cause du mauvais temps, les moniteurs et profs organisent une "espèce de chasse au trésor". Thomas, Jules et Killian vont se retrouver ensemble, formant une équipe très hétérogène tenant le caractère de chacun. Mais avec Killian, la chasse ne va pas se dérouler comme prévue et les voilà déambulant dans l'espace privé du château où ils n'auraient jamais dû mettre les pieds. Jules va découvrir une feuille de papier et une encre magique. Leur histoire ne fait que commencer lorsqu'ils se retrouvent projeter... en 1961.

Alors autant vous le dire, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ces trois jeunes garçons tout aussi différents les uns des autres par leur caractère. Il y a Thomas, le noir, adopté qui ne sait absolument pas qui sont ses parents biologiques. Suit Jules, un gamin plutôt renfermé et peu sûr de lui mais très calé côté littérature. Quant à Killian, c'est tout l'opposé : bagarreur, un brin voleur comme son père mais cachant une émotivité beaucoup plus forte que l'on pourrait le croire.

A eux trois, ils forment une équipe très complète et dans le contexte où ils vont évoluer, cela sera leur force.

Avec une plume facile et simple mais pas simpliste, Pascale Maret nous conte une histoire d'aventure, de voyage dans le temps et de recherche de trésor absolument magnifique.

Non seulement nous évoluons dans une époque totalement différente qui met les enfants du XXIème siècle dans des situations où ils vont devoir se remettre en question par rapport à leurs acquis mais il va aussi y avoir une évolution dans leur relation.

Alors qu'ils sont très différents, ils vont apprendre à se comprendre, à accepter leurs différences.

Certes, c'est un thème facile et largement abordé en littérature jeunesse mais l'histoire que nous raconte Pascale Maret est très bien organisée et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Quand je devais le poser pour différentes raisons, il me tardait de le reprendre pour savoir comment cette recherche de trésor allait se faire, s'ils allaient le trouver, si la jeune fille qu'ils trouvent va être libérée...

Je me suis vraiment laissée prendre au jeu et je recommande vivement cet ouvrage pour les enfants à partir de 10 ans qui aiment ce genre de livre. Ca se lit vite, c'est prenant et ça détend.


Un grand merci à

C'est lundi... que lisez-vous ? (34)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière ?

 
 
Semaine un peu chaotique parce que j'avais envie d'un tas de lectures en même temps et forcément quand on a qu'un seul cerveau c'est difficile de pouvoir le faire. Du coup, mes lectures de la semaine dernière n'ont pas été celles que j'avais prévues. Malgré tout, je ne regrette pas mes choix parce que j'ai passé une très bonne semaine même si je traîne à faire mes chroniques. Le seul livre chroniqué est La lionne avec lequel j'ai passé un bon moment de détente et de dépaysement. Je le conseille pour l'été qui arrive. Vous ne devriez pas être déçu. Mon avis est ici.

Les pionniers du bout du monde a été une lecture génialissime. J'ai adoré retrouver les familles Pennhaligan, Collinson, Jack Quince et les Cadwallader. Une suite de La terre du bout du monde qui m'a beaucoup plu même s'il y a quelques petits manques par-ci, par-là. Je tente de faire mon avis pour début de semaine.

J'ai enchaîné avec L'anneau de Moebius de Thilliez parce que j'avais une forte envie de thriller. Force est malgré tout de constater qu'il ne m'a pas vraiment apporté ce que je recherchais même si ce livre est juste énorme dans sa contenance et son intrigue. Il est très bien mené mais je n'ai pas vraiment adhéré au fameux anneau de Moebius... Je suis peut-être trop cartésienne pour ça... Mon avis devrait être prêt d'ici mercredi au plus tard.

Enfin, ce week-end, j'ai lu un petit livre jeunesse qui m'a fait passer un bon moment de détente et d'aventure, L'encrier maudit. Je le recommande pour les enfants à partir de 10 ans qui aiment les voyages dans le temps, les recherches de trésor. Mon avis est en cours de préparation.
 
 
Ce que je suis en train de lire


La liste nomme 8 filles chaque année Les 4 plus belles et les 4 plus laides du lycée Et si votre nom s'y trouvait ? Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d'année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n'a jamais réussi à empêcher qu'elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées. 8 filles en tout. 8 filles qui se retrouvent sous les projecteurs impitoyables du lycée. 8 filles qui vont voir leur vie brusquement changer... pour le meilleur ou pour le pire ?
 

Ce que je lirai ensuite
  
Je ne fais plus de prévisions vu qu'en ce moment j'ai envie de tout en même temps. Le seul livre que je suis sûre de lire est celui de Lisa Ballantyne, "Un visage d'ange", puisqu'il était initialement prévu pour la semaine qui vient de passer. Pour le reste, ce sera surprise !


Et vous que lisez-vous et que lirez-vous ?
Bonne semaine à tous et bonnes lectures.

vendredi 21 juin 2013

La lionne

Auteur : Katherine Scholes
Editions : Belfond (2013)
Nbre de pages : 303

Présentation de l'éditeur :
Brillante biologiste, Emma Lindberg quitte son laboratoire australien pour la brousse tanzanienne. Officiellement, il s'agit d'une mission de recherche ; officieusement, Emma souhaite connaître la vérité sur la mort de sa mère, virologue disparue vingt ans plus tôt.

