samedi 31 juillet 2010

La communauté du sud (T1)

Titre du tome : Quand le danger rôde
Auteur : Charlaine Harris
Nbre de pages : 313

Présentation de l'éditeur :
Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petit ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du XIXème siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.

Mon avis :

Ceux qui me connaissent savent que j'ai du mal avec les histoires de vampire. Quelque chose coince. Malgré tout, j'ai quand même voulu participer à une lecture commune qui proposait ce titre. Il fallait bien que je sache si oui ou non j'étais faite pour ce genre de bouquin.

Au départ, vous l'aurez compris, j'étais sceptique sur cette série et à l'arrivée mon point de vue n'a malheureusement pas changé.

L'histoire se passe dans une époque où l'existence des vampires est acquise et où ceux-ci peuvent se balader quand bon leur semble sans être "ennuyés" par les Hommes. Un sang synthétique est à leur disposition pour éviter que ces créatures ne tuent nos semblables pour se nourrir.

Une jeune femme, Sookie, 25 ans, belle blonde télépathe, est au centre de cette aventure. Bien entendu, dès la première ligne on sait qu'une amourette entre elle et un vampire dont elle ne peut pas lire les pensées, Bill, va naître très - trop ! - rapidement (en tout cas à mon goût). Des meurtres vont se succéder; il y aura des suspects (même si l'enquête n'est pas réellement là); on va rencontrer des vampires plus terribles que d'autres... (mais bon on ne tombe pas non plus dans le bon thriller qui vous fait frémir, hein !)

Du point de vue de l'histoire, j'ai eu comme un goût de déjà vu; ma fille m'ayant beaucoup parlé de Twilight (elle a même réussi à me faire visionner le 1er film en DVD - pauvre de moi !), je voyais à peu près de quoi il allait être question ici.

Même si dans cet ouvrage l'action ne se situe pas dans un lycée, on se retrouve quand même dans une petite ville, la jeune femme en question est solitaire, n'a jamais eu de copain et dès qu'elle voit le vampire, et ce dès la première fois, elle SAIT que c'est lui l'homme de sa vie ! Enfin, le vampire de sa vie ! Parce que Sookie ne veut pas un homme mais un vampire. Honnêtement, ça m'a fait bizarre...

J'ai trouvé aussi pas mal d'incohérences et attention je spolie (pour ceux et celles qui l'ont lu, sélectionner avec votre curseur pour voir de quoi je parle) :

p 47 : Sookie n'hésite pas à tutoyer Bill : "Non. C'est pour cette raison que vous... que tu me plais autant."
Même page un peu plus bas, voilà ce qu'elle indique : "Soudain, je me rendis compte que j'allais un peu loin dans les confidences. Après tout, cet homme était non seulement un vampire, mais aussi un inconnu."

Mais c'est qu'elle aurait dû y penser avant que c'était un inconnu avant de le tutoyer, de lui dire qu'il lui plaisait... Je suis peut-être un peu vieux jeu mais il ne me viendrait pas à l'esprit de dire de telles choses à quelqu'un que je ne connais pas ! Mais bon, mettons ça sur le dos de la jeunesse qui va trop vite !

Autre exemple :

Sookie indique que les vampires étant des morts-vivants, leur coeur ne bat plus. Quelque part, c'est logique. Mais voilà que page 170, après des ébats amoureux avec son cher et tendre, elle nous indique : "Bill roula sur le côté et m'attira contre lui. Son torse se soulevait encore à un rythme saccadé, son coeur battait la chamade."

Horreur ! Que lis-je ? Mais qu'est-ce que c'est que ces erreurs monumentales ? Il m'a fallu relire le passage pour être sûr qu'on parlait bien de Bill et non de Sookie. Mais non, je ne m'étais pas trompée (parce que l'auteur, elle, a complètement planté) !

Et là, je me dis que certains écrivains devraient se relire avant de poursuivre l'écriture de leur ouvrage. Ca éviterait ce genre d'incohérence dans les récits. A partir de là, je n'avais plus vraiment l'envie de poursuivre mais je me suis dit : "arrête de réfléchir et n'attends rien de ce bouquin. Tu l'apprécieras peut-être mieux."

Du coup, ça m'a permis d'arriver au bout.

Parlons maintenant du style. Honnêtement, n'attendez pas de lire une écriture qui vous transporte. Cela n'a rien d'exceptionnel. Je dirai même que certains livres "jeunesse" sont mieux écrits. J'avais l'impression de lire du Harlequin. Et là, je me rends compte que je deviens de plus en plus difficile avec mes lectures. Il faut que l'histoire me transporte (ce qui n'a pas été le cas ici) et que le style soit quand même un minimum soutenu (avec de belles descriptions, que l'on me permette de tout ressentir : les parfums, les émotions...) Et ce n'est pas le cas du tout avec cette série (en tout cas avec ce premier tome).

Ainsi, rien ne m'a fait changé d'avis sur La communauté du sud dont j'entendais parler depuis plusieurs mois avec beaucoup d'avis positifs. L'histoire est bof; le style n'est pas exceptionnel et les personnages (parlons-en un minimum) plus que stéréotypés. Je ne suis absolument pas convaincue et si je me lance dans la lecture du tome 2 (et je dis bien SI), ce sera pour reposer mon cerveau. Mais dans l'immédiat, il n'en est pas question. J'ai de bien meilleurs ouvrages à découvrir !

Je préfère, et de loin, poursuivre avec la série Les femmes de l'Autremonde de Kelley Armstrong qui est bien meilleur tant dans l'intrigue que dans l'écriture.

L'avis des mes acolytes sur cette lecture commune : Lelf, Nadège, love-of-book, Melcouettes, Fée Bourbonnaise, Setsuka, Louisemiches, Klemocius, Auudrey, Mycoton32, Lynnae, Nymi, Scor13, Mystix, Leyla, Vozrozhdenyie, (Bulle), Lebonsai, poet24, tachas, Endorphinage

jeudi 29 juillet 2010

Le cas Jack Spark : Automne Traqué (T2)

Auteur : Victor Dixen
Editions : Jean-Claude Gawsewitch (2010)
Nbre de pages : 563

Quatrième de couverture :
Washington, New York, Dublin, Tokyo :
Dans la nuit des grandes villes a commencé une course-poursuite secrète... mortelle.
L'enjeu ? La survie de la planète.
Les hommes ne le savent pas encore, mais le monde qu'ils ont toujours connu est sur le point de disparaître. Jack Spark s'est donné pour mission de les protéger. S'il réussit à échapper aux forces invisibles qui veulent sa mort. Et surtout, s'il parvient à vaincre ses propres démons...
L'automne, c'est la saison des grandes chasses. La traque est lancée !

Mon avis :

Le tome 2 commence exactement là où le tome 1 s'achève. Du coup, il n'y a aucun temps mort dans l'histoire. On suit Jack Spark et ses amis avec attention, enthousiasme et quelques craintes malgré tout.

Cet opus là prend un genre beaucoup plus fantastique que le précédent. Vers la fin, je dirai même que l'on s'oriente vers de la science-fiction. Mais peu importe vu que je me suis, encore une fois, régalée tout au long de ma lecture même si je garde en mémoire un petit bémol.

En effet, ici le "clan Jack Spark" va se voir disséminer à droite et à gauche et l'on va suivre chaque personnage dans sa propre quête. Celle-ci doit mener, bien évidemment, à la réunification du "clan" mais également à faire prendre conscience à chacun d'entre eux qui ils sont vraiment et ce qu'ils vont pouvoir apporter à Jack Spark dans son propre combat.

Du coup, l'auteur a fait beaucoup de répétitions et nous rappelait trop souvent certaines spécificités. C'est la seule chose qui m'ait vraiment gênée. Il faut dire qu'ayant lu les tomes 1 et 2 à la suite, je n'avais pas besoin que l'on me rafraîchisse les idées (alors que c'est très intéressant pour ceux qui prendront plus de temps pour découvrir chacun de ces ouvrages).

La source du Mal prend une ampleur telle qu'il me tarde vraiment de lire le tome 3, d'autant que le tome 2 se termine encore par un cliffhanger. Le suspense est à son paroxysme. C'est réellement frustrant !

De plus, Victor Dixen a su mêler fiction, Histoire et légendes de façon extraordinaire. Il a, pour ne citer que cet exemple, intégré un fait réel survenu en 1908 à Toungouska (après vérifications faites sur le net).

Cela donne une dimension encore plus réelle à l'histoire et le stress ne cesse de progresser. Parce que finalement si tout cela n'était pas que de la fiction ? Ne vous rappelez-vous pas ces personnes qui craignent les ondes créées par les lignes à haute tension et qui ne peuvent pas sortir de chez elles autrement que parer d'un chapeau sur la tête ? Pour ma part, je me rappelle très bien d'un reportage de ce genre et je ne serai pas surprise que l'auteur se soit appuyé sur ce genre de fait pour monter sa fiction.

Quoi qu'il en soit, avec tout ce qui se passe dans cet opus et les nouveaux personnages qui arrivent (bons ou mauvais), je suis devenue une Jack Spark Addict. Il m'est désormais impossible de ne pas vouloir lire la suite de cette série. Vivement que celle-ci soit écrite et éditée. Je vous le dis : l'attente va être trèèèès longue !

Encore une fois, je remercie vivement Livraddict et les Editions Jean-Claude Gawsewitch pour cette superbe découverte faite dans le cadre d'un partenariat avec ces deux sites.

mardi 27 juillet 2010

Le cas Jack Spark : Eté mutant (T1)

Auteur : Victor Dixen
Editions : Jean-Claude Gawsewitch (2009)
Nbre de pages : 528

Quatrième de couverture :
Redrock, Colorado : un camp de vacances aux allures de prison.
Des adolescents anéantis par des éducateurs sans pitié.
Jack Spark est le seul à résister.
Mais son corps subit d'étranges mutations et il découvre en lui de terribles pouvoirs.

Mon avis :

Je viens, une fois encore, de passer un très bon moment de lecture avec ce livre jeunesse.

Jack Spark est vraiment un personnage hors norme et l'aventure qui l'attend dans le camp de vacances Redrock est largement à la hauteur des ouvrages de grand frisson.

Parce que oui j'ai stressé tout au long de ma lecture puisque je ne savais pas du tout ce qui m'attendait au fur et à mesure que j'avançais. On est dans le flou le plus total tout en ayant conscience que des êtres maléfiques hantent cet ouvrage.

Qui sont-ils ? Quel est leur but véritable ? : ça, l'auteur ne le dévoile que par petites touches.

Du coup, on lit avec avidité; on s'attache à ces jeunes et on croise les doigts pour que le pire n'arrive pas.

Victor Dixen a une écriture et on entre ici dans un genre "mini-horreur" où tout un tas de questions reste en suspens et où l'angoisse va crescendo. En bref, c'est du Stephen King jeunesse (pour reprendre les termes de Frankie lors d'une micro-discussion sur cet opus).

Même si le sang ne coule pas à flot et si les descriptions ne sont pas celles d'un bouquin d'horreur adulte, il n'en demeure pas moins que la pression et l'atteinte psychologique sont indéniables. Je ne pensais pas que c'était possible d'arriver à un tel niveau de stress avec de la littérature jeunesse.

Victor Dixen a fait un coup de maître avec Jack Spark : ses personnages (bons ou méchants) cachent des secrets impressionnants; l'atmosphère est pesante et lugubre du début à la fin.

Le dénouement arrive un peu trop vite et facilement à mon goût, et une scène m'a un peu gâché mon petit plaisir. Malgré tout, des interrogations subsistent et j'ai d'ores et déjà commencé le tome 2 avec je me régale encore.

Jack Spark n'est pas un coup de coeur même si je ne suis pas passée loin de celui-ci.

Du coup, je ne peux que vous dire : ne passez pas à côté de ce livre parce que, franchement, il est diablement excellent !

Je remercie grandement Livraddict et les Editions Jean-Claude Gawsewitch puisque c'est grâce à un partenariat organisé par ces deux sites que j'ai pu découvrir et dévorer cet ouvrage.

dimanche 25 juillet 2010

Le coeur cousu

Auteur : Carole Martinez
Editions : Gallimard (2007)
Nbre de pages : 429

Présentation de l'éditeur :
"Ecoutez, mes sœurs ! Ecoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Ecoutez... le bruit des mères ! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes ! " Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre: le cœur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses on cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.

Mon avis :

Soledad. C'est ainsi que s'appelle la narratrice. Celle par qui tout commence et tout se termine. Elle est la dernière fille de Frasquita Carasco, une femme fascinante, troublante, étonnante et si mystérieuse.

Là est la force de ce roman : le mystère y est complet du début à la fin !

On croit lire le récit de toute une vie marquée par les aléas d'un destin peu commun mais c'est bien plus que ça. La famille Carasco n'est pas une famille ordinaire car les femmes qui la constituent ont d'étranges pouvoirs qui leur sont dévoilés de génération en génération, une fois les filles devenues pubères, lors de la Semaine Sainte. Tout se fait dans le secret le plus absolu et Soledad nous raconte alors ce que fût l'existence de sa mère, de ses soeurs mais aussi la sienne.

Soyons honnête, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. L'auteur utilise un style très imagé pour nous permettre de nous imprégner de cette atmosphère si particulière où la sorcellerie n'est jamais très loin.

J'avoue adorer ce genre d'écriture et pourtant, ici, par moment, je trouvais que c'était trop. J'étais perdue dans les différentes descriptions que Carole Martinez voulait faire passer. Sans compter certaines histoires que je trouvais dénuées de sens.

Cela dit, je pense que c'est ce qui fait justement la force de ce récit. On ne suit pas de règle logique parce que la vie de Frasquita est tout sauf singulière. Elle est exceptionnelle et tout ce qui se passe autour d'elle l'est tout autant.

A l'heure actuelle, je suis encore incapable de vous dire si oui ou non j'ai aimé cet ouvrage et ça me trouble profondément.

L'ensemble en fait un récit sur lequel on pourrait parler pendant des heures : un style très imagé (génialissime à l'exception de quelques petits passages), une histoire surprenante tout comme le sont les différents personnages qui la compose.

La mort est tellement présente que quelque part ça m'a "dérangée". Il est peut-être là mon petit bémol. Je ne pensais pas lire un ouvrage de ce genre. Du coup, j'avais du mal à l'ouvrir et m'y replonger dedans une fois fermé. Et pourtant, je suis arrivée jusqu'au bout. Il est tellement étrange et beau à la fois.

C'est difficile de se dire qu'on ne peut pas se faire une opinion claire dessus. C'est blufflant, déconcertant ! C'est assez rare quand cela m'arrive mais là je ne peux que vous donner ce conseil : "lisez-le pour vous faire votre propre opinion !"

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune avec : Leyla, Setsuka, Myrddin, Elea23, Lounapil, Jostein, Mimi54.

jeudi 22 juillet 2010

Capture

Auteur : Kelley Armstrong
Editions : Bragelonne (2008)
Nbre de pages : 472

Présentation de l'éditeur :
Elena Michaels est une femme recherchée. Elle n'a pourtant rien fait de mal. Enfin, pas récemment. Mais il y a dix ans, son amant l'a changée en loup-garou. La seule femme loup-garou au monde, en vérité. Et aujourd'hui, alors qu'elle parvient enfin à l'accepter, un groupe de scientifiques apprend son existence. Ils la pourchassent et elle s'apprête à foncer droit dans leur piège. Mais c'est sans compter sur la famille adoptive d'Elena, la Meute, qui ne reculera devant rien pour la retrouver. Et sans compter non plus sur Elena elle-même, ce qui est une grossière erreur...

Mon avis :

Lorsque je me suis lancée dans cette saga, c'était par curiosité vu que je n'avais pas encore lu de bit-lit. Morsure (le tome 1) avait été un peu long dans sa mise en route mais j'avais finalement bien accroché sur la deuxième moitié de l'ouvrage. Du coup, lorsque les membres de Livraddict ont lancé une lecture commune sur le tome 2 (Capture), j'ai décidé d'en faire partie et franchement je ne le regrette absolument pas.

Dès les premières pages, j'ai totalement adhéré à l'histoire. Le prologue nous entraîne dans un endroit très reculé des Etats-Unis, là où il est bien difficile de s'évader alors qu'un être particulier tente justement de semer ses poursuivants. On comprend qu'il est différent des loups-garous que nous avions rencontrés dans l'opus précédent et ça nous met l'eau à la bouche !

Ici, voyez-vous, vous n'aurez donc pas droit qu'à des loups-garous. Kelley Armstrong fait fort ! Très fort même ! Elle regroupe un maximum d'êtres surnaturels pourchassés par des scientifiques et nous voyons apparaître de nouveaux personnages pour notre plus grand plaisir : sorcières, semi-démons et vampires.

Et le pire c'est que ça marche. L'auteur fait le point sur chaque race et ce qui les caractérisent dans leurs combats. Rien n'est laissé au hasard. L'histoire suit un ordre logique et j'ai été pleinement dedans.

Elena va se retrouver une nouvelle fois dans des situations bien difficiles de sorte que son personnage va évoluer (notamment vis-à-vis de Clayton mais pas uniquement).

De nouveaux liens vont se créer; des combats vont avoir lieu. et une scène est tout particulièrement "étonnante" voire même macabre.

Je ne sais pas ce que vont donner les autres opus mais avec Capture j'ai eu ma dose de sang et de gorges arrachées sans compter les sortilèges lancés, les semi-démons qui jouent à cache-cache ou qui consument ce qu'ils touchent.

En bref, c'est un excellent ouvrage qui se laisse lire encore plus facilement que le tome 1.

Une fois que vous l'avez ouvert, vous aurez beaucoup de mal à le fermer, d'autant qu'Elena est toujours aussi excellente avec ses réparties. Elle a du répondant (même si on le sait déjà) mais quand cela touche les êtres surnaturels, c'est hilarant !

Bien sûr, vous l'aurez aisément compris, je me suis régalée et il me tarde de lire le tome suivant. Le souci c'est que je ne suis pas prête de le faire parce que ma médiathèque ne l'a pas encore. Il va falloir que je fasse une nouvelle demande d'achat...

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune livraddictienne avec Deliregirl1, Heclea, Azariel87, Galleane, Karline05, Mycoton32, Lolo, Lisalor, Cecile, Mlle Pointillés, Mlle_Lily, Bulle.

mercredi 21 juillet 2010

Mes alliances : histoires d'amour et de mariages

Auteur : Elizabeth Gilbert
Editions : Calmann-Levy (2010)
Nbre de pages : 331

Présentation de l'éditeur :
À la fin de Mange Prie Aime, son récit autobiographique, Elizabeth Gilbert s’éprenait de Felipe, citoyen australien natif du Brésil, rencontré en Indonésie. De retour aux États-Unis, le couple se jura fidélité et de ne jamais, jamais convoler en justes noces. Mais le ciel ou plutôt l’Immigration américaine en décida autrement. Elizabeth et Felipe se virent obligés d’envisager d’officialiser leur union sinon ce dernier n’aurait plus jamais le droit de remettre les pieds dans le pays. « Condamnée » à se marier, Elizabeth Gilbert résolut de juguler sa peur de l’institution en s’y intéressant de plus près. Pendant près d’un an, et tout en parcourant l’Asie du Sud-Est dans l’attente d’un visa en règle pour son amoureux, elle se consacra tout entière à l’étude de ce sujet. Mes alliances est le fruit des réflexions d’une femme qui, d’interrogations philosophiques en comparaisons culturelles, a cherché à se réconcilier avec l’idée du mariage. Écrit avec la finesse, l’intelligence et la sensibilité qui ont fait la renommée d’Elizabeth Gilbert à travers le monde, ce livre s’attache à envisager l’état matrimonial sous tous les angles, dans toutes les cultures (des Romains aux Papous), et aborde même les questions qui fâchent : la compatibilité, le désir, la fidélité, les traditions familiales, les attentes sociales, le risque du divorce, les responsabilités afférentes, etc. Au passage, l’auteur pourfend quelques idées reçues, analyse ses peurs, replace des concepts dans leur perspective historique et accepte de troquer ses fantasmes contre des compromis… Au bout du compte, ce livre est une ode à l’amour, et à toutes les complications dont le grand amour s’accompagne dans la vraie vie.

Mon avis :

Comme l'indique la présentation de l'éditeur, Mes alliances est la suite de Mange, prie, aime que j'avais découvert l'année dernière avec le Prix des Lecteurs du Livre de Poche.

Etant donné que je m'étais régalée pendant cette lecture, lorsque l'on m'a proposé de découvrir la suite, j'ai forcément sauté sur l'occasion en me disant et espérant passer autant de bons moments qu'avec le précédent opus de l'auteur.

Malheureusement, cette fois-ci, le charme n'a pas opéré. J'ai véritablement déchanté parce que Mes alliances était loin de ce que je m'étais imaginée.

Même si le style de l'auteur est toujours aussi léger et facile à lire, la teneur de l'ouvrage a eu maintes fois raison de mon attention. J'ai plongé du nez à de nombreuses reprises et c'était d'autant plus qu'exaspérant que je ne me voyais pas avancer dans ma lecture. C'est terrible !

Alors que s'est-il passé ?

Elizabeth Gilbert fait le point sur sa nouvelle situation de fiancée et sur le mariage qui se profile à l'horizon parce que son futur époux se voit refuser l'entrée sur le territoire américain. La seule solution pour lui de poursuivre son activité et ses allers-retours dans ce pays : se marier avec une américaine.

Mis à part le fait que cette "obligation" de mariage mine quelque part l'auteur qui aurait préféré rester dans la situation de départ (chaque chez soi, on se voit de temps en temps même si on s'aime profondément), tout au long de l'ouvrage Elizabeth Gilbert nous raconte comment se passe le mariage et tout ce qui en découle que ce soit au Vietnam, en Europe au Moyen-Âge voire même aux Etats-Unis avec les différents points de vue de tous ceux qui l'entourent (ami(e)s, famille).

Mon enthousiasme du départ a vite déchanté parce que j'avais du mal à suivre ce que l'auteur disait. De plus, elle met toujours en avant l'Amérique, la façon dont les américains réagissent...

Malheureusement pour elle, il n'y a pas qu'en Amérique où l'on se pose des questions sur le mariage !

J'aurais largement préféré qu'elle élargisse aux femmes en général et non aux américaines en particulier, ses questionnements sur le mariage et tout ce qui s'en suit.

En tant que femme qui ne souhaite pas d'enfant, elle se met au même rang que Florence Nightingale parce qu'elle non plus n'a pas eu d'enfant et a préféré se consacrer à son métier.

Loin de moi la volonté de casser cette vision des choses mais il est difficile de comparer une femme, pionnière des soins infirmiers modernes et l'époque dans laquelle elle a vécu, et une écrivain qui a des façons de voir les choses qui ne m'ont pas accrochée.

Je crois que le problème avec l'ouvrage c'est que je ne me suis pas reconnue en Elizabeth Gilbert (contrairement à Mange, prie, aime lorsque je l'ai lu) et je n'ai pas adhéré à tout ce qu'elle a pu mettre dans son ouvrage.

Cependant, je dois bien avouer que certains passages sont très bons et méritent qu'on s'y attarde. Malheureusement, ils ne font pas la majorité du livre.

Par ailleurs, on voit parfaitement qu'il s'agit d'une autobiographie en ce sens que même si l'ouvrage est monté chronologiquement, Elizabeth Gilbert se perd aussi sur ce qu'elle a besoin, ce qu'elle attend de son conjoint, si elle arrivera à le supporter...

Honnêtement, j'ai bien cru que la fin aller présager un non-mariage et je me suis demandée à quoi tout cela menait.

Tout ça pour dire que si j'avais complètement adhéré et lu avec attention et intérêt Mange, prie, aime, il n'en est rien concernant Mes alliances.

J'ai fait chou blanc pour cette fois-ci.

Je remercie quand même Laetitia et les Editions Calmann-Levy pour l'envoi de cet ouvrage.

lundi 19 juillet 2010

La trilogie berlinoise (T2)

Titre : La pâle figure
Auteur : Philip Kerr
Editions : du Masque (2008)
Nbre de pages : 265

Résumé :
Septembre 1938. Cependant que Berlin attend l'issue des pourparlers de Munich, le détective privé Bernhard Gunther est appelé par Frau Lange, une importante éditrice, qui subit un chantage relatif à son fils, homosexuel. Une dénonciation signifierait pour lui le camp de concentration. Au même moment, un ami policier propose à Gunther une autre mission, difficile à refuser : travailler pour les services du tout-puissant responsable nazi Heydrich, qui le lance sur la piste d'un tueur en série.
Au fil d'un thriller qui nous conduit des cliniques psychiatriques aux coulisses du pouvoir hitlérien, l'auteur de L'Eté de Cristal — Prix du Roman d'aventures 1993 — ressuscite l'ambiance d'une ville où s'appesantit la folie totalitaire, avec une véracité et une précision saisissantes jusqu'au malaise.

Mon avis :

Voilà un tome 2 tout aussi prenant et intéressant, même si la noirceur de l'âme humaine est mise davantage en avant ici. Les complots montés sont si machiavéliques car calculés que c'est édifiant à lire.

Deux ans ont passé depuis "L'été de cristal" et Herr Gunther va se voir attribuer une enquête qui va aller bien au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer.

Sans entrer dans les détails pour ne rien dévoiler, j'ai été subjuguée par la façon dont l'auteur fait monter la tension dans ce tome.

Conséquemment, même si Gunther est toujours aussi excellent dans son enquête, dans ses réparties et ses échanges avec les différents protagonistes, il n'en demeure pas moins qu'on le sent sur le point d'exploser.

Les SS sont beaucoup plus présents puisqu'on assiste à l'arrivée dans l'histoire de Himmler et Heydrich, notamment. La guerre n'a pas encore éclaté mais l'atmosphère est pesante et cela donne un ton très différent à cet ouvrage.

J'étais loin de m'imaginer l'énorme complot que Gunther a réussi à démanteler même si tout n'est pas forcément résolu. Contexte historique oblige !

Ce qui est sûr c'est que je me suis délectée encore une fois de cette lecture qui mêle toujours avec autant de brio trame historique et policière.

Le fait que la tension ait augmenté de plusieurs crans ici me laisse présager un tome 3 explosif ! En tout cas, j'ai hâte de pouvoir me replonger dans cette trilogie qui sera très certainement mon premier coup de coeur depuis quelques mois maintenant.

Je remercie grandement Anne des Editions du Masque pour cette lecture exquise.

mardi 13 juillet 2010

Intuitions

Auteur : Rachel Ward
Editions : Michel Lafon
Nbre de pages : 330

Présentation de l'éditeur :
Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu'elle croise. C'est le jour où sa mère décède qu'elle en comprend la signification : il s'agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu'au jour où elle rencontre Spider... Alors qu'ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite. Ils seront les seuls survivants de l'attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance. Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu'elle peut lire en Spider ?

Mon avis :

Lorsque j'ai lu le 4ème de couverture, je m'attendais à une lecture davantage portée sur le fantastique. Or, soyons franc dès le départ, ce n'est pas du tout le cas et lorsque je m'en suis rendue compte j'ai été un peu déçue.

En fait, le don que possède Jem est juste un prétexte pour raconter la vie difficile de cette adolescente de 15 ans, orpheline depuis l'âge de 7 ans et baladée de famille d'accueil en famille d'accueil sans qu'elle puisse trouver sa place et se sentir bien.

Sa rencontre avec Terry, surnommé Spider, va faire changer sa vie irrémédiablement, ses idées et son comportement vis-à-vis de ceux qui l'approchent ou lui parlent. Elle va apprendre à faire confiance mais surtout à comprendre que certaines personnes l'aiment pour ce qu'elle est et ne recherchent qu'à faire son bonheur.

Et maintenant la question difficile : ai-je aimé ou pas ? Et là, encore à l'heure actuelle, je ne saurais quoi vous répondre. J'ai un avis plutôt partagé sur cet ouvrage.

Malgré tout, mis à part le fait que je m'attendais à autre chose comme lecture, il faut bien dire que ça se lit bien, très vite et qu'on arrive à s'attacher à cette jeune fille rebelle.

Le style qu'utilise l'auteur fait partie du parlé des jeunes et même si je ne suis pas très attirée par le verlan et autres genres, on peut dire que ça colle parfaitement avec les personnages et tout ce qu'ils vivent dans ces pages.

L'histoire aurait été moins crédible si Rachel Ward avait utilisé une façon différente de les faire parler.

Du coup, même si je n'ai pas eu de coup de coeur (alors que j'aurais aimé l'obtenir) ni de réel entrain pour lire cet opus, je dois bien avouer qu'il se laisse lire et si l'épilogue a été prévisible d'une certaine manière, il n'en demeure pas moins que je suis curieuse de connaître le prochain tome pour savoir comment l'auteur va se débrouiller pour poursuivre son histoire.

Cet ouvrage a été lu dans le cadre d'un partenariat avec le site Livraddict et les Editions Michel Lafon que je remercie l'un et l'autre pour cette découverte et l'envoi.

lundi 12 juillet 2010

J'ai failli te dire je t'aime

Auteur : Federico Moccia
Editions : France Loisirs (2009)
Nbre de pages : 818

Présentation de l'éditeur :

Niki va bientôt passer son bac. Avec ses amies, elle est bien décidée à profiter de sa jeunesse et de sa liberté. Tous les moyens sont bons pour s'amuser à Rome, cet été-là.
Alex, lui, broie du noir. À trente-sept ans, ce publicitaire talentueux vient de se faire plaquer par sa fiancée, juste après l'avoir demandée en mariage ! En plus, voilà que son patron le met en concurrence avec un jeune collègue ambitieux sur une nouvelle campagne publicitaire, l'obligeant à déployer des trésors d'ingéniosité pour ne pas être dépassé.
Et tout cela ne serait rien si, ce matin-là, il n'avait pas croisé la route de Niki... Ou plutôt si tous les deux ne s'étaient pas rentrés dedans. Elle est jolie, intelligente et drôle, c'est le coup de foudre réciproque. Juste un petit détail : elle a dix-sept ans. Vingt ans de moins qu'Alex. Que peuvent bien avoir à faire ensemble deux êtres issus de planètes si différentes ? Leur idylle naissante laisse leur entourage sceptique.

Mon avis :

Voilà un livre qui traînait sur mon étagère depuis plusieurs mois et vu l'enthousiasme de Cécile pour cet ouvrage, j'ai décidé de me mettre plus tôt que prévu à sa lecture.

Maintenant qu'il est terminé, je suis bien embarrassée pour faire ma chronique parce qu'il m'a moyennement plu et pourtant je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment avec.

J'ai failli te dire je t'aime est un ouvrage qui se lit bien, vite et qui ne donne pas de migraine. Pas besoin de réfléchir. On se laisse simplement emporter par ce qu'on lit même si ce n'est pas du tout de la grande littérature et si tout est très/trop prévisible.

Côté personnages, c'est Niki qui a ma préférence par sa jeunesse, sa fraîcheur, elle est vraiment exquise. Par contre, son côté "je fonce quoi qu'il arrive" m'a un peu dérangée. Je n'aimerais pas que ma fille à 17 ans soit comme elle. Franchement, ça fait peur. Mentir à ses parents, à tout bout de champ, partir en week-end alors que ceux-ci croient qu'elle dort chez une amie. C'est franchement difficile à accepter.

Alessandro, lui, l'adulte qui tombe amoureux de la petite jeune, m'a exaspérée jusqu'au bout et ses copains dont on va connaître un morceau de leur vie ne sont pas forcément mieux.

En fait, quand je me mettais à cette lecture, j'avais l'impression de regarder un téléfilm italien ou je m'ennuie à mourir mais que je regarde parce qu'il n'y a rien d'autre à la télé.

Bon d'accord, là j'avais d'autres choses à lire mais je voulais quand même savoir ce qui allait advenir de ce couple Niki-Alessandro. Ah, curiosité quand tu nous tiens !

L'écriture n'est pas exceptionnelle. L'auteur tente de faire de la poésie mais je la trouve de mauvais goût. Mon édition est bourrée de coquilles et de ponctuations mal placées. Bref, ce fût difficile de ne pas non plus l'arrêter en plein milieu. Mais je suis du genre à aller jusqu'au bout d'un livre. J'ai horreur de ne pas terminer un bouquin.

Donc, je l'ai terminé. Il n'est pas transcendant. On s'ennuie un peu (parfois). Mais, la fraîcheur de Niki fait du bien. On essaie de se mettre à sa place (même si moi je n'y suis pas arrivée). On se demande pourquoi un homme d'âge mûr perd la tête pour elle. Et on se dit qu'en amour il n'y a pas d'âge. Effectivement, ce livre le montre bien mais honnêtement j'espère que ma fille, à l'âge de Niki, ne me ramènera pas un bonhomme de mon âge. Ce serait l'horreur et je ne pense pas que son père et son beau-père seraient ravis.

En bref, si vous avez besoin d'un petit break cet été et que vous voulez vous vider la tête, prenez ce livre parce qu'il remplit son rôle à merveille : celui de nous détendre ! C'est tout ce que je lui demandais et même si ma lecture a été un peu laborieuse ça a quand même marché !

mercredi 7 juillet 2010

La trilogie berlinoise (T1)

Titre : L'été de cristal
Auteur : Philip Kerr
Editions : du Masque (2008)
Nbre de pages : 266 (en ce qui concerne le T1 uniquement)

Quatrième de couverture :
Vétéran du front turc et ancien policier, Bernie Gunther, trente-huit ans, est devenu détective privé, spécialisé dans la recherche des personnes disparues. Et le travail ne manque pas, à Berlin, durant cet été 1936 où les S.A., à la veille des jeux Olympiques, se chargent de rendre la ville accueillante aux touristes.
C'est cependant une mission un peu particulière que lui propose un puissant industriel, Hermann Six : ce dernier n'a plus à chercher sa fille, assassinée chez elle en même temps que son mari, mais les bijoux qui ont disparu du coffre-fort.
Bernie se met en chasse. Et cet été-là, l'ordre nouveau qui règne en Allemagne va se révéler à lui, faisant voler en éclats le peu d'illusions qui lui restent...

Mon avis :

Voilà longtemps que je souhaitais découvrir cette trilogie qui me permet de retourner en Allemagne avant la Seconde Guerre Mondiale. C'est une période qui me fascine, qui m'envoûte malgré les horreurs qui ont été perpétrées à ce moment là. Ici, on entre aussi dans un très bon polar et une chose est sûre après avoir fermé ce premier volet de cette trilogie je me dis que je n'aurais pas dû attendre aussi longtemps avant de m'y pencher dessus !

Dès les premières pages, on est véritablement emporté par la plume exquise de Philip Kerr. Impossible de ne pas placer un sourire, voire même de rire face au caractère et à la répartie de cet enquêteur, Bernhard Gunter, que j'ai vraiment adoré !

C'est un homme qui n'a pas peur de grand'chose (ou du moins il ne se laisse pas intimider si facilement). Il n'hésite pas, dans le cadre de son enquête, à fouiner là où c'est dangereux; là où il pourrait se faire prendre par la Gestapo. Car quand il a une idée dans la tête, il va jusqu'au bout.

Il faut dire aussi que le contexte historique est difficile : on est en 1936; les femmes n'ont plus le droit de travailler juste se marier, faire des enfants et s'en occuper; les juifs portent l'étoile jaune; les Jeux Olympiques de Berlin vont bientôt commencer et pour un meilleur paraître devant les touristes, l'Allemagne n'hésite pas à tout mettre en oeuvre pour duper son monde.

Néanmoins, tout au long de l'ouvrage, l'atmosphère reste pesante et plus on avance plus on se rend compte des horreurs qui commençaient à se préparer dès cette époque (Dachau était déjà ouvert et bon nombre d'allemands et de juifs y étaient enfermés).

Il m'a été impossible de lâcher cet ouvrage et ce dès le début. Je savais qu'il me plairait et il me tarde de me plonger dans le tome 2. Toutes les réponses ne sont pas forcément données à la fin de l'ouvrage (plus sur le plan personnel pour Bernhard Gunther que concernant l'enquête qui elle se finit bel et bien).

Grâce au style rempli d'ironie (voire même de cynisme par moment), Philip Kerr permet d'appréhender son ouvrage avec facilité et sans désappointement. Certes, les faits historiques sont là mais ils ne sont pas au point de déstabiliser la lecture. L'auteur a su parfaitement maîtriser ces informations au sein de son roman. C'est très bien fait; c'est exquis à lire. Je me suis régalée.

Un grand merci à Anne des Editions du Masque pour cet envoi.

lundi 5 juillet 2010

Récapitulatif de mes lectures de juin 2010

C'est avec un peu de retard que je vous mets aujourd'hui le bilan de mes lectures pour le mois achevé. Vous pourrez constater qu'il y a beaucoup d'ouvrages. Il est à noter cependant que Loup et Morsure ont été lus fin mai puisqu'il s'agissait de lectures communes de début juin. Malgré tout, j'ai eu une bonne activité livresque en ce mois de juin 2010. Voyez plutôt !

- Le chant du bourreau de Norman Mailer
- Walhalla de Clive Cussler
- Hush, hush de Becca Fitzpatrick
- Fractures de Franck Thilliez
- Le manuscrit de Cambridge de Rebecca Stott
- Jéricho de Josef Ladik
- Pars vite et reviens tard de Fred Vargas
- Taxi pour un ange de Toni Cossu
- Si c'est un homme... de Primo Levi
- Morsure de Kelley Armstrong
- L'homme des deux tribus de Arthur Upfield
- Loup de Nicolas Vanier
- Code Phénix de John Connor

Autant vous dire tout de suite que je me suis vraiment régalée à découvrir l'ensemble de ces ouvrages que ce soit pour les lectures communes, pour des partenariats, des ouvrages reçus en service presse ou avec le Top Lecteur de France Loisirs pour lequel j'ai été sélectionnée au mois de mai. Je me régale de plus en plus de découvrir des ouvrages différents dans leur genre et je commence petit à petit à me mettre à la bit-lit que je ne connaissais pas et que j'apprécie (même s'il y a des bémols...)

Du coup, avec tout ça, j'ai eu du mal à sélectionner LE livre du mois puisque trois viennent véritablement en tête : Le chant du bourreau, Fractures et Le manuscrit de Cambridge.

Alors, vu que ce sont bientôt les vacances, je vous conseille de mettre l'un de ces ouvrages dans vos valises avant de partir. Vous y découvrir des personnages ô combien intéressants et des histoires très prenantes autant les unes que les autres.