mercredi 28 septembre 2011

Les ailes de l'ange

Auteur : Jenny Wingfield
Editions : Belfond (2011)
Nbre de pages : 351


Présentation de l'éditeur :
Bercé par la musique country et le gospel, un premier roman lumineux qui nous plonge dans l'atmosphère languide du Deep South des années 1950. Une oeuvre aussi drôle que bouleversante sur la perte de l'innocence, la solidarité familiale et la force de l'amitié. Dans les plaines de l'Arkansas, dans une petite maison qui fait aussi épicerie et bar vivent les Moses, une famille joyeusement bruyante où l'on surmonte grandes déceptions et petites tragédies par un coeur bon et une âme généreuse. C'est là que grandit Swan, garçon manqué de onze ans qui déteste les jupes et adore jouer à la guerre avec ses frères. Une rencontre va bouleverser la vie de Swan et celle des siens: Blade a dix ans. Il a peur. Son père est un homme sadique, un monstre de violence et de cruauté. Un jour, c'est le coup de trop, un geste atroce, d'une horreur indicible. Pour les Moses, il y a urgence, il faut protéger l'enfant. Mais, face à l'effroyable désir de vengeance d'un être animé par le mal, tout l'amour du monde pourrait bien ne pas suffire...

Mon avis :

Si je devais donner un seul mot pour qualifier ce livre, ce serait : superbe !

Moi qui pensais être dans une mauvaise passe côté lecture parce que je lisais sans vraiment adhérer à l'histoire ou ressentir quoi que ce soit pour les personnages (à quelques exceptions près), "Les ailes de l'ange" m'a démontré que je me trompais. Il fallait juste tomber sur le bon livre.

Lorsque vous lirez cet ouvrage, vous y découvrirez une famille formidable et plutôt tranquille qui, malgré les malheurs qui l'assomment, garde la tête haute.

Vous ne pourrez pas non plus faire autrement que vous attachez aux trois enfants qui la composent : Noble, Swan et Bienville.

Vous apprendrez aussi que le nom de chaque personnage fait aussi partie de son caractère.

Vous ferez la connaissance d'un homme méprisable dont le seul but dans la vie est de faire souffrir ceux qui lui sont proches : qu'ils soient humains ou animaliers.

Lorsque vous lirez certains passages, vous sourirez; à d'autres moments, vous souffrirez d'angoisse, d'aversion, de honte face à ce qu'un être humain est capable de faire juste pour son propre "plaisir".

Vous suivrez donc trois enfants qui vous donneront une leçon d'humanité et qui démontreront que certaines convictions sont faites pour être ébranlées et nous faire avancer.

Et même si j'ai dû attendre un peu avant de faire cette chronique mais surtout pour passer à une autre lecture, c'est parce qu'il faut du temps pour digérer tout ce qu'on lit ici.

Mais n'allez pas croire que l'écriture tourne au tragique, au pathos car ce n'est pas du tout le cas. Jenny Wingfield use à merveille de sa plume et c'est avec volupté et un brin de légèreté cachée qu'elle nous fait ce récit. Cela a au moins le mérite de nous faire passer la pilule un peu plus facilement.

Il y aurait beaucoup à dire sur cet ouvrage, décrire certaines scènes, qui m'ont plu ou choqué certaines réflexions que lancent les enfants aux adultes, mais ce serait vous dévoiler l'histoire alors que le mieux que vous ayez à faire est de le lire, le découvrir. C'est une petite merveille malgré son côté sombre.

Rares sont mes coups de coeur littéraire mais aujourd'hui je dois admettre que "Les ailes de l'ange" en est bel et bien un, même si j'aurais aimé que la fin soit un tout petit peu différente.

Je tiens sincèrement à remercier les Editions Belfond pour cette découverte qui ne m'a pas laissée de marbre, bien au contraire.



lundi 26 septembre 2011

Bilan de mon défi de l'été 2011

Je suis un peu à la traîne pour ce bilan vu que l'été s'est terminé jeudi dernier.

Rappelez-vous, j'avais décidé de me lancer dans ce défi le 23 juin dernier mais vu que les participations étaient closes chez Caro, je me suis fait ce petit challenge toute seule.

Au départ, j'étais partie avec ces titres à lire :
- La vallée des chevaux de Jean-Marie Auel
- La servante écarlate de Margaret Atwood
- La tendresse des loups de Stef Penney
- La camarguaise de Françoise Bourdin
- Katiba de Jean-Christophe Rufin
- J'ai épousé un inconnu de Patricia MacDonald
- Lestat le vampire de Anne Rice
- Son parfum de Frédéric Mars
- Les quatre saisons de Violetta de Chrystine Brouillet
- Jack Spark 3 : Hiver Nucléaire de Victor Dixen

Et à l'arrivée, voilà ce que j'ai lu :
- La camarguaise de Françoise Bourdin
- J'ai épousé un inconnu de Patricia MacDonald
- Lestat le vampire de Anne Rice
- Son parfum de Frédéric Mars

A ces titres, j'ai lu aussi 2 e-books dont un pour une lecture commune :
- Vingt ans après de Alexandre Dumas
- Au coeur du danger de BJ Daniels

Et La compagnie des menteurs de Karen Maitland s'est aussi intercalé pendant cette période.

Au total, j'ai donc lu 7 livres de ma PAL ou e-PAL au lieu des 10 initialement choisis. Ce n'est pas grand'chose mais au moins c'est déjà ça de fait. Et si je devais vous conseiller sur les titres que j'ai lus, je n'hésiterai pas à vous dire "lancez-vous !" dans Lestat le vampire et Vingt ans après. Les autres m'ont fait passer un bon moment de lecture même si j'ai été quelque peu déçue par La compagnie des menteurs.

dimanche 25 septembre 2011

La fille du templier

Auteur : Jean-Michel Thibaux
Editions : Presses de la Cité (2011)
Nbre de pages : 410

Présentation de l'éditeur :
Mai 1147. Chevaliers et templiers ont quitté la Provence pour la Judée et la deuxième croisade. Sur la Sainte-Baume, la jeune Aubeline, fille du templier Othon, rêve de combats et d'aventures, mais en compagnie de Bérarde, sa vigoureuse servante, elle assiste, impuissante, à l'ultime bataille entre Catalans et Provençaux. A l'issue de cette dernière, les femmes de la cour, avec à leur tête la très respectée Bertrane de Signes, acceptent une trêve mais surtout d'être dépossédées de leurs terres, au nom de la paix. Seul Hugon, héritier des Baux, ne veut pas capituler et décide de se venger des "traîtresses" : Bertrane, sa propre mère et la fille du templier. Une grande et authentique page de l'histoire provençale au Moyen Age, entre guerre de blasons, croisades, templiers et cours d'amour, portée par d'inoubliables héroïnes.

Mon avis :

Au départ, j'ai eu un mal fou à entrer dans l'histoire pour deux raisons : d'abord, les termes moyen-âgeux et les prénoms me perdaient totalement. Il me fallait sans cesse relire ces mots pour être certaine de ce que je lisais et ne pas me tromper notamment pour les personnages (je confondais systématiquement Bérarde avec Bertrane alors que ce sont deux personnages bien différents).

De plus, il m'a fallu faire quelques recherches sur internet pour me situer géographiquement. Ne connaissant pas du tout  où se situaient Signes, Ollioures... j'étais dans le flou le plus absolu. J'avais beau connaître Marseille, Aubagne et me doutant que cela devait se passer par là-bas, il m'a quand même fallu avoir cette certitude pour être apaisée dans ma lecture.

Une fois ces petits soucis réglés, j'ai été totalement emportée par l'ouvrage qui a su m'enchanter non seulement parce qu'il raconte une partie de l'Histoire de la Provence, région que j'aime beaucoup, mais aussi et surtout parce que l'auteur maîtrise parfaitement son sujet.

Il tisse plusieurs intrigues, nous détaille des combats acharnés tant en Provence que du côté de Jérusalem mais nous fait vivre aussi des amours déçus ou à vivre.

Il mène l'ouvrage à la perfection du début à la fin; les personnages réels et fictifs se côtoient magnifiquement et le tout offre une aventure exceptionnelle au lecteur.

On découvre d'ailleurs des femmes fortes, de vraies guerrières qui malgré tout restent des femmes débordantes de vie, d'amour et de sensibilité.

Grâce à cet ouvrage, j'ai appris ce qu'était la cour d'amour de Provence que je ne connaissais absolument pas et j'ai été impressionnée par l'importance qu'y tenaient les femmes.

La cour d'amour avait "pour vocation de faire respecter la justice et d'oeuvrer pour la paix. (...) La cour, née au lendemain de la première croisade, était le contrepoids des guerre qu'ils [les chevaliers] aimaient tant, la bête noire de l'Eglise bien-pensante; on y parlait d'amour, d'amour et encore et toujours d'amour, depuis plus de trente ans, avec l'espoir de changer la mentalité des féodaux" (p. 54-55).

J'ai d'ailleurs particulièrement aimé le personnage de Bertrane de Signes qui dirige cette cour d'amour. Elle est tout simplement sublime par sa douceur, ses idées qui ne vont pas avec l'époque dans laquelle elle évolue. Elle ne rêve que d'un monde d'amour où tout le monde serait en paix, où les guerres n'existeraient plus. Une réelle utopie dans ce Moyen-Age où l'on ne rêve que de conquête.

A côté de ça, le fait que son mariage avec Bertrand ne soit pas comme elle l'aurait voulu, la rend encore plus attachante. Son côté "jeune fille" m'a beaucoup plu. Elle a réellement su m'attendrir et espérer une issue rapide dans sa vie de couple peu enviable.

C'est vraiment le personnage qui m'a le plus marquée parce qu'elle rêve non seulement d'une vie meilleure pour elle-même en tant que femme mais aussi pour l'ensemble de ses sujets.

Il est impossible de ne pas ressentir d'empathie pour elle et de lui vouloir le meilleur.

Aubeline, Bérarde et même Stéphanie des Baux, à côté d'elle, font plus rustres car dotées de plus de caractère et prêtes à tout pour se battre et tenter de garder intacte cette trêve intervenue avec les Catalans.

Vous l'aurez compris, "La fille du templier" est un ouvrage complet qui vous fera voyager à travers la Provence et qui vous plongera dans cette époque moyenne-âgeuse. J'ai beaucoup aimé cette découverte et je ne compte pas m'arrêter là.

C'est grâce à Ellcrys que j'ai pu ouvrir un tel livre puisque nous en avons fait une lecture commune. Je vous invite à aller lire son avis qui se trouve ici.



vendredi 23 septembre 2011

La petite fille aux nuages noirs

Auteur : Kitty Sewell
Editions : Belfond (2011)
Nbre de pages : 388

Présentation de l'éditeur :
Des paysages grandioses de l'Himalaya à la nouvelle Lhassa ressuscitée dans le Colorado, des monastères tibétains dévastés par l'invasion chinoise aux somptueux sommets du Ladakh indien, un roman palpitant qui allie aventure au bout du monde, trahison amoureuse et douloureuse quête d'identité. A Vancouver, Daniel, pilote d'hélicoptère, est inquiet pour sa fille Rosie. Tourmentée par le récent divorce de ses parents, celle-ci fait des cauchemars dans lesquels son père court un terrible danger. Alors qu'il essaie tant bien que mal de la rassurer et de lui. redonner un équilibre, Daniel, qui se croyait orphelin, reçoit une incroyable nouvelle : son père est bien vivant et le réclame à son côté. Au chevet du vieil homme, Daniel se voit confier une mission qui le conduira aux portes du lointain Tibet, à la recherche d'un. mystérieux bouddha d'or très convoité. Au coeur d'un voyage aussi fascinant que périlleux, Daniel va prendre tous les risques pour accomplir son destin et découvrir enfin le secret de ses origines...

Mon avis :

J'ai reçu cet ouvrages des Editions Belfond sans le savoir. J'avoue avoir été très intéressée de le découvrir dès que j'en ai lu la 4ème de couverture.

Daniel Villeneuve a 39 ans et est pilote d'hélicoptère ce qui l'oblige à partir aux quatre coins du monde. Marié à Amanda, mais cependant séparés, ils ont une fille, Rosie, âgée de 9 ans. Alors qu'il passe un moment agréable sur la plage avec sa fille, cette dernière va lui révéler un de ses rêves et les angoisses qui la poursuivent. Daniel, en bon père de famille, tentera de la rassurer jusqu'au moment où certains évènements  vont se produire et lui rappeler les révélations de sa fille. A cela va s'ajouter un appel téléphonique qui va bousculer totalement le cours de sa vie.

Mon petit topo vous résume en gros l'histoire sur les quarante premières pages même s'il manque quelques détails que j'ai omis délibéremment.

C'est à partir des rêves de Rosie et de cet appel téléphonique que toute la trame du récit est forgée.

L'histoire est intéressante à découvrir même si j'ai trouvé que certains passages étaient un peu longs et l'écriture de l'auteur rend l'ouvrage simple et fluide à lire. Les pages se tournent vite et sans accroc.

Daniel est un père très proche de sa fille (pour ne pas dire papa-poule) qui fait le maximum pour passer du temps avec elle et tenter en même temps de régler les conflits existant avec son ex-femme.

On le sent décider à tout gérer tant dans sa vie professionnelle qui va basculer du jour au lendemain pour diverses raisons que je vous laisse découvrir en lisant cet ouvrage, mais aussi dans sa vie privée.

On le suit donc pas à pas dans ses recherches et sa quête de vérité mais surtout d'identité.

Sans dire que ce livre est exceptionnel, il n'en demeure pas moins qu'il se lit bien, qu'on finit par s'attacher notamment à Rosie, petite fille plus mature qu'il n'y paraît, et que l'on a envie que tout se termine bien pour les personnages.

On se pose pas mal de questions (notamment sur Rosie et ses fameux rêves mais aussi sur Daniel et sa réelle identité); on voyage et on apprend certains éléments historiques du Tibet que l'on ne connaît pas forcément et là, j'avoue, c'est un coup de massue que l'on reçoit. J'ai d'ailleurs fait quelques recherches pour être sûre que certains faits étaient avérés. Et ce fût le cas.

L'ouvrage m'a ébranlée par ce côté historique qu'il dénonce et cela m'a donné envie d'approfondir ce que j'ai découvert ici.

Malgré tout, cela reste un roman mais on passe par tout un tas d'émotions pendant notre lecture et surtout lors des révélations qui sont faites.

Je le conseille à tous ceux et celles qui aiment les romans d'aventure mêlés à des trames historiques.

Je remercie les Editions Belfond pour leur envoi et cette découverte de la rentrée littéraire.

mercredi 21 septembre 2011

Au coeur du danger

Auteur : BJ Daniels
Editions : Harlequin/Black Rose (2011)
Nbre de pages : 169
En téléchargement gratuit : ici

Résumé du livre :
Qui cherche à lui faire peur ? L'angoissante question ne cesse de hanter Dana depuis qu’elle a reçu des menaces de mort, après la découverte d’ossements sur sa propriété… Des ossements humains, cachés depuis 20 ans au fond d’un puits abandonné. Terrifiée, et persuadée que ses ennemis rôdent et l’observent dans l'ombre, elle se résout à demander l’aide de la police locale. Mais quelle n’est pas sa surprise quand le nouveau shérif arrive chez elle ! Car il n’est autre que Hud Savage, son ex-fiancé. L’homme qu’elle a passionnément aimé cinq ans plus tôt avant qu’il ne la trahisse de la pire des manières. Celui à qui elle s’est juré de ne plus jamais faire confiance…
 
Mon avis :

Qu'il est bon de temps en temps de se lire un petit bouquin tout simple qui avec ses 169 pages ne vole pas très haut mais à au moins le mérite de vous distraire.

C'est ce que j'ai fait en me lançant dans cet ouvrage des Editions Harlequin. Non de non ce que ça faisait longtemps que je n'en avais pas lu. Et quoi dire ???
 
En fait, il n'est pas du tout exceptionnel. Il n'y a même pas de sexe dedans. Comment ça ce n'est pas possible ? Mais si je vous assure. L'ensemble est très soft.

D'abord, la trame est cousue de fil blanc. Je me suis bien doutée de qui avait fait le coup et pourquoi.

Ensuite, les personnages sont très stéréotypés, comme à chaque fois dans ce genre de livre : Hud, le shérif, est forcément beau, musclé et a des qualités hors normes pour donner du plaisir (mais c'est parce que Dana laisse glaner quelques infos sur son ex ici ou là qu'on le sait parce que l'auteur, lui, ne nous décrira aucune scène de ce style durant tout livre !)
"Elle fixa la boîte, songeant à ce qu'il y avait à l'intérieur. Il ne s'agissait pas de chocolats ordinaires, elle le savait, mais de truffes onctueuses, les plus délicieuses de la planète. Elles fondaient littéralement dans la bouche, vous faisaient fermer les yeux et gémir. Le plaisir qu'elles vous donnaient était proche de la jouissance sexuelle. Enfin, pas de l'extase qu'elle avait connue avec Hud, que rien ne pouvait égaler." (p. 60)
C'est un des rares passages qui m'a fait rire parce que, entre nous, je suis loin de gémir même avec du très bon chocolat et je ne sais pas si mon mari apprécierait que je sois proche de la "jouissance sexuelle" avec juste une truffe ! Heureusement, Hud est un homme parfait puisque la truffe n'arrive pas à l'égaler. Ouf, l'honneur est sauf !

De son côté, Dana est la beauté parfaite, bien entendu. Elle est donc belle, a taille mannequin et ne manque pas de caractère (enfin ça dépend pour quoi). Elle fait tout pour ne pas succomber au charme fou de son ex-fiancé mais bien entendu c'est cause perdu. Elle a ses hormones qui jouent contre elle, la pauvre.

Alors, entre une romance qui reprend après 5 ans de séparation et un meurtre commis 17 ans plus tôt, qui oblige Hud a être sans arrêt à ses côtés, nos deux tourtereaux ne peuvent pas faire autrement que succomber à cette passion qui ne s'est jamais éteinte. Ca fait des étincelles mais on en a très peu de description.

Le livre est soft et non vous n'aurez droit à aucune scène hot !! C'est exclu et finalement ça manque. Je ne dis pas non plus qu'il en aurait fallu à chaque chapitre mais une petite scène n'aurait pas été mal non plus surtout qu'on le sent que ça manque à Dana et Hud. L'auteur est dur avec ses personnages et son lecteur.

Alors ça se lit vite voire même très vite; ça fait passer un petit moment sans se prendre la tête mais c'est tout.

Il ne faudra pas aller chercher plus loin. Harlequin-sexe non mais Harlequin-détente oui. Si vous êtes tenté, n'hésitez pas. Il n'est pas transcendant ni impérissable (honte à moi j'avais déjà oublié le prénom de "l'héroïne" au bout de 2 jours) mais ça a au moins le mérite de faire passer un petit moment tranquille. Que demander de plus quand on est crevé et qu'on a du mal à suivre deux lignes à la suite ?


lundi 19 septembre 2011

Oscar Pill : les deux royaumes

Auteur : Eli Anderson
Editions : Albin Michel (2010)
Nbre de pages : 618

Quatrième de couverture :
Un an s'est écoulé depuis mon premier voyage. J'ai appris des choses troublantes sur mon père, un célèbre Médicus disparu. Je dois découvrir la vérité sur lui. Enfin, mon pendentif retrouve son éclat : l'ordre des Médicus a besoin de moi ! Cette fois, je dois prénétrer dans le second Univers, là où se trouvent les deux Royaumes mystérieux, Pompée et les Souffles. Le Prince Noir,, mon ennemi irréductible le sait-il déjà ? Depuis que j'ai été choisi pour lutter contre lui, il a entamé une guerre sans merci contre moi. Mais je suis prêt à le combattre. Plus que jamais.

Mon avis :

J'ai mis un peu de temps avant de me lancer dans le tome 2 de la série Oscar Pill. parce qu'il était constamment emprunté à ma médiathèque. Du coup, dès qu'il a été disponible, je m'y suis jetée dessus.

Si vous vous rappelez, la découverte du tome 1 avait été surprenante et très intéressante pour moi. Du coup, je me suis lancée dans ce second opus avec intérêt et beaucoup d'envie de connaître la suite des aventures de ce jeune homme très attachant.

Ici, Oscar doit doit récupérer non pas 1 mais 2 trophées puisque ce second Univers se compose du Royaume des Souffles (les poumons) et le Royaume de Pompée (le coeur).

Nous nous baladons alors, comme dans le tome précédent, dans le corps humain qui nous est décrit d'une façon tout à fait exceptionnelle et avec une plume extraordinaire.

Cependant, lors de l'entrée dans le Royaume du Souffle, j'ai eu du mal à bien me situer par rapport au nez, la trachée, les poumons. Je me suis dit que si moi j'étais un peu perdue, comment un enfant pourrait lui s'imaginer où Oscar se trouvait à ce moment là.

Malgré tout, les aventures que vit Oscar Pill avec ses amis (d'autres Médicus mais aussi Valentine et Lawrence) sont intéressantes à suivre même si la finalité de chaque épreuve est un peu trop simple à mon goût.

Par ailleurs, je n'ai pas vraiment retrouvé ces fameux jeux de mots qui m'avaient tant plus dans le tome 1 et honnêtement ça m'a terriblement manqué.

Bien sûr, l'attitude de Violette totalement délurée est toujours présente; Valentine est toujours prête à rendre service quelque soit les problèmes que cela engendre par la suite et Lawrence, par sa réserve et sa soif de connaissance est toujours autant intéressant. A eux trois, ils m'ont fait beaucoup sourire.

C'est d'ailleurs ce qui a rendu ma lecture agréable parce que j'ai quand même trouvé ce tome en dessous du précédent notamment à cause des anicroches qui interviennent trop souvent entre Oscar Pill et Ronan Moss. Cela m'a d'ailleurs fait penser à Harry Potter et Malfoy. Cet air de déjà vu m'a dérangée (même si on est dans un monde totalement différent).

La fin ne m'a pas plus surprise que ça; par contre la découverte d'un objet indispensable à l'Ordre des Médicus a attisé ma curiosité au moment où elle commençait à s'émousser. Heureusement pour moi !

En conclusion :

Même si la façon de raconter l'histoire est innovante (j'ai beaucoup aimé le passage dans les poumons, par exemple), il n'y a plus cette réelle découverte du genre comme je l'ai eue avec le tome 1.  Il n'y avait plus l'effet de surprise.

Je suis donc un brin déçue mais je continuerai malgré tout à lire cette série. Je me suis quand même attachée à Oscar, mais surtout à sa soeur, ainsi qu'à Valentine et Lawrence qui sont des amis sur qui notre jeune héros peut véritablement compter.

jeudi 15 septembre 2011

La compagnie des menteurs

Auteur : Karen Maitland
Editions : Sonatine (2010)
Nbre de pages : 571

Présentation de l'éditeur :
1348. La peste s'abat sur l'Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l'anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d'échapper à la contagion. Parmi eux, un vendeur de saintes reliques, un magicien, une jeune voyante, un conteur, une domestique, deux musiciens italiens, un peintre et sa femme enceinte. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste mais aussi un passé trouble. Bientôt, l'un d'eux est retrouvé pendu, puis un autre démembré, un troisième poignardé... Seraient-ils la proie d'un tueur plus impitoyable encore que l'épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ? Toutes les apparences ne vont pas tarder à s'avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d'une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l'énigme avant qu'il ne soit trop tard. Avec cette formidable évocation du Moyen Age, d'un réalisme stupéfiant, saluée comme un événement majeur dans le monde entier, Karen Maitland nous offre un roman qui captive et ensorcelle le lecteur jusqu'à l'incroyable coup de théâtre final. Rarement authenticité historique et sens de l'intrigue auront été conjugués avec un tel talent. Indispensable !

Mon avis :

Voilà un livre qu'il me tardait de découvrir tant les avis positifs fleurissaient sur la blogosphère. C'est aujourd'hui chose faite grâce à Ellcrys qui m'a offert cet ouvrage et avec qui nous avons décidé d'en faire une lecture commune.

Après lecture, j'avoue être sortie déçue. J'en attendais tellement que la magie n'a pas opéré. Et voici pourquoi :

D'abord, les points positifs qui sont au nombre de trois :

- J'ai beaucoup aimé l'ambiance et le contexte historique puisque Karen Maitland nous plonge au coeur de l'Angleterre moyenne-âgeuse alors que la peste fait son apparition. Grâce à un style brillant, l'auteur parvient à entraîner son lecteur dans une atmosphère pesante où chacun se méfie de son prochain mais surtout des étrangers qui errent à travers le pays. On va donc suivre les personnages composant cette histoire avec une certaine appréhension puisque non seulement ils vont devoir traverser l'Angleterre dans une période difficile mais aussi parce qu'ils sont entre eux des étrangers. Du coup, on ne sait pas qui ils sont, ni ce qu'ils sont et ce qu'il va leur arriver.

- Ensuite, j'ai beaucoup apprécié les histoires que chaque protagoniste va raconter au cours de cette narration. Par moment, cela me faisait penser aux légendes qu'on a pu lire étant enfants ou celles que l'on nous racontait soit pour nous émerveiller soit pour nous effrayer. Celles qui m'ont d'ailleurs le plus marquée et touchée étaient celles racontées par Cygnus. Je les ai vraiment adorées tant elles me rappelaient certains contes et j'ai bien réalisé à ce moment là que Karen Maitland était une conteuse hors pair.

- Enfin, le dernier point qui m'a intéressée se situe du côté des personnages eux-mêmes. Comme je le disais au départ, ils sont les uns pour les autres de véritables étrangers qui vont petit à petit former une véritable Compagnie. On se rend compte qu'ils sont tous bien étranges et qu'ils cachent tous un mystère. Les secrets sont gardés pour un temps, jusqu'au moment où certaines situations vont les pousser à se dévoiler. J'avais hâte de savoir ce qu'il en était, surtout s'agissant de la petite Narigorm qui m'a mise très mal à l'aise dès le départ.
Malheureusement, si les bouches se délient au fur et à mesure, la façon dont cela se déroule ne m'a pas plus accrochée que ça.

Dès le début, j'avais pressenti beaucoup de choses concernant ces personnages et je n'ai pas eu de réelles surprises lors des révélations qui ont été faites. Par exemple, je me doutais que Narigorm n'était pas forcément celle qu'elle laissait paraître. Elle a un côté obscur qui se révèle dès le départ et j'ai été loin d'être surprise par son personnage lorsque l'on sait ce qu'il en est. Il en est de même concernant Adela et Osmond.

Du coup, la déception a été là.

A cela s'est ajouté un manque réel d'action. J'ai décroché bon nombre de fois, mon intérêt ne revenant que lorsque les récits des uns et des autres intervenaient.

Ma lecture s'est donc faite en dent de scie : intérêt, désintérêt, on raccroche puis décroche à nouveau. Ce fût pénible et au final trop long pour parvenir à la fin de l'ouvrage.

Cette dernière, par ailleurs, ne m'a pas impressionnée. Je m'y attendais alors que j'aurais aimé quelque chose de différent. Nouvelle déception là encore.

Je ne me suis pas non plus attachée à un personnage en particulier. Aucune empathie possible. Les personnages, mis à part Cygnus peut-être, ne m'ont fait aucun effet. Je n'ai pas pu non plus m'imaginer à la place des uns ou des autres. Je suis restée totalement à l'extérieur du récit et je n'aime pas du tout vivre une lecture de cette façon : comme si cela ne me dérangeait pas tout ce malheur qui les entoure, ne pas trembler avec eux, ne pas douter non plus.

Je sors donc déçue de cette lecture alors que la majorité l'a adorée.

Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive et cela me démontre encore une fois qu'il me faut faire attention à l'engouement sur un ouvrage. Je sais que je suis de plus en plus difficile et sur certains livres, malheureusement, la magie n'opère pas.

Ce ne fût pas le cas pour Ellcrys qui a eu "une lecture passionnante". Vous trouverez son avis ici. Quant à DeL, elle l'apprécie également. Je vous invite à aller lire son avis là-bas (lien à venir).



mardi 13 septembre 2011

La chute

Auteurs : Guillermo del Toro & Chuck Hogan
Editions : Presses de la Cité (2010)
Nbre de pages : 328

Présentation de l'éditeur :
Tandis que les vampires envahissent les rues de New York, l'épidémiologiste Ephraïm Goodweather, le professeur Abraham Setrakian et un petit groupe de rescapés tentent de s'organiser au milieu du chaos. Car, partout dans la ville et dans le monde, des émeutes éclatent, des milices se mettent en place et les êtres humains se retrouvent impuissants face à leurs prédateurs, les vampires. Ephraïm et ses amis pourront-ils faire échouer le plan diabolique du Maître qui menace de plonger l'humanité dans la nuit éternelle ? Noir, désespéré, spectaculaire, le second tome de la trilogie " La Lignée " brosse le tableau d'un monde qu'une poignée d'individus essaie de sauver de l'abîme.

Mon avis :

N'y allons pas par quatre chemins : ce tome 2 de la trilogie vampirique de Guillermo del Toro et Chuck Hogan est encore plus noir et oppressant que le premier.

Ici, point de scénario. C'est bien et bien composé comme un roman doit l'être.

Malgré tout, les auteurs nous précise à chaque début de chapitre où se situe l'action qu'ils vont nous décrire.

New-York est une grande ville et avec l'ensemble de ses tunnels, on est loin d'avoir l'esprit tranquille.

Dès le début, l'angoisse et la pression sont bien présentes.

Les vampires, nommément appelés "strigoï", sont de véritables pots de colle. Il est impossible de s'en défaire et il y en a partout.

J'ai adoré me replonger dans cet enfer apocalyptique qu'ont créé ces auteurs talentueux.

La race humaine est indéniablement en danger d'extinction ou du moins de mutation vampirique et on se demande comment tout cela va se terminer puisque seul un petit groupe d'humains part au combat contre cette vermine infernale.

Impossible alors de ne pas stresser, trembler ou se dire que tout ça va très mal se terminer pour l'Homme. Difficile de trouver une solution à ce "massacre".

Et pourtant, notre petit groupuscule composé d'Ephraïm, Setrakian, Fet, Nora et d'autres personnages qui viendront se greffer par la suite, vous démontreront que rien n'est perdu. Il faut garder l'espoir...

Pourtant, vu comme cela se termine, je me pose beaucoup de questions et du coup, je vous le dis, l'attente va être trèèès longue jusqu'à la sortie du tome 3.

Pour ceux qui ne connaissent pas "La chute", je vous le conseille fortement. Même s'il est moins impressionnant que "La lignée" du fait que l'on sache comment agissent les strigoï et ce qui fait leur particularité vampirique, il n'en demeure pas moins que la noirceur de l'ouvrage vous glace le sang et vous laisse scotché au bouquin.

Quant à ceux qui ne sont pas encore penchés sur cette trilogie, il est encore temps de le faire.

lundi 12 septembre 2011

Father

Auteur : Vito Bruschini
Editions : Buchet Chastel (2011)
Nbre de pages : 633

Présentation de l'éditeur :
Au coeur de la Sicile, un village protège un secret.
Tissé d'amour et de mort, il s'enracine dans les domaines agricoles irrigués par la sueur et le sang des paysans et dirigés d'une main de fer par l'aristocratie. Sur ces terres, splendides mais rudes, seul le mystérieux prince Ferdinando Licata manifeste sa compassion envers les plus humbles. Tout ce peuple de déshérités l'appelle u patri, le père.
Mais la montée du fascisme va changer la donne. Face à la barbarie et aux exactions des Chemises noires, l'Amérique apparaît vite comme le refuge ultime; ce sera dans le Bronx que le prestige du prince s'élèvera au firmament.
Alors que la clarinette de Benny Goodman tente de faire oublier l'imminence de la Seconde Guerre Mondiale, Ferdinando Licata découvre la puissance occulte d'une organisation déterminée à s'enrichir de tous les trafics.
U patri en devient le Father, le parrain des parrains.
Débute alors le règne marqué par la violence de Cosa Nostra, état dans l'état, suffisamment influente pour dicter sa loi au pouvoir américain et pour jouer le premier rôle dans le débarquement des Alliés en Sicile.
Tandis qu'au village où tout a commencé, une belle Sicilienne attend le retour de celui qu'elle aime... Car elle sait qu'une fois son secret révélé, elle sera de nouveau maîtresse de son destin...

Mon avis :

Ce livre sort en librairie ce 15 septembre et si j'ai été très impatiente de le découvrir, je dois bien avouer que mon enthousiasme s'est un peu émoussé au fur et à mesure que je progressais dans cette lecture.

La première partie est très intéressante à découvrir puisque l'auteur nous balade entre les années 1920 et 1939 dans un petit village de Sicile, Salemo.

A cette époque, le fascisme commençait son ascension et la milice semait la teneur au sein de cette petite communauté.

Autant dire que j'ai beaucoup apprécié me plonger dans ces temps perturbés, ne connaissant pas du tout l'Italie et la Sicile de cette époque.

J'ai donc pu me rendre compte de l'importance donnée au code de l'honneur dans ces familles siciliennes mais aussi du mal que la milice perpétrait au sein même de ces familles qui se connaissaient toutes.

J'étais littéralement plongée au coeur même de l'horreur vu que certaines scènes sont vraiment insupportables à lire.

Malgré tout, j'étais imprégnée par cette ambiance et cette atmosphère pesante qui précédaient le début de la Seconde Guerre Mondiale.

La mafia apparaissait dans un contexte que je ne connaissais pas forcément. J'étais loin des films avec Al Pacino comme Parrain et ça me plaisait énormément.

Le seul défaut que je trouvais à ce livre était les allers-retours incessants entre 1920 et 1939. Il me fallait bien tout assimiler pour ne pas perdre le fil vu que certains évènements passés en 1920 ont des conséquences 19 ans plus tard.

L'ouvrage est donc dense dès le début mais le contexte historique fait qu'il est difficile de le lâcher.

Du coup, c'est avec un intérêt aiguisé que je suis parvenue dans la seconde partie qui, je vous l'avoue, m'a rendue plus perplexe.

En effet, nous suivons à partir de la moitié de l'ouvrage Ferdinando Licata, le Patri, dans son exil à New-York.

Cette ville dans les années 1930 et au-delà est le centre de la mafia. C'est une véritable guerre des clans à laquelle on assiste et j'avoue que là je n'ai pas vraiment adhéré tout simplement parce que cela ressemblait à trop de films que j'avais pu voir où la mafia gouverne tout.

Ma lecture a donc été un peu plus chaotique mais parce que je m'étais attachée à certains personnages (notamment Ferdinando Licata et Saro), j'ai poursuivi jusqu'au bout pour savoir ce qui allait advenir d'eux.

Si vous décidez de vous lancer dans cette lecture, vous y découvrirait que les secrets sont bien gardés et que tout est mis en oeuvre pour que personne ne vienne découvrir ce qui est caché.

L'ouvrage ressemble à un livre d'espionnage, policier avec un mélange d'histoire. C'est très bien écrit, très bien documenté et cela donne une impression de se promener au coeur même de ces clans qui sont prêts à tout pour le pouvoir.

Même si je reste un peu déconfite par la seconde partie parce que ressemblant trop à ce qu'on a déjà pu voir ou lire, il n'en demeure pas moins que Vito Bruschini a écrit là un livre très intéressant sur un homme qui ne manquera pas d'user de toute son influence pour parvenir à ses fins. Gare à ceux qui se mettront au travers de son chemin.

jeudi 8 septembre 2011

Un challenge de plus pour moi

C'est en me connectant sur Livraddict que j'ai vu ce nouveau challenge organisé par Nana. J'ai découvert depuis maintenant pas mal de temps l'uchronie et j'avoue avoir un faible pour ce genre. Quand j'ai vu qu'un challenge Ukronie était ouvert, je suis allée voir un peu de quoi il en retournait et sans vraiment y réfléchir (parfois il faut savoir foncer), je me suis inscrite.

Pourquoi ?
- Parce qu'il n'y a pas de limite de temps pour le terminer.
- Parce qu'il s'avère que vous pouvez lire soit un seul soit l'ensemble des ouvrages proposés.
- Parce que ma médiathèque possède 4 des livres à lire.

Et voilà desquels il s'agit :

- Les fils de l'air de Johan Heliot
- Sens Interdit d'Alain Grousset & Danielle Martinigol
- Ceux qui sauront de Pierre Bordage
- Ceux qui rêvent de Pierre Bordage
- La reine des lumières de Xavier Mauméjean
- Divergences 001 de Collectif

Il s'agit d'ouvrages édités par les Editions Flammarion dans leur collection Ukronie.

Si vous aussi vous avez envie de découvrir de nouveaux ouvrages sur l'uchronie, n'hésitez pas à vous inscrire.

Je précise que Nana accepte également les ouvrages qui ne font pas partie de cette liste. En bref, vous êtes libres de lire ce que vous voulez pourvu que ce soit de l'uchronie.

Pour finir et être totalement complète, voilà le logo qu'elle a confectionné et qui est superbe :




Si tout ça ne vous donne pas envie d'y participer, je ne sais plus quoi faire. Vous harceler peut-être ?
En tout cas, en ce qui me concerne, je suis super motivée et j'ai hâte de le commencer.




lundi 5 septembre 2011

Harry Potter à l'école des sorciers

Auteur : JK Rowling
Editions : Folio Jeunesse (1997)
Nbre de pages : 311

Quatrième de couverture :
Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une placel 'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre des Trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l'effroyable V... le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?

Mon avis :

Voilà un petit moment que je souhaitais relire la série des Harry Potter. Et avec Ellcrys, nous avons décidé de le faire en lecture commune. Ce fût donc avec enthousiasme que j'ai repris le premier tome de cette saga qui ne me lasse jamais.

Je suis entrée de suite dans ce monde plein de magie, même si ce premier opus met tout en place et reste l'un des moins "terrifiant".

Harry Potter est toujours autant attachant et les Dursley toujours aussi détestables.

Ayant vu, par ailleurs, maintes fois le film adapté à ce tome là, j'imaginais parfaitement les scènes et c'était un délice supplémentaire (même s'il faut bien avouer que les différences entre le livre et le film sont nombreuses).

Je ne me rappelais pas, par exemple, de Peeves, l'esprit frappeur, qui n'a peur que du Baron Sanglant, le fantôme des Serpentars. Malgré son côté mesquin, Peeves est un personnage secondaire que j'apprécie beaucoup et que j'ai donc aimé retrouver pendant ma lecture. Tout comme d'ailleurs les centaures et leur fameuse prophétie.

JK Rowling a une écriture fluide, simple et très accrocheuse. Il y a toujours de l'action et on ne s'ennuie à aucun moment. J'étais même déçue d'être arrivée aussi vite à la fin de l'ouvrage.

Heureusement, il me reste encore 6 tomes à redécouvrir et je suis très pressée de m'y remettre même si je ne veux pas aller trop vite pour faire durer mon plaisir.

Harry Potter est une saga qui se déguste tant l'ensemble est prenant de réalisme. On s'y croirait et c'est un délice d'évasion.

Je pense que beaucoup l'ont déjà lu mais pour ceux qui n'ont pas encore franchi le pas, il faut absolument réparer cette erreur. Harry Potter n'est pas fait que pour les enfants ! Les adultes y trouvent aussi leur compte.

Allons maintenant voir l'avis d'Ellcrys qui (je le sais d'avance) s'est régalée elle aussi de cette relecture.