À peine est-elle arrivée que la station est frappée par un drame : les chameaux de Laura, une infirmière itinérante, sont revenus seuls. Quelque part dans le désert se trouve Angel, sa petite fille de sept ans...

Avec l'aide de Daniel, un docteur massaï, Emma part à la recherche de l'enfant. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, l' « Homme aux lions », avait la réponse ?

D'un campement où animaux et hommes vivent en harmonie aux étendues sauvages et dangereuses de la savane, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu'elle ne l'aurait cru.
Et si l'adage était vrai ? Et si l'Afrique transformait à jamais ceux qui s'y aventurent ?



Mon avis :

Lu en 3 jours, ce livre vous fera voyager au coeur de la Tanzanie là où le soleil, la chaleur et les animaux sauvages mettent l'Homme à rude épreuve.

Nous découvrons dès les premières pages, une petite fille, Angel, âgée de 7 ans et suivant sa mère dans tous les villages de Tanzanie afin d'aider les populations les plus fragiles et les plus pauvres à se soigner. Laura, la mère, est infirmière et a décidé de quitter la civilisation anglaise pour des valeurs plus vraies. Mais alors qu'elles doivent rejoindre un village, Emma est mordu par un serpent et meurt rapidement. Angel se retrouve seule en plein désert tanzanien. Alors que tout pourrait croire qu'elle n'a aucune chance de survie, voilà qu'une lionne et ses lionceaux l'amènent avec eux dans leur tanière. Parallèlement à ce fait, Emma, brillante biologiste vivant en Australie, décide de partir en Tanzanie où sa mère est décédée des suites d'un virus dont aucun vaccin n'a encore été trouvé. Elle va là-bas pour retrouver les traces de cette mère qui lui a terriblement manqué. Elle va faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie.

La lionne est un ouvrage que je vous recommande si vous souhaitez, pendant l'été, partir dans un monde où les valeurs sont retrouvées et où les bêtes sauvages démontrent à quel point elles sont plus humaines que l'Homme.

Alors même que je n'étais pas spécialement emballée par l'écriture de l'auteur que j'ai trouvé simple et où dans certains passages je m'ennuyais un peu, les moments avec Angel et la lionne sont tout simplement incroyables et magiques.

On apprendra beaucoup de Moyo, ladite lionne, grâce à "l'homme aux lions" qui est un personnage que j'ai beaucoup apprécié.

Ceux qui ne croient pas à la possibilité qu'un lion puisse prendre soin d'un enfant et s'attacher à l'Homme devraient se pencher sur un autre ouvrage que j'ai lu et totalement adoré, Un lion nommé Christian.

Certes, ici nous sommes dans un roman de pure fiction mais l'auteur a mêlé habilement la fiction et la réalité. C'est ce qui m'a le plus plu dans ce livre.

Après, bien sûr, il y aura le côté fictionnel dans lequel Angel et Emma vont se rapprocher; où Emma va découvrir avec le vétérinaire de la station où vivait sa mère que la vie s'est autre chose que ce qu'elle vit avec Simon, son partenaire actuel (désolé mais je ne trouve pas d'autre terme le concernant quand on apprend à le connaître à travers les mots d'Emma).

On va trouver de l'aventure, de la romance, des paysages splendides qui donnent envie de se jeter dans un avion pour se retrouver dans cet espace sauvage, chaud et au soleil brûlant (bon sans oublier notre crème solaire malgré tout).

Le style est, comme je le disais plus haut, simple, sans fioritures si ce n'est des quelques descriptions et explications sur le mode de vie des peuples tanzaniens mais aussi des animaux et de leur comportement vis-à-vis de l'homme blanc.

La lionne est un ouvrage qui nous remet dans le droit chemin de la vie et qui démontre bien qu'on peut vivre sereinement et sans complication dans un endroit aussi isolé que la région dans laquelle évolue le lecteur.

En bref, je vous le recommande et espère que vous passerez un très bon moment de détente, de dépaysement et d'aventure avec Emma, Angel et Cie.


Un grand merci à

jeudi 20 juin 2013

Damné : L'étoffe du Juste (T3)

Auteur : Hervé Gagnon
Editions : Hugo & Compagnie (2013)
Nbre de pages : 420

Présentation de l'éditeur :
À Toulouse, Gondemar apprend que la seconde part de la Vérité se trouve dans le Nord . Craignant que ses ennemis ne le précèdent, il abondonne son amour, Cécile de Foix et, le coeur lourd, prend la route avec ses fidèles compagnons : Pernelle et Ugolin.  En chemin, il devra se joindre à un convoi de croisés mené par Alain de Pierrepont. L’homme est en route vers la même destination que lui : Gisors. Incognito, il fait la rencontre du jeune Guy de Montfort, fils du sanguinaire Simon.  Le jeune homme lui apprend qu’il a été envoyé par son père pour récupérer des papiers d’une extrême importance. Convaincu qu’il s’agit de la seconde part de la Vérité, Gondemar se lie d’amitié avec Guy, espérant lui subtiliser les précieux documents. Mais rien ne se passera comme prévu et notre héros se retrouvera face à face avec Jésus en personne… 
Dans ce troisième tome, le seigneur de Rossal devra choisir entre l’amour et le salut, entre le coeur et l’âme.


Mon avis :

Lu en trois jours, je me suis encore une fois délectée de cet ouvrage qui m'a fait retrouver avec émotion et intérêt Gondemar, Pernelle et Ugolin dans cette France du Moyen-Age que j'aime tant.

Après avoir trouvé la première partie de la Vérité dans le tome précédent, Gondemar va devoir trouver la seconde pour la ramener en sûreté à Montségur.

On va donc chevaucher aux côtés de Gondemar partant du Sud de la France pour remonter vers Gisors afin de mettre la main sur la seconde partie de la Vérité. La seule difficulté, mais pas des moindres, est que personne ne sait exactement où elle se trouve. Gondemar va devoir ruser et user de stratagèmes pour arriver à la trouver.

Lors de son parcours, il va faire des rencontres ô combien étonnantes qui le pousseront à prendre des décisions pas toujours raisonnées alors même que le lecteur, pris dans l'histoire et l'action, ne se doutera pas, lui non plus, de la perfidie des uns et des autres.

Le chemin de Gondemar sera semé d'embûches mais sa raison et son âme étant entrent les mains de Dieu, celui-ci n'aura pas non plus d'autre choix que d'aller de l'avant.

Avec une plume toujours aussi agréable et intéressante à lire, Hervé Gagnon nous plonge dans la suite de cette saga avec ferveur et intérêt. A aucun moment, je ne me suis lassée ou ennuyée dans ce roman. Bien au contraire. J'étais prise dans la narration, dans la recherche de cette seconde partie de la Vérité. Je voulais savoir, tout comme Gondemar et Cie, ce qu'elle était.

L'auteur ficelle parfaitement son intrigue et encore une fois je me suis laissée berner par des personnages auxquels je ne m'attendais pas. J'avais bien eu quelques soupçons mais tout est tellement bien mené, les paroles des uns et des autres vous rendent si confiant en eux qu'il était impossible de voir l'attrape-nigaud dans lequel j'ai plongé plein nez.

L'attachement entre Gondemar et Pernelle est bien mis en avant dans cet opus et il est magnifiquement marqué. J'ai adoré les échanges de regards ou de paroles entre ces deux personnages qui s'aiment tant fraternellement que c'est tout juste magique dans cette période si troublée.

Ugolin ne sera pas en reste et on découvrira ce que cet homme si charpenté sera prêt à donner à Gondemar au cours de cette nouvelle quête.

Je me suis beaucoup attachée à ces trois personnages que je suis maintenant depuis plus d'un an et avec lesquels je passe d'excellents moments de lecture. Ils sont comme des amis que je n'ai pas envie de quitter et à chaque fois que j'arrive à la fin de l'ouvrage, je râle de ne pas avoir la suite. J'angoisse de me demander ce qu'il va leur arriver dans le prochain tome.

J'ai trouvé qu'il y avait moins de combats dans cet opus que dans les précédents et ce n'était pas pour me déplaire. On entre vraiment au coeur de la recherche et le principal est d'arriver à destination sans s'être fait remarquer et en ayant récupéré le maximum d'informations pour ne pas perdre de temps.

Le lecteur est aussi curieux et pressé que les personnages pour arriver à ce but et la fin, même si je me doutais qu'il allait y avoir un retour  de situation, m'a donné des sueurs froides.

En bref, L'étoffe du Juste est encore un très bon tome à découvrir et j'ai vraiment hâte que la suite soit disponible tellement je suis addicte à cette saga. Entre des personnages qui vous apportent des émotions fortes et un auteur qui sait habilement mener son intrigue, c'est tout simplement plaisant au point de ne plus vouloir s'arrêter de les retrouver à chaque fois.


Un grand merci pour la découverte à

mercredi 19 juin 2013

Littérature jeunesse Nathan

Et c'est reparti pour de nouvelles propositions d'ouvrages pour vos p'tits loups et louves. Aujourd'hui, ce sont deux livres que je vous propose :

Safir, le génie : SOS Cantine
A partir de 6 ans
Auteur : Yann Walcker
Illustrateur : Mylène Rigaudie
Collection : Premières lectures
Niveau : Trés facile
Nbre de pages : 29

Quatrième de couverture :
Beurk ! La cantine, ce n'est vraiment pas bon.... Alors, avec un petit air de rap, Médi convoque Safir, le génie gaffeur !

Notre avis :

Une super histoire qui a fait beaucoup rire Kylian hier soir. Rapidement lu et relu d'ailleurs, nous avons adoré la narration dans laquelle se trouvaient des rimes et un rythme de rap. On s'est amusé comme des petits fous, on a bien rigolé et Kylian a été enchanté par cette découverte.
Kylian était un peu fatigué de sa journée auprès des chevaux, du coup il n'a fait que lire les bulles de l'histoire mais la partie qui l'a le plus réjoui a été lu 3 fois avant qu'il n'arrive à se calmer.
La cuisinière de l'école étant malade, c'est le directeur qui se met aux fourneaux et autant vous dire que ce qu'il cuisine n'est pas du tout appétissant rien qu'à le regarder. Kylian a même fait un "beurk", écoeuré par l'image. Alors forcément, quand les enfants de l'histoire se mettent à chanter pour décrire cette nourriture, c'est tout simplement... hilarant !
La solution sera trouvée grâce à Safir mais ce ne sera pas sans bêtises, bien sûr.
Cet ouvrage est une ode à la joie et à l'amusement. Cela se termine bien et on trouve que l'histoire est trop courte tellement on s'amuse.


Zoé tout court : Star de la scène
A partir de 8 ans
Auteur : Charice Mericle Harper
Collection : Roman cartonné
Nbre de pages : 254

Quatrième de couverture :
"Ma classe va jouer une pièce de théâtre !
J'aimerais bien avoir le premier rôle, celui de la Reine des Fées.
Mais ça ne va pas être facile parce que ma copine Martha aussi veut ce rôle là.
Heureusement, j'ai plein d'autres idées pour devenir... une star de la scène !"


Mon avis :

C'est le deuxième tome que je lis de cette série et j'avoue que Zoé devient de plus en plus attachante. Elle est marrante, elle n'a pas froid aux yeux et quand elle veut quelque chose, elle fera tout pour l'obtenir. Sauf que dans cette histoire là, elle ne sera pas la Reine des Fées. Elle va comprendre que jouer dans une pièce de théâtre ce n'est pas qu'être sur scène. Il y a tout un univers autour des acteurs qui est tout aussi important.

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage parce qu'il montre aux enfants que si jouer un rôle sur scène est intéressant et plaisant, il n'en demeure pas moins que tout le reste (mise en scène, jeu de lumières et de sons...) l'est également.

Les livres de Zoé se lisent vite parce que la narration est ponctuée de dessins qui mettent en scène ce qui touche Zoé pendant ses journées ou ses réflexions.

Je n'ai pas de mini lectrice à la maison mais lorsque ma nièce avait vu le tome précédent, elle avait très vite accroché à ces petits détails qui rendent la lecture plus facile et accrocheuse. Elle n'avait pas forcément envie de tout lire (elle n'avait que 7 ans à l'époque) et j'ai hâte aujourd'hui de voir comment elle va réagir en essayant ce nouveau titre.

En tout cas, une chose est sûre, l'ouvrage est d'excellente qualité avec une couverture cartonnée qui permet de ne pas abîmer l'ouvrage pendant la lecture. Tout est mis en oeuvre pour que les fillettes soient attirées par cette série et les éditions Nathan y parviennent parfaitement. Non seulement le livre est joli mais les histoires sont bien.


Un grand merci pour ces découvertes à

mardi 18 juin 2013

Et au bout, l'Océan

Auteur : Fanny Leblond
Editions : Passiflore (2012)
Nbre de pages : 297

Présentation de l'éditeur :
Ève, jeune femme active, mène une existence épanouie entre sa famille, son travail et ses amies d’enfance, Isabel et Agathe, au bord de l’Estuaire de la Gironde. Ce bel équilibre vacille lorsque ressurgit Xavier, son premier amour ; il chavire avec la mystérieuse disparition d’Isabel. Sa vie va alors voler en éclats. Les pans du passé qui remontent à la surface, la peur, les trahisons et Internet vont bouleverser ses certitudes et la conduire sur des rives dangereuses. Parviendra-t-elle à surfer les eaux troubles et tumultueuses de sa mémoire et à remonter le mascaret de ses émotions pour trouver enfin l’apaisement ? Et au bout, l’Océan.
Fanny Leblond trace le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui en proie aux doutes et à une remise en question à l’aube de la quarantaine. Le lecteur épouse pas à pas ses tourments et ses inquiétudes jusqu’au dénouement final. Ce roman intimiste donne le premier rôle à l’ambiance, aux lieux, aux sensations et aux émotions.
Prix du jury Saint-Estèphe 2013 


Mon avis :

J'avais entendu parler de ce livre via Facebook lors de sa sortie en 2012 et l'intérêt des lecteurs était croissant. A chaque fois, j'entendais parler en bien de cet ouvrage et de son auteur qui avait une plume superbe pour décrire tout ce que les personnages enduraient. Du coup, lorsque l'auteur elle-même m'a proposé de le lire, je n'ai bien entendu pas refusé. Vous le savez, j'aime découvrir de nouveaux auteurs et j'avoue ne pas avoir été déçue de cette lecture.

Je suis entrée immédiatement dans l'ouvrage tant la plume de Fanny Leblond vous prend et vous embarque dans la vie d'Eve qui, du jour au lendemain, va être boulerversée par l'arrivée inopinée d'un de ses ex, Xabi ou Xavier.

On entre dans ce roman intimiste avec un personnage principal qui semble déjà paumé avant même que Luc, son mari, n'invite ledit ex à dîner. Ce dernier sera l'élément déclencheur dans la vie d'Eve qui a besoin d'autre chose à l'aube de ses 40 ans.

Comme on le sait, la routine s'installe dans un couple au fur et à mesure que les années passent et les souvenirs d'Eve vont refaire surface et la faire s'interroger sur ce qu'elle a râté ou pu négliger pour vivre une vie différente.

Avec Et au bout, l'Océan ce n'est pas seulement Eve mais les trois amies que l'on va suivre dans ce que leur vie ne leur apporte plus, ce qu'elles envisagent, ce qu'elles ressentent, ce qu'elles rêvent.

Si l'histoire d'Eve est touchante, c'est vraiment celle d'Isabel qui m'a réellement marquée. Son geste m'a profondément ébranlée non seulement en tant que femme mais aussi et surtout en tant que mère. Difficile de la juger sur son acte alors qu'il entraîne des conséquences énormes pour sa famille.

Agathe, quant à elle, est celle qui m'a fait le plus m'interroger et je ne pressentais pas ce personnage d'un bon oeil. Elle m'a été très vite antipathique; je me méfiais de ces moindres faits et gestes et encore plus de ses paroles. Ai-je eu le bon flair ???  Il vous faudra lire l'ouvrage pour le savoir...

Ce qui vous devez savoir sur cet ouvrage c'est qu'une fois que vous allez l'ouvrir et vous plonger dans l'écriture à la fois simple mais totalement envoûtante de Fanny Leblond parce qu'elle décrit tout simplement ce que chaque femme pourrait, à un moment ou un autre de sa vie, ressentir, c'est qu'il frôle aussi le mini thriller psychologique. Je me suis demandée vraiment si certains personnages n'allaient pas me faire perdre la tête et si, tout comme l'une des trois amies, je n'allais pas devenir folle. Je commençais à hésiter sur les attitudes des uns, à me méfier encore plus des autres... C'était un vrai casse-tête pour démêler le vrai du faux.

Le passé se mêle habilement au présent pour rendre une atmosphère pesante et dangereuse. J'ai vraiment adoré cette partie là de l'ouvrage parce que je sortais du roman plus interrogatif et intimiste que je n'apprécie pas forcément, de prime abord. Force est de constater que Fanny Leblond a su parfaitement m'accrocher à son livre alors que par moment je le trouvais un peu trop long lorsque Eve revoit sa vie et se pose des questions.

N'étant pas du genre à pleurer sur mon sort, j'ai du mal à accepter ce genre de personnage. Heureusement pour moi, Eve est d'une consistante tout autre que celle de s'épancher à outrance et ennuyer son lecteur.

En bref, Et au bout, l'Océan est un très bon ouvrage intimiste et frôlant le mini-thriller psychologique que je recommande surtout pour la plume de l'auteur que j'ai vraiment aimé.

La fin est assez ouverte pour qu'il y ait une suite et j'espère que l'auteur en envisage une tellement je me pose encore des questions alors que j'ai terminé ce livre voilà près de 3 jours.

Je remercie Fanny Leblond et les Editions Passiflore pour cette découverte et je me réjouis d'avance d'avoir son autre titre, Demain ne suffit pas, dans ma PAL.


lundi 17 juin 2013

Oceana : La terre du bout du monde (T1)

Auteur : Tamara McKinley
Editions : Archipoche (2013)
Nbre de pages : 450

Présentation de l'éditeur :
Angleterre, 1770. Susan Penhalligan accepte un mariage de raison pour sauver sa mère et son frère Billy de la misère. Mais son coeur est pris par Jonathan Cadwallader, parti courir les mers à bord de l'Endeavour du capitaine Cook.
Quinze ans plus tard, Billy est déporté en Australie pour contrebande. De leur côté Susan et son mari partent s'installer à Botany Bay, à quelques kilomètres du futur centre de Sydney, où l'Empire britannique a décidé de fonder une colonie. Ils y découvrent un continent fascinant ainsi que ses habitants, les aborigènes.
Mais Susan est loin de se douter de tout ce qu'elle va devoir surmonter avant de pouvoir faire sienne cette terre du bout du monde...




Mon avis :

Ce livre est une découverte comme je n'aurais pas cru le faire. Je ne connaissais pas l'auteur et même si la découverte de l'Australie me plaisait, je me demandais si j'allais accrocher au style de Tamara McKinley.

Pour les lecteurs qui aiment les voyages, la découverte d'un nouveau monde et l'aventure, cet ouvrage est fait pour vous car La terre du bout du monde vous emporte dans un univers fascinant et extraordinaire.

Dès le prologue, je me suis laissée embarquer par une narration ô combien envoûtante. J'ai découvert un univers riche et fort intéressant. C'était impressionnant de se rendre compte comment un nouveau continent était peuplé et ce que les anglais prévoyaient pour les prisonniers en vu de la conquête de l'Australie.

Le côté historique se mêle à la perfection à la fiction. Tout coule si facilement qu'on suit les personnages et leur destin avec avidité, envie, doute et effroi.

Je suis passée par un ensemble d'émotions qui a fait de cette lecture un moment de plaisir inouï qui ne m'était pas arrivé depuis un bon petit moment. D'ailleurs, je sais que le tome suivant, Les pionniers du bout du monde, ne va pas traîner dans ma PAL tellement je me suis attachée à l'ensemble des personnages qu'ils sont bons ou pas. J'ai très envie de savoir ce qui va leur arriver dans la suite de cette saga.

Entre amour, passion, raison et dévotion, tout est mis en oeuvre par Tamara McKinley pour que le lecteur ne se lasse pas de ce qu'il découvre. Que ce soit avec les européens ou les autochtones, on est embarqué dans cet univers d'aventure sans jamais vouloir en sortir.

Alors, certes, le début est un peu long pour que tout se mette en place et que l'on se plonge dans tout ce qui va nous intéresser par la suite mais une fois la mise en place effectuée, ce n'est qu'un pur bonheur de détente et d'évasion.

Vous l'avez compris, La terre du bout du monde est un petit coup de coeur en ce début d'été qui s'annonce propice pour ce genre de lecture et je ne peux que vous le conseiller fortement pour les mois à venir. Que vous soyez en vacances ou pour vous remettre de votre journée de boulot sous la chaleur, ce livre saura vous dépayser et vous faire passer un très bon moment de lecture.


Un grand merci à


C'est lundi... que lisez-vous ? (33)


Ce rendez-vous hebdomadaire a été créé par Mallou et repris par Galleane.
Le principe est simple, répondre à trois questions : Qu'ai-je lu la semaine précédente ? Que suis-je en train de lire ? Que vais-je lire ensuite ?


Ce que j'ai lu la semaine dernière ?






Excellente semaine puisque j'ai lu 4 livres. Malheureusement, j'ai abandonné purement et simplement Silas Marner au bout de 50 pages tant l'écriture était indigeste et trop lourde. Pour le reste c'est vraiment un pur bonheur de découvertes. Mes avis vont arriver dans le cours de la semaine. Par contre, vous pouvez retrouver ma chronique sur Poppy Wyatt est un sacré numéro, ici.
 

Ce que je suis en train de lire


Brillante biologiste, Emma Lindberg quitte son laboratoire australien pour la brousse tanzanienne. Officiellement, il s'agit d'une mission de recherche ; officieusement, Emma souhaite connaître la vérité sur la mort de sa mère, virologue disparue vingt ans plus tôt.

À peine est-elle arrivée que la station est frappée par un drame : les chameaux de Laura, une infirmière itinérante, sont revenus seuls. Quelque part dans le désert se trouve Angel, sa petite fille de sept ans...

Avec l'aide de Daniel, un docteur massaï, Emma part à la recherche de l'enfant. Mais où chercher ? Pourquoi Angel est-elle introuvable ? Et si George Lawrence, l' « Homme aux lions », avait la réponse ?

D'un campement où animaux et hommes vivent en harmonie aux étendues sauvages et dangereuses de la savane, cette quête va emmener Emma bien plus loin qu'elle ne l'aurait cru.
Et si l'adage était vrai ? Et si l'Afrique transformait à jamais ceux qui s'y aventurent ?
 

Ce que je lirai ensuite
  
Très probablement ces titres là mais rien n'est moins sûr... 



Et vous que lisez-vous et que lirez-vous ?
Bonne semaine à tous et bonnes lectures.

vendredi 14 juin 2013

Poppy Wyatt est un sacré numéro

Auteur : Sophie Kinsella
Editions : Belfond
Nbre de pages : 421

Présentation de l'éditeur :
En Angleterre, de nos jours. Poppy Wyatt est au bord de la crise de nerfs : elle vient de perdre sa bague de fiançailles, celle qui est dans la famille de son fiancé Magnus depuis plusieurs générations. Et pour couronner le tout, on vient de lui dérober son portable. Juste au moment où elle envisage la fuite à l’étranger, elle découvre dans une poubelle un téléphone. Miracle ! Enfin pas si sûr… Car ce portable appartient à l’assistante d’un dénommé Sam qui n’a pas l’air de saisir l’urgence de la situation. A force de supplications, Poppy réussit à le persuader de lui laisser ledit téléphone. C’est juré, c’est l’affaire de quelques heures, et elle lui transmettra tous ses messages d’ici là. Sauf que bien entendu, toute cette affaire va rapidement tourner au vinaigre : impossible de retrouver cette foutue bague, la soirée avec les beaux-parents vire au désastre, Magnus n’est pas d’un très grand soutien et Lucinda, la très irritable wedding planner, est aux abonnés absents. Et puis, il y a ces messages étranges reçus sur le portable de Sam, qui laisseraient entendre qu’un complot se prépare contre lui dans sa propre entreprise. Poppy parviendra-t-elle à redresser la situation ?


Mon avis :

Je connaissais Sophie Kinsella sans jamais avoir lu un seul de ses titres sous son vrai nom. Seul un ouvrage signé sous son pseudo avait attiré ma curiosité et même si j'avais bien aimé, je ne suis pas non une grande adepte de ce genre. J'en lis de temps en temps, entre deux lectures plus ardues, mais c'est tout.

Du coup, avec Poppy Wyatt c'était une réelle découverte et même si j'ai trouvé le début un peu gros, je me suis régalée au fur et à mesure que je progressais.

Vous imaginez-vous perdant votre bague de fiançailles dans un hôtel, alertant tout le personnel, leur donnant votre numéro de portable pour qu'ils vous contactent dès que la bague est retrouvée mais faute de chance on vous pique votre téléphone ? C'est vraiment être malchanceuse jusqu'au bout des ongles et Poppy est de cette catégorie.

Non seulement tout lui tombe sur le dos mais en plus elle se crée de galères alors même qu'elle pense faire tout le contraire.

Fiancée à un homme qu'elle adule totalement, c'est avec sa belle-famille qu'elle ne se sent pas vraiment à l'aise. On ne fait pas sa vie avec les parents de son conjoint mais c'est quand même mieux quand on se sent bien et non pas flouée ni rejetée au rang d'ignare.

Poppy a ce sentiment là avec la famille Tavish (sa future belle-famille) et franchement les moments où ils se rencontrent sont à la fois attendrissants par rapport à Poppy et hilarants. J'ai adoré la partie de Scrabble notamment. J'étais tellement pliée de rire sur mon canapé que mon mari me regardait avec de grands yeux se demandant ce qu'il m'arrivait.

Sans compter aussi que Poppy ne veut pas dire qu'elle a perdu sa bague et elle va ruser pour que personne ne s'en rende compte.

Heureusement quand même, sa vie sera un peu simplifiée (si je puis dire compte tenu de tout ce que cela va engendrer par ailleurs...) grâce à un téléphone qu'elle va trouver dans une poubelle. Etant donné que le sien lui a été volé, il n'en fallait pas plus à Poppy pour se l'accaparer, sans imaginer que cela représentait un vol. Grâce à cela, elle va rencontre Sam Roxton qui ne mâchera pas non plus ses mots avec elle.

Poppy Wyatt est un sacré numéro est un livre de chick-lit excellent pour passer un moment mémorable avec son héroïne qui devient au fil des pages attachante et devenant en quelque sorte une amie qui nous raconte ses malheurs. Vu le personnage, je peux vous assurer que vous allez en avoir votre lot et je n'aurais jamais eu l'imagination qu'elle a pour se sortir d'embarras.

Le style est tellement fluide que l'on tourne les pages sans s'en rendre compte et heureusement parce que les chapitres sont assez longs. C'est bien parce que du coup on avance assez vite mais c'est un inconvénient si vous avez peu de temps entre deux chapitres et que vous voulez quand même poursuivre.

Alors si j'ai un conseil à vous donner, attendez d'être en congés ou en week-end pour commencer ce livre parce qu'une fois que vous l'aurez commencé, vous ne pourrez plus vous arrêter. Il est vraiment parfait pour la saison estivale qui s'installe enfin.

Bonne future lecture à toutes !


Un grand merci à 

jeudi 13 juin 2013

Phaenix : Les cendres de l'oubli (T1)

Auteur : Carina Rozenfeld
Editions : Robert Laffont (2012)
Nbre de pages : 434

Présentation de l'éditeur :
Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel...

Depuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis... Aujourd'hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours... Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.


Mon avis :

Contrairement à la plupart de ceux qui ont lu cet ouvrage, lorsque je m'y suis plongée dedans, je ne savais pas de quoi cela parlait. Je savais seulement qu'il y était question d'une relation de jeunes adultes et de fantastique mais c'est tout.

J'ai donc ouvert ce roman en espérant que j'allais accrocher, qu'il allait y avoir de l'action et que l'histoire allait changer et m'intéresser.

Maintenant que je l'ai lu, je peux dire que Phaenix est un bon ouvrage Young Adult. Je me suis laissée emporter par la narration simple et fluide de l'auteur, les chapitres qui ne cessent de donner envie au lecteur de poursuivre avec le suivant et j'ai fini par m'intéresser aux personnages de Anaïa, Enry et Eidan.

Mais, parce que malheureusement il y en a un, j'ai trouvé quand même qu'il était un peu plat et qu'il manquait cruellement d'action pour que ce soit un ouvrage encore meilleur. Et là, je m'explique.

Lorsque l'on rencontre Anaïa pour la première fois, elle nous explique qu'elle et ses parents ont quitté Paris pour le Var afin de monter des chambres d'hôtes dans un mas dont ses parents ont hérité. Cette jeune fille a aussi la particularité d'avoir des grains de beauté dans une main (je ne me rappelle plus d'ailleurs laquelle...). Je ne me suis pas trompée lorsque je me suis imaginée que les grains de beauté allaient jouer un rôle dans l'histoire puisque c'est bien le cas mais une fois l'ouvrage terminé je n'ai pas vraiment d'explication sur leur utilité ou en tout cas pourquoi ils sont là et ce qu'ils vont apporter à Anaïa.

Tout au long de ma lecture, j'ai suivi l'héroïne qui s'interroge beaucoup sur les changements qui s'opèrent en elle, les doutes qui l'assaillent lorsqu'elle est proche d'Eidan ou d'Enry.

Même si on lit facilement l'ouvrage par la plume entraînante de l'auteur mais aussi et surtout par ces moments sublimes où Carina Rozenfeld nous fait participer à des échanges musicaux que l'on imagine parfaitement, il n'en demeure pas moins que le manque d'action est cruel. Je me suis parfois ennuyée et je me suis demandée à quel moment cela allait vraiment démarrer, bouger et être plus intéressant.

Il est vrai que le sujet qu'aborde ici l'auteur est rare dans ce genre de littérature, il est bien trouvé et m'a plu (lorsque j'ai su enfin de quoi il s'agissait) mais j'aurais vraiment aimé que cela bouge davantage.

Le lecteur, petit à petit, arrive à se situer sur qui fait quoi, qui veut quoi et à un moment donné il a envie que cela avance.

Je ne peux pas dire que le livre n'est pas prenant parce que je l'ai lu en à peine 2 jours et qu'il m'était difficile de le lâcher mais j'ai quand même ressenti de la lassitude aussi.

Le tome 2, Le brasier des souvenirs, est déjà dans ma PAL (puisque ma fille est en train de le lire) mais j'avoue que même si je suis curieuse de connaître la suite, je la redoute aussi. Je suis tellement pleine d'interrogations et d'envie de voir vraiment de l'action, des combats qu'en même temps j'angoisse.

Jusque là, je n'ai pas vu d'avis négatif sur l'ouvrage et il n'en mérite pas parce qu'il est bon mais, pour moi, il aurait mérité plus de punch pour être encore meilleur.

Je ne regrette pas ma découverte et je lirai la suite avec plaisir même si ce ne sera pas pour tout de suite.



mercredi 12 juin 2013

Littérature jeunesse Nathan (dès 7 ans)

Aujourd'hui, vu que c'est mercredi, je vous propose deux nouveaux ouvrages pour vos têtes blondes. Un seul a été lu par Kylian (avec mon soutien) et l'autre, j'avoue, ne pas l'avoir aimé...


Nico : A quoi vous jouer ?
Auteur : Hubert Ben Kemoun
Illustrateur : Régis Faller
Collection : Premier Roman
Nbre de pages : 29

Présentation de l'éditeur :
Nico est très fort aux cartes Démoniacpoupou. Ça tombe bien, car dans la cour de récré, tout le monde y joue…
Mais, du jour au lendemain, voilà que tout le monde abandonne ce jeu : désormais, la mode est aux toupies. Nico se retrouve seul à la récré. Mais cette fois, ses parents ne cèderont pas ! A moins que…


Notre avis :

Une histoire intéressante parce qu'elle touche au jeu à l'école et à la mode qui s'y installe.
La lecture s'est faite plutôt rapidement et Kylian s'est vite rendu compte que les jeux changeaient assez vite à l'école. Il m'a fallu lui expliquer pourquoi les parents ne voulaient pas investir dans un nouveau jeu et au final il en a conclu que c'était n'importe quoi.
Tout comme Nico, Kylian pense qu'il est normal que l'enfant ait envie de changer de jeu et que les parents doivent acheter les yoyos pour que Nico ne se retrouve pas seul pendant la récréation.
Il a réellement vécu cette histoire comme si cela pouvait lui arriver et il s'est mis vraiment à la place de Nico.
Pour m'expliquer que j'avais tort (tout comme les parents de Nico), il me montrait les illustrations qui montrent Nico seul, qui râle... et de me dire : "mais maman, on ne peut pas laisser Nico comme ça. Ce n'est pas gentil qu'il reste seul. Il faut que ses parents lui achètent un yoyo !"
Ben oui, Kylian a vécu pleinement cette histoire et cela devient très intéressant de lire avec lui ces ouvrages. Son niveau, arrivé en fin de CP, est bon même s'il faut encore que je l'aide par moment.
Une très bonne découverte que je recommande pour les fins de CP - CE1.


Les Duracuire : Qui a peur de P'tit Ricaneur
Auteur : Arthur Ténor
Illustrateur : Roland Garrigue
Collection : Premiers romans
Nbre de pages : 60

Présentation de l'éditeur :
Les Duracuire ont découvert un bébé Croque-Os jaune, autrement dit, une hyène. Ils décident d’en faire leur animal de compagnie…Mais les rires hystériques de l’animal sèment bientôt la panique dans la tribu. Les Duracuire doivent chasser P’tit Ricaneur… Mais on ne se débarrasse pas d’une hyène si facilement !


Mon avis :

J'ai lu ce livre seule et c'est ma deuxième lecture de cette série. Si j'avais plutôt bien aimé le précédent ouvrage (A la chasse aux Montagnes-Poilues), j'avoue que là je n'ai pas du tout aimé l'histoire ni la façon dont c'était raconté.

Je suis restée insensible à tout ce qui a composé cet ouvrage : l'écriture (trop compliquée avec des mots coupés, des jeux de mots dont je ne saisissais pas tout), les images (bof bof), les dialogues (pas évident à suivre).

En bref, ce fût une lecture ardue alors que je ne suis pas un gamin de 7 ans. D'ailleurs, je ne le recommanderai pas du tout à des enfants de cet âge là mais plutôt vers 8-9 ans.

L'auteur veut trop jouer avec les mots et c'est vraiment catastrophique (en tout cas pour moi). Je ne comprenais absolument rien de ce qui était écrit. Il me fallait même lire parfois 2-3 fois des paragraphes pour en comprendre le sens.

J'ai cru que j'avais un réel problème et que je ne devais pas parler la même langue que l'auteur mais ce qui m'a conforté dans mon opinion que "trop en faire ça tue un ouvrage", c'est le fait que cette histoire a fait l'objet d'un concours et que la classe de CE2 gagnante voyait la suite de l'histoire éditée (les premiers chapitres étant imposés). Et là, soulagement : l'histoire que cette classe a faite est bien plus adaptée aux enfants de cet âge et j'ai préféré largement le style qu'ils ont utilisé. C'était leurs mots, leur tournure de phrase qui n'était pas simpliste non plus (j'ai bien senti le regard du professeur des écoles derrière) mais c'était très bien.

En bref, un ouvrage que je ne conseille pas forcément. Dans les séries que Nathan Jeunesse propose, il y a bien mieux à découvrir que Les Duracuire qui ne sont pas si simples que ça à comprendre.


Je remercie les Editions Nathan pour ces nouvelles découvertes